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"

790

Ese

chir , ou

y

prendre ou décharger des marchandiCes en

parrant.

D iE!. de e omm. de Triv .

&

de Chamber! .

(G)

*

E S CA L E T T E

011

E C

1-1

E L E T TE,

r:-

f.

(Man1lf.

tn

foie)

c'e!!

UD

parallelepipede de bois bien

éq oarri, ou 1'011 a pratiqué cinquame coches,

&

cna–

que coche capable de renfermer hoit cordes de Cemple;

il e!! de la largeur jofle de la fe oille du derrein, qoi con–

tiem cinquame dixaines pour les métiers ordinaires de

quatre cems cordes.

L 'efealette

Cen

pour la leéture du

derrein .

Voyn I'e{ealctte de no! planche! de f oyerie.

E

S

e

A

LE

T TE,

( R llbanier)

eCpece de peigne de

bois Cervaut

a

mettre les Coies en larg'eor Cor les enCuples

lors du ployage . On verra dans

no! Planche! de R ,,–

banerie , I'e{ealette

toute ajoflée; les Coies arrangées dans

[., <lemure ,

&

pretes

a

etre ployées Cor l'enCople;

l'e{ea–

lette

garnie de Ces dems de fil-de-fer ; les deox petits

montans de boots term inés en tenons poor entrer dans

les monoiCes du derrus,

&

les trous du dellos pour re–

e evoir les petites chevillettes , qui. tiendrout ces deo x pie–

ces onies enCemble. Voici I'ofage de

I'efealette;

on met

une plus grande 00 plos petite qoan!ité des tils de la chal–

De ( ordinft irement c'e!! one portée, quand on

a

un en–

eroix par portée) da

liS

chacunc

d~

Ces dents, CuivoI.t la

largeur qoe 1'011

ve~ t

donner 30 ployage; enCuite le plo–

y eur fa ifant agir le bft ton

il

lOuroer de la maio .droite

( voyn

B

A T

o

N A ' T

o

U R N E R ) ,

iI

conduit de la

gauehe

I'efealette ,

cc qui fert

a

arranger les foies de la

chalne unimen t

&

ég3lement Cur l'enfuple, qui doit les

porter juCqu'ii la fin de I'ouvrage; il conduit, dis-je , l'e·

fealette,

mais doucement, en lOuenant de tems el1 tems

J'ef ealette

devers lui, pour que les Coies s'enroulem en

plus pelite, enCuite en p.los grande largeur ; ce qu i s'e·

ltécute, afi n que ces memes foie s De Ce t.ouvent poin!

('mmoncelées toUles en un tas,

&

Cujettes par-U

:i

é·

bouler, ce qoi mettroit une confDGon tres-ouifible (ur

l'en(uple; coofufion qu'i1 fau t toOjours éviter dans ce

ro':tier, d'ailleu rs arrez

~onfus .

ESCA L I ER, Dl:'. G RE', MONTE'E, (y no- '

Jlimes: ces !rois mOls défignen t la m eme chofe, c 'efl–

a-d ire oette partie d' une maiCon qui Cen par pluueurs

m arches ¡¡ monter aUl< di"ors étages d'un

b~timent,

&

a

en deCeendre . Mais

efealier

efl auj ourd'hui devenu le

feul terme d'uCage .

D egré

ne Ce dit plus que par les

bourgeois ,

&

montle

par le petit peuple .

D eg ré

s'em–

ployoit dans le deenier fiecle, pour lignitier chaque

mar–

che

d'un

efeali"

,

&

le mot de

marche

étoit uoique·

ment con Caeré pour les aut els. N ous aurioos peut-etre

bien fait de conCervee ces termes di!!inél ifs , qui contri–

buent touJours

:i

enrichir une langue.

Arti&le de M . le

e hevali"

DE

J

A

U

e o u

R T .

E

s e

!\.

L I E R ,

du latin

feal""

montées; c'efl, dans

un balimellt, une piece daos laquelle Cont pratiqués des

degrés ou marches, poor montee

&

de(ceodre aux dif–

f érells élagcs élc vés les uos au-derrus des autres . Ces

degrés fe font de marbre, de pierre, de bois, fdon I'im–

portance de I'éditice ,

&

Ce (ou liennen t, en l'air par dif–

f érentes e(peces de v0\1tes, dont la poufi'ée efl relenue

par les murs qui formen! la cage de

I'efcali" . .

