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Ese

n ie plus grievement que ti elle étoit faite

a

une autre

perConne : du refle les anciens maltres ne peuvent pré–

tendre d'eux aueun ferv iee ni droit fur leurs perConnes

&

biens, ni Cur leUr Cuceemon·.

Entin l'édit aecorde aus affron ehis les memes droits,

priviléges, & immunités dont joüiíTent les perConnes nées

libres.

L'édit du mois d'Oaobrc [ 716" en eonfirmant celui

de. 168), ordonne que loriqu' un maltre voudra ame–

Il er en Franee un

eJclave

negre,

Coit

pour le fottifier

daus notre religion, Coit pour lui faire apprendre quel–

que art ou m étier,

il

en obtiendra la permilIion du gou–

verneur ou eommandant, qu'il la fera enregiLtrcr au

grcffe de la jurifdiélioll du lieu de Ca rélidence avant

fon départ, & en eelui de l'amirauté du lieu du débar–

quemeut, huitaine apres l'arrivée en Franee. La mf–

m e chofe doit etre obCerv ée , 10rCque les maltres envo–

yeot leurs

e(e/avel

en Franee ; & au moyen de ces for–

m alités , les

e[e/avel

[le

pourrom prétend re avoir acquis

leur liberré Cous prétex te dé leur arrivée en Frauee,

&

Cont tenus de retourner dans les colonies quand leurs

m altres jugent a-propos.

11

efl aum défendu :\ toutes perConnes d' enlever ni

de Coutlraire en France les

eJclavel

negres de la puiC–

f<l uce de leurs m altres,

11

peine de répondre de

11

va–

leur, & de 1000 livres d'amende pour chaque contra–

vencion .

L es

eJe/avel

negres de I'un & de I'autre Cexe ame–

nés ou envoyés en Franee, ne peuvent s'y marier Cans

le eonCentement de leurs maltres; & en vertu de ce

conCemement , lel

eJe/avtJ

deviennem libres.

Pendant

le

Céj uur dés

eJclavel

en France, toue ce qu'

ils peuvent aequéri r par leur ioduflrie ou par leur pro–

femon, en anendant qu'ils Coiem renvoyés dans les co–

lonies, appartiClH

11

leur s mal tres ,

~

la eh.rge par ceux–

ci dé les oourrir & emreeenir.

S i le malere qui " amené ou envoyé des

eJe/avt'J

en

France vient

a

m ourir, les

cJclavel

refle~t

Cous la puiC–

f ance des héritiers du m altre déeédé, l<lfquel doivent

r envoy« les

eJclavel

daos les colon ies avee le s autres

bien, de la Cuecemon, conformé mene

11

I'édie du m ois

d e Mars 1685;

a

moins que le maltre décédé ne leur

c ut accordé la liberté par tellamene ou autrement, au–

q uel eaS le!

eJclat'tl

Ceroient libres.

L es

eJclavel

veoalll

¡¡

décéder eo France, leur pé–

cule ,

(j

aucun ya, appartiem

a

kur m a1tre.

11

tl'e(¡ pas permis aux mattres de vendre oi d'é'chan–

ger leurs

eJclaveJ

en France; ils doivent les renvoyer

dan

s

les eol onies poor y etre négociés & emplóyés ,

fU lvant l'édil de 168 ) .

L es

<JclaveJ

negres écant Cous la puiíTance de leur

mahre en Franee, ne peuvenr efler en jugemen t en

m atiere civ ile, que fous l'au torité de leurs maltres.

II

en

défendu aux créanciers du maitre de fa itir les

efe lavel

en France pour le payement de leur da; Cauf

a

eu"

11

les faire Cailir dalls les colonies, eu la forme

prelCrire par I'édit de J68) .

En cas que quelques

eJclava

quincn t les colonies

fa ns la pcr mifli ou de leurs maltres, & qu'ils fe retirent

en F r"n',;:, ils ne pcuvent préeendre avoir acquis Icur

libert é ;

&

il efl permis

ii

leurs mal tres de les récbmer

par-tout ou ils pourrollt s'etre retirés,

&

de les rcnvo–

yer dans les colonies:

iI

efl me me enjoiot aU l( officiers

des amiraut"s & autres qu'i l appartiendra, de préter

m ain· fone au! m alrre pour faire arreler les

eJcla7ltl .

