44
DON
ehandJ,
P9ur accorder du terme, do délai
a
un débi.
teur .
D o NNE
R
A' LAG R O
S
SE, e'erl haCarder fon ar–
gent Cur un vaiiTeau, ou fur les marchar¡diCes de la
e~rgaiCon
, moyennant un
intér~t
de tant pour eent .
J70yez
GRO
S
S
E '
A Vl't NTU RE.
DjO. de
Comme,,~
f.j
de T rlv.
(
G)
DONNER A' Ll't COSTE,
(Mari".)
eel~
fe dit
lorCqu'on erl
forc~
de s'échoüer i\
terr~,
foit par, la
force du q¡auvais teq¡s, Coil pour Ce Cauver 10rCqu Olj
. elt
pourCuiv i pnr quelque corfaire.
(2)
.
D
o
N N E R D E S
e u
1-
E'E
S .
(Marin . ) J70yez
C
U-
L
E'E,
.
DO¡'¡NER UN GRAND HUNIER A' UN VAIS–
S
E
A
u, (
Marin.
)
on Ce 'Cert de ' ce!te elpreffion dans
13
Marine, en eomparant la viteiTe de deux vaiiTeaux,
pour dire, que quand l'un n'auroir pas Ca voile de
grand hunier, il iroit auflj vile que
l'autr~
qui l'auroit
déployée,
(2 )
D o N
N E
R V
l!
NT
D E
VA N
T,
(Marine)
e'erl
m e¡tre le vent fur
le~
voiles , ' p" ur enfuite eourir Cur
uñ
autre air de venr,
&
ehanger fa route',
Voyez
V
J–
~ER
VENT !)EVANT,
(2)
D
o
N N E R D E
~
D E U X
,¡
un cheval,
en
terme de
M anege,
e'efl le frapper avee les deux éperons ,
D on–
ner le pli ,
e'eít le m eme choCe que plier .
Don"er
lefon
a
lit!
cheval,
e'efl lui apprendre Ces airs de Ma–
nége.
Don",r danJ
1"
cordel,
fe di¡ d' un eheval qu'
on a a!taché avee le cave(lQJl entre les deux piliers,
11
donnf' danJ lel corde!,
10rCqu'en
avan~ant
entre les
deux piliers,
il
teud également les deux eo'rdes qui tien–
nent par un bout
a
fon cav eiTon ,
&
par l'autre
~
eha–
q ue pilier ,
Donner
1m
eo"p de colier ,
Ce
dit d'nn ehe–
val de voirme qui tire vigoureuCe ment, Cur-tout 10rC–
qu 'iJ faut flire Cort ir la voiture de .quelque mauvais pas,
Donn" 'l"atre doigeJ d. bride,
efl lIne expreffion qui
Jigni6e qu'il faut lacher un peu les renes. au cheval,
Donner
I
herbe
ou
le verde
,¡
I/n cheval
,
e'erl le nour–
rir dalls
l'écuri~
avec de I' herbe verte fralc he eoupée ,
au lieu de foin
&
d'~voine;
ce qu'on fait pour le ra–
fr.¡ chir.
Donner un eOllp de corne.
e'erl faigner un
ehev~l
au palais , au moyen d'un eoup qu'on y don–
ne avee le petit bout d'ulle corne de eham ois ou de
eerf ,
Donner .d<J pll/ma
a
un
ch.val
,
c'ell une opé–
ration
a
I'épaule,
Donner la main
ou
donner la bride,
~'efl
tacher la bride ,
Se donner de la peine,
fe
dit
d'un cheval qui n'a...
yam poillt de vlteiTe,
galop~
en Ce donnant bien du
m ou vement ,
&
eependant gal')pe lourdement,
&
n'a–
vanee point.
Voy.z
G A LO
PE R , .
D O N
N E
R HA LE
I N E, (
M arld,) Vaya.
HA
L E 'I–
NE.
