Table of Contents Table of Contents
Previous Page  824 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 824 / 892 Next Page
Page Background

..

Ese

.oc la liberll,

&

qui ef! fou5 la pui'lfance d'un mattr.e.

Sui"am le deoie oaeurcl

[0US

les hommes naiff<nt

Ii–

t«s; l'éeae de (cevieude per(onoelle

dI

une inveníion'

.du deoie des gens,

I/oycz

E s e

L A V A G E •

'

Quelques-uns préeendent que les Lacédemoniens fu–

'fem les premiers qui tieent des

Cfe/(IVeJ,

d'amees ae–

.uibuent cela aux Alfyriens, le(que ls en effel furem les

premiers qui tirent la guerr.e , d'oú

ell

"enue la (ervl–

{ude; ear

les

peemiers

efc/aveJ

furen! les pri(onniers

pris en gllerre. L es· vainqueurs ayan! le droie de les

{uer, préféreeent de leur conferver ,la vie, d'oú on les

appella

(ervi 'lttafi fervati,

ce qui deviO[ en ,u(age che?

lOuS les peuples qui a"oiene

quelq~es

(entimers d'hu–

manicé, c'ef! pourquoi les lois di(enl que la fervilUde

4\

élé introdu;ee pour le bien publ;e .

Les Egyptiens, les Grees avoien! des

.(e/aves;

il

Y

en avoie anffi

dez

les Romains, i1s inveneerene meme

plu l;eues

fa~ons

nouvelles d'en aequérir,

&

tiren! benu–

eoup de lois ponr regler lem ée.e,

Ceux que les Romains avbienl pris eo guerre élOiene

,appellés

mancipia 'l"q{i mni1f1 capta,

00 tilifoil cepen–

dan e une ditTereuce de ceUI, qui, apres avoir mis bas

les armes,

Ce

eendoient au peuple eomaio;

nI}

oe les

m<t!oie poi

O[

daos I'e{clavage, ils i1itoienl marntellus ans

!<)us leurs priviléges,

&

demeuroiem libres; on les fai–

foil Cen lement palfer (ous le

jou~

pour marquee 'lu'ils

éloient foumis

a

la puifTance CQmaine: on les appelloil

dcdititii 'luia fe dederant ,

au lieu que ceux qu i élOiclll

1)[is les armes

a

la maio Ol! dalls quelque liége devc–

-noieot vraimellt

efe/aves.

Les Romaios eo acheloient aum du butio fail fur les

cllnemis ,

&

de

In

part re(ervée pour

le

publie,

Oll

de

,ceu x qui les avoien! peis en guerre, ou des marcbands

'lui en faiCoiell! Iratie

&

les vendoieO! daDs les mar–

chés ,

11 Y

avoil aum des hammes libres qui re vendoieO!

<ux-memes . Les mineurs étnieO! rellilUés contre ces

." en tes , les maj'eurs ne Petoienl pas , Ceele (er"ilUde .

:volooraiee fUI iOlraduile 'par un decrel du (éuae du lems

de I'empereur Claude ,

&

abrogée par Léon le Sage

par fa .novelle 44,

Les ellfaos nés d'une femme

e(dave

éeoienl auffi

e–

fe/e.'es

par la nailfance, (ui"anl la m3"ime du droil ro–

'maiíl,

partro feqre itur ventrem .

Enfin la peine de ceux qui s'étoient rendus indignes

de la liberté, élOil

de

romber , daos I'efclavage, ce 'lui

arrivoie

a

eous CCUK 'lui avoieO! commis quelqu'aébon

dEshoooranre

&

odieu(e , eels que ceu! qui s'étoiem

foulleaies au dénombremeur, ceux qui avoienl de(erté

,en

ecms ;:le gue?re, les affraochis qui éeoienl iograls eo–

vees leur paercn, L orCqu'uo crimioel éroie condamoé

3

'luelque peine capitale, la peine étoil fouvem eom–

muée en celle de I'efciavage. Les femmes libres qui

':!Oieor devenues amoueeufes d'un

efclave

participoieO!

au{ji

a

(00 condieion, mais Jullioien abolil cetre peine .

Quoi'lue les

efclaves

fu (fent lOuS de meme condi–

tioo, 00 les diflioguoil cependane par 'difféeens eieres,

felon I'emploi 'lu'ils avoieO! chez leur maleee.

Aillu

f"vi aElores

étoiem les imendans

&

économes

des famille ,

,'Id manum,

celui qui éloie propre

a

.I0ut

&

employé

a

touees (ortes d'o(ages .

,'Id /imin" euflos,

celui qui gardoit l'entrée de la mai–

fon.

I/oye:t.

ci-apees

Atrienfis.

A dmiffiona/cs,

ceux qui introduiCoient chez les prio–

ces .

Adferiptitii

00

g/eb.. adferipti,

ceux qui étoient atla–

chés

1\

la cultore d'une cenaine terre , eellement 'lu'i1s

ne pouvoienl erre vendus qo'avee cene eerre.

,'Id vellem,

celui qui avoie. oin des habits

&

de la

garde-robe ,

A mam.

ou

amanuenfiJ,

le

~réeaire.

Ana/eEl«

,

ccux qui nvoienl folO de ramaITer ce qui

éwie IOmbé d'ull fellin,

&

de balayer la falle OU I'on

maogeoie,

Ante-amb1lIones,

ceu" qui conduifoient leurs maltres

pour leur faire faire place.

Aqllarii,

les pOrleurs d'eau .

Arcarii ,

ceux qui gardoient la cailfe des marehands

~

banquicrs.

