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Ese

«

pour mouiller les voiles; il efi creuCé par le bout

&

tienr de la ligne droite

&

de la courbe, ayant un man-

, che alTe? long .

(.QJ

.

E S e o

PE,

E e o

PE,

E s e o o

PE,

r.

f.

(Ma.rine)

c'efi une forte de petite pelle creuCe , avee laquelle on

puife

&

on jette l'eau qui entre dan

5

une chaloupe ou

dan

5

un canot; elle a le manche treS-court ,

&

iI

n

'y

en a que ce qUN a main peut empoigner .

( Q)

~

S C O R T

~

J

r.

f.

en terme de grlerre ,

fe dit d'une

troupe qUI

accompa~ne

un officier ou un convoi pour

l'empecher d'';tre prlS par l'en1lemi .

Voyez

C o

N V 01 .

Les

cfcorte!

doivent elre proportionnées au x différens

c orps de troupes qu'elles peuvent avoir

a

combatlre.

S i elles

línr

t

la Cuite d'un convoi , elles doive nt etre

partie

ii

la.tete,

a

la queue ,

&

fur les alles ; elks doi-.

" enr auffi envoyer des délachemens en avant

&

fur les

a¡¡es' pour examiner s'iI n'y a point quelque, embufca–

des

a

craindrc de la part de I'ennemi.

(Q)

E

S

e o

R TE

(droit

d')

( Droit p/lblic

&

/-liftoi" e )

jflr

cond/lcendi;

c'efi le droit qu'ont plufieurs princes

d' A lIemagne

d',feorter

moyeonanr une fomme d'argent

les marchands qui voyagent avec leurs marehandife s ;

il Y a des prioces de l'Empile qui

001

le droit

d'efeor–

ler

meme fur le territoire des autres. Ce droit tire

fon origine des tems ou

l'

Allemagne étoit infefiée de

tyraos

&

de brigands qui en reodoient les routes peu

ra res. Suivam les lois, celui qui a le droit

d'efeorter

fur le ten itoire d'un autre, a auffi celui de punir les

dé lits qui fe commetleot für la voie publique;

&

(j

pour ce droit on joüit du droit de péage,

veaigal,

on

efi tenu d'indemnifer des pertes qu'on a fouffenes . (-)

E S C O T, f. m.

(Marine) .

C 'efi l'angle le plus

bas de la voile latine, qui efi triangulaire.

(Z)

E S C O T S,

r.

m. pI.

(Ardoifiere! ).

C 'efi ain(j que

¡'on appelle au fond de ces carrieres des petits mor–

ceaus d'ardoife qui font refi és attaehés

a

un bane, aPyes

qu'on en a Céparé une grnnde

piec~ ,

&

qu'on er.-deta–

che en fu ite pour étre employés.

V OJ'<¡t/ f art.

A

R–

DO

t

SE.

E SC OUADE,

r.

f.

dans I'Art militai" ,

fe dit

¿ 'un petit nombre de faotamns ou de foldars

a

pié.

U

ne

compa~nie

d'infal1lerie efi ordil1airement di vifée

en trois

efeo¡iada;

ce mOl n'en en ufage que parmi

l 'infanrerie

&

non poim dans la cavalerie . On dit auffi,

u ne

c{coll ade de g,ltt.

(Q)

E S e o u

A D E

B

R I 5

~'E ,

c'efi

dan;

l'

Art militaire

une

,{collad.

CompOlee de foldats de différentes com–

pagoies.

E S C O U S S O 1R,

voyez

E

e

H A N V

R'o

IR.

E S C R

1

M E, f.

f.

L 'art de fe défendre ou de Ce

fervir de l'épée pour blelTer fon el1ncmi ,

&

fe garanrir

10i-mc me de fes coups .

Vovez

E

P E'E

&

G

A R DE .

L'e[crime

efi un des

exe~cices

qu'oo apprend dans

los académ ies,

&c.

