Ese
de certaines con'ditions, telles que ce droit
d',[et/rt
on
_fulf
dans les coOmmes de la. ville
&
éche.vinage de
D ouay,
ch. x v .
Ce droit efl de
10
liv. pour
100
Jiv.
JI efl aum parlé de ce droit
d'crea~
&
des
meubl~s
c–
f eaJ!áblcJ ,
c'efl -ii -dire, fujets
:l
~e
droit daos la cou–
lume locale de Seclin
&
de la Bnlfée fou s Lille, OU
ce droit efl du di xieme ,
&
a lieu fur les meubles ca–
ICUX
&
héritages réputés pour- meubles.
V oyez le glof–
faire
de M. de Lauriere,
~u
mOl
E rearts. (A)
E
S
e
A R T S,
r.
m.
(Ccm. )
c'efl ainr, qu'oo appelle,
cenains cuirs qui vienllenr d'Alexand.rie: on donne le
mome nom en Barbarie
a
la plus mauvaife forte de eeux
que les Francs négotient avec les Mallres . Les bons
s'appellent
fo,·ollx.
E S C A S,
( JuriJprtld. )
efl la meme chofe <¡u'c–
fea rts. V.ycz ei-dcuam
E
S
e
A R
'l'-S .• (
A )
E S C A S S
A
B
LE,
(J" rifprttd.)
meubles
cfeajJa–
bies,
e'efl-a-dire, fujets au droit d'efcans ou efcas .
Vo–
y cz. (i-devant
E
S
e
A R T S .
(A) \
E
S C A V E S S A DE,
r.
f.
( M anegc.)
expreffioo
<¡u i lignitie proprement une fecou(fe
des
longes d'un ea–
velfon quelcooque qu' un eavalier tient dans fes maios
lorfqu' il eCl
ii
cheval,
&
par le moyen defquelles il pré–
tend relever l'animal, le placer, le retenir
>
&e.
ou u–
ne fecoulfe de la longe feule placée ii l'anneau du mi.–
lieu de ce meme cavelfon,
&
doooée par exemple,
p.arle piqueur on le palefreoier
a
pié, dans le tems qu'un
ehe val trotaot
a
la longe furo les cerdes,
ha
te trOP fon
aé[¡on
&
veut palfer a eelle du galop .
V oyc::.
L o
N G E.
L'efeavejJade
eCl un
c1)~timent,
puiCqu'¡¡ en réfulte
\Jn coup plus ou moios rort du cave(fon fur le
ne~
du
eheval.
N ous aVOllS banni cet appareil d'inflrurnens plus ou
moin!l cruels , ces cavelfons de
ehai.oe~,
ces cavelfCilns
retor"" ,
ces fequeltcs, d'une, de deux, ou de trois pie–
ces,
&
nous ne faifoDs ufage daos de certains cas que
du limpie cavelfoll brifé , lequel efl compofé de Irois
pieces unies
&
de fer, repliées de manieFe qu'alTemblées
par charoiere, ell es embralfenr préciCément le nez de
I'animal . Ces trois pieces font fillées fur celte partie p:u
Je moyen de deux montans ' de Guir auxquels elles font
fllCpendues, par une f0\'lgorge, uo fromail ,
&
un petit
bout de cuir, qui avee elles acnevent de former- poflé–
~ieuremenl
la muCerolle. De chacune de ces pieces pan
un
anneall de fer ; j'ai déjii parlé de l'ulilité de celui du
milieu :
ii
I'égard des deux autres, ou. de chacun de ceux
Guí font dans les ctltés, on y parre des
r~nes ,
lorfqu'on
ne veut pas contier la bouche de foo cneval 'au palefre–
nier que l'on charge de le promener, ou deux longes
de €ordes tenues par deux hommes différens pour fe ren–
droe maltres de I'animal, faos s'expofer
a
lui offenfer
les barre ;
&
fouvent encóre on a la précaution de gar–
nir ce cavclfon
&
de le rembourrer dan; la crainte de
f-ai re une impreffion trop vive,
&
de blelTer ou d'eota–
mer. la partie fur laquelle
ji
repofe .
