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804

Ese

3rtieularioos; le bamn doir porter

~gal¿ment

fur ces

deuI cxrrémirés, le rronc doir [Omber a plomb fur le

bamo. Ce précepre contrarie eelui de quelques n:tai–

tres, qui apres avoir f.1i r poller dans la premiere ar–

tirude qu'oo oomme

garde,

le rcooe fm la partie gau–

che, veuleor que dans l'attirude de l'exreolion le tronc

fe pone Cur In partie droire; il en réfulre pi ulieurs' in–

eoovéniens , le rrollc ell daos une fufpenlion génante ;

en outre il pefe fur la partie qui doir fe relever pour

fe porrer en-arriere,

&

la fixe pour ainli dire en avaor

par fa gravité .

La

rere doir reller droire fur le tronc

&

libre dans

fes mouvcmens ; pour la garantir il faur dégager les

"paules, élev. r un peu le poignet, afin que [Out le

bras déerive un arc de cercle impereepriblé: joignez

a

ceci uoe bonoe oppofirion,

&

la rere Cera éloignée

&

j¡arantie des coups.

Quand on aporré fon eoup il faut fe remeltre en

garde .

Apres ces arrirudes

&

ces mouvemens d'eItenlion,

"Viennem les mouvemens partieuliers du poigoer, eom–

me dégagemc ns , boltes,

&c.

qui fuppoCeot la coonoif–

J"qnee des mefures , des tems, des oppolitioos,

&

des

appels.

La connoirfanee des mefures

&

des tems ell le fcuit

d'un loog rravai l

&

une feieoee néeerraire des afines;

il

fau r un an pour acquérir la legereté, la fouplcife

&

la promptirude des mouvemens.

11

faU! des aDnées pour apprendre

:i

fe baltre en me–

fure,

&

a protiter des tems. La meCure ell uoe julle

proponion de dillance entre deuI adverCaires de laquelle

ils peuvein

Ce

roucher. On ferre la meCure en

avan~anr

la Jambe droite

&

en approehallt enCuite la gauche dans

]a méme propon ioo, de Corte qu'on Ce trouve daos la

m cme firuarioll ou

1'00

étoit auparavaot: ce mouve–

m em doit approeher de I'ennemi ; on rompt la meCure

<¡uaud on recule la jambe gauehe de la droite,

&

que

dan s le feeond

~em;

oq approehe la droile de la gau–

che; ce mouvemem doir éloígoer Je l'eonemi,

00

rompr

lOores mefu res en Cauraol en-arriere.

On déligne par le mor de

tems

les momens favora–

bles que l'on doit ehoilir pour fondre Cur l'en nemi, ils

var;eot

iI

l' in finí,

&

il ell impoffible de rien dire de

partieulier la-delfus;

00

manque les leDlS guand on part

ou rrop lot ou rrop tard, on part trOP rard lorrque

l'enoemi oe répondant point encore

a

de feinrs mou'

vemens qu'on a fails pour I'ébranler,

00

s'élaoee com–

me s'il y avoir répoodu; on part trop rard, lorrque

v oulant furprendre un enoemi daos res propres mouve–

mens, on attend qu'il les ait exeeutés

&

on ne part

<¡u'en meme tems que lui.

Qualld

00

ell en meCure on

tngage le fer,

e'ell-a–

dire , que I'on eroiCe fon fer d'uo ou d'aurre c6ré avec

eelui de I'en nemi que l'on r:iehe tou,ou rs de s'aifervir

eo oppofaol le fon au foíble.

I/oyez au mot

E

P E'E

ce que c'ell que

le fort

&

le foíble.

L e <légagement erl un mouvement prompr

&

leger

par lequd r,ms déranger la poinre de foo fer de la li?

gne du eorps, on la paere par-derfus, ce qu'oll appelle

co"per ¡ur la pointc',

ou par-delfou! le fer de fon en–

nemi, en obCetvanl eomme nous venons de le dire

de s'en rendre mailre autaO! que

1'00

peut par le

010:

yen du fort au !olble .

L'appel ell un bruir que l'on fait fur la rerre avee

le pié qui doir pan ir , daos I'inrenlion de dérerminer

fOil enoemi a faire quelque faux mouvemenr.

L 'oppo lition a lieu dans les bOlles

&

dans les para–

des; on oppoCe quand on eourbe foo poigner de

fa~on

que la eoovexité regarde le fer enntmi; par ce moyen

00

éloigoe l'épée de I'ad verfaire <le la ligoe de f"n

-eorps, fans écarter la pointe de la uenoe du eorps de

'1'ennemi.

Quand

011

fait dégager

&

oppofer, on s'exeree

11

ti–

~er

des bottes, e'ell-a-dire

a

porter a l'eonemi des

c_oups avee eerraines poririons du poigoet qui earaaé–

,Ifeoc les bOlles. Ces politiolls du poigoct Com la

Cu–

pinalion, la pronation,

&

la pofitioll moyenne entre

la

fupioaríon

&

la pronation. Le poigner efl en fupi–

narion quand la paume de la main regarde le ciel.

II

ell en pronalion quand la paume regarde la terre; daos

l'étar moyen la paume de la main ne regarde ni la terre

.ni le cíel, mais elle efl latéralemem plaete de fa–

~on

que le pouee ell en-haur: ces pOliliol1s ne peu–

vent poinr re fupplécr les unes aux autres,

&

on en

obligé lIe les employer ruivam les eas .

l.es

'bOltes fom la quarte limpIe,

la

quarte

b~ife q~i

Ese

fe tirenl nu-dedans de l'épée adverCe, le poignel étanl

en Cupination.