V oyez

E x

E R

e

I

e

E ,

&

A e

A–

D E'M lE .

L e maitre

d'eferimc,

s'appelle ordinairement

parm i nou's,.

maítre en fa it d'arme! .

L'art de

I'eferime

s'acquiert en faifanr des armes avec

des fleu rets appellés en latin

rud"

,

c'efi pourquoi on

appelle l'efcrime ,

gladiattlra " .diaria. V oyez

G

L A–

D I A T EOR.

On prétend que

l'e{crime

en en

fi

haute ertime dan

5

l es lndes oriemales, qu'il o'efi perm is q-u'aux princes

&

aux nob es de s'adonner

a

cet excrcice . lis porten!

une marque ou une difi inélion fur leors atmes qu'on

Ilomme dans leur langue

efam ,

que les rois eu x-me–

m es .Ieur donncnt avec beaucoup de cérémonie, de

m eme que les marques de difiinaion de nos ordres de

. chevalcrie .

M ontaigne oous apprend Gue de fon tems toute la

noble ITe évitoit avec foin la réputation de fa voir faire

des armes, comme une chofe capable de corrom1"re

les bonnes

mQ:ur~ .

V oyez Dia. d. T rlvorl x

&

Cham–

bey¡ .

L e mot

.fcrime

oous donne en général I'idée de

combat enu e deux perfonnes ; il déligne fur-fout le' ,

combat de I'épée , qui efi

fi

fa milier au

Frall~ois ,

qu'

ils en ont fait une fcience qui a fes princlpes

&

fes re–

gles . L e maltre

d'efe rime

commence

~ar

rompre le

c orps aux différenres altitudes qu'il doit affi;:éler, pour

rendre les aniculations faciles ,

&

do nner de la fou–

plelTe dans les mouvemens ; enfuite iI apprend

a

exé–

c uter les mouvemeos du !Jras

&

fur-tout de la main,

qui portent les coups

a

I'ennemi ou qui tendent

a

éloi–

goer les fi ens ; les premiers fe nomment

botle!,

les

feconds

parade! :

iI en feigne enfuite

a

me ler ces mou–

ve mens pour tromper I'ennemi par de faulres auaques ,

ce qu'on nomme

[einee!;

eofia il vous apprendl

a

yous

T ome

f/.

Ese

803

fervir

a

propos des feintes

&

des parades . ·Celte par- /

tie de I'art s'appelle

afTattt ,

&

efi vraiment I'image:

d'un combat. Voici en abrégé les élémens de

I'ef<rime .

D ans la premiere altitude dan

5

laquell e on Ce difpofe

a

recevoir fon ennemi ou

a

fe lancer fur lui, le com–

baltanr doit av oir fon pié gauche fermement appuyé fue

la terre,

&

lOurné de

fa~on

a

favorifer la marche or–

dinaire, le pié droit tourné de

fa~on

a

fa vorifer une

marche fur le cÓté : les deux piés par ce moyen for–

ment un angle'droit ouvert par les poinees des fouliers,

&

ils doivent etre

a

trois, quatre ou cinq femelles

l'un de I'autre difpofés fur la meme ligne; de forte

cependanr que

(j

on veut fa ire parrer le pié droit der–

riere legauche , les deux talons ne puiITene fe choquer .

L es deuK.genoux doivenr erre un peu pliés , cOlllre

le principe de plufieurs qui font feul emen! p lier la jam–

be gauche

&

rOn! roidir la droite.

L e baffin dans I'altilude que j'adopte étant également

fl échi fur les deux os fémur, I'équilibre fera gardé .

toutes les parties feront dans I'ét. t de fouplelfe con ve–

nable,

&

les impulr.ons données fe communiquerollt

&

plus faci lemenr,

&

plus rapidement .

Le tronc doit IOmber

a

plomb fur le baffin; il doil

etre effacé

&

fuivrc dans fa direélion le pié droit: la

tete doit fe mouvoir" libtement fur le !ronc , fans fe

pancher d'aucun cóté ; la vile doit fe ti xer au moins

auram [ur les mouvemens de l'adver[aire 9ue [ur fes'

yeux .

