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,

792

Ese

pelle les denes d' éléphaos du poids de viogt livres

&

au-delfous .

E S

CA

R

BIT

E,

f. f.

(Marine.)

e'

en un

mpr–

eeaa de bois ereufé d'environ huit pouees de long, fOr

quatre de large, dans lequel

00

met de I'étoope mouil–

lée, pour tremper les fecremens doot fe [ervenl les cal–

fals quaod ils tra\'aillent .

(Q)

E S C A R B O T,

f.

m.

(Hift. nato ¡nfeélolog.) fea–

rab"'Tls, f!ereorarilu, pilularilu fC1l eanthartu,

infeae

du genre des fcarabées; il a le corps large, épais , de

eouleur noire, luifante,

&

mélée d'uoe lelOte de bleu.

11

porte deux anteooes dont l' extrémité en divifée en

plufieurs fi lets; fes panes font deotelées.

00

le lrouve

dans le fumier

&

dans l' ordure la plos poante; c' en

poorquoi 00 lui a dooné le nom de

fltrcoraritu

;

&

par–

ee qu'il eo fail des pelotes avec fes panes, on I'a ap–

pellé

pilttlarim .

On le nomme aom par la meme rai–

foo

fUllille-m,,·d~.

Voyez

S

C A R A B

E'E,

I

N S E

C

TE .

ESCARBOT,

(Mat. medo

&

Pharmacie . ) L'e–

fearhot,

en latio

{earabe/u,

en plos cooou che. les a–

pothicaires fous le nom de

(earabie ,

que fous celui

d'e–

fearbot. Voyez

S

C A R A Il E'E •

*

E

s e

A R

n

o T,

(Myth .)

cet iofeae fut adoré des

E&ypliens . P orphyre dil dans Eufebe, qu'ils fom tous

m ales .

L'efearbot

en daos la table ifiaque

&

dans une

jnfinité d'aotres anciens monomens égyptiens. Les Ba–

:filidieus oe I'avoiellt pas oublié dans leurs pierres ma-

\ s iques.

Vo)'ez

B

AS IL.

D

J

E N

S. .

E S C A R BO U C L E,

f.

m.

(Hift. natoD eholog. )

carblm..,lus, anthrax,

pierre précieufe

a

laquelle les

áocieos om donoé ces noms, paree qu'elle reflembloit

a

un charbon ardent lorfqu'on I'expofoit au foleil . Dans

ce fens, tootes les piern:s traofpareotes de cooleur rou–

ge, fur-tout le grenal, foot des

e{earbol/Cles.

On s'en

lmaginé que le vrai

efearboTt(le

des anciens brilIoit me–

me dans les ténebres autant qu'un charbon ardenc;

&

eomme on n' a poim viL de pierre qui eut cene mer–

veilleufe propriélé, 00

~

cru que

I'.fearboltcle

des an–

eieos étoil perdu; car ón oe peut pas dire que les pier- .

res qui renent lumineufes pendam quelque tems daos les

l ieux les plus obrcu rs, y brillent comme des charbons

:arden~ .

11

y a tOUI lieu de croire que

l'e{carholtcle

des

anciens n' étoil qu' une pierre tranfparente, de couleur

r onge comme le grenat, qui réfifle plus qu'uo autre

a

J'aéfioo du feu; c'en encore un caraaere que Théo,

phralle amihue

a

l'

efearho,..le .

(l)

E S C

A

RE,

f.

f.

( Chirrtrg. )

eo Grec

¡'X.d·/,,-.

00

devroit dOllc écrire

e(ehare,

ponr con(erver I'élymolo–

gie, mais I' ufage en a au tremem décidé.

L'efeare

el1 une efpece de croute faire Cur la peau

p ar des caÚleres aanels

&

potemiels , ou par toute au –

tre cauCe ex terne , comme par le frotement violenr, la

eompremon, la Iigature, la cOntullon, la

~elée,

la bru–

Jure ,

crc .

C'en pourquoi le 110m

d'efcare

fe donne aux

ehairs bru lées , meurtries , contules ,

&

delféchées, que

l a fuppuration détaehe d'uoe partie vivame. Voici com-

me

I'cfeare

fe forme.

