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Ese

t~mel1s,

qUI

'ohac~rue

féparement doie etre

décoré'~

fé.

Ion fon Ur.1ji1!

&

f.4

dellinneioo . Les

tjealiers

des

b~ci­

meas de Paris Q'ui paroilfeoe dé'corés le plus con vena–

blemeDt, fone C.CUK des

h~·tels

de Touloufe, d' Auver–

goe, de. Tiers : ceux des hlJcels de Soubife, de Lu

y

nes ,

de Tums,

&

c.

qo'on s'eft

apper~i,

apres coup e[re trop

fimples,

&

ou

1'00

a, par un e xces opporé, répandu

trap de ric'neITe, mon[rent alfez qu'i1 ne s'agir pas d'a–

Vo,r pour objet

d'im~giner

un beau tableau.

La

vraif–

Cemblnn';e doi[ avoir le pas fur cout ce que le gé'nic le

plus !'_rtile peue produire d'élJgsOl; eoofidéracion pour

laque.Jle

il

eft eITentiel que I'arehi[eae préfide

toue ce

qu; fe fait dsns un bdcimenr, en fuppofant qu'i1 air ne–

quis une eoonoilfanee de tous les arts relatifs

¡¡

I'art de

hIleir .

Plus ir en

nécelfai~c:

d'admettre de la magniticence

dans uo

eftalier;

plus il en cITentiel .d'évitcr que les .

paliers du premier é[sge meteene

a

eouven la premiere

rampe du re'l-de-ehauITée . Rien n'en mieux , en mec–

tane le pié fur la prem iere marche, que de découvrir

la partie fupérieure de la eage

&

toute la lanterne qui

doit I'éclairér; mais eo fuppofane qu'oo oe falfe pas u–

Cage de ces lan[ernes, au moins faue-i! é vi[er les fujets

\:c'!oriés

dall~

le plafond, ou les calotes qui les termi-

nent . Cet ouvrage de peimure [ranche lrop fur le re–

v~[ilfemene

des murs de eage , 'lui ordinairemettt fooe

tenus de pierre, de plá[re, ou de ftue, 'ainli qu'on le

remarque

a

I'efcnlier

de la biblio[heque du roi,

&

dans

plufieurs de nos maifons royales . La feulprure

y

parolt (

plus eonvenablc, ou au défaue de eelle-eí on doie y p$in–

dre: des grifailles qui exprimene les ares doubleaux, les

nervures,

&

les eompartimens qu'on amoit mis en ceu–

vre , fi eetre paptie fopérieure avoie é[é vot1[ée. Ee fi

enfin un fujet eolorié peue enerer pour quel40e chofe daos

la déeora[ioll d'uo

efealier,

ce ne doit "t·re qu'en fup–

pOr.10! que les reveciITemens feroO! de marbre de cou–

leurs variées, rel qu'éroit ce lui des ambaITadeurs

a

Ver–

Cailles, un des, beaux ouvrages qui ayent été faits dan

s

ce genre.

D e la eon(lrrd lion du efenlierl.

La

eonfh uaion en

la'

pareie la plus eflen[ielle d'un

«ealier:

elle eonlifte

dans

I'arc

du trait;

&

la beauté de I'appareil oc fuffi faoe

pas poor donner aux vou[es une forme trop élégante ,

la magie de I'are doie erre mefurée :\ I'ufage des pieces

od on le mee en ceuvre.

11

faue que eeux 'lui les fré–

q uentem trouvene uoe (Drte de sfrreeé

11

les monter

& ,

a

les de[eendre, fans pour cela qu'on foie difpen[é de

donner de

13

g..ace aUK courbes qui en- compofen! les

voOtes.

De

touces les pieees d'uo appanemene, celle ·

doot

iI

dI

queftion exige le plos la réunion de la théo–

rie avee la pra[ique, añn de joindr-e une folid ité réelle

&

apparen[e

a

tout

ce qui peu t eontr-iboer

¡¡

rendre fon

ordonnan€e agréable. leí I'are

&

le métier doivene ct-re

un; I'appareilleur, I'archieea e, le décórateur, doivene fe

mOll[rer par-tout: en un moe rien de

(j

fati sfaifam qu'

Ull bel

efealier

dans un édiñee d'importance; rien qui

monere taO! I'infuffifance d'un arehi[eéle, lorfque quel–

'lues·unes des parties que nOl1S reeomrnandons ici man–

quenc elfenriellement dans leur fi[Uaeioo , leur forme, leur

décora[ion,

&

leurs conOruélions .

