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ESP

" I<lUX

différcns , , , , , " M , de Buffun,

hift,

H!lt,

ge;¡,

&

pllrt',

&c,

tom,

JI/.

p,

784,

&

!tuv,

E

s

P E

e

I!

s,

(Phal'm.)

en larin

[pe,;e!,

On enrend,

bl

Pharmacie, par

eiPe~eJ

, ditlerenles drogues timples

mt lées enCemble, & detlioées

a

elme·r dans les

Meo·

t liollS, dans les infufioos , & meIDe dans le s élcauni–

res. C'efl ain(j qu'on dir

'iP.ces

de

dceuél/tm Jisdurif¿–

r/tm, eiPues

de

la

eonfeaioll hyacinrhe,

e[peees

des

I

lablcllcs

diacarthami,

&e,

0" donoe aum ce nom

:l

plu(jeurs poudres compo–

f¿es o fficinales; ainfi 3U lieu de dire la

pottdre de diar–

"hodun ,

on dil les

eiPect! diarrhodon,

&c.

Les vuloéraires fuiLles s'appcllenr eocore

eiPeee! VIII-

1JeynirCJ,

&c.

On doooe 3Um le nom de

Ihé

aux

e(pueJ

qui Conr

dellinées

:l

élre infufées; ainli on dir

th. vrtll1lraire,

Ibl

ciphali'l"e, ehi peéloral

aum bieo

qu'ciPues vltl–

m!raires, e[pue! eéphali'll"s , e[peeeJ peéluraleJ,

(b)

E

S" E

e

l!

s

(Chimie ,

J'

Quelques aureurs

de

Chimie

0 01 détigné par ce nom les produirs géoéraux de l'an–

cienoe 3nalyfe, ou les fameux priocipes des Chimilles,

I'h\1ile, le fel,

&e.

Poye~

P

R

1

N

el

P

l!,

(b)

E

s

P E

e

E

(']ur;iP,)

(jgoiti&'quelquefois le fair & les

circonllances 'lui onr précédé ou accompagné quclque

chofe: aiori on dil

¡'e[pece

d'une quell ion, ou d'uo JU–

gemenl,

EiPete

(jgnifie aum quelquefois

la

chofe m eme qui

do il erre reodue, & non

pa~

uoe aUlre femblable.

Il Y

a des chofes fungibles qui peuvem crre remplneées par

d'aurres, eomme de l'argeor, du grain, du vin ,

&c.

mais les ehofes qui oe [001 pas fuog ibles, comme un

che val , un breuf, doivenr erre rendues en

c[pae;

e'e(l–

á-dire que l'on doil rendre précifémcnr le m.?me chc- .

val ou breuf qui

a

élé prcré,

EiPece!,

en

flyle de Palais,

(jgoifie aum quelqoefois

de

I'"rgent eomftol1t:

on dil

p"yab1e en eiPeceJ;

00 a–

joare quelquefol.

j'onna¡ltn,

pour <jire que le payemenr

lIe fe fera poiO[ en billers.

(11)

E

s

P E

e

E S,

(Cumm , )

ce

[001 les différeOles pieces

de monnoie qui fervcm dan s le Commeree,

Oll

daus

diftereOles aaioos de la vie civile ,

11

payer le pri¡ de

la valeur des cho[es,

11

n'y a dans uo éral d'

eiPue!

eouranles, que eel–

les aurorifées par le prince; & le droil d' en faire fa–

hriquer lI'apparlienr qu'au [ouvcraio, & ea uo droir do–

maoial de la COGroooe, Si aocieonemeOl divcrs feigneurs,

baroos, & éveques, avoienl droil de faire ballre moo·

noie, e'ea que fans doulc ce droil leur avoil élé cé–

dé avee la joüilranee du fief, ou qu'ils le polTédoieol

a

rirre de [ol1verainelé; ce qui Cous les deux premie–

res races fUI [ouffen dans le lelllS foible de l' autorilé

royale , lems 011 s'érablir le genre d'auroriré oommé

!t•.

jáa;neeé,

efpece de [eigoeurie que le boo droir eUl ram

de peioe

a

délruire, apres que le mauvais droil l' eUI

ufurpé

ti

facilemeOl ,

En

n62,

I'ordonnaoce [ur le fail des monooies, dil

que dans les lerres Ol! les barons n'avoienr poinr de

m oonoie, il n'y aura que celle du roi qui y aura cours;

& que dans les lerres al! les barons auroieor uoe moll–

noie, celle du roi aura eours pour le meme prix qu'elle

auroil daos [es domaioes.

