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ESP

d'Oélobre 1669,

la

fonte de nouveauJ: étalons fu r lef–

quels le put faire

a

l'avenir

I'efpollem,ne

des mefures

de

bois qui Cer viroient

a

la di!!ribution

&

" ellte de tou–

le

Ilature de grains par le moyen de la trémi e , régla

30 fli la maniere de faire cet

'fpal/_mene

ou vérificatioll,

ainri qu'il s'enfuil.

L e juré-mefureur-étalonneur met d'abord dans la tré–

mie la quantité d' un m illO[

&

demi de graine de mil–

Ict,

&

non autres , qu'il lailfe couler dans r étalon du

m ino[

a

blé, juCqu' a ce qu'il foit co mble, L 'ayant en–

fui le radé , fans lailfer grain fur bord, le millet qui re–

Ile dans ccue mefure matrice e!! de nouveau mis dans

la trémie pour ell remplir une feconde fois le meme

élalon, ou le grain ell eneore radé comme auparavam ;

apres quoi il ell verfé ""fli par la trémie dans le m i–

no[ qui doi[ etre étalonné;

&

qui I'e!! en effe t ,

&

marqué de la lellre COurante de l'année, s'il ell trou–

vé de bonne contenance

&

de la meme meCure que I'é–

talan .

L'.{pall.mcnt

des autres me fures , moindres que

le m ino[ : fe fait

a

proportioll, de la meme maniere.

I/oy n

M

E S U R E

&

M

1 N

o

T ,

Diélionn. de C omm,

&

de

Cl?ambtrs ,

( G)

E S P A L

M

E

R,

(Mari"e) e'e!!

netloyer, laver,

&

donller le fu if depuis la quille jufqu'a la ligne de

l'eau pour faire voguer

110

bhimem al'ec plus de

VI–

relfe . e 'ell la

m~me

chofe que

ear."er ;

mais le mot

d'.Ipalmtr

s'appliquoit autrefois partieulierement aux ga–

leres ,

&

ear."er

aux vailfeaux .

(2 )

E S PAR T S, (

Carritre

)

c'e!! ainfi qu'on appelle

dans les carrieres, des lix moreeaux qui co mpofent la

civiere

¡¡

tirer le moilon, les quatre qui font cmmor–

toi fés avec les principales ou maltrelfes pieees . L es

cIpares

Com les plus petits .

ESP A VE ,

'Voy ez

EPA VE.

E S P E e .E,

f.

f. (

M it.

)

nolÍon univerfelle qui fe

forme par l'ab!!raélion des qualilés qui fOil! les memes

dans les individus. En ex atninant les-indiv idus ,

&

les

comparant entr'eux , je vais certains endro;ls par ou ils

f~

relfemblem ; je les Cépare de ceux en quoi ils dif–

ferem;

&

ce§ qualités communes, ainfi Céparées , for–

ment la notion d'une

.Ipece,

lIIli comprend le nombre

.d'indiv idus dans lefquels ces qIIalités fe [rouvent. La

divilion des erres en geme

&:

en

.Ipece ,

n'e!! pas l'ou–

vrage de la PhiloCophie; c'ell eelui de la néccffilé .

L es hommes Centan[ qu'¡¡ leur feroi[ impo flible de tout

reconno;tre

&

dillinguer , s'il falloit que chaq ue indi–

vidu eut fa déoomination particuliere

&

indépendame ,

fe

h~terem

de former ces clalfes indifpenCables pour I'u–

fage ,

&

elfemielles au raifonnemem; mais fi la Philo–

fophie n'a pas inventé ees notions, c'ell elle qui ¡es

épure,

&

qui de vagues qu'elles font fréquemmen t dans

la bOl1che du vulgaire, les rend Ihes

&:

détcrminées ,

en foiv ant la méthode des G éome[res, 3U1al1r qu'elle

ell

applicable a des clres réels

&

phyliques , don[ I'ef–

Cence n'ell pas aeceflible eomme celle des abllraélions

&

des nOlions univerCellcs .

La définition de

l'efpu.

exprime ordinairement eel–

le do genre qui lui e!! fupérieur,

&

les nouvelJes dé–

[ermin3[ions qui par cette raifon fom appellées

Ipée;–

fi'l"es .

