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DOR

lant que le va(fal

dort

le f. igneur . veille, ,

&.

que

l~nt

que le reigneur

dort

le vaffal veille;

e'cll-a-dl~e,

eom–

m e I'explique

l'nrt.

62

de l. eoOtume de

P~rIS

.que . le

feigneur ne fail point les fruits fi ens a"ant qu'll all fruli,

&

qu'aprcs la ¡ailie il gagne les frui ts Jufqu'a ce que

le vaHal ait fait fon devoir , en renouveUant toutefols

p~r

le fdgneur

la

failie de

tro~s

ans en trois ,\ns.

On dil aum on flyle de pal.,s, que quand la eour

fe

leve le matin, eUe

dort

l'aprcs-dinée, pour dire que

ql1aud eUe a

ét~

obligée de lever I'audiellee du mndn

plOtót qu'a l'ordinaire, pour quelque eérémonie ou af–

faire publique,

iI

n'efl pas q'urage qu'elle entre de re–

levée.

On dit aum

en

parlan~

d'un ufage pratiqué dans cer–

taines provinees, eomme en Bretagne, lai(fer

dormIr

fa

noblelfe; e'efl-a-dire que fans y déroger pour (OOJours,

elle demeure en fufpens , avee intentioo de la reprendee

au bout d'un eertain tems; ce qui arrive lorrqu'un gen–

lilhomme qui veut faite eommerGe, décIare, pour l1e

pas perdre ra oobleffe, '1u'il u'eotend faire le eommeree

que pendant un eertail1 tems.

Voy'.

D

E'R

o

G E A N CE,

GENTILHOMME, NOBr. E, NOBLESSE.

(A)

DO

R

N E

B

O

U R

G , (

G/og. modo

)

ville de la hau–

le Saxe en

A

lIemague; elle efl liruée fur

lo

bord oc–

cidental de la Sale.

DO RNH

A

N

O"

DORNHE

IM,(G/og.mod.)

ville du duché de Wirtemberg, dans la FOtllt-noire en

AlIemagne".

DO R N O

1K,

(G/og. mod.)

eapitale du eomté de

Susherland eo Eeolfe.

L ong.

'"):4.

10.

lat.

pI.

f8.

DO R

N

S T

A

T,

(Glog. mod.)

vilIe de Soüabe

en

A

Ilemagne; elle efl au duché de W irtemberg .

DO R () I R E

a

pátiJ!erie,

rubo m.

en terme de l7er–

geteier

;

e'efl un faifeeau de roie

d~

pore monté fur du

fer-blanc, du euivre, ou autre matiere femblable .

Vo)'e..

J'artitie

P

A T I S S E R

J

E .

*

DO R 'O N,

f.

m.

(Hift. ane.)

mefure des Grees;

·c'efl ce que nous appellons un

empan,

ou la longueur

de I'extrémité du pouee

a

l'eurémité du petit doigt ou

du doigt du milieu .

DO

RO N 1C,

doroni~ljm,

f.

f,

(Hiftoire nat oBo–

tani,!ue )

genre de .plante a Heur radiée, dan! le dirque

efl compofé de plulieurs Heurons. La couronoe efl for–

mée par des demi-Heutons qui tiennem touS a des cm–

brions,

&

qui font entourés par un ealiee fait eo fvr–

me de bamo déeoupé par les bords. Les embrioos de–

viennent dans la fuite des femenees garnies d'aigrettes,

&

attaehées

~

la

eoueh~ .

Ajolitez aux earaéteres de ce

genre, que les Beurs paroilfent avant les f.uilles. Tour–

nefort,

Infl. rei berl>. Voyn

P

L A N

TE .

(1)

Do

R

o

N

le,

plante, (Midaine ) . Doronieum

ma·

jtU

offi,inarum

.