,

Les camercs aauels qu'on mel en ufage pour la pro–

duire fonl une croO te Cur la partie

ii

laquelle ils font

appliqués, en éehaulrant les humeurs, qui venam

a

fe

raréfier par I'excelíi ve chaleor qui leur en communiquée,

rompent les vaill eaox qui !ts contiennent, enforte que

leurs molécules les plus fobt iles s'exhalant eo I'air, la

partíe demeure eo croute, feche,

&

pri~'¿e

de nour–

riture .

Les cauteres pOleOliels agi(fent Cur la peau par la qua–

lité de Ieurs Ceis qui déchire nt la tilfore des folides : les

.chairs étant forcées de fe de fun ir par cetre aaioo des

tels , forment une Cubllance morte, qui ne recevant pius

de nourrilure, fe de(feche

&

s'encrollte.

Dans la brOlure, la partie extérieure des chairs ne peot

elfnyer I'aa ion du feu, fans que le litru des folides ne

[oit tatalemel1t altéré. A lors les tibres étant détruites

&

confondues, ne fom qu' un déhris informe qui n'a

plus de pan

ir

la vie do rene du corps aoimal;

&

cet–

le chair marre ne tenant plos

a

rien, tambc bien-tó t

' r elle.- meme, tandis que les floides Cont répandus foos

les fol ides féchés

&

brulés , ce qui conflilue

I'efeare .

L a meme chofe arrive intérieurement par la cannicité

d'un venin acre

&

perlilentiel. A infi l'

efeare

peut etre

produite intérieurement par qnelqne humeur corrofivc,

capable de détruire le ti(fu des chairs eo les abreuvant.

L'efeare

qlli nail d'une caufe externe, fe rérablit en

IItant cetle caufe ;

I'efe are

qui vient d'une caufe interne

&

maligne , fail des progres d' une

f.1~on

cachée,

&

trcs-difficile

a

détruire ; on peut le tenter par les COr–

roboran~

aotiputrides . L'

efeare

qui procede d'uo frole-

Ese

meot violem,

&

dOl)t la caufe perfine, demande

1i

etre

traitée comme l' inHammalion .

Voyez

1

N F L

A

M M

A–

T

ION, G

A

1<

G

R

I!

N

l!,

M

o

R

r

J

F •

¿

A T •

o

N.

"fr–

tid. de M. le

C

hevalier

DE] A U

e o

U R T .

ESCAR LIN GUE,

(Marine. ) voy .

CARLIN–

G U E.

E S C A R M O U CHE, f. f.

en terme de guar<,

en une cfpece de combal lans ordrc ou de renconlre,

qui fe fait eo préCeoce des deux armées, entre de petits

corps dc lroupes qui fe détachen t expres du corps,

&

'lui engagent un combat général

&

régulier.

Ce mOl femble etre formé du mot

Frao~ois

efear–

mOl/ehe ,

qui

a

la meme fignification,

&

que Nicod

dérive du Gree

X"-'I'"

qui fignitie en meme lems

eom–

bat

&

réjoüiffance.

Menage le fait veoir de I'allemaod

(ehirmen

ou

fe kermm,

fe défendre: Ducange dil qu'j(

vient de

fcarm ,,,eia,

pelile.aaioo, de

feara

&

m""ia,

qui lignitie

1m eo,'ps de troupeI en embufeade;

parce

que la plüparl des

.fcarmouchn

fe fo nl par des trou –

pes en embuCcade .

Chambers, Tr¿v.

&

Diél. étymol .

L es

efearm01tches

s' engagenl quelquefois malgré le

général; fouvent aum ellts lui fOn! uti les pour amu–

ler l'ennemi,

&

lui cacher quelques difpofitioos parti-,

culieres de I'armée. " Une maxime générale pOI" les

..

efcarmoueheJ,

dit M. le marqu is de

Fmqrtieru,

c'cn

.. de les faire engager par peu de troupes,

&

de les fou–

.. tenir avec beaucoup, étant d'une grande conféquell–

.. ce de ne poinl accoutumer I'ennemi

a

ramener im–

.. punément ceux par qui on a

f.it

commeocer

I'efear–

" .