.

Le bras droit ou le bra s armé doie etre étendu de

fa~on

conferver une liberté emiere dans les mouve–

mens des anicles: ce précepte efi de la derniere con–

féquenee,

&

fon oppofé

a

celui de plufieurs . maltres

qui font roidir le bras

&

le fonr tendre le plus qu'ils

peuvellt ; méthode coodamnable ; car le combau ant e–

xécute Ces mou vemens par les rotations de I'humérus .

rotations tres-lentes . AJoO,e?

a

cela que ces combat–

tans fonl tOl1lOllrS partir le corps le..prem ier ; habitude

la plus repréhenfible de toutes celles que l'on peut con–

traa er dans les armes; car dans ce cas on efi un tems

inti ni • porter fon cou p,

&

fouven t on ne dégage pas .

Quand le bras efi un peu ftéchi , le .¡>oignet a la faci–

lité d'ngir, fes mou l'einells font plus rapides ; vous a–

ve? déj a engagé le fer de votre adverfaire du cÓté ou

il préfente des Jours , qu'il oe s'en efi point

apper~u :

le bras en s'allongean t alors , feconde les mouvemens

du poignet;

&

le rene de la machine développallt ra–

pidement fes reITorts , fe porte en -avan t ,

&

donn e une

time impullion au poignet dans la direélion qu'iI s'efi

choi(je : iI faut donc que les articulations de ce bras

[oient l,ibres , fans qu'iI foit trop

ra~ourci.

L e fer doit etre dirigé 2 la hauteur du tronc de l'ad–

verCaire, la pointe nu corps .

Le bras gauche doit é tre un peu élevé , libre dans

fes anicles,

&

placé en forme d'arc fur la meme

Ii–

gne que l. pié droit.

La feconde altitude efi celle qo'on affeéle dans I'ex–

tenfio n, c'efi-a-dire lor[que I'on fe pon e fu r fon en–

nemi.

A -t-on choió un moment favorable pOLH ,'élancer

fur fon adverr., ire? le fer e(\-i1 engagé ? la tete de l'Oi

do br. s droit doit s'affermir dans (, cavité ,

&

fe por–

ter vers le creux de I'ailfelle ; on appelle cela

.d'gag .–

ment

des ip""les ;

cependant cet

05

du bras fe dirige

vers le corps de l'ennemi,

&

s'étend fur I'avam-bras

qui s'atlermit dans I'articu lation du poignet; celui-ci

efi ou en fu pination ou en pronation fitiv am les coups

portés ; afin

de

former oppo fitioll .

Pendant que tous ces mouvemeos s'operent dans le

bras , les muldes des autres parties obéilTant égalemem.

a

la volonté , agilTent

&

portent le corps en - avant;

mais ce mouvement d'c xteníion Cemble principalement

etre opéré par les m ufcles extenfeurs des cuirres , qui

dans leurs contraélions

éc~rtent

ces deux extrémités

l'une de I'autre . L e bamn

&

le trone fe trouvent em–

portés cn-avanr par ce mouvemenr d'cxtenlion des ex–

trémités le pié droit s'é leve , parcoun en rafant la terre

I'efpace qui efi entre lui

&

le pié de I'ennemi ,

&

va

IOm ber en droile Iigne: il De doit pas trop s'élever de

terre .

D ans I' exten(jon le eorps doit avoir les attitudes Cui–

vames .

Premieremellt les os du co té gauche doivent

~tre

affermis daQs

leur~

anicles, le pié du m';me cÓté ne

doit poiJlt quiller la terre , lOute la plante doit portee

a plomb fur le Col .

.

T ome I'extrémité inférieure gauche doit donc étre

étendue , la droite au contraire tléchie dans toutes les

1

i i

i

i

l

ar-