En faifam atteotion a la produélion, ou géné–

ralion des figures, les G éometres découvrem

&

dé–

montrent la poflibilité de nouvelles

efpectJ

,

Ce Cont

les qualités elfemielles

&

les attributs qui fervent

a

dé–

terminer ¡es

e{pteel;

mais

a

leur d6faut, les po fli bi li–

tés des modes entrent aufli dans ces déterminalions.

Euclide dé finit d'abord la figure comme le genre fu–

prcme ; enCuite, apres

~voir

donné l'idée du cercle ,

iI .

palre aux figures reélilignes, qu'iI conúdere commc un

genre inférieur . D e -la , eontinua"t

¡¡

deCeendre, il di–

vil'e les figures reélilignes en trilateres , quadrilateres,

&

m ultilateres . Les figures [rilateres Ce diviCent de nou–

veau en équilatérales, iCofceles, fcalenes,

(;le.

les qua–

drilateres en quarré , rhombe , trapeze,

& e.

11

s'en

fau[ bien que ceue préciúon puilfe regner dans le dé–

veloppement des fujets réels

&

phyliques . On n'en con–

nOI[ que l'écoree,

&

il faut en déracher, le m ieux qu'

iI

e!! polIible, ce qui paro;t le plus propre

a

les cara–

élériCer. Or, faute

ck

conno; lre l'ellence de ces

.C~jels ,

0 0

ne Cui[ pas la meme route dans leurs défil1llltllls;

&

de-la dans toutes les Seiences, ces diCputes

&

ces

embarras inconnus aux ·Géome[res , emre leCquels les

controverfes ne fauroient exifler, ou du moins ne fau–

roient durer .

Jetle'L

a~

contraire les yeu x fur toute au–

tre Ccience; par exemple, Cur la Botanique, les défi ni–

tions y Com des deCerip[ions

d'~tres

compofés , dont on

dénombre les parties ,

&

dOn! ón indique l'arrangement

&:

la figure . C haque botaniíle ehoililfant ce qui le frap-

'lome

V.

,

ESP

811

pe le pi

os,

\'OUS ne reconnoi trn pas la meme plante

décritc par deo! d'cnlr'cux , au lieu que la no::on du

triangle ou du qui!fr¿

d i

i!l variable enlre les maius de

quelque géomclre que ce Coir .

N

é.nmoi l\s , comme

nous n'avons , ni ne pouvons lieu eCp6rer de mei'lIe ur

que ces deferip.ions des foje ls phyfi qoes , on doil

Ira–

vailler

a

les rendre de plus en plus compleles

&

di–

!!inéles , par les obfcrv atÍons

&

par les expériellces;

fur quoi

vo)'<z

B OT AN I Q U E, 1\1E'TH ODE,

&e.

L es fuje!s' 'l ui ont les meme; am ibuts propres ,

&

les memes pollibilités de mode , fe rapportent

a

la me–

me

efpue .

Dans les erres comporés , les qualités des

parties ,

&

la maniere donr ces parties font liées , fer–

" cm

a

déterminer les

efpe«,.

Voye7.

plus baJ

E

s

l'

E–

e

E, (

Ilift.

fl l1t, )

¡frtidc de M.

F

O R M E Y •

E

S P E

e

E,

en ¡friehméei'lue ;

il

Y

a dans cette feien–

ce des grandeun

de

meme

eIpece ,

&

des grandeurs de

difie renle

c[pece .

,

L es grandeu rs de meme

.(pue

font défin ies par quel–

ques - uns , cclles ,qui ont une meme dénollliualion:

.inli

2

piés

&

8

piés font des gl wdeurs de meme , –

Ip.ce

.

L es granaeurs de diírércnte

eIpece ,

fel on les mEmes

aur<ll!s , ont des

dénomination~

diff¿rentes; par exern–

pie ,

3

pié>

&

3

pouces ront des grandeurs de différen–

le

e(pece.

( E)

O n défiuira pl us exaélement

lc~

grandeurs de diff'é–

rente

eIpea,

en d:f. n[ que ce font cell es qui Cont de

uature ditrerente ; par extmple , l'étendllc

&

le tems ,

12

heures

&

12

roifes font des grandeurs de difleren [e

efpece ;

nu conlraire ,

102

heures

&

12

m illutes d'heure

10111 de la meme

,{pece ,

011

ne laoroit multÍplier l'une par l'autre des quan–

rilés

ce

Illeme

,(pece ,

dans quelque fens qu'on plen–

no celle <xprellion; o n ne peut mulliplier des piés par

de¡ piés , ni des loiles par des hemes .

