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Ese

/ju'on

De

pourroit faifir l'inllane ou

1'00

auroit ébranlé

J'ennemi.

XIII.

En mefure, on n'entrepreod jamais une atta–

que. en dégageaDl fans etre prct

:t

parer I'ellocade que

l'ennemi vous pourroit porter fu r ce tems.

XlV.

Les plus grands mouvemens expofcDt le plus

aUI

coups de I'canemi.

Xv.

L orfq u'on s'occupe d'uo mouvement, quelque

précipité qu'¡¡ foit, on fe met en danger .

XVI.

L'épée de I'eanemi ne peut etre dehors

&

de–

dans ks armes en meme tems .

XVII.

Pour éviter les coups fourrés, on ne détache

jamais I'cflocade d'une premiere attaque fans felltir I'é–

pée de I'eonemi,

&

fans oppofer .

XVIII.

Quand on Ile fent pas I'épée de I'ennemi,

on lle déeache l'ellocade que lorf'l.u'il en ébranlé par

une

atta~ue.

XIX.

La meilleure de toures Ir,s attaques , ell le cou–

lemeot d'épée; paree que le mouvernent en efl court

&

fenfible, '

&

qu'¡¡ dé'termin'e abfolumellt l' ennemi.

a

agir .

.

xx..

A la fu ite ?'un eoule.ment d'épée, on peut faire

une felO te pour mleUI ébr9,nler I'ennemi .

XXI.

Ne dérachez pas l'elloeade ou I'ennemi. fe fe–

roit découvcrt , parce qu'¡¡ veut vous faire donner de–

dans ; mais fi vocre anaque le force

a

fe ' découvrir ,

vous pouvez hardimem détaeher la botte.

XXII.

T ontes les fois

q.ue

vous parez- ou pouíTez,

effaeez.

Voyez

E

F F A

e

E R •

XXl/l.

Quand vous pafe-z. ou pou{fez, ayez tOlljours

la poinee plus ba{fe que le poignet .

XXIV.

Ql1aLld I'ennemi pare- le dedans des armes, ¡¡

déeouvre le dehors,

&

quand il pare le dohors, ¡¡ dé–

eouv re le dedans,

&c.

XXv.

On ne peut frapper I'ennemi que dehors les

armes, ou dans les armes.

XXVI.

Tene? toujours la pointe de , 'Otre épée vis–

a-vis l'eflomae de I'ennemi .

XXVJI.

Si l'ennemi détourne votre poiote d'un eÓté ,

faites-la pa{f-er de I'autre en dégageant.

XXVIlI .

Que votre épée n'aille jamais eourir apres

celle de l'ennemi, ear

il

protiteroit des décou vertes que

v ous lui feriez.; mais remarquez fon pié droit,

&

n'al–

lez

a

la parade que lorfqu'il le détachc.

Yoyez

A

L-

LE.

R A' L'I:! 'PE'E.

~

X XIX.

Aprcs une attaque vive , faites reuaite.

XXX.

L 'ennemi percera toujours le córé qui efl

a

c écouverc; c'ell pourquoi il ne faut pas a\longer I'e–

fl oeade fur cet endroit , maís feind re de la poner pour

l e prend ee au défaut.

Voyez

D

E'F A U T.

Pour écudier plus en dé,ail cette fcienee,

il

faut Iire

L iancourt , la Batte, de ¡¡rie, G irard, Saint - M anin,

&e.

&

fur -(Our fréquenrer rarene.

Voyez

aUI ditférens

anicles de cer Ouvrage choque chofe plus en dérail,.

fuivam la place qu 'elle doie OCCllper dans l'ordre alpha–

bédque.

I/oyez auffi, nOJ Planches d'ef erime

avec leurs

explicarions .

• E S C

U

L A N

U

S ,

f.

m.

(Myth.)

dieu de l'ai–

rain.

• E

S

C U L A P

R,

r.

m.

(Myth.)

dien de

la

Me–

c ecine.