L e' habitaos des colonies qui étant venus en France

s' y

étab lifle nt & veulene vendre leurs habitations, Cont

tenus Jans uo an du jour de la vence, & qu'ils auront

ceíTé d ctre colaos, de renvoyer dans les colonies les

eJclaves

negres de I'un

&

de !'autre Cexe, qu'ils ont a–

m enés ou envoyés dans le royaum e. L a meme choCe

d oit ctre obCervée par les offieiers, un au apres qu'ils

ne

Cerone plus employés dans les colouies; & fa ute par

les ma1rres ou o fficie rs de renvoyer ain ti leurs

e[cla–

~'el,

ils feront libres .

Voyez,

au

dig~fte ,

les titres

~~

fer vo corrupto; de

{ervlI exportandll ,

&c.

de [ug/t/vll;

& au cad

e

d.

[erviJ

&

(olonil , Ji [ervul exportandlu

vtn~at; .Ji

rl1aí1cipium ita fuerit

alienatum,

&c.

ji

manCll!lItm Ita

vmierit,

&c.

de [ llrtiJ

(3

Jervo cqrrlJpto,

ji

Jervul

extrllneo fe emi

mandaverie; de

fer v iJ

rcipllbl¡{d!

Y/Za–

n"mittendiJ; de [ervo pignori dato manumiJJa ,

& les

no'Vel/u de

L éon, 9 ,

10, ",

100 ,

(3

10 1.

V oyez

auJli

A

F F R A N

e

H I S S E M E N T ,

M

A N U M 1 S S

t

o

N ,

SI!

R F,

S

E R V I T E

\J

R .

eA)

• E s e

f.

A V E

s,

e

Myth.

)

Hercule en étoit le dieu

tutélaire . Hérodote dit que le temple que les Egy–

T ome

V;

Ese

.

80r

ptiens lui avoient é'levé, étoit un afile pour les

efeltl–

Vi! .

E S C L .'1 V O N , f.

m.

e

Rifo. mad. ) ou

LA

N–

G U E E S

e

L A V

o

N N E,

efl la langue des S elaves

anciens peuples de la Scythie européenne, qui vers I'an–

née )18 quitterent leur pays, rav3gerent la Grece,

fonderenc des royal1mes dans la Po logne & la M ora–

vie, & enfin s'établireuc dans l'IUyrie , qui prit d' eux

le nom de

Scla·vonia. Voyez

L

A N G () E .

L'efclavon

paere pour étre , apres l'arabe, la langue

la plus répandue depuis la mer Adriatique juCqu'

11

la

mec du

N

ord, & depuis la mer Cafpienne

juCqu'~

la

mec Baltique . Cette langue efl, dií ·on, commune

a

un grand nombre de peuples diiférens, ql1i defeendent

touS des anciens Selaves; Cavoir, les Polonois . les

M oCcov ites, .les Bulgares. les Carinchiens,

I.es

Bohé–

m ieos, les HOllgrois , les Prumens, les peuples de

Soüabe: ccpendanc chaeun de ces peuples a Con dia–

l.ae

particulier; &

I'e[clavon

efl feulemene la langue

mere de tOUS ces idiomes partieu liers , comme du po–

lonois, du rumen, du hongrois,

(3c.

Suivant uoe ehronique latine

de Selavis

compoCée

par H elmold pr':tre de

BoCow,

& par Amoul d abbé

de L ubec, & eorrigée par M . Leibnil'L ,

iI

par01t que

les Selaves habitoi'ent auerefois les eÓtes de la mer Bal–

tique, & que ces peuples

Ce

divifolent en Orientau"

&

Occidentau x : dans ceHe dem iere c1affe étoienr les RuC–

li cns , les Polonois, les Bohém iens,

&e.

& dans la

premiere étoient les Vandales.