1/

Ce fait de plutieurs fin/es

d"fealien;

Cavoir

a

erois

nmpes, comme celui des Tuileries conUroit eo pierre

( voyez

celu i du plan, faifanr partie de la diflribution

d'un palais ,

dan! le! Planche! d' ArchiteE!.

);

11

deuK

rampes, comme celui de Saint-Cloud, de marbre; ii u–

n e Ceule campe, tels que le fom la plOpart de ceux de

n os ho tels

a

París,

&

que I'on appelle, (elon la diver–

tilé de leur figure

&

de leur confleuélion,

efealier!

t riflng ttlaires

l

cintréJ,

a

j our

,

fphériqiees, Jrt{pend1tI,

a

V ii

ffl

int.Gi/le

, en are de e/oí"re

1

&c.

La (ituatioll des

efca lier!,

leur graudeur, leur forme;

]a

maniere de les éclairer, leur décoratioo,

&

leue con –

Ilruélion, Cont autan! de confidérations importantes

iI

ob·

feever pour paevenir

a

les rendee comm.odes , Colides,

&.

agréables .

De Im r jit flaú oJl.

Anciennement on

pla~oit

les

ef ea–

litr!

hors cc" vee du bátiment ; eoCúite on les

a

placés

:Jans l'intérieur

&

au milieu de l'éditice , tels qu'on le

voit encore aujourd'hui au Palais du Luxembourg ; ;\

préCem on res place

~

c6té du veflibule, ain fi qu'on le

r emarque au cha teau 'd,es Tuileries, ayant recounu que

les

e{ealien

placés dans le m ilieu du bariment , ma–

fquoicO! l'enfilade_de la cour avec celle des jardins . P Iu–

fieurs archiltéles r.gardent comme arbitrair. de placer

l<s

efealien

a

la aroile ou

a

la gauche du veflibule; ce–

pendan! il fau t con venir qUt

l~

premiere lituation efl plus

coovenable, parce qu'il femble que 110S beCoins nous por–

teo! plus volontiers

a

cheechee

qroite

~e

qui nous e!!

Ese

propre: nlanmoins il y a des circon flnnc<s, ou l'on p<Ot

~'écarter

dt

cette regle, 10rCque par rapport

l

I'e¡¡pofi·

tion

&

a

la di".rfrré des .(peéts d'uo

b~t imeu t

, il pa–

roit nécerraire de placer

a

droite les appartcmeos de (0-

ciété pour joüir d'un paiD! de .vOe, qui ICes· fouvent

d:ms ' une maifon de plaifaoce ne (e renCOOlre que de ce

CI\I': ; autrement on ne peut trOP infifler, Coit

préJu~é ,

Coit habitude, Cur la néceffité de placer les

efealter!

comme oous le reeommandons,

&

de les fimer de ma- ,

niere qu'i1s s'annoncent des !'entrée du "eHibule.

Voyez.

VESr t BuLE .

D e la grandeur -de! efeali"I .

La grandeur des

efe,,·

litr!

en géoéral dépend de I'ltendue du

b~timent ,

&

du diametre des pieces. R ien , n'efl plos cqntraire

11

la

convenance, que de pratiquer un

efcalier

prin~ipal

trap

petit pour monler

¡¡

des appart<mens Cpatieu x, ou d'en

ériger un trap grand dans une maiCon paniculiere. Par

la

grandeur d'uo

efeali"

,

on doi! entendre l'eCpace qu'

occupe (a cage , la longueur tle Ces marches,

&

le "oide

que ['on ob(erve enlre Ces murs d'éehilfre; car

il

en

bon de Cavoir que dans tous les genees

d'efeali"

delli·

nés

a

['o(age des maitres , la hauteur

de~

marches, I<ue

giron,

&

celle des ' appuis des baluflrades , des rampes,

doivem par-tout etre les memes. L'on entend encore'

par la grandeor d'uo

e{ealier,

non-Ceulement la Curface

qu '.. oceupe, mais auffi Con élevatipn qui n'e!!

jam~is

m oins que de deux é tages,

&

Couvent beaucoup plus,

ce qu'il

f.ut

éviter néanmoins; il efl miellI de pratiquer

un

efealier

pa.niculier pour monte. au¡¡ étages (upérieurs,

aux cambies, aux terrarres,

·&e.

