•
DON
mais feulement que les eonjoints «
,i.nten
f~nté
rors
du
dOI1
ml/tlul:
iI
en doit etre de tneme dans les au–
tres COUWlll<s qui n
l
exigent poitlt
l'é~alité
d'age.
Chaque coutume regle les conditiolls du
don mu-
11Iel,
pour les bi(ns licué¡ daos fon territoirt;,¡)
&
ce qui
doit entrer dans le
don mtltIJel .
L'acceptatioll cxpreffe n'efl pas nécelTaire dans le
don
mllltlel
eomme dans les autres donatiollS, parce que la
r¿ciprocité emporte implicitemeot une acceptation.
Le
don mtltltel
étallr inlinu¿ , ne peut plus etre ré–
voqué que du con[entement mutuel des conjoints; mais
la
révoc,ltioo n'efl pas fujeue
a
in(¡nuation.
Le fu(vivant donataire mutuel n'ell plllint faili de plein
droit;
il
doir demander aux héritiers du prédécédé la
délivf'Dce de fon
don mutucl,
&
il ne peur l'avoir qu'
en donnsnr bOllne
&
fuffifan[e cau[ion;
iI
doir auffi fai–
re inventaire, mais
il
n'efl 'pas obligé de faire vendre
les meubles, parce qu'i! a dtoi[ d'en jouir en nature,
&
a
fon déces on les rend en I'éta[ qu'ils fonl.
La renonciation de
la
femme ou de fes héritiers
a
la
communauré, n'emptche pas l'effet du
don mu/ud
,
mais
la faculté de reprendre accarMe aux hérltiers du con–
joinr décédé rend le
don muttlel
inutile.
Voyez
Du–
molin,
tomo
l.
pago
407.
&
fon
eonf.iln.
Ricard ,
10m.
!l.
traité
1.
F
rane. Mare,
tomo
l/.
'1ftep.
J
30.
Coquille,
tomo
ll.
'Ifte{l.
136.
Auzane[,
1ftr /'m·t. 280.
d. la 'OHeume de Pari!, liv.
Il.
du flrrét!,
&
al/x
aTrét/¡.
Voyez
les aurres commentateurs fue le meme
arto
280.
&
ceux des autres coa
[O
mes aux titres des
do–
nfltion!
&
dOnI mfttueh;
Bouchel, au mot
don mtlltlel .
(A)
D o N
S D U
Ro t, font les libér3!ités qu'il fait
a
fes
fujets, Coi[ par brevet 00 par des le!tres-pa[entes , par'
lefquels il leur eonfere quelque bén6tiee , office ou cam–
miffion; ou lcur fait
don
d~
quelque confifealion,
a–
mende, ou biens échus par droi[ d'aubaine, deshérence
ou batardife.
On voit par les lois du code, que du tems des em–
pereors
iI
étoit défendu de demander les biens confiC·
qués; il étoi[ feulcment permis de les recevoir, quand
le prince les donnoit
proprio motu.
En
F
rance le roi ne peut donner aucuoe portion du
domaine de la comonne;
&
10rCqu'il en
3
été fai[
quelques donations, elles ont été dans la fui[e révo–
quées.
Mais le roi peut donner ou dupofer autremeO! des
coofifcations'l a.meodes,
&
aunes
b,ens caructs
qui
n'ont'
pas elleore été uois nu domaine de
la
couronoe.
Les
donJ
e~ceffif,
qui avoient été furpris de la libé–
rnli[é de quelques rois, oar été plutieurs fois révo·
qués , ou
du
moins réduits
a
moitié ou nutre portian.
Vo)'.
In
ordonnanc<J, IditJ, déclaraeionI
&
lettrn·pa–
tentu
cités daos
le .diélionnairc d<J flrrée!,
ªu mot
DOn!
d"
R oi.
(A)
D o N (
1,) ""
LE
T
ANA"
s,
un des Aeuves prin–
cipaux de l'Europe, qu'il fépare de l' Afie .