V o)'n

-

en la rai–

fon

all

mot

M

u

L

T I

P L

l e ...

T

I O N. On pelH div i"'r

l'u lle par I'autre des qualHités de difl érCll le

.fpe" ,

pri–

fes dans le premier fcns ; par exem ple ,

12

heures par

3

m inules (

'Voy cz

D I

V

I

S

I ON ) ; ' mais on ne

p~ur

divi fer I'une par l'aulre des quanti[és de é iffe rcn te

efpe–

ce ,

prifes dans le fecond fens; par excmple, des toi–

fes par des heures.

I/o)'et

A

B S

T R A

1

T , e O

N

e

R

E T,

& e,

O n dit qu' un triangle ell do nné

d"Ipue ,

quand eha–

cun de fes ang les ell donné: dans ce cas,

le

rappor t

d~s

c61és e!! donn é

30 m ;

car touS les

Irian~les

équi–

angles IOllt fem blabies

( 'Vo)'n

T R I

A N G L E

&

S

l! M–

DI.

A

B!. E ) ,

Pour qu' uue autre fig ure rcétiligne quel–

conque foi t donllée

d'efpeee ,

il faut non-fculement que

chaque angle Coi t donné, mais aulli le rapporl des

c6-

tés .

O n dit qu'une courbe ell donné

d" fpece ,

1°.

dans .

un fens plus étendu, lor rqu e la n31 ure

d<

la courbe d t

con

1111

e , lorfqu'on rai l, p:lr exemple ,

r.

c'en un cer–

e le, une parabole,

&e,

2 ° ,

dans un Cens plus déter–

m iné , lorlque la nalure de la courbe e l! COllnue,

&

que celte courbe ayan[ plll lieurs piramelres , ou con–

uoir le rappor[ de CeS paramerre, .

J\infi

ulle eHipCe eQ

d"nnée

d'rIpet o ,

lor fq u'on connoi t le rapport de fes

axes; il en e!! de

m~ me

d'" ne hyperbo le. Pour bien

enlendre eeei , il fau l

Ce

rappellcr que la cooll ruélioll

d'une eourbe fuppo(c toOjours la eonnoilfance de quel –

ques lignes droiles conllantes qui entrent dan s I'équa–

lion de cetre courbe ,

&

qu'on nomme

paramUreJ

de

la

(ourbe ('Voyez

PAR

A M E

T RE ) . L es courbes qui

n'ont qu'un parametre, co mme les eerdes , les para–

boles , "lOt [OUles femblables;

&

fi le parametre e

II

donné , la cOU(De efl donnée

d'eIp~<c

&

de gl aodeur :

les combes qui ont plufieun p3ramerres , foo t Cembla–

bies quand leurs parametrcs ont el1lr'cn x un

m~me

rap–

pOr! . Ain fi deux ellipCes , dont les ax es font

entr'eu~

com,me

m

e!!

a

n,

font Cemblables ,

&

l'el lipre en

dunnée

d'efpe<c

quand on eonno¡t le rapport de fes

as es .

I/o)'ez

S E

M B LAR L E

&

PAR A

M E T

R E.

(O)

E

s

l'

E

e

E

S 1 M

l'

R

E S S

E

S

Oll

E

S P

E

e

l!

S

V

1S 1-–

B L

E

S,

fOil!

dan!

/',m(;m" .

P hilo(ophie ,

les i'mages des

corps que la Ill m iere produit ,

&

peint dans leur vraie

propon ion

&

eoulcur au fond de l'reil .

L es anciens donnoient ce BOlO

a

cenaines images qu"

ils fu pporoicnt s'élancer des corps,

&

venir frapper- nos

yeux , lis n'avoieA! aucune idée de la

fa~on

dont les

rayons de lumiere v,iennent fe réu nir dans le fo nd de

l'reil,

&

Y

pcindre l'image des objet,s .

Poyez

V

t –

S

I ON .

L es feélateurs d' A riflote s'imaginoient que ces ima–

ges étaien t iUlmatérieHcs,

&

que cependam elles agir-

K k k k k

2

Coicnt