L e cave(fon don& nous nous fervons pour arreter
&
pour maintenir un cheval dans le9 piliers efl tres -fon,
IX
uniquement fait avee dll cuir . Quelq ues-uns I'appel–
lem
eavejJine .
11
efl pareil lement compofe d'un delfus
de téte , d'uoe fougorge, d'un frolHail, de deux mon–
lam
&
d'une muCerolle , aux deux cotés de laquelle font
fer mement arrétés deux anneaux de fer defl inés
a.
rece–
voir les longes qui s'y boucleor , par cclle de leurs ex–
trémités qui fe trouve garoie d'uo cuir, tandis que I'au–
tre efl engagé dans le [(OU p.ratiqué dans les
pilier~
_
VOr
ycz
I?
I L I E R S .
T ous les ócuyers élrangers vanlenl unanimement les
effe rs admirables du caveflon; felon eUK,
iI
o'eCl que
ce moyen de. retenir , de rel ever, d'al légerir, d'atrouplir
le cheval , d'alfurer fa
tete
&
de le drefler en un mOl ,
parfairement
&
a
toutes fortes d'airs fans offenfer fa bou–
che; en conCeq uence, ils ne cetrent de nous reprocher
l'obfl ination avec laquelle i1s croyent que nous affeél'ons
de ne pas vouloir. les imiter en ce point. N ous o'avons
d'autre réponCe
11
leur faire, r, ce n'efl, que fi Rar le
fecours de la bride Ceu le nous parvenons
a
conduire I'a–
nimal
11
un degré de perfeaion qui ne le cede poiO[.a
eelui
011
i1s le melleO[ eux-memes , notre p,éthode dOit
inconteflablement .obtenir la préférence. f\,infi il feroit
fu perftu de nous perdre les uns
&
les
autre~
dans de vaios
raifonoemens,
&
une quefl ioll que
1'00
peut décider
par les faits celfe bientÓt d'en etre une .
Je fai qu'on pourroit nous oppofer l'autorité du fa,
meux duc de Newkaille; mais quelque refpeaable qu'
elle foit , elle ne fauroit l'emporrer fur l'évidence d'une
preuve auffi convaincante; d'ailleurs,
il
n'efl pas doureu!
qu'il eft trcs-difficile qlle dei maim
babjtué~5
dans des
r ome V.
I
Ese
793
manrges
¡¡
n'agir qu'avec une force canfid érab le,
&
a
opérer fur des chcvaux de maniere
il
les précipiter dan
s
une contrainte, telle que celle dont les eflampes qui Or–
nent I'ouvrage de cet auteur célebre nous préfcment u–
ne image tidelle , puitrent revenir
a
ee fentiment tia, fub–
liI
&.
délicat , qui diflinguera toOjours le véritable hom–
me de cheval de celte multitude ionombrable de pré–
tcndus praticieos qui n'en ool que la forme
&
I'appa–
rence.
(c)
E S C A U T ,
(G/og . "!od. )
.tivie~e
des Pays-bas _
Elle prend fa fource
¡¡
Beaurevolr, vlllage du Verman–
dois , palfc dans la Flaodre : elle fe divife en deux bran–
ches, dfllu I'une "a dans le voifinage de Berg-op-zoom
&
fe nomme
l'E!,,"'t ori. ntal,
-&
l'autre ii Fleffingue
&.
fe nomme
l'
Efeattt occidental;
ces deux branches fe
jettent dans la mer d' AlIemagne .
E S C H A R S ,
(Marine . ) V oyez.
E
e
HA R S .
ES CH E'ATEUR, f. m.
( Hifl. mod. )
étoitau–
Irefois en Anglete(re le nom d'un offi cier qui avoit foin
des efchéats ou efcas du roi· dans nne certaioe étendue
de pays ,
&
d'en cCFtitier I'échiquier ou la chancellerie.
Vo)'e::.
E
s e
A
s .
.
.
11
étoie nommé par le lord
thr~forler;
celte charge
ne duroit qu'uoe année;
&
perfoone ne pouvoit la pof–
féder plus d'une fois en trois aos. Mais cornme elle
Mpendoir principalement de la cour des
for~ts,
elle n'e–
x,i(lt!
plps aujourd'bui .
On trou,ve dans
b
colle8 ion de R ymer plur,eurs
aae~
d'Henri VIII.
