802 .
Ese
plus ordinaire. C'en ce que les exemples fe ront m ieux
entendre.
•
d
.\.,·
6.
Pour avoir
r ,
faites
d
X
j
t:
d
: : ,, :
d-:;:¡;'=
",
A
d
~¡:;¡;
.
d
Ainli
,. ="
X'd"+7
t ·
~
d+i t
a=rX -
d - '
. j
=
d
X4 ;/.
a
_ •
, t=dX-¡¡- '
D 'ou l'on tire.
7. Premier ex emple.
Un homme doit
1344
liv. pa–
'yubles daos quatre ans; fon créuncier- olfre de lui
e–
¡eompter
11
raifon de
3
pour
~
par un, s'i1 paye aauel–
lement; accel'tam I'olfre, que doit·il payer?
d=IOO
~
a
=
1344
liV. ~
~aifant
i
=4
3
&
fubflituant r
=
1344
. t
=,=
4
x
:~:
=
1344
X
~
=
33:~o
==
1':1.00.
L e mime exemplt retourné
.
Un homme qui devoit
a.344
liv . exigibles
danJ
1m
«rtaim temJ ,
s'acquiue en
payant aétuellement
1200
liv .
refeompte
étant 11 3
pour~
par an; de combien d'années a - t-- il anticipé le paye–
ment?
Subflituant dans la quatrieme formule, on trouve "
_
'44
'44
.-100
><
3600
=
36
=
4·
8. Second exemple.
U n homme doit
2000
liy. paya–
bies dans drux ans; on offre de lui
efeompter
iI
raifon
<le
S'
pour
~
par an ,
d\J
jour qu'i1 pourra anticiper le
payement;
II
paye au bout de fept m ois: quelle
Como
me dnit-i1 compler?
Le payement en anticipé de deux ans - fept mois,
(JU
réd uifant les
~nnées
en mois de 24
- 7
=
17.
Pre–
n ant donc
17
pour numérateur de la fruétion qui
{nO.
f .)
repréfeme
t,
&
lui donnant pnur dénominateur le ter–
m e
d'efeompte'
un an aufli réduit en mois, on a
t
=
1 7
tii·
t'==
!~
;>57 •
1000::<
100
1\;l0
+
~
&
fubllítuant
480000
=
~
=
186 7
1,
L e méme exemple retournl.
U n homme qui devoit
::1.000
liv. payables dans deux ans, s'en acquitté en pa-
dr.· 86 .
,8
r
a~oooo
)'ant au bout e ept mOls [ 7' Ity.
"'li7
ou
"757
liv.
1I combien pour
~
par an s'en fai t
I'efeomptel
Subniluant dans la troifieme f:>rmule, on trouve
( [ous une expreflion que les fraétlons rendent néceífai–
t ement \In Reu compliql1ée)
2.000_~
; =
100
X
~X!J-
'157
11.
10
48160
~
'°97
"
=
5'.
9 . L a
re~le
de change n'eh fouvent qu'une regle d'.–
f, ompte;
&
cela arrive lorfque le change fe prend
en–
dedam
de la fomme principale. Un homme, par e–
xemple, comptaut 11 un banquier, [ous celte cOlldition ,
tlne fomme de
3000
livres, de combien (le change
'-Tuppofé
a
3 pour
~)
[era la leme qu'il en recel'ra? ..
appliquant la [ormule (
&
négligeaOl
t
qui n'eíl ici de
nulle confidération ), on trouve qu'el\e' [erl de
3000
X
100
300000
.
64
.
;¡o,
=
-.-or-
=
'2912
IIv .
'W3'
le banquler retenant pour
(on droit 87 liv.
~ .
Le
me~e
homme , s' il eut voulu que la leme fttt
d e 3000 \¡v.
en plein,
eut da compter 3090 livres le
c hange momam alors
a
90 liv.
Mais ,.
~~m~ndera-
t - on, pourquoi ceue dilférence ?
¡>ourquOl ¡lOteret étant le meme, aJollte-t-on
d~ns
Ul1
Ese
cas 90 liv.
&
que dans l'autre on o'bte que 87
1.
1~3
?
la répon[e en bien fimple, c'en que dalls les deux
c a~
on opere fur deux [ommes dift'¿relltes.
La,
ce foOl les
imerets de la [omme meme de
3000
liv. qu'on lui a·
joilte; ici, les iotére¡s qu'on eHe ne ['out pas ceux de
3000
liv. mais d'nne romme moindre qlli y efi renfte–
mée
&
confondue avec
eUl< •
Cene fomme mhne ea
l ·
64
d i
'
¿"
~
d
' r
. 29 l2,
IV.
' 03 '
Ool
es mt,rets a
3
pour
'O
pro Ullcut
en effet 87
li\'.
-!!3;
en [orte que la fomme
&
fes in–
t6rets fon t enremble
3000
liv.
