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788

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1

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oooooooooono

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JIU

000000000\000

m

000000000000

g

1 ,4,7 ,10 , rangI des ,ompagnin dI, premier

efcadron

d'ltn rlgiment qui en

"

troiJ .

11 ,

eommandant.

b b,

eapitaincs de la droite .

e e,

eapitaines de

la

gauehe.

ti

d,

lieutenans de la droite.

• " lieutenans de la gauehe.

J J,

cornetes avee les éteodards :

A

l'égard ,des

efcadrom

de dragoos, huITaeds,

&

des

autees troupes legeres, leur maoiere de combaure étant

différeote de celle de la cavaleeie, chacuo de leue rang

formaot aUlant de rroupes déraehées, pour eo tretenir le

cO,mbar,

&

p,ouvoie atraquer de .tOutes parts;

iI

feroir

for~

bao 'lu'ils f!lITent plutOt fue 'luarre rangs que fur

trOIS.

11

faut de plus que ces eangs Coient également melés

d'aneieos

&

de nouveaux , contre ce qui

fe

pratique dans

la eavalerie, dont le premier rang

di

toílJours compo–

fé des meilleurs

&

plus

~oeiens

eavaliers.

Á1ItwrJ '!u; ont écrit, particrtlierement f1lr la ea–

vaferie .

1

Georgn Bafta,

le gouvero.meot de la cavalerie le–

gere. A Rouen , 1616.

i,,-fo/io.

J ean Jac,!"eJ de Wallh411<.en ,

art miliraire

¡¡

ehe–

val . Zurpheo, 1620 ,

in-fo/io.

,Hermanus .H ugo,

de 111;/ititi c,!1Icjlr; 4nlÍ'l"ti

&

no–

'Va. IInttlerp'<f ,

1630.

L ecoc'l,u-lViadele ine ,

ferviee de la cavalerie. París,

in-l2.

17 20.

pe L angaiJ,

devoir des offieiers de eavalerie. Paris,

1 72),

in-l2.

C et areide cfl de

M.

D'A

U T H VIL L

¡;:,

Commav–

da/1t de bataillon ,

qui fe Propofe de faire imprimer in–

cdfam menr des mémoires qui auron! pour litre ,

eff"i fur

la cava/erie. Vo)'e't.

E

Q

11

J

T A T

J

O N.

ESCAD R ONNE R, v. n. e'dl

d~ns

I' art mi/i–

taire

faire les ditféren les évolurions qui appan ienoellt a

la cavalerie.

(7D)'«'

E

v

o

L U T IO N S.

(Q)

E

S

C

A

E

T E

S, f. m.

(Juyifprud.)

ronr des héri–

, ªges &. des reOles non nobles' 'lui proviennen r de la

fnceeffion des ",rédéeeíTeurs de ceux auxquels ils "ppar–

¡ieonen!.

Voye<.

/'

ane;en jI)'le d_ /a co';t. de Norm.

Út. deJ

f¡lCcejJiOnJ,

pago

30T.

idit. de

I f)2.

(11)

E

S

CA L

A

DE,

r.

f. e'e!l dans

l'art mi/itaire

I'at–

taqlle d'un lieu ou d'un ol1vrage par furpril'e, en fran–

chiíTanr les mnrs ou les rem parrs avee des éehelles.

L a mélhode de s'emparep des viiles par

l'efca /ade

é–

{pir bien plus commune aVatH l'invention de la poudre

qu'auJourd'hui; auffi les anciens, pour s'eo garanlir,

prcnoienr-ils les plus grandes pr éeaurioos . l is nc lerraC–

íoi~nt

poinr leurs murailles,

&

ils les élevoicnt beau–

coup , enCarte que Don -Ceulemenl il éroil beCoin d' é–

chelles pour mon,er de(fus, mais enCOre pour en de–

feen drc dans la ville. L es rours don r la muraille éloir

flanqu ée éroien r en eore plus élevées que la muraille,

&

l'eCpece de petit ehcmin 'lu'il y avoit du cOlé inlérieu r

de ce!rc muraille,

&

fur lequel éroient plaeés les

Col–

daIS qui défendoienr la ville, éroir coupé vis-a -vis de

ces rours, enCarte que I'ennemi, pour elre parvenu au

haul de la mucaille, n'éroit pou r ainli dire encare mai–

tre de rien. Cependanr, malgré ces difficullés, les

e–

[ ca/ad"

s' enlreprennoienr foul'cm.

11

ya apparence que

la longueur du rcms qu'il fal loir employer pour fai re

breche au mur de la ville faiCoir prendre ce pan i,

&

que le caoon pouvanr faire une ouvenure au mur aíTez

promplemenl,

0 0

a inCenfiblement, pour ainli dire, per–

du l'u Cage de s'emparer des vil les par

1

"fea/ade

.

11

Ce peUl bien auffi que la diCpO lition de nos forrifi–

calions moderncs y air eonrribué: les aneiens n'ayant

l10inr de dehors, on pouvoil s'approcher lOut d'ua coup

/

gggg,

maréehaux des logis.

h h h h h h h h,

brigadiers.

j

jjj jj

j j

,

carabiniers.