Atrienfis,

eelui qui gardoit

l'atri"m

de la maiCon ou

¡'on voyoil les images de cire des aocéeres d'uDe famil –

le

&

les meubles; 00 donooit auffi ce oom au coo–

cier.ge

0 0

garde-meubles ,

Aucupes,

ceux qui chalfoienr au" oifeall x.

B n/nentores,

les baigneurs. Voyez

UnElores .

I

Ca/"tPres,

ceux qui coovoquQieol

l~s

afJemblées

du

Ese

peuple par eories

&

par cemuries, ou

les

antres alTem–

blées des

pr~eees

&

des pontifes .

Calc,./a,ores,

calsulaec'ues qui (ervoient pour eompter

de' petiees pierres au lieu de ieeons .

C

apIar;i,

ceox qui gardoienr dans les bains les habits

de ceux qui (e baignoient. On donnoil 3uffi ce oom

a

ceui qui Cnivoíenr les enfans de qoalieé allaOl aux lieuK

des exeecices,

&

qui portlDien! leurs livres,

a

ceux qui

eeooíent la cailfe des marchaods

&

baoguiers, eotio

a

CCUK 'lui faifoienl des eailfes

&

des coffrc5 ¡¡ meme de

l'ae,genr . Voyez

¡kca/'i;,

Ccllnrills,

celui qui a·voie foiD du

~ellier

&

de la

dépenfe.

-

C"bi",/arit<S ,

celui 'lui étoil

a

la ehambre du prin–

ce, uo valce-de-ehambre.

ClIrfores

,

cIDuriers , eeUK qui portoienl des nouvel–

les,

Difpenfat.y ,

celuí qui fai(oil la dépenCe d'une famil–

le, qui acheloil

&

payoit lOUt.

Emif)'arii

,

maqnignons de maierelfes

&

de chevaux ,

00

émifr.~ires

qui cherGhoient

a

découvrir quelque fait

caché ,

Ab cphemeride,

celui qui avoil foio de coofuleer le'

calendrier eomain,

&

d'a,verlir foo ma;tre do jIDur deS

calendes , des nones,

&

des ides,

,'lb

cpifio/is,

celui 'lui éceivoil fous fon maltre les

lemes gu'il lui diao;e,

&

(ervoie de (eeréeaire .

Fornt1cator ,

'lui allumoil le foueoeau des bains .

'janitores,

-

portien qui gardoieot la porre poor I'on–

\lrir

&

la fermer,

LeEliearii,

ceoX qui pOrloient la liliere de leur mat–

t~e,

&

oeux qui fai(oient des litieres,

Lid!tarii,

eeux qui avoient foin des falles def!in ées

a

manger eo écé.

Lib,'ar;; ,

qui rranCcrívoico't les livres eo notes abré–

gées,

Mediei,

eCUI qui Cavoient

&

praeiquoienl la Me–

decine ,

M;n;flri nd ea

9"'1'

{"nt f[.tietis,

ceux qui faiCoieO{

f.aire fileoce . Voye?

Silentiarii ,

M./itores

,

eeu,x qui bauoient le blé pour en lirel la

far ine aV3nt l'uCage des moulios.

Ntgoúatores

,

eeux 'lui teatiquoieot

&

négocioiene .

N omene/atores

ou

nomeneu/atores

,

eeUI qui accom–

pagnoiem

leu~~

maltres

&

leur diCoien! les noms de

ceux 'lui paIToieO! .

Nutrítii,

eeUK quí avoient foio de noureir

&

élever

les enfans.

Obfo~atores,

eeux 'lui alloient

a

la provinon, qlli

aehcroient

d~s

vivres .

@ftiarii,

les portiers. Voye?

'Jnnitoru.

P aflores,

bergers .

A pedibus,

valet-de· pié.

P enieu/i,

qui avoie Dl foiD de neltoyee la eable avee

une éponge.

Piflores ,

eeux 'lui fai(oieot le paio.

P oeillatores

ou

ad fcyathos,

les échaofoos, eeu" qui

ver(oie

1

a

boire.

'

P am« ,

c'élOit un crimioel qui étoil eondamoé aux

mioes,

P ollinél.r ,

eelui qui avoil foin de laver, d'oindre,

&

d'alo(}er les eorps des défunl'.

P r«guJlator,

qui faifoit l'eaai du vio eo fervant fon

rnaitre

.

.

Procurator,

qui avoit le foio des affaires de foo mat–

tre ,

Sacc,,/ar;;,

ceux qui eolevoien! d'uo fac l'argen! par

des eourS d'adrelfe .

Sa/tttari ' ,

gafdes bois .

Sa/utigtri,

ceux qui alloient fouhaiter le bon jour-de

la part de leurs maltres.

$copari;,

les oalaycurs, eeux qui avoieot foin de

llt'uoyer les lalrines

&

les baffins des chaifes-pereées.

Aa Jeyathos .

Voyez

Potilla/o/'es.

S,'lent;arii,

eeux qui faifoien! faire fileoce parmi les

aueres

eft/aves .

'

StruElores,

qui fervoient

&

raogeoienr les plats fur

table.

Venatores ,

qui ehalfoienr pour le malere .

Ad vefNm

ou

a

v.fle

,

val«es de garde-robe.

.

I/eflipici ,

ceux qui gardoien! les

h8~ilS,

valets

de

garde-robe.

I/;/Iiws,

~ui

avoie (oin du bien de campagoe.

I/ividarii

,

'lui avoienl Coio des vergers

&

boulin·

grins.

,

I

l/oeatortS

,

qui alloiem convier

a

maoger, les femo–

neurs .