Cene plante

Groir

fur les montagnes, en Sui(fe 'pro–

che de Geneve, en A lIemagne, en Provenee, en Lan.

guedo~,

d'ou on nous apporte res raeines feches

&

m,,"dé<s de leurs fibres. Elles doivent étre ehoiJies

gro(f~s

comme de petites noifenes, charnues ; jaunatres

eo-dehors, blanches en-dedans; d'uo goat doueeatre

&

aflringem: elles

eonti~nnel1t

beaueoup d'huile

&

de fel

etr<ntiel .

Elles font prop,res pour rélifler au venin, pour forti–

fier le eerveau

&

le ereur,

&

pOUt charrer par la tranf–

piration les humeurs peecantes.

. O"

dit que G eliler périt pour avoir pris le matin

a

Jeun un peu de

doroni<.

Matthiole préteod qu'il n'a rien

de veoimeux .

Chambers.

D

O R

Q

U E,

voye..

E

P A U LAR

D •

DO

R

S

AL,

f.

m.

(Anatom.)

e'efl le oom que le!

Anatomifles ont douné partieulierement a deux mu–

fcIes, dont l'un efl appellé le

grand dorfal.

&

I'autre

le

long dorfal,

a caufe de leur li,uation fur le dos .

Le grand

Do

R S A L,

latiffimlls dorfi ,

cll uo mu–

fcle aion nommé

a

eaufe de lon étendue: il eouvre

prefque tour le dos.

H

vient de la partie poflérieure de la erete de I'os

des Iles , des épines fupérieures de l'os

facrum,

de tou–

les les épines des vertebres des lombes

&

de eelles des

fept ou huit vertebres inféríeures du dos, des extrémi–

tés

~(feufes

des quatre ou cinq deroieres eÓtes.

1I

pafle

enfUlle fur l'aogle inférieur de l'omoplate auquel il

s'attaehe q.uelquefois par un plan de fibres eharnues,

&

va re termlOer avee

l~

grand rond par un fort

&

large

Icn~oo

al! ,rebord qUI répond a la petite tubérotité de

la tete de

1

hrm1erus,

au mayeo de quoi

il

tire le bras

en. bas.

Ce

mufele el! nommé auffi

torche·CfjI

paree qu'il

porte le bus vers l'anus .

(L)

,

DOR

L. I"'g

Do

R S AL,

longiffim:1J dorfi,

efl un mu–

fcle du dos , qui etl li étfoi'ement uni avce le faero–

lombaire, qu'on a de la peine

a

les diflioguer.

JI

vient

a~ee

lui de la partie poilérieure de 1'05 dcs iles, de

l'os

{acrtlm,

&.

de la premiere vertebre des lombes.

En(uite il s'avanee en-haut le long du dos,

&

s'nt–

tache e·o Ion ehemiD par des teDdons plats ou apophy fes

épineufes de la dernie,e vertebre du dos, des cinq des

lombes,

&

de la premi«e de I'os

facrllm;

oc

par

f."t

partie inférieure , qui

ell

(Oute eharoue,

a

l'os

ftlCrtlm

&

a

la gro!Te tubérotilé de I'os des iles, en finiffant

:1-

vee le

.laero-lombair~

,

ii

toutes les apophyfes tranfvcr–

fes des vertebres lombaires. Enfuite il s'atrache par des

plans plus ou moins charous, entre le eondyle

&

I'an–

gle de ehaque c6té .

VOY'"

C Ó

TE',

&e.

JI,

fe détaehe de ce murde un plan de fibres qui s,u–

nit avee le digafltique du cOU.

floye..

D

J

G A S T R

J–

QUE.

L e moyen

DORSAL,

V oye..

SACRO-LOMBAI–

RE.

(L)

L a llande.

D

O R S A LE

efl plaeée enviran vers la

eioquicme vertebte du dos daos

la

poitrine; elle efl ad–

hérente

a

la partie poflérieure de l'refophage: elle avoit

élé déerite par

V

éfale

&

d'autres anciens aoatamifles.

Cetre glande varie, quant al! volume; elle efl pour

l'ordinaire de .Ia grolfeur d'une amande: elle efl quel–

queiois fi pelite, .;u'a peine peut-oo la trouver: quel-

quefois 00 en remarque deux • (

L

)

.