Philippe-le.Bel

eOl1lmen~a

3

réduire les hauls feigneurs

a

vendre leur droi( de ballre monooie, & I'édil de 13..13

gena (j fon la fabricarion, qu'ils y reooncereOl,

Philippe-le-Loog fongeoir quaod

iI

mourur (dil le pré–

tidenr Hénaull)

a

faire enforte que daos la France on

fe fervjr de la meme monnoie, &

reodre les poids

& les mefures uoiformes. Louis

XI.

eul depuis la m e–

m e peofée.

Po)'ez

POI]) S

&

M

l!

S U RE,

11

Il'appartieot qu'a l'hilloire de tixer le rems al! l'on

a eommeneé

a

fabriquer les différeores

¿iPeees,

de par–

ler des marieres & des marques eo ufage dans les rems

reeulés.

Le bUI de l'Encyclopédie n'ell que de faire remar–

quer aux hommes les ehofes qui fe palfem Cous \eurs

yeux; (j l'on rappclle eelles qui fe follt pafrée9 , ce n'ea

<lue par le rappon qu'el\es

001 '

aux préfenles, ou afio

d'en faire une comparaifoo qui opere uo avanrage pour

la réforme de ce qui fe prarique, II

ea

bon de fatis–

fair~

la euriofiré des leaeur!,

iI

ell mieux de les in–

Jlruire ulilement, Nous renvoyoos donc

a

I'hinoire pour

IllUI ce qui n'en pas maioreoaol en ufage ,

11

ea

a-pro–

pos eepeodanl de parler du florin, du paritis, & du tour- .

nois, La premiere de ces

e[putl

éloir une mQonoie ré–

el

le qui éroil fon

fuje~re

iJ

varier d'nor.m plus fouveOl,

que les rois de t rance regardoienl les droirs qu'ils re–

¡iroient de ces mUlarions comme uoe des principales

Esr

·branches de Ieurs reveous. Eo 1361 \ le bon fl orio , ou

le

florin de poids, valoil dou'Le tourtlois d' argem, le

lOurnois quilJ'le deoiers rourllois: done le florin valoil

ee~r

qualrc-Y i"g r dcniers I<}urnois, ou quin.c fo us 10or -

0015.

Le parifrs n'efl plus qu'uo lerme qui fignifie

le 'l/-<!,rt

en

[ rlS ,

Ce nom virnr de ce que la mon ooie réeHe

frappée a Pari" valnil un quarr en , rus plus que celle

frappée

a

Tours. Elle n' efl plus d'ufage ; nous o'eo

parlons que poor

f~ire enleod~e

que lorl'qu'o n

lr~uve­

ra dans quelque ordo nnaoee ce rerme employé, II (j-

- snifie

le

~/ta:t

Ifn

.!tl!.

,

,

Le lOurOOIS élOa une moonole frappée a Tours; el–

le

n'dl plus monooie réelle , elle ell m aiolenanr de com–

pre : o n dil

fm e I;vre eoltrnoú, u n [Otl eOtlrI10;!;

elle

ell moindre que le par.ifis d'uo cinquieme,

c'ea

celle

qui ell en nfage aujourd'hui quanr au lerme fculement .

Les

.[pue,

qui onl eours eo Fraoe" fonr les pieces

d'o r, nommées ancieooemenr éeus, La fabrication des

éC'llS

d'arg~nl

ne fUI ordonnée qu'en Seprembre 1641;

& Inrfqu'a \lan r ce lems 00 parle d't!cus, cela veUI· di–

re

des

écft!

d'o .· ,

Ce n'ea pas qu'avanr ce [elUS il n'y

eOr des

e(puCI

d'argeor; la fabricadoo des ¡¡rorres

eiPe–

(CI

d'argcllr avoil commencé fous Louis

xtl.

q.ui

tit

ouYrer les gros lea ons ; ils onl contioué juCqu'a H ell–

ri

llf .

lequel en inrerdifanr leur fapricalioo, ordonoa

en 15'7f cdle des pieces de vingl fous. & en 1577

eelle des pieces de moindre valeur; mais aucuoe n'é–

loir nommée

é""

M aiorcoanr les pieees d'or s'appd–

lenl

lu/tú,

foir quadruplcs , doubles

1

f'imples, & demi–

louis,

L es p;eces d'argelll nommées

teu! do"bles,

que 1'00

appdle

\'u lg~iremem

gro! tera,

[0 01

a

(j¡ livres; les

écus (;mp1es ou perils éeus,

a

u ois Iivres; les pieées

<le

villg l-quarre foo s , eclles de dou7e fous, & de tix

[ous ,

Les pieccs de bas billon & de eui vre fOIll les foo<

&

les iiards.