;\

moins qu'¡¡ ne s'a·

girre d'l!ne maifon économique', ou

a

.loyer.

D e la différente forme de! efealíer!.

La forme des

efcalien

ell 3uffi diverCe que celle des batimens. Les

anciens les faiCaien! preCque tous circulaires; enCuite on

les a fait quadrallgulaires; aujourd'hui on les fait indi–

lIinétemenr de formes variées, (clan que la d,flribution

des appanemens, I'ioégalicé du terrein 00 la fuj étion des

irrues (emblent I'exiger: ¡¡ efl cependant certaiu que dans

les batimens de quelque importance, les formes régu–

liere. doivent avoir

la

préféreoce, ces

'feafi,,'!

élaOl du

nombre de ces choCes

ou

la fimplicilé des formes doit

prél'aloie Cur le génie

&

l'invemion; confiQération pooe

laquelle, Cans avoir égard

BUX

exemples de nos mo–

dernes ii ce Cujet, 00 ne peut trop recommander de rete–

nue

&

de vraifi'emblance dans la fOrme

&

la diCpofi–

tion d'un

efealier;

&

fi quelquefois 00

Ce

trouve con·

trainr de faire l¡:s c6tés oppo(és des murs de cage dif–

fem blables,

il

faut qoe cette licence annonce vifiblement

l!ne néceffité indi(pe!l(able d'avoir voulu concilier enCem·

ble la diUribulion des appartemens, la décor'lion des

fa~ades ,

&

en particúlier

la

Cymmétrie de celtc forte de

pieces.

D e la maniere la plu! eonvCJ1able d'¡elairer:le! efea–

líen.

, Quoiqu'il Cemble qu'Ol1 falfe u(age des

efealierI

aulau t de nuir que de Joer, il n'en efl pas moins vrai

qu'on doit etre attemif

a

repandre une lumiere égale

Cur la fm face de leur rampe

&

de leurs paliers; ce qui

n'arriv,," pas lorfqu'on les éelaire (eulement

(m

I'une de

le ur la ce, parce qU,e les rampes qui (om oppoCées ¡¡ la

lom iere, Com preCque toOJours obCcures: défaut que l'on

remarque dans le plus g'and nombre de ceux de nos

h6tels

a

París . Pour éviler cet ineouvénient, ne con·

viendroit-i1 pas de les

écl~irer

ee lanterne? alors la lu–

miere plongeroit Cur chaque rampe; ce qui rendroil leur

uCage pllls facile, principalement , comme nous I'avons

dé¡a remarqué, 10rCque les marches, les paliers ,

&

les

r2mpes, fe términent au premier étage. On a vO peno

dan! long- tems le Cucees de cette lomiere pratiquée ainfi

a

I'efealicr

des ambarradeurs

a

VerCailles, qui vient d'e–

tre démoli;

&

cet exemple devroit (ervir d'autorité pour

tous ceux qui demandent quelque eonfidération: d'ail·

leurs

il

e!! .poffible de maCqoer les lamernes que nous

propoCons par la hauteur des balunrades cxtéri<ures, 10rC–

qu'on ne voudroit pas rendre leue élévation apparem<

dans les dehors.

D e la dl,oration de! efealierJ .

La CO!lvenance ici,

comme par-tout ailleurs, doit préli der dans lá décora–

tion d'on

efeali"

,

relativement

a

la matiere dan! il e!!

conflruit; on doi! u(er de reteoue poor la multipliciré

des membres d'arehiteéture,

&

la prodigaliié des oroe–

mens : en général la fi mplicité doit clre de leur rerrOrt,

la douceur des rampes, la longueur des marches, la gran–

deur de leur cage, le rapport de leur

dimenfion~

la

Cymmétric,

&

l'appareil de la conflruétion, femblen! de–

voir faire tous les frais de leur décoration afin qu

'H

fe

rencontre uue progreffion fenu ble de richerres entre la

maguificence de ces genres de pieces

&

eelle des appar-

te-

"