,

Les ntrfl

Do

R S A U X

ront au no'mbre de douze

paires: ili ont cela de eommun enfemble, que des leur

fortie d'entre les vertebres du dos i1s jetlent deux tilets.

au moyen defquels ils communiquent avee le nerf in–

tereoilal.

La

premiere paire entre dans la eompofition des nerfs .

brachiaux : les lix paiees, fuivantes VOIlt

to.ut

le long de

la levre interne

&

inférieure des vraies elites, jurqu'au

fternum,

&

fe diflribuenr aux mufcles intereoflaux,

&

e.

la !Cptieme paire

&

les eioq dernieres palres re diflri–

buem aux mufcles inrereoflaux

&

11

ecux du bas-ventre .

(L)

DORSESSHERT,

(Géogr. mod. )

provinee

d'Aogleterre, qui a D orehefler pour capitale.

DO R

S

T

E

N ,

(Ghg.

mod.)

ville d' Allcmagne au

eercle de Wellphalie: elle efl fituée fur la Lippe .

Long.

l4.

38.

lat.

fl.

38.

/.)

OR,STE N

¡

11,

r.

f. (

Hift. nato B otan.

)

genre

de plante dunt le nom a été dérivé de eelui de Théo–

dorio 'Dorflénius medecío alJemand. La Heur des pian–

tes de ce genre efl monopélale, irréguliere, charnue,

réflcmblallle

a

une patte d'oye. La fleur devient uo fruit

eharnu de la méme ligure, dans lequel il y a plulieurs

femenees arrondies, & terminées par un eroehel poin–

tu . Plumier,

nova plant. amero gmer. Voye..

P

L 11 N–

TE .( I)

DO R T M

U

N D,

(G'og.

mod.)

ville d' AlIema–

gne au eerc1e de Weflphalie: elle efl fituée fur l'Em–

ler ,

L ong .

l f .

6.

lat.

rl.

30.

DO R rOl R , .[. m. (

IIrchitdl.

)

eorps de logis

limpIe, ou aile de bhimellt derlinée dans une maifón

religieule a eontenir les eellules ou eorridors qui les

dégagem. Les

dortoirs

doivent avoir des i/fues eom–

m?des '.

~

¿'tre ditlribués de maoiere qu'a leurs extré–

mllés 10lent plaeés de grands efealiers bien éc1airés

dou!

&

a

fepos, pour la facilité de la plOpart des

per~

fonnes ágées ou infirmes qui ordinairement habitent ce.

batimens . Les

dortoirs

en géoéral

doiven~

etre placés

au premier étage, pour plus de falubrité; eeu! de l'ab–

baye de S. Denys, de S. Martin de. Champs , de

S. Germain des Prés,

&e.

ront litués ainG,

&

peuvem

. fervlr d'excmple

&

d'autorité en pareille eireonflanee •

Voye..

les

dortoirs

de l'abbaye de Panrhemonr,

Planch.

d'/lrchitcEl"re. (P)

DO R

U

R E,

f.

f.

(Art m'chan. )

cefl ¡'art d'em–

ployer l'or en feuilles

&

I'or moulu,

&

de l'appli<luer

fur les métaux, le marbre, les pierres, le

bois

&

di.

verfos autres matieres.

Voye..

O

R •

,

Cet art n'étoit point ineonnu aux anciens, mais ils

ne

r

OIH

jamais pouLTé ;\ la meme perfeétioll que les

modernes.

Pline aflure que 1'00 De vir de

dortlre

aRome qu'

apres la deflruétion de Carthage, rous' la eenrure de

Lueius Mummius,

&

que l'on

eommen~a

pour lors

11

dorer .les plafonds des .temples

!le

des palais; mais que

le eapltole fut le premler endrOlt -que l' on enriehit de

la forte.

1I

3Joute que

le

luxe monta

a

un li haQ t poiot

qu'il n'y cut point de ¿iroyen dans la fuite, .fans

e~

cx-