mU1Iehe

,

qu'il [aut toujours faire foO tenir par un colps

.. plus conGdérable que celui

de

I'enoemi ... C'ea le

terrain qui décide de la natore des lrOUpeS que I'on fait

efearmoueher :

ainfi 'fi le tecrain en ouvert

&

libre, on

le fert de' cavalerie; d'infanterie, s'il efl fourré ;

&

s'il

en de I'une

&

I'autre efpece, on y' employe de la ca–

valerie

&

de l' infanterie . On en fouvenl obligé dan s

les retraites

d'e{carmoluher

ponr alléter la marche de

l' ennemi,

&

s' oppofer aux difie ren l corpl de troupes

legeres qui veulent harceler I'armée qui re rerire.

I/o)'ez

dans les

Iludes

militaires

de

M. BOlléc ,

p.

438 ,

la

malliere d'

efcarmouehcr,

&

les dilférens mouvemcns

auxquels on doit excrcer le foldat pour lui faire

e~é­

cuter facilement l'ordre qu'¡¡ doit obferver en

e{earmou–

ehant .

(Q)

ESCAROTIQUE,

f.

m .

(Chirurg . )

tout mé–

dicamellt qui appliqué extérieurement fur les chairs, y

produit des croCttes ou des efcares, en brulant, en ron–

geam, ou en confumant ces chairs. Un

cfearotique

s'appelle autrement

eauJlique

ou

caTltere .' /7oy.

ces

deux

mots .

ArlÍde

tic

M.

le Chevalier

DE]

_~

U

e o u

R T.

E

S C A R PE,

f.

f. c'en dans la

Fortifieatiun

le c6té

du revetement du rempart, qui fait face

a

la campa–

gne.

Voyez.

R

I!

v

ET

E M

l!

N

T. L'

efearp.

commence

au cordon,

&

elle

Ce

rermine au

fond

du folfé. La

li–

gne qui termioe le folfé du c6t6 de la campagne fe

nomme

eonlrefearpe,

parce qu' elle en oppolee

a

l'

e–

f carpe . Voy! Z

C

o

N T R E S

e

A R PE.

(Q)

E S

C A

R P 1N ,

f.

m.

(Cordonn.)

la plus kgere des

chaulfllres d'homme; c'etl un foulier

a

limpie lemelle.

V O)'cz.

S

o

U L I E R •

,

E S C A R P O L E T TE,

r.

f.

( Gymn . )

exercice de

c3mp' gne qui confiae

a

s'a(feoir

&

¡¡

fe balancer Cur

uoe planchette, attachée par Ces extrémilés,

11

deox COr–

des qui fe lenden!

a

deu x arbres éloignés d'une diflan–

ce coovenable,

&

qui la .ienuent fufpendue en I'air

a

la hauteur qu'on fouhaite . Une ou deux perfonnes en–

lretiennent la planchene en volée. en poulfanr les cor–

des , lorfque la planchette en defcendue

a

fon point le

plus bas , do cóté ou elle va remonter.

ESCARTABLE,adj.

(Fa fteQnnerie)

fe ditdes

oi feau x fujels

a

s'écarler, tels que

10m

les plus vétus

&

les plus coOtumiers de monter en elfor, quaod le

chaud les prelfe.

ESCART-DOUCE,

r.

f.

(Com.)

co'ton qui

vient d'Amériqoe par la voie de M arfcille.

ESCARTS,

ou

ESCAS,

f.

m.

(Juri{pr.)

en

uo droit dO au feigneur dans quelques coulOmes Cor

10US les biens meubles

&

cateux qoi vienoem

&

échéem

foil par donation, fucceffion, ou autremeot, d'un hour–

geois ou bourgeoife , en la maio d'uoe perfonne forai–

ne , c' en-a-dire qui o' en pas bourgeois ou bourgeoife

du lieu. Ce droit en auffi dO. par la femme ou filie

bourgeoife qui fe marie

a

un foraio . Ce droil paro!t

éne uo reae de In

f~rvitode

perfonoeIle ou étoient au–

trefois taUS les fUJets de ces fe igneurs ,

&

linguliere–

ment du droil que ces feigoeurs avoient de Cuccéder a

leuCi fujets main-monables qui De furellt affraochis qu'a

de