Qua~ 1

aux

c[peee!

des villes eommeryanres de l'Eu–

rape,

m~me

des autreS parries da mOnde,

voy'::;

le

di–

tlionna ire

d,¡

Commerce

au mot

MfJnnoie .

L :or, l'argeOl, & le euivre, onl élé Rr¿féré's pour

la fabrication des

t[pue!.

Ces méraux s'all ien! enlem–

ble,

il

o'

y

a

que le cui"re qui s' employ.e feul; l' or

s'allie avec l'argeúl & le cuivre. l'argcOl avce le cui–

Vre feulcment; & lorfque la partie de euivre ea plus for–

re que eelle d':ugenl, e'ea ce qu'oo appelle

bil/on

.

1/0-

yez

B

I

I.

L

o

N

& '"

L L

J '"

G E ,

En A ng lererre 011 ne prend rieo pour le droil du roi,

ni poue les frais de la fabricalion, enforte que 1'00 rend

pok1s pour

poid~

au " particu

Ii~rs

qui von l porter des

matieres a la monnoie : cela a élé prnliqué plulieu rs fois

en Fraoee; mais main tenant on prend le droil de. fei–

gnenriage, Oll ajollle le graio de remede .

Voyez

M

o

N -

/i

o

y

'"

G E (111

Y/Joe

M

o

N N

o

lE.

'--,

L es

<iPeeeJ

om ditl'ér<ns noms, fuivanr leur emj>rein–

le, comme les moutons, les aogelors, les couronoes;

[lli,'anr le nom du prinee, eomme les I"uis, les hen–

ris ( Cur quoi il faul remarquer ce qu'.on lir dnns le pro

H énauIr, que la premiere m onooie qni ail eu uo bufle

eo F raoce ca celle que la ville de Lyoll til frapper pour

Charles

VJ\1.

& poar Aune de Brelagne; la vitle

d'A–

quila ballir uoe moonnie en l'honneur de ce prince, doOl

la légende éroit

frall~oife);

fuivam leur valeur, com–

me UR éeu de rrois livres, une pieee de vingr-quatrc

f()u~;

fniv'lll le lieu 011 elles

001

éré frappées ,

COIl}–

rile uo paritis, uo IQurnois,

Les

efpu"

QOI

dcux valeurs, une réelle & iOlrin–

feque, qui dépend

d~

la

lai\le qui efl fi xée maimenanl

en Fraoee

a

Irem loüis nu mare, lequel mare moo–

noyé vaur, en menanl le louis

iJ

vingt-quarre liv . prix

aauel, fepl cenrs viogr livres

¡

& pour les

eiPues

d'ar-

Relll

~

¡JUir

~

écus au marc, qui vauI monnoyé, en

metUIII l'écu

a

(j x

¡¡v,

prix aauel, quarante-neuf livres

ki xe fou \ ,

L ':1urre valeur efl imagioaire; elle fe nomme

valtl.r

d. eomp;e ,

paree qu'il ell ordoooé par l'ordollnance de

1667 de oc pas f" ferv ir daos les

eomple~ ~'aurres

dé–

nomioalions que de cclles de livres, lous, & deoiers :

etlle

val~ur

a eu beaucoup- de variarions; elle éroir d'a–

bord rélarive

a

la valeur intriofeque ; tlne livre fign ifioir

une livre pefaO( de la maliere

da.nt

il éloir qirea ion : uo

[ou éroi t la vinglieme parrie du poids d'une livre; &

le denier la dotn ieme partie du fou; mais

iI

y eUl rant

d'ahération dans les

e[pueJ,

que l' no s'ell écarté nu

poiO!

0.11

¡'on ell

a

préfent, 00 lil dans le prélident

lié-