&
d'E liCabeth, qui commencent par ces
mots :
Rex. efeac tori filO in eomitatrt Wigorm"" R cgl–
na efeactori
(". ,
& e. Ch"mbers . ( G)
E S C H 1L L O N ,
r.
m.
(Marine)
efl un terme
dont fe fervent les matelOls de la meroMédieerranée,
q.ujfignifie une
nll fe noire,
dODl
(or~
une longue queue
qui el1 une foue de météore que les mateloes craignent
aUlant que la plus forte tcropéte : celte
que~
va
toOJour~
eh diminuant;
&
s'allongean t dans la mer, elle en tire:
I'eau comme une pompe , cnfortc que l'on voie celte eau
qui bo'uillonne tout-autour,
t~nl
I'attraél:joll paroit vio–
lente . La fuperflitklO de 'eux qlli craignem cettt nuée,
fair qu'ils piquenr dans le mat un couteau
3
mancho
noir, perCuadés qu'en fair.1nl cela ils dé¡ourneront l'ora–
ge .
V oye::.
P
u e
H
o
T .
( Z)
*
E
S C HIN A D E S, f.
f.
pI.
(Mythol.. )
Cinq
nayades étolienoes
wem \ln
fllcrifi ce
de
dix 13ureaux au–
quel elles inviterent tous les dieux champl'tres , excepté
Acheloüs. Ce fleuve courroucé gonfle fes eallX ,
&
en–
trai ne daos la mer
&
les nymphes ,
&
le lieu de leur
facritice. N eptune touché de leur fon les mél3morphofe
en ¡les ,
&
ce fout elles qu'on yoit
ii
l'embo uchure de
I'Acheloü \ dans
l.a
mer d·lonie .
E
e H
R A KIT
.E
S,
ou
E R A S KIT
E
S,
f.
m.
(Hift. mod. )
fea e de philofophts
mahomé lan~,
qui·ad-
hérent
a
la doa rine
&
aux opinions de
~ I~to~ .
.
Ce mot efl dérivé de I'arabe
fe hraka,
qUI hgOl fie
hrll–
ler, ¡e/airer
comme le foleil, de forte que
cfehraklt~
femble lignitier
illuminé .
Les
tfehraltites
ou pl:lIoniciens mahomérans fonr con–
fill er le bon heu r fupreme
&
le fou verain bien dans la
cOOlemplation de la majeCl é divine ,
&
mépriCcut I'idée
gromere
&
matériellc que l'alearan donne du paradis_
f/oyez.
M
A- H
o
ME'T
J
S
M
E .
lis évitcnt avec beaucoup de foio toute forte de vi–
,es , confervent autanr qu'ils le peuvenl I'égaliré
&
la
Iranquillité d'ame, aiment la mulique,
&
s'amuCent
a
compofer de petits poemes oU. chants Cpirituels . Les
fchéies ou pretres ,
&
les principau x prédicateurs des
mofquées impériales font
efehrakites . DiE!. de 'Trévol/x
&
Ch..mbers . (G)
E S C L A M E,
(Manege)
terme qui n'efl pas moin9
inufité que le mot
eforoc .
L'uo
&
l'autre étoiem fyno–
oJ'mes.
V oyez.
E
T R
o r
T •
E.S C LA I RE,
(Fal/Connerie.)
C'en ainr, qu'oll
appelle un oifeau dorll le corps efl d'une belle longueur,
&
qui n'efl poiO[ épaulé . On dit que les
efe laires
font
plus beaux voleurs que les gourrams, ou ceux qui fonl
COUrlS
&
bas affi s .
E S C'L A V A G E,
r.
m.
( Droit nat o R eligion,
M orale. ) U efelavage
eft I'établitrement d'un droit fon–
dé fur la force , lequel droit rend uo homme tellement
propre
11
un autre homme, qu'i1 efl le maLtre abfolu de
fa vie, de fes biens,
&
de fa liberté .
Cetre détinition convient prcfque également
a
PeJela–
vage
civil,
&
a
l'efe/avage
poJitique: pour en crayon–
oer I'origine, la nature,
&
le fondement, j'emprunterai
bien des choCes de
¡'auteur
de ¡'efptil des lois , fans m'ar-
Hhhhh
retee