R egle la phu convenable po"r conflaeer la haueeur

&

le giron des r"a"hel.

Le pas ordinaire d'une per–

fonoe qui marche de niveau en eommunémeO! de deux

piés; d'nu il parolr que la longueur du pas horifooral en

double de celui fait perpendiculairemefll: or pour la join–

are enfemble,

iI

faut que chaque hauteu!" de marche pri-'

fe avec fon giron compofe un pas ordinaire qui égale

la longoeur de deux piés; pour cee efree

{j

on ne dbn–

ne qu'un pouee de haueeur

a

une marche,

il

faue lui

en donner vingt-deul .de largeor; fi la marche a deul<..

pouces de haot, qui valene amant que quatre pouces

de large , elle ne doie avoir que vingt pouces de

.gir~n

;

Ji

elle a crois pouces de hauteur, la largeur dOle etre

de dix-huie, ainfi de fuite. Ce[te propo:lion ea eonfi r–

m ée par I'expérienee, qnoiqu'elle ne [Ole

p~s [()ajO~rS

ob[avée dans la plapan de oos

e[ealters;

mal s du moms

faut-i1 évi[er l'ioégali[é des giran

s

dans les rampes eom–

prires d?ns une meme eage, de meme

q~e

les relfauts

dans les appuis ou baluflrades,

&

ne jama:s donoer plus

de

fix

pouces

a

la hauceur de marche s.

l/ay.

NI

U

R.

D'E

C

~1

[ F F RE,

G [

R

O N, M A R CHE.

On pe_ut auffi renvoyer les amaceors de la piece .du

bácimenc done on viem de parler, au célebre PaUad,o,

un de ces hnmme rares qui par leur génic

f>;.

Icurs ta–

lens tra\'aillerent dans le xvj. necle avee le Tnffi n,

,Se~m oní, Bramante, V ignole ,

&

quclques

a~[[;s,

a fa[–

re revivre les ancieones beautés de I>Arch[tedure,

~

\

Ese

791

• rétablir les regles du bon guat fi long-tems éelipfée9'

par la barbarie. Pall adio en le premier qui aie deerie les,

cnofes les pluS' eudeufes que nous ayons fur les ouv·er–

ture<, la fituacion, la grandeor, les formes,

&

la con–

llruaion des

e[caliers ,

&

iI

a joint des deITeíns

a

ces.

.deftrip.[ions ; ils font

3

la fuite du premier Jivre de fon

ouv.rnge d' Arehite&.ure, qui paeut

a

Rome en

If70~,

in-folío . (P)

E

s e

AL tER,

(Hydr.)

On. pratique. dans la eon- ·

llruaion des cafcades des

eftalters

de plerre , done la ,

p.IOpare font en fer

a

eheval, avec un baffi n qui eo oc–

Gupe le milicu; quelquefois ces

efcalierl

fune de gafon.

Poye~

E SCAL [ ER

DI!

GASON.

( X)

'E

s

CAL

I E

R-

DE

G

AS O N,

('Jard.)

Rien o' eft

(j .

commode dans les jardins en eerralfe, ql1e de fréquens ,

eftnliers.

On préfere aujaurd'hui aux

e(ealiers

de pier–

re ceux de . gafon, quí cependanc ne conviennent que

daos des talus ou glacis , dans des bofquees, daos des ,

verrugadins

&

amphithéa[res de gafoo .

Autant qu'i) en néceITaire de laifler uoe petíte pente

fur le; girons des marches de

pi~rre ,

pour faire écou–

ler I'eau quí pourriroit les joints de reeouvrement, al1 -

tant il la f.1 ue conferver pour le maintien do gafan, en

teo'aoe les girons des marches de

g~foo

.,tres-droits.

Ces

e[ealien

doivent ttre doux

,&

peu nombreux en

marches de foite, funs y trouver des· paliers a u.repos . .

1I les faut tondre au cifeau tous les moís , les banre' .

apres la pluie

00

I'arrofement ; ce qui e:metiendra loog–

tems leur beauté.

(X)

E

s

CAL [ E R,

( Charpenle .)