Don Manr ·Orbini· RoCer, de I'ord re de Malte , dans

Con hiflo ire italienne des Sclaves, intitulée

il regno de –

gli SJavi,

imprimée en 160 J , prétend que ces peuple5

éroiem originaires de Finlande

en

Scaodinavie. Lau–

cent P ribero de Dalmatie foutiene, dans un diCeours

fur I'origine des Sc\avcs, que ces pauples venoient de

Thrace , qu'ils étoient les

m~mes

qUl> les Thraces, &

dereendoient de Thiras Ccptieme tils de Japhet. Théod.

Poliearpowit'L, dans uo diaionnaire grec, latin &

e–

[clavon,

imprimé

3

MoCeow

en 1704, remarque que

le mot

Jclava,

d'ou e fl formé

eJclavon ,

lignifie en cet–

le langue

gloire. Chamberl.

(G)

ESCO C HER, v. aa.

(Bold.)

c'ell un terme

panieul icrement

¡,

l'uCage de ceux qui pétriíTen t le bi–

Ceuit;

1"Jcoehe.. ,

c'ell en battre la pate fortement -avec

la paume de la m ai n, afin de le ramaerer en une fcole

ma íTe.

ESCOMPTE ,

r.

m .

(A.-ithmét.

(3

e omm.)

C'eI1 en général la cemiCe que f:lit Ic eréancier, ou la

perte

~

laquelle

iI

Ce

follmet en faveur du payement

anticipé qu'on lui fait d' une fomme avam

l'

¿chéance

du terme.

1.

Plus partieulierement

.[compte..

Cur une fomme.

c'efl en Céparer les intérets qu'on y fuppoCe noyés

&

confondus avee leur capital .

1..

11 Y

a deu" manieres d'énoncer

l'efcompte;

on dir

qu'il

Ce

fai e

a

tan: pOllr

.g

par an (ou tel autre ter–

me), ou qu' il fe fait

a

tel denier.

N ous nous en

tiendrons

11

la premiere ex pre mon qui s'encend m ieux,

&

qui efl la plus ufi,éc . Q u, nt 3U m.oyen de ramenec

l'u ne

11

l'aurre,

v oyet.

1

N T E'R

E·C.

N ous aurons Cou–

vent occaúoo de reLlvoyer ieee an ic1e, a cauCe de

l'intime liaiCon qu'il y a entre les deux calculs ; & Cur–

tout

p~rce

que

l'article

1

N T E'R

I!

T

(dont I'au tre

Ce

déduit) devant nalUrellement précéder, ti I'ordre alpha–

b~tique

de ce t ouvrage ne s' y oppoCoit, la matiere s'y

trouve trairée plus

ii

fond; on

y

aura done recours,

m~me

Cans en etre averti , s'il fe trouve quelque point

qui ne paroifl e pas ici fuffiCamment expliqué .

3.

Quanc1 on dit que

1'<Jcompte

fe faie

á

tane

pour~

par an , par mnis , par

(3e. 1m

an ,

1m

maiJ ,

&c. elt

ce que nous nommerons

terme d·eJcompt< .

4 . Dans toutes \es quefl ions de ce genre

il

entre né–

ecllairernent einq élémens .

La lomlne dOc qui Cera déGgnée par

. •

L e nom bre ( arbitraire, m ais communément

100) fur lequel on fuppo!e en

gén~ral

que fe faie

l'eJcampte

......

ti

Ce qu'on

eJcampee

fUt ce nombre .

L e tcms que le payement efl anticipé

e

Ce qui reile apres

l'eJcompte

fai t

.. . . ..

). Comme e'cfl

a

ex primer

t

qu'on

Ce

trouve

ordi~

nairemell e le plus embarraflé, ce point demande quel que

éclaireiíTemenr .

I

ell proprement l' expoCant du

r~pport

du

terme

d'

eJcompte

au tems que le payemeO! a é¡é

anticipé , e'efl-ñ -dlfe celui-ei divifé par eelui·l:\. L a fra–

élion Cu blifle, lorCque le div iCeur n'efl pas foumu ltiple

du dividendc; elle diCparoit daDi I'aulre cas . qui efl le

li

ii

1

plus