Tout caci, comme on voit, n'ell
q.uela regle de
t.ois
dirigée par le Jugemem,
&
man iée av ec un peu
da dextérité.
0n
ne conno; t dans le C ommerce qu'une cfpece d't–
fc ompte;
c'en celle qu'on vieot de voir,
&
qui COrre.
fpond
a
I'intéret
./imple
:
néanmoins comme
ef,ompteY'
n'eil propremem, ainli qu'on l'a déJ. obfervé, que fé–
parer d'un capital un iotéret qUl y e n , ou du moins
qu'on y [llppOre confondu,
&
que l'iméret en de deux
forres, il [emble- qu'il doit y avoin aufli deux efpeces ,
d' .(aompte,
relatives ahacune • l'erpeoe d'iOlérc!t qu' il
en quellion de démeler d'ayec le capital . En adoptant ,.
li l'on veut , cette idée , nous averriíf'On que le fupplé,
mem qu'elle femble exiger
(&
qui n'dl guere que de
pure curiofité ) fe trOllve
it
l'artie/e
1
N T E'R,
I!:
T R E–
n o u
B L R',
la feconde des formu le; qu'on y voit n'a–
yant pour objel que de retrou ver une fomme primilivo
confonduc avcc les intéréts
&
les
itltér~ts
d·iQtérets .
Nous y renvoyons dOl1c pour éviter les radites .
Cet ar–
tie/e efl de M.
RALtl E R DES
O U RMRS,
Con–
¡eiller d'honneur
al.
prl/tdial de R e"neJ.
En général foit;; l'inréret d' une romme
S
dil
:!U
bout d'un an , il ell é·\'ident qu' on devra au bout dé
I'année
S
(x
+
~);
foit
mainten~nt
t
le rapporr d' un
tcms quelconque
it
une année , il en év idcm que
'dan~
le cas de l'intéret limpie
( '/Joyoz
I N
T ..
'tt
E
T ) ,
on de-
vra au bout du tems
t
la [ornme
S
([
+
i;;) ,
&
que
dans le cas de l'intér': t compofé
0 0
devra la fomme
S
(1
+;;; )'.
Or
(j
t
= [,
ces deux quantités [ont égales
(j
t
>
r, la [econde ell plus grande que la premiere,
comme
il
en aifé de le voir;
(j
t
<
1,
la .premiere eJ'b
plus grande que la feconde . Soit
á
pré[cnt
S
ce qu'on.
doir, en
efeomptant
pour le tems
t
la fomlne
'1,
.on
aura,
S
([
+ ;;)
=
'!t
dans le premier cas ,
&
S
(1
+
;;;)a
=
'1
dans le fecundo D one ,
1°.
fi
t
=
r,
l' efcompt~
ell le méme dans le cas des dcux intérets.
2°.
Si
t
>
1,
la remire en plus grande dans le fecond cas que
dans le premier; c'en le contraire ,
{j
t
<
1 .
A inli
quand o n
e(, ompte
poor moins d'u l1 an,
il
efl &Vallta–
geux 11 celui pour qui
0 11
ef,"mpte
de [uppo[er qu'il
PI
e–
re
:l
intlrét eompofé;
c'ell le contraire,
ti
on
e[eompte
pour plus d'un an. C'en qu'en gé néral l'inlérel com–
pOré en favorable au créancier pour les tel mes
au-del~
de l'aunée ,
&
an débileur pour les termes en · deya •
Vo)'ez
1
~
T E'R
i
T.
O n voit aufli que pour trollyer
l'efeompte
de
100
1.
payables au bout d'un au , au denier
20,
il faut prcn-
100
100. -:0
dre
1
+
!...
= -,-,-,-
=
9f
1·4
r.
9.
d.
&
non pas 9f
1.
'o
commc ,'on paye ordinairement . En effet il faute aux
yeux que 9f liv.
3U
bom d'un an doivent prodoire fClI–
lemeot 99 liv.
11'
f. au den.
w,
&
non pns
l eo
liv.
-M. D eparcieux
3
déja fa it cene remarque,
p.1g.
10
&
11
de fon effai fllr la probabilit¡J de la dur¿,' de la
'/Jie humaine.
La rni(on nrithmétique de cene fauffe
0 -
100
pération, c'ea que les banquiers prennent
I
-t .:
pour la
10
me
me chofe que
100 (1-
~ );
or
I
~ ~
ea un peu,
plus grand que
I
,
-;O ,
grand que
J -
4~0
.
(O)
10
puifque
I
ell un peu plus
E S
e o
PE,
r.
f.
(Marine)
c'en un brin de bois
d'une tres-médiocre grolreur, dOllt on fe ferr
a
jett,ec
de l'eau de
l~
mer le' long du vailJ'eau , pour le
lave~
&
pour