11 Y

a des

efcalierl

de

díflereotes fortes. On appelle

efealier

a

noyau recreuf',

00

colel rampan"

celui qui laiOe un jour au milieu de

deux limons;

efealier

..J

un noya",

eelui qui en eom–

me une vis,

&

ne lai ITe aueoo jour au milieu;

efca–

lier

,i

dmx l1oya1lx,

celui quí a un liman entre les deu);

noyaux , rnais fans aucun jour;

efealie.r

ti

lfHQtre

no...

yaux,

celui qui laiITe un joor quarré au miJieu .

E S CA L 1N, f. m.

(Com

m.)

petite monnoie de

eOUrS dans la Flandre

autri"hi~"ne,

é.valuée

a

eoviron

11-

fous de no[re

ar~ene .

ESCAMOl

ES,

r.

f.

( Comm ..)

toites decoton

quí fe tirem du L evane par la voie de Smirne. Elles

fe fabriquent

a

Menemen ;,elles poneot

30

piés de Smir–

oe , évalués

a

díx eannes de Marfeille.

E S C A M ·O TER, v. aa.

en Urmt: de Brodeur

1m

mt~ier ,

c'ea faire difparoltre les b0l){S d'or ou de _

foie,

&c.

en les tirant de de/Tus

I" ouvr~gc

en delfous .

On fe fert pour cela d'une aiguille dans laq uelle le til

eft entré deux fois ,

&

forme un anncau dnos lequel fe

prend le bou[,

&

fe paITe delfous la piece.

E SCANDILLON AGE ,

f.

m.

('JllriJprttd.)

eft un droie da

11

quelques feigneurs fé'odaux pour la

vilite , examen,

&

étalonnage des poids

&

mefures. Ce

terme viene du mot

.j,hantillo>J,

qui étoie quelquefois

ufité en ccue maciere pour-

Italon, I'"hantillon

étoie la

regle des aueres poids

&

mefures ;

d'éch,m;il/ol1

on a

fait

e[chantel",

ou

efehanliller .

La charte des libertés

de M onr- R oyal de I'an

1287

porte:

&

ji

diealur

men~

f"ra faifa , vel "Ina, ad menf/tras v el "Inas efthan–

til/andas

'lJo(~ntur

dilO

veJ tres

bllrg enf es

m t J¡orcf de

v¡ II'; ,

&

illi ,,,jus efl menfura vel

"1",,

&-

in pr",–

fentú; <orll"' efehaneil/etur ,

&

v ideal"r Iltr,,", Jit

fai–

fa vel non .

Le terme

d'échaneil/er

en encore uficé

a

L yon pour

les poids,

&

fignifie

confron.ter

""

poidl

aVtC le poids

or.iginal . Le

re~lemen t

du

1.~

Septembre

1689,

ordon–

ne que le ferm ler du droit de marqoe fur I'or

&

fur

I:Mgen e fera eenu de fe fervir daos I'argue de L yon de

poids

é, hantil/¡s

fur la matrice du poiJs de mare é–

taoe au grcffe de la monnoie de Lyoo ; il eft vifible que

de ce mor

efehal1lil/er

on a fa it

ef,hantil/olJage,

pour fi–

gnifier I'.aia n d'e[chnneiller

&..

le droit qui fe per<;oie

.poor cene opération,

&

que dans la fu ice on a pro–

na neé

&

éorit

efcandillQn4l,e

pour

efrhal1eillonage

.

l/oye2;.

S. ] ulien dans fon

hift. dc

C

hálO1Js , p.

394.

la co,ltu–

me de

Lodun.is

, eit. de moyenm ¡"ftire, art o

2.

Begat.

fur la co;'t. de Boltrgogl1e, are:

187.

BOÍ1.nrd,

en Jon

trnité des monnoiel. I/oyez

uuffi

E

c:

H A N T I L L O N ,

ETALON, MESURES.,

P01DS.

(A)

E S

CAP A DE,

f.

f.

(Manégc)

C'en ainfi que

1'00

a nommé su[refois

&

que I'on nomme eneore nujourd'

hu i I'aaioll lieel1lienfe, fougueufe

&

déreglée d'un che–

'I1al, qui fe rév olce

&

'lui rcfufe d'obéir

&

de fe foa–

meme .

I/oyh

F

A NT A l S , E.

(e~

E S

CAP E,

ferme d'Ar,hieeElltre. V oy.

C o N

G

E'.

ESCA RBALLE,

(Comm . )

c'en aillfi qu'on ap–

pel-