D O N NE R L E
e
E R
F
A
U X
eH
I
E
N
S
&
lel
alt–
IreJ béteJ, (Viner,)
e'erl laneer
&
faire déeoupler les
chiens Cur les voies,
DONNEUR A' LA GROSSE,
d"nI le
C.omm"ée de mer,
fignifie eelui qui fait un contrat ou
. obligation par écrit , pour afIllrer le
eorp~
ou les. mar–
challqifes d'un vaiOeau,
Voyez
D O N N
E
R A L
A:
GRO S S
E,
&
A
S S
n
R
E
R,
Dia. d" Comm,
&
de
::(rév. (G)
.
D O N NE
U
R D'O R
D
R
l!,
terme de eomm."e de
lettres de ch",;'ge,
eelui qui paiTe Con ordre au
do~
d'une lettre de ehange.
J70yez
O R
D
RE ,
D,O. de
(lomme"e
&
de 'Trlv, ' (G )
D O N Z E L L E, (
Hi{l, nat, ¡ehthiDI, Ophidion,
Plinii, R Qndel.tio);
poiiTon qui di!fere peu de I'anguil–
le ou du eoogre pour la fi gure du eorps,
ti
ce n'ell
qu'il eq plus eourt i\ propllrtiol1 de Ca groiTeur , plus
applati par les e(¡rés,
&
d'une eouleur plus pale : ee–
pendant Rondelet le trouve parfaitemem reiTemblan! au
eongre ', Bellon rapporte que les peeheurs de R ome
le fOn! palrer pour
l~
eongre;
mai~
je' l'ai toOjours va
plus petit,
&
Ceulement de la .1ongueur de huit pou–
ces, Cel auteur ajoll
t~.
que les ' poiiTons de eerre efpe–
ce que ron peche dans
l~
M éditerranée,
0'0.01
au plus
qu'une palme de longueur;
&'
Rondelet les met au
nombre des petits poiiTons ',
La
donzel/e
a
le dos cen–
dré,
&
le milieu de. eÓtés du eorps de eouleur argen–
¡ée; Ces écailles pamiOent fort petites,
&
di!ferent de
eelles des autres poiiTons en ' ce qu'elles COn! oblon–
,gues
&
étroites,
&
qu'au lieu d'ctre poCées les unes
fur les autres, elles COIlt éparfes
&
diCpcrCées Cans or–
dre ; la bouche erl grande, les machoi,es font hérif–
fées
d'~n
grand f!0mbre de petites dems :
il
y
a
de plus
trois émillenees, compoCées de tres-petites poimes fort
pres les unes des autres ; I'une de ces émillences
eft
, DON
au-deiTus du palais,
&
les dcux autres au-deiTous. Ce
poifIon a la langue puintue, l'iris de eouleur argentée,
&
le; yeux afIá
gran~s,
&
r<eouverts d'une mem bra–
ne; ce qui
Ce
trouve dans plufieurs autres poiOons:
ce–
lui-ci n'a, eomme l'anguille, qu'une paire de nageoi–
res, qui Can! aupres des oüics ,
¡¡
y a
Cu,
le dos une
nagcoir~ '
qui eorrmence
a
deux
po~ees
&
,~emi
de di>
rlance de la tete,
&
qui Ce prplonge JllCqU a la queue;
une autre nagcoire s'étend au!li juCqu'i\,
l~
queue
de~
puis l'anus,
Le
bord de ces deux nageolres,
&
~elul
de la queue efl noira tré, eornme dans le congre; ce
qui forme
u~e
ligne noire qui eommenee pres de la
t~te, qui entoure la queue,
&
qui abou tir
a
l'anus,
Il
Y
a Cops le menton quatre barbillons d'un pouee de
longueur ,
On trouve grand nombre de ces poi(Jons
a
VeuiCe;
leur ehair efl blanehe
&
dure: l3ellon la donne pour
tres-délicate.
Rondelet 'donne le nom de
donzelle
jaune,
a
Ul!
poiOon qui
Ce
peche dans l'ile de L érins;
iI
ne dilfere
de la
donzell.
dont ·on vient de
don~er
la defcriptioll,
qu'en ce qu'il n'a poin t de barbillons ,
&
qu'il en de
couleur jaune, W illughby ,
hijl,
piJ •.
Voy .
Por S S o N,
(1)
-
' DONZEN
i\
[,
(Géo,~.
mod, )
ville du L imoul!
en France ,
11
l'éle~ion
de Brives.