11
prend [a
fa urce dans la provinee de Rezan en Mofeovie, arro–
fe un grand nombre de villes,
&
Ce jelte dans le Pa–
lus-Méotide .
(1 )
D O N
A TAl RE,
f.
m.
('}ftrifprud.)
en eelui
qui a
re~u
une dooation de quelqu'un.
D o NAT At
R E
A'
e
A
u
S
E
D E
MOR T, ell celui
3U
protit de qui on
a
fait une donation
a
eaufe de
mort.
D o NAT AIR E PAR
e
°
N
T
R
AT
D E M
A
R
t A–
G E,
ell celui auquel uoe donadon ell faite par con[rat
de mariage.
1>
o NA
l'
A
1 R
E
E
NT R
E - V
t
F S,
efl celui auquel
011 a fait uoe dooation
con~ue
enrre-vifs, c'ell-a-dire
qui n'ell point faite en vue de la mOr!.
DON ATAl R
E M
UT UEL, efl celui auquel on a
fait une donation réciproque
&
mutuelle, comme il en
a
fai[ une de fa par!
a
Con
dona[eur. On peu[
~tre
d.naM"e mueuel
par contrat de ffiariage , ou par un
don mutuel propredlent dit, fait depuis le maringe, ou
par un autre aae qui o'ait point de rapport au maria–
ge.
I/oya:. ,i devant
DON
M U T U
EL,
&
&i-aprh
DONATION MUTUELLE.
D o N
A
TAl
Ji
E D
U ROl, en celui auquel le roi
(1) DON
1
ri'liere d'EcolIe. (lpare le Comté de
~f3r
de celui de
Buquhan. coule d'occident en orienr
&
re
déchorge dans la mer
un peu 3n.derfous d'Olcl.Abérdéen. 011 Aberdane lo. vieille.
DON,OI1 DV N.
riviere
d'Angleterrc dans la pro... ince
d'Vorck.
nommée en Latin
n.nus,
donne (on
DOro aU
bourg de DOQcaClcr.
en Latin
D4num .
O"
elle [Jacre.
DON
37
n fait don de quelque
~hofe
1
comme d'une confifca
tion, d...hércnce,
&c.
D o NA
r
A I
RED
E
S U
R
V
lE, 'efl eelui qui par fa
furv ie a gagné l'avaotage qui avoit ¿té promis au Cur–
vivan! de dClIx perfonnes , foil eonjoints par mariage ,
ou autres.
I/oyez
Ci
A
J
N
D
E
S O R V
J
F. •
D o
N
ATAl
R E
T E
S
TA
M E
NTAl R
I!,
en celui
auquel on
a
fair une donation par tellamenr.
D o
N
ATAl
R
E
U
NI
V
~
R S EL,
ell eelui auquel le
donareur a donné
toUS
fes biens, ou une univerCalité de
biens, comme tous les meubles,
&,.
Voye?
ci-deval1t
D o
N,
&
&i-npr'!
DON A T EUR
&
DON
A
TI o N.
(A)
D O
N AT E U
R,
f.
m,
('}lIrifp.
)
efl celui qui
n
fait ou qui fai[ aauellement quelque libéralité
:l
un
autre
11
litre de dona[ion, Coit entre-vifs ou
a
oaufe de
morr, foit par contTa[ de mariage ou autremént.
Comme les qualités de
donaeeur
/l(
de
donataire
fOn! rclatives,
il
Y
a aurant de Cortes de
donateur!
que
de donataires; favoir
donatmr
enue-vifs
&
¡¡
cauCe de
mort, ou par [e flament ;
don"teur
par contrat de ma–
riage ;
donat",r
mutuol,
a
titre de furv ie ,
&c.
Voye7,
ti-devant
DONATAIRE
&ci-flprh
DONATION,
(A)
D O
N A T
(f,
f.
m.
(Hifl.
ane.)
préfent qu'on
fait
l
une perfollne: en ce [ens ce [erme efl vieux ; 00
dit plUlÓ[
gratificaeion.
J\
ne s'employe propremeot qu'
en parlao[ des Iibéralités que les magillrats Ol! les con–
fuls de Rome faifoien[ au peuple ou aux foldars.
