DON
pof!! de qointe él'cques d'lIalle,
&
dans lequel com–
paruren! Cécilien
&
Donat, chacun avec di" c!1'eques
de kur parti, aéciderem en favcur de Cécilien . Ceci
fe palTa en
3' 3 ;
mai, la divilion ayam biemÓt recom–
mencé , les
Donatiflts
fureo t de nouveau condamllés
par le concile d' Aries en
3'4 ,
&
eofin par un édit
de Conl!amin du mois de N ovembre
316. (.)
L es
D01/atijfcJ,
qui avoiem en Afrique jufqu'a trois
cen,s chair.;
épifcopal~s,
voyam que toutes les autres
é~lifes
adhéroient
a
la communion de Cécilien, fe pré–
c lpiterent onvertement dans le fchirme;
&
pour le
co–
lorer, ils al'aocerem des erreurS mon l!rueures, emre au–
rres; que la véritable églire avoit péri par-tout,
e"ce–
pté daos le parti qu'ils avoieot en Afrique, rcgardant
loutes les autres églires comme des pronituées qui é–
loient dans l'nveuglemem;
lQ.
que le bnpteme
&
les
lIutres facremens cooférés hors de l'eglife , c'ef!-a-dire
hors de leur fcae, étoient ouls : en conféqueoce ils
rebaptiroiem tous ceux qui fortant de l'églife Catholique
eotroient dans leur pani.
11
n'y cut rieo qu'ils o'em–
ployalJ'em pour répandre leur feae: rufes, inliouations,
é crits captieux, violences Ollvertes, cruautés , perfécu–
tions cOlme les Calholiques; tout fut mis en ufage,
&
a
la fin réprimé par la fév érité des édits dc Con:
flamio, de Ccn f!ance, de Théodofe,
&
d'Honorius .
Ce fchifme au re(le étoil formidable ;\ l'Eglife par le
grand nombre d'éveques qui le foOleooient;
&
peut-~Ire eiJt-il fu bliné plus long-tems, s'ils oe fe fu!lent d'a–
bord eUI - memes div ifés eo pluliel1rs petitos branches,
c onoues fous les noms de Claudianif!es , Rogatitles,
U
rbllnifles,
&
.ntin par le gtand fchifme qui s' éleva
emr'el1x
3
I'occalion de la double éleaion de Prifcien
&
de Max imieo pour leur éveque vers l'ao
392.
ou
393 :
ce qui tit donoer au" uns le nom de
PrifcianifleJ,
&
IIU" autres celui de
Maximinianift<J.
S.
Augul!in
&
Optat de M ileve les combauirent 3Vec avamage: ce–
pendaot ils fub li nercnt encore en Afrique. jufqu'
a
la
conqu~te
qu'en tireot les Vandales,
&
1'00
en trouve
auffi quclques renes dans
l'hifloir.
eallfiafli'lu~
des vj ,
&
vi) . liecles.
Quelques auteurs ont accufé les
DonatifttJ
d' avoir
adopté les erreurs des Ariens, parce que Dooat leur
chef y avoit été a¡laché; mais
S.
Augullio, daos foo
'píer.
185'
au comte
B
oiface, les difculpe de cene ·ac–
cur.~tioo.
11
convient cepeodam que quelques-uns d'en–
tre eux pour
f~
coocilier les bonoes graces des G otbs
<jui étoiem Arieos, leur diCoien!
qu:i1s
é!o;e~!
dan.
l~.
m émes fe mimen
S
qu'eux fur la Tnnué ; mals eo cela
m eme ils ótOient coovaiocus de diffimu latioo par l'au–
larité de leurs ancetres . D onat leur chef n' ayam pas
été Arien . Les
Donatipu
(Ollt eocore conou., dans
J'hilloire eccléfiafl ique,
filOS
les noms de
Cirro""l/ionJ,
M onenl¡u, Cart1piU, Rflfit.c,
dom le pr<mie; leur fut
dooné
~
caufe de leurs bngalldages,
&
les trols autros,
parce qu'ils tenoiem aRome leurs ·a()emblées daos ·uoe
caveroe. fous des rochers, ou en pleine campagne .
]/oya:.
CtRCO NCEL LlONS,
&e.
(G)
D
O
N A
W E R
T ,
(Glog . mod. )
ville d' hllema–
goe au cercle de Baviere : elle el! limée fur la rive
f~ptent rionale
du D aoube.