Il

efl tils d' ApolIon

&

de Coronis;

iI

per dit..

fa mere ; il fut alai,é par une che vre; le centaure

Ch~~

ron l'éleva ;

il

apprit de ce maine la Medecine & lcs.

propriétés des plames . Les nombreufes guérifons qn'il

opéra excirereDt les plaitltes du dieu des morts; J upi–

ler le foudroya

a

la follicitarion de Pluton; A pollon

pleura fa mort,

&

la

venge~

fur les

ey~lopes

q,!i . a–

voieu r forgé le

fo~dre;

J uplter en lit, a la fo\llclta–

tíon d' Apollon, la eouflellariotl du ferpentaire.

Epid~u're Heu de la na¡(fance d'

Efeulape,

lui éleva les premler>

autels qu'¡¡ air eus . On le repréfenta tantÓt fous la for:

m e d'un ferpem, tamÓr fous la figme d'un homme qUl

tiem

a

fa main un baton autour duquel un ferpenr ell

entortillé; le coq fut encore un de fes fymboles.

11

em

pour tils toUS les grands medecins de l' antiquité; on

lui donne pour tilles Hygie

&

lafo, ou la famé

&.

la

guérifon. Ses temples étoient en plaine eampagne

~

1I

'f

-rendoi, des oracJes ; ceux d' Epidaure

&

de Pergam.e

eurene beaucoup de céJébriré ;

iI

opéra plufieurs guén–

fons miraculeufes; fa lla,ue étoit d'ivoire

a

barbe d'or .

L a longue pelle qui défola R ome I'ao

4~2, ~t ~a{fer

dans ceHe capita'le du monde le culte du dleu d Epldau–

re . Sur l'avis des prétres

&

des liv res fibyllins, on al–

la

chercher

E(cHlape

dans fa patri,,; le ferpene qu'on

y

adoroir comme tel, s'offrit de lui-meme, fe prome–

na dans les rues d'E pidaure pendanr trois jours, fe ren–

dit dc-1iI fur le vailIeau des ambaaadeurs romains, s'em-

Ese

80 5=;

para de la chambre principale,

&

fe lai{fa .

tranfpor.tc–

paifiblement jufqu'a Amium ou

il

s'élan~

hors du vaif–

feau, alla droit au temple qu'il avojr dans cet endroit .

s'emorrilla

ii

une palme,

&

fi r d0uter de fon retour .

Cependam il rentra dans le vaiiTeau,

&

fe lai(fa . eon- .

duire a Rome,

00

I'on eut

a

peine touehé un des bords'

du Tibrc, que le dieu ferpem fe jetea dans le fleuve. ,

le traverfa,

&

entra daos I'isle,

011

I'on barit daos la

fuite fon temple. Mais le mervcilleuI. de I'hifloirc, c'efr-,

qu'¡¡ peine futeil arrivé que la . pefle ce{fa . Cet

Efe,,–

lap.

doun~

par les Epidaurieos aux ambaffadeurs romains. ,

n'éroit apparemment qu'uLl de ces ferpens qu'ils élevoieot

&

qu'ils · rendoient familiers;

&

la cerration de la pe–

lle

i\

I'arrivée du ferpent ne doit etre regar.clée que eom"

me le eoncoors forruit de deux évenemeo.s. Plus il

ya .

d'évcnemens eombinés, plus I'efprit du peuple fe por–

le, fonement aU. prodige; il ne peut cO\1cevoir que le

eas qui I'étonne, guelque compl iqué qu'il foit, n'ell pas

moins poffible qu'bn aurre .

I

E S C

U N ,

(Géog. mod.)

provinee du royaume. de–

M aroe, en Afrique .

ES C UR

I

AL,

f.

m . (

H ífl . modo

) ou comme

I'écrivent le' Efpagnols,

E

S·G'O R lA L, efl uo moe

qui fe rencontre fréquemmem. dans nos gafeltes,

&

dans

les nouvelles publiques. C'ell· un des lieux de la ré(i- .

denee des rois' d'Erpagne .

Efcur~al

étoit originaircment le nom d'un petit vil–

lage d'Efpagne, firu é daos le royaume de T olede,

a.

fepr lieues

a

l'occidem :de M adrid ,

&

ncuf

a

I'oriene

d' Avila . Ce village ell fur une chaloe de monragnes ,

que que1ques-uns appellem

montagn'eJ earpentaíneJ

011

earpentanienneJ,

&

d'autres

montJ pyrenhJ ,

parce qll'

elles font uoe fu ite

&

comme une branche des grands

monIS pyrénées . L e roi Philippe

1(.

fit

b~rir

e!l

~et.

en–

droir un magnitique monaflere poor les H léroDlmltes,

011

religieux de I'ordre de.