¡

lIl ,

trompettes.

m)

timballicrs .

00000,

cavaliers.

d.u bord de leur falTé, deCcendre dedans,

&

appliquet '

de~

échellcs le long du mur. Nos dehors ne permer–

tenr pas un

!i

faeile acces au corps de lá place: cepen–

dan.! lorfque le foíTé e!l fec, comme il faut commll–

némen l qu'il le foil dans les

e{caladel,

¡¡ ne Ceroir p1S

impoffibJe,

!i

la place

~'avoit

pour 10UI dehors . qu.e des

demi·lunes

&

Con chemlO couver.r, de parventr a I

_fca–

lader,

Cur-rout

!i

la garniCon en étoi t foible; cat cei

forres d'enlrepriCes ne peuveot guere réll(fir contre une

garniCon nombreuCe, en érar

d~

bien garnir Ces

po!l~s

&

de les bien défendre: mals quand on ClIppoCerolt

trop de difficul rés ponr y réuffir · dans nos villes forri–

fiées

a

la moderne,

iI

Ce Irouve fouvcOI daos les payi

oií l'on fair la guerre , des villes qui oe fom entourc!es

que de murailles rerraíTées,

&

devallt leCquell<s il n'y

a qu'un limpie forré.

Cont~e

ces Corres de viHes

I'e[ca–

lade

pourroit s'employer

&

réuffi r heureuCemenr, com–

me elle a réuffi

a

Prague au mois de D éermbre

1

74 r.

Pour bieo réu ffir dans

I',fcalade

d'une ville , il taut

d'abord une eonnoilTanee parfaile de la place

&

de Ces

fortitieations, afin de Ce déterminee Curole cOlé le plus

facile

i

efcalader

&

le plus oégligé pae I'ennemi .

1I

faut avoir provifion d'un grand nombre d'échelles,

afio de pouvoir faire monter un plus grand nombre de

gens

en

meme lems ; etre munis de pérards , ponr s'en

fervir pour rompre les porles

&

donoer entrée auI

troupes commandées

I

pour Coúlenir l'entrepriCe.

Pour IrOll vee moin s d'obilaele de la part de

I'enne~

mi, il faut le Curprendre: un ennemi qui [eroil Cur Ces

gl1rdes

a

cer égard [eroir bieo plus diffieile

a

erre for–

eé , paree qu'¡¡ e!l aiCé de

f~

défeodrc eontre

I'efcalad"

lorf~u'on

e!l prévenu .

Mais dam le Irouble que cauCe d'abord Con exéeution

inarrendue, I'eooemi oc penCe pas

a

rour, ou du moins

¡¡ ne peut parer

a

IOUt. On

l'atl~que

de 10UI .cÓlés afín

qu'jJ panage fes forees: I1 ne

1m ell

pas facde de dé–

meler parmi les a!laques que nes

COnt

le faulles

&

quel–

les Con r les vérirables;

ii

en done obligé de Coucenir égale–

mem rous

Ces

po!les,

&

pendant 'lu'i1 e!l oceupé d'ull

cOté, on entre dans la place par un aurre.

11

e!l done eíTen tiel de cacher

:i

l'ennemr le deíTein

de I'enrreprife que I'on médile conlre lui : pour cela

il

faul qu'¡¡ ñe Coir pas in!lruir de la eon!lruélion des é–

chelles néceíTair-es en pneil cas;

&

s'il ne

~'etl

trouve

pas un nombre ClIffi fam danS les maga/ins , il faul en

faire con!lrpire fecreremen r.

O" peut faire des éeh'elles qlli Ce démonlent, c'e!l·a–

dire compoCées de plulieurs pan ies; elles Ce trao[por–

len r beaueoup plus facilement; 00 s'en fervit de cerre

eCpeee poue

l'efcalade

de Geneve en 1602.

L orCque tOUI en préparé pour l'entrepriCe,

&

qu'il

ne s'agil plus que d'alkr I'exéeurcr , on prend la qllan–

rité de monde doO! on juge av oir befoin, ram en infan–

Icrie qu'en eavalerie. L a cavalerie peut Cerv ir

a

char–

ger l'ennemi alfemb lé dans les dilférenres plaees de la

ville ,

10rC~u'on

lui en a donné I'entrée,

:l

le diffiper

promplemeO!,

&

a

favoriCer la relraite,

fi

I'on e!l daos

l'obligalion de

Ce

retirer,

&

s'il y a d'és plaines

a

paC–

fer dans la retraile. On mene allm des Cerruriee>

&

des

charpemiers avee Coi , pour s'en fervir Cu ivant le bt Cuin

&

I'oeeafioo.

On dirige la marche de maniere qu'on arrive devan l

la ville uoe ou deux heures avam le Jour ,

&

I'on ne

oégligc aueuae allcntion pour que l'enoemi n'en puiITe

c!re