L ong.
29·
3Q.
lae.
48. 46.
DON C ¡;ERY,
(Glog . mod.)
villedela Cham–
pagne en Fraoce : elle el! fituée fur la Meufo, dans le
R hetelois .
Lon.
1,1d.
32.'. f6".
lat.
49
d .
4
1'.
p ".
D O
N G
O,
ropume d'Afrique, proche celu i d' Ao–
gola: il el! dans l' Abyllinie.
00
le conoo!t peu.
D
O
N
J
O N ,
f.
m.
tn
lIr&hie.aurr,
el! un petit
pavillon élevé au-dclJ'os du comble d'une maifoo, pour
joüir de quelque belle vue ; c'el! auffi dans les anciens
c hateaux, une tourelle eo maoiere de guérite, élcvée
fur une groffe tOur.
D
O
ti
T
O N,
eume de Fortification,
el! la partie la
plu élevée d' un chateau bati a l'amique, qui fen com–
me
de guérite ou de place d'obfervatioo .
Vo)'a:.
C
H A–
l'
~
A U .
C'en 3uffi plus ordioairemeot uoe efpece de
peli! fon renfermé dans un autre, qui fon de deroiere
retraite a ceu" qui le défendeDI .
00
ne trouve plus
T om.
V.
t i)
l'lUteUr
de
cee 3rticle fuppofe comrue un faie
hilloriqae
3ver~ .
\
que le Pape Mclchiades oc jugea pas danJ la Caufe de
C~ciJieo
cantre les Oonatift:es qu'cn quaHfé de Juge délegu¿ p.1r ¡'Empcrear
Conl\,¡ntin.
&"
non comme Chef de ¡'Eglire. En effct plufieurs
:a~u:urs
hc:terodoJ:cJ .
&..
p.tniculierement BarDage
a
I'an 313- onr
dlt la
m~me
cbofe MalS le
1'.
Alexandre en (on hilloire Ecclé.
tiaftique dans la OiEert:atioo aa IV. fi«le
¿i{p.
¡¡j.
9."ft.
ij.
a de–
mon1r~
que Melcbiades pre6da
Ola
Concile.
~
y
jllge.a non com-
file d
l'gu~
ilDpériaJ.
maU
colllllle
Che! de
¡'EgUfe ,
11
el!
.ral
DON
43
de
donJ.m
que dans les vieux chaleau" ou daos les
ancieooes foniticalions.
Fauchel dérive ce mot de
domi,ilium,
parce que le
Jo"j01J
étam la partie la plus forte du
~hateRu,
éto.it.le
logemem du feigneur. Ménage .le
dé~tve
de
domtnlo–
nUJ,
qu'oo trouve daos les ancleos tmes en cene fi–
g!~ificatioo.
D'nutres
ti~no~l1t
qu',il viem de
dom1lJ
'j,,-
111
e
"'fanJ,
ou
domllI Jllgl;
&
d autres, de
domlls JfI–
lim,;,l'empereur Juliea ayanl bati plutieurs de ces cha–
teallx dans les Gaules, dom il y en a encore uo en
L orraine; qu'oo appelle
dom Jrdien
.
Ducange. dit qu'.
on
a
ainr. appellé uo chateau,
in drmo a1lt colle ",d,–
jieae1lm ,
&
que les auteurs de la ba(fc latinité I'om
appellé
donjo, dong.o, dongioI, do""gio.,
&
d~mnio .
Eo quelques chateaux, comme
CelUl
de V JOceones ,
le
donjon
el! le lieu on
00
met les prifoooiers qui font
lies mieux gardés .
Chamb<rJ.
(Q)
D
O
N J
O
N N
E',
adj .
en
term'J de Blaron,
fe dit
des ((lurs
&
des chateaux qui om des tourelles.
Caflellam en ProvcnGe , de gueules
a
la tour
don–
jon"••
de trois pieces d'or .
D O
N N E' ,adj. terme dont fe fervent fouvem les
M athl maeÍ<imJ,
pour marquer cc que
1'00
fuppof!!
~tre
coooJi .
Aio(i quaod une grandeur el! connue, ou quand
011
en peut affigoer une autre qui lui en égale, on dit qu'
elle el!
don".. d.
grand.ur. Voyn
G
R A N D E U R .