S..

Jérome . C e monaflere ell

regardé par les Efpagnols eomme UDe des merveilles

du monde;

&

il

efl appellé

l'Efeurial.

L e P.

Fran~pis

de los Padros, dans la defcrip!ion qu'

iI

en a donnée,

&

qui a pour ti!re .-

de(eription breve.

del monafterio de S_L orenzo, el real de l Efeo ríal;

diE

que ce monaflere fut bhi par Philippe

II.

eu mémoi–

re de la bataille de

S.

Quemin,

ga~née

le jóur ode Sr Lau–

r.~nt,

&

par I'imerceftion de ce famt, que les Efpagnols

om en grande \'énération .

Le roi

&

la reine d'Efpagoe y.

0 01

leors apparte,

mens ,

&

le rell e efl habilé par les moines. La plus

gran de partie des aétes de cette eou r étoir autrefois da–

lée de

l'

EJC1<rial.

11

y a dans

l'E [curíal

une mag..nitiql1e églife, ou Phi_

lippe IV'. fit eODllruire une rres-belle chapelle , appellée

P antheon ,

ou

R otonde.

Celte ehapelle efl le líeu de la.

fépul¡ure des fois

&

des reines d'Efpagne qui lai{fem des

enfaos; ceux qui n'eo laiíTem

po.im

font

cnte~rés

dan¡

un aurre caveau de la meme égllfe, avec les mfants

&

les autres princes .

Vofez

P

A N T H E ON

&

Ro

T

o

N~ ,

:D

I!.

Dil!. de Triv.

&

Chambo

.

Ce monallere ou palais 'renferme trois bibliotheques,

.. dans lefquelles on comp,e dix-huit mille volumes,

&

eotre au rres uois mill,e milnuferi!s arabes.

V.

B.r

B L 10-

THEQUI!.

.

On préle¡¡d que les dépenfes fllites pendan! trente–

huit ans par Philippe

11.

poor la cooflruétion de

l'Efe,,–

rial

montent

¡¡

cinq millioos deux cent (i)ixante

&

dil:

mi ll~

ducats, fans parler de plus d'un miIlion qu'il em–

ploya pour les ornemeDS d'églife,

11

quoi il

film

ajod–

ter les fommes immenfes qu'a couré la magnifique cha–

pelle batie par les oI.dres de Philippe

IV.

Une partie

de ce fupcrbe édifiee fu r brdlée en 1671-

E S C

U RO

L

L

E S,

(G/o/{. alod.)

perite ville dll

Bourboonois, en Fran ce.

E S D R A S

O"

E Z R

l\,

(Théolog.)

nom de dCUi:

livres canoniques de l'ancien Teflamen t , dont le pre–

m ier ell eonnn fous le nom

d'EfdraJ,

&

le feeond fous

celui de

Neh.m;as

.

. ,

Ils fOD! ainli appellés du nom de leurs aureurs .

EJ–

draJ

11

qui I'on attribu? .Ie prem ier, .fur .grand

pr~rre

des

J uifs pendant la captlvlté,

&

pa.rtIc~lteremcnt

"ers le

tem~

ou i1s retournerent en P"eflme fou s

I~

regue d'Ar–

raxene L onguemain .

11

cfl appellé daps I'écrirure

fcri–

ba velox in lege .

Mo)'¡;

,

c'efl-á-dire uo doaeur OJlbile

dans la loi de Moyfe; ear le mot

f.pher,

que la vul–

garc reod par

feriba ,

ne figoifie pas un

écrivaín,

mais

un

dolte1/r de la lo; .

Ce fut lui qui , felon

le~ cooJe~

étures commuues, recueillir tous les li·vres eanoniques,

les purgea des corruptions qui s'y étoieor glilfées,

&

les;

dillin¡¡ua en·

],.2.

!ívres, felon le nombre des leures de'

'¡'al-

/