'
D
P
N Z
Y, (
Géog, mod.)
ville de France, eapi–
tale du Don'liois, petite eontrée du Nivernois,
L on~.
20,
3J'.
lat,
47·
22,
11 Y
a une autre ' ville du meme nom,
dan~
l'éleéHoQ
de R oanne , généralité de L yon .
DOOM'S-DAY-BOOK,
( H ifl, mod, )
e'erl·
a-di,e,
livre du ' jollr du jugement ,
Ces termes, eon–
Caerées dans I'hiíloire d' Angreterre, défignent le dénom–
brement fait par ordre de Guillauflle
1.
de tous les
biens de Ces fujets : l'on nomma ce dénombrement
li–
vre
dlt
jo"r du jugement ,
apparemment pour figni6er
que
1 ..
biens 'des Anglois étoienr épl uchés dans ce li–
yre, comme les aétions des hommes le Ceront dans
cene grande journée , En e!fet, le roi
n'~ublia
rien
pom avoir le 'eens le plus exaét de tous les biens de
ehaq ue habitant de fon royaume; les ordres Céveres
qu'il donna pour
y
parvenir, furent exécutés avee une
6délité d'autant plus graode, que les prépoCés auffi–
bien que les papieuliers, eurent raiCon de craindre en
ehfttiment
exemplair~ , ~'ils
uCoient de
fraud~
ou de eOll–
nivence
en eette occaflon.
Ce eens fut eommencé l'an quaton.ieme,
&
fi ni le
vingtiem e dll regne de ce mooarque,
11
en roya en qua–
lité de eommiOaires , dans toutes les provinees, quel–
ques-uos des premiers comles
&
évequcs 'lefquels a–
pres avoir pris le rapport des juré>,
&
a~tres
perCoo–
oes qui' avoient prSté ferment dans chaque comlé
&
centaine, miren! 3)1 net la deCcription de tous les biens
meubles
&
immeubles de ehaque partieulier, Cela n la
valeur du tems du roi Edoüard , Ce fair erl exprimé
dans le regiflre par les írois lettres
T , R . E ,
qui veu–
lent dire
tempoTe "(JJ Eduardi ,
Comme cerre deleriptilln étoit principatement derli–
née a fourni¡ au prinee un détail précis de
Ces
domai–
nes,
&
de! terres' tenues par les tenanciers de la eou–
ronne, on voit qu" l'article de' ehaque eomté le nom
du roi eq a la tete,
&
enCuite eelui des grands tenan–
eiers en chef Celon leur rang , T oute l' Angleterre,
a
la reCerve du
Weílmorel~nd,
Cumberland,
&
N or–
thumberland, fut Coigneufement Mcrite avec uile par–
tic do la prineipauté de Galles:
&
eerre deCcription
fut eouchée Cur deux livres, nommés le
grand
&
le
petit livre dll
JOUT'
df! j"gement :
le petit tivre renfer–
me les eorrtés de N orfolk, de Su!folk,
l!i.
d'ElTex; le
grand eontient le rerle du royaume.
Ce regirlre général, qu'on peut appeller
le l erri"
d' Angleterre,
fut
mi~ d3r;~ l~
ehambre du thréCor ro–
yal, pour y etre eonCu lté dans les oFafions ou l'on
poulroit en avoi¡ beCoin ,
e'e~-ii-dire,
Cuivant l'expreC–
fion de Pol idore Vergile , lorCqu'on voudroit Cavoie
eombien de laio e on pourroit encore 6ter aux brebis
angloiCes , Quoi qu'il en ,Coit, ce grand regirlre du ro–
yaume , qu'o n garde toOjours CoigoeuCement a l'échi–
quier, a Cervi depuis Guillaume,
&
Cert eneore de té–
moignage
&
de loi daos IDUS les di!férens que ce re-
girlre peut décider .
.
n
faut convenir de bonoe foi, de l'admirable utilité
d'un tel dénombrement,
11
erl pour un état bien po–
!icé, ce qu'un livre de raifon erl ' pour un chef de fa–
mille , la reconnoiiTance de Coo bien,
&
la dépenfe
plus ou moios forte qu'il
en
en état de faire en fa veue
de