Q uand
00
fuppute que la pOlitloo d' uoe ligne,
&e.
6f! con nue, eo dit qu'elle el!
donnlt d. poJieion.
On
dit la mc:me chofe d'uo Roint dOD! la place en
don-
n/e. .
Par exemple, quand un cerele ef! ' aauellement dé–
crit fur
00
plao, foo centre el!
don". de pofition,
fa
circonféreoce efl
donnl< d. grandeur,
&
le cerele el!:
don"i
tam de
pofition
quc de
gra"d.¡".
Uo cerele peu! etre
donnl de
gra11d.urfeulemeot.
cornme larfqu'on o'a
donni
que Ion diametre.
&
quc
le cercle n'el! point décrit aauellemem.
Quand l'efpece de quelque figure
ell
do,,,,é.,
00
dit
qu'elle el!
donn,e d',¡pue. V07eit.
S
E M B L A B LE.
QlJalld
00
conoolt la proportlon qu'il
y
a eotre deux
quamités ,
00
dit qu'elles fom
donnieJ de pr.portro·n,
Harris
&
Chambers . (
O)
D
O
ti
N E'E S,
adj. pris fubl!.
ttrme
d.
M áeh'mati–
'fue,
qui ligoitie ccnaioes chofes ou qualltilés, qu'on
(uppofe
~tre
donn/tJ
ou coonues,
&
dom
00
fe {ert
pour en trOuver
d'autrcs
qui foot inco noues,
-&
que
1'0 0
cherche . Un pr<\bl1:me ou uoe quellioo renferme
eo général deux forres de graodeurs , les
donnltI .
&
les cherchées,
daea
&
'l"",jita.
Voyez.
PRO B
t
E'M
I!,
& c.
Euclide a fait un traité expres fur les
donnlu '
il
Ce
fen de ce mot. pour dé(igoer les efpaces, les lignes ,–
&
les aogles qUI fom
don"iJ
de graodeur, ou au"quels
on peut affigller des efpaces, des Iigoes, ou 'des angles
égau" .
Ce mot, apros avoir d'abord été en urage dalls les
Mathématiques, a été enfu ite traofponé dans les au–
tres Am, comme la Philofophie, la Medecine,
&e.
00
s'en fert dans ces fciences pour dé!igoer le s cha–
fes que I'on prend pour accordées, faos avoir de preu–
veS immédiates de leur certitud!!, mais timplemem pour
fervir de baCe aux raifoooemeos; c'el! auffi pour ceue
rairoo que daos les ouvrages de Phyfiq ue, oÍ! appelle
quelquefois
daea , do"nln,
les chofes cp nnues , psr le
moyen derque lles
00
parvient a ,la découverte des cho–
fes inconnucs, foit dalls la Philofophie oaturelle, foit
daos l'reconomie aoimale, foit dans I'opération des
remedes .
V oyez.
DI!
M A N
DI!.
HarrÍJ
&
ChambtrJ.
(O)
D O N N
E R, (
Comm.
)
fe
dit
alJ'e~
ordioaire–
mem dans le oégoCl! eo détail, pour fignitier que la
veme des marchan diCes a été coolidérable, ou qu'elle
n'a pas été bonne. En ce fen s on dit:
la 'Vme.
a
bim
donné
ou
a
mal donnl.
D
O N N
I!
R D U T E M P S,
fe dit parmi les
Mar-
F
2
chandJ
que quelques
Ev~qaes
des Gaal.t.J envarés
pa.r ¡'Empereur affi.llerenr
3U
méme Concile.
&
'!
jugcrcot e!, qaalité de délegués; rnait le
Pape
y
6t ¡'officc: de Juge, {o.overaln : ce qui en tacitement figni–
fié
par
S.
AoguA:m
dan,
I
Epltre 4l.
de
la
nooveJ le édition :
JH4
¿iunlt J.ftlchilltlt 111m 1t!m4n"
11,1,,'1 Epi[c.p•. tUIn
cqU'lijl ¡HÚ .
9'''1
,,4
, ..
'UI
~"'41J!,
....
m
mi{t...., 1m'''.' ... .
"Empereur cavo)'..
let
Collégae.s
'¡
m:us le ]agemeot fut
porté
par
Melchi.de, eorome E..
vl!que
~e
Rome. Chef de J'EgUfe
&
Don comme com¡:nit pu
I'ElPptrear.
(;111
'