La tieree, la feconde, ou tierce barre, qui fe tireut

au-dehors de l'épée.

La prime qui Ce rire au-dedans de I'épée, le poignet

érant 'en prooation.

La quarre Cur les armes, l' oaave, la flnneonnade,

qui fe rireot au-dehors de I'épée , le poigner élant dans

la politian moyenoe . Toures ces bOlles doiyctlt

eHe

fourenues par l'oppofition la plus exaae.

Taus ces coups que l'ennemi peor porter daos leurs

feos divers, obligenl aux parades.

O~

pare les coups

de l'ennemi en fr appanr vivemem

&

lechemem Con fec

avec le uen, employanr l'oppofirían la

~us

. xaae

&

les dilféreOles politions du poigoet, [uivant

1

cas; ob–

fervant de ne paim parer de la poiOle de l'épée, mais

de la renir roujours dirigée vers I'en nemi.

La parade de quarte s'exéeute eo-dedaos de I'épée par

le poigoet qui romoe eo fupioation,

&

qui forme op–

po(ition.

La parade du demi-cerele s'eséeute de meme, mais

ell précédée d'un mouvemem demi - circulaire du poi–

gnet, qui ramaife les .:oups parrés bas de dehors en"

dedans .

L a parade de tieree haute, de tierce barre, s'esécure"

par l'oppolition du poignet qui tombe en pronation de–

hors l'épée .

La parade de quarte fur les armes, d'oaave, fe for–

me dehors I'épée par l'oppoütion du poigoet qui efl daos

\lne polirion moyenne.

La parade de prime exige la pronation du poignct,

mais a lieu en-dedans de I'épée.

Ql1elques perConnes parem d'une maio,

&

tireot de

l'aUlre; ce qui paroir fon naturel

&

fort avanrageux.

On peur placer ici les voltes qui oc Cont que de

eerraínes évolurions du corps, par lefquelles on s'éloi–

gne fo it

¡,

gauche foit

iI

droire, foit a demi, foir en

emier de

la

ligne 'fur laquelle on alteodoil l' eonemi .

Ces évolulÍolls tiennent líeu de parade 'contre un ad–

verraire furieux qui s'élance raps regle

&

fam mefure.

On peut meler fes parades

a

I'infini,

&

décoDeerrer les

deffeins d'un adverCaire: quand on s'ell exercé

a

exé–

curer ehaque bo!!e , on apprend

11

les faire Cueeéder

a

propos les unes aUI autres, e'ell-a-dire

a

former de feio–

tes auaques.

L es prioeipales font les boltes de quarte en tieree,

de tieree eo quarre, les conlés Cur le fer,

&c.

On ne finiroit pas

Ii

on vouloi t détailler toutes les

fcinres qui varient

11

l'intini, fuivam les cireonOances.

LorCque l'arhleté Cait eséeuter toutes les borres,.

&

les faire Cuceéd er avee vitelTe ; lorrqu'il fair for mer Ces

parades , k s méler, le maine d'

_¡<rime

lui enfeigne

l'art de fe ferv ir a propos de ces coups

&

de ces pa–

rades en lu i préfenram les oeeaooos favorables de les

mem; en urage avee précifioo ,

&

par-lit lui préfen te

les accidens d'un combat dans lequel les coup fe Cuc–

cedem en tout feos, fuivem les parades, les préc:edenr,

&c.

&

eette image du combat s'appelle

l'aJTallt.

Voici quelques préceptes général1x d' allaut, qu'on

peut regarder comme des corollaires de ce qui précede.

J.

Corol/aíre.

11

faur

Ce

méfier de l'ennemi ,

&

ne

pas le eraiodre.

JI.

L'ennemi hors de mcCure ne peut atteindre fon e–

llocadé.

11/ .

L'ennemi nc peut enrrer en meCure fans avan-

cer le pié gauche.

JI/.

L'ennemi en meCure ne peut porter l'enoeade Caos

remuer le "pié droir.

V

Quand

00

rompt la meCure

,1

ert inutile de parer.

17/ .

Si ron n'ell pas Sur de parer l'eflocade ,

00

rompe

la meCure .

, 17

l/.

II

ne faut jamais entrer en meCure f.1ns étrc

pr':r

a

parer , car vous devez vous anendre que l'en–

lIemi prendra ce rems pour vous porter uue borte .

17/11.

N'arraquez J3mais l'ennemi par une feime lorr–

que vous etes en mefure; car il pour¡oir vous prendre

fur le tems, Coir d'aventure ou de deifein pré(Tlédiré.

Voyn

T

E M S "

E

s

T

o e

A DE.

I X .

Ne eonfonde? pas la retraite avee rompre la me–

fure .

X .

Quand l'ennemi rompt la mefure Cur votre atta–

que, pourfuive?-le avec fe u

&

avee prudence .

Xl.

Quand il rompr la meCure de lui- meme, ne le

pour!uivez pas ; car

il

veut vous attirer.

XII.

¡"es battemens 'd'épée

Ce

fati! toOjours en me–

(ure;

car

hon de l11efure il$ (eroient fans clfct, puiC.

qu'