• Les Romains faifoient de gra<1ds
donatif!
a
leurs [01-
dats . Julia-Pia femme de I'cmpereur Severe, efl ap–
pellée dans
~rraines
médailles
mater ,ajlrorum,
a
eau–
fe
sic
Ca bonfé pour les foldats,
&
du toin qu'clle pre–
noi[ de faire augmeorer leurs
donaeifJ,
&C.
Donatif
figoiñoi[ proprement un
don
fait aux foldats;
&
congiflriflm,
Ull
don
fait a.u peuple.
Voyez.
C
°
N–
G
lA
I
RE.
Saumaife dans les notes fur la vic d'Hé!iogabale oar
Lampride
1
parlant d'un préfent ou
donatif
que Cet em–
pereur tit aux foldats de trois pieces d'or par tete, re–
marque que c'étoil
le
tau~
ordinaire auquel la loi fixoi[
ces fortes de dons.
Cnfaubon dans les ootes fur la vie de Pertinax par
Capitolin ,dit que rertinax promit
3000
deniers
a
cha–
que Coldat, ce qui monte
a
env iron treote écus de no–
tre monnoie. Le meme auteur ajoute que la loi fixo i[
ces prerens
~
20000
denier~,
&
qu'jJ o'étoir pas ordi–
naire de donnu moios, fur-tout aux foldats prétoriens;
que les cemurions avoien! le dooble, les tribuns
a
pro–
portian,
&c.
Dil1.
de
'I'rlv.
&
Chambtr!.
(G)
D ON
A
TI
F, (
Hifl. ,,"Ir
d'Anl{I.)
fe dit en An–
gleterre d'un bénéfice
donn~
&
cooteré
:l
uoe perlon–
ne par le fondaleur ou le parron, fans préfent3tion,
inllitmion ou itlllallatioD par l'ordinaire .
Voyez
B
E' N
E'–
F I
e
E.
Si des ehapelles fondées par des la',es,
ne
fon[ point
approuvées par le dioeéCain, ou, comme I'on dit, ne
[on[ poitlt [piritualiCées, 00 ne tes regarde pas cOlilme
de véritables bénéliees; elles ne pcuvent etre confé–
rées par
l'év~que,
mais elles rellent
a
la pieu Ce di–
fpotitioll des fondateurs ou
de
leurs héritiers, qui pou–
vent eonférer ou donner ces chapelles fans l'év éque.
1/
o)'.tZ
C
¡.¡
A P,E L
LE.
Gwio obferve que le roi pouvoit anciennement fon–
der une chapelle libre,
&
l'exemprer de la jurifdiélion
du dioeéfain; ainli
il
peu[ par des lettres-parentes don–
ner le pouvoir ou la liberté
11
uhe perfonne ordinaire
de fonder une cbape lIe de cene efpeee,
&
de In faire
d<mative
&
non préCentable:
&
le chapelain ou le bé–
néficier ne pourra ' atre ddlitué que par le fondnleur ou
fes héritiers,
&
non par l'éveque;
&.
iI
paroit que
c'en de-U que les
donatif!
on[ pris leur origine en An–
gletcrre.
Anciennernent [OUS le s évechés étoient
dO>latif!
par
le roi. De plus, quand un évéque
re~oit
un bénén–
ce, ceue oolladon
ell
proprement un
dOllatif,
a
cauCe
que I'on nc peu[ p¡éfenter un éveque
a
lui-m~me
.
I/oy.
BE'N
E'Ple
E, PAT
R
ON,
P
RI!' s
EN TA
T
ION,
COLLATION,
&c. Chambers. (G)
DO-
o
OH.
riviere de Fr:mce
d31U
b
Brc:tO'lgne. Le Du 3 fa
{our..
ce prcs de Jttigné. paITe 1 MoifdoD·Guimené.
&:
re
dé:ch:uge
dan.
b.
Vilaine. emre
Avdrac,
~
Maaer3.c. Voyez
Mire". (D)