EQU
" doone pour Gontenter fa bouche . Peut-oo
f.10S
indi–
" goation., ajoihe-t-il
I
entendre des généraux de cectai–
" nes nallons
I
qui ne parlen! jamais que de fauffes
&
~I ~c
ragoüts,
&
fom de leu,s eo!retiens. une converfa–
" tlon de cuiliniers? Combiell de fois arrive-t-il qu'un
"
&én~ral
occupe fon imagina¡ion des p13¡S qu'on doit
" {ervlr fur fa lable, qunnd il ne devroit penCer qu'
" BUX
devoirs impOrtaDs dti Cervicc dt fen prillce ,,?
(Q)
EQ.UIPAGE D'UN VAISSEAI:J,
(Marine.)
On
enteild par ce mOl
le
nombre des officiers , foldats
&
matclot~
qui fom embarqués fur un vaifieau
I
pour fon
ferv ice
&
fa manreuvre rendaD! le cours de la campa–
gne. Les vaiifeanx de guerre Ollt un
é'lllipage
bien plus
to n
&
pl/ls nombrco! que les vailTéaux marchands:
un
vaifi~au
de 80 pieces de canoll en a davaotage qu'
UII
vaiffeau de 5"0.
L 'ordonnance de la Marine,
de
1689
I
regle le nom–
bre d'hommes qui oampofent
l'iquipage
d'un vaiffeau,
felon fon rang . Ceux du
pr.emie~
rang,
premier, Ce–
cond
&
tcoifieme ordre, om 800, 700
&
600 hommes
d:I'I."
i
page.
•
Ceu~
du
Jc<ond rallg
I
premier, Cecolld
&
troilieine
ordre, Ollt 5"00 , 4fO
&
400 hommes .
Ceux du
troifiem"
&
'fuatrieme rl/ng
Ont 35"0
&
300 \
hommes .
AUJourd'hui les
équipagcr
Cont plus fans que dans
ces tems-U; cependant en 17°4, au combat de Mala–
ga, le vaiifeau le Foudroyant , de
104
callons, avoie
95'0 hommes
d'l'Itlipage.
Le vaiffea u dll Roi, l'Erpé–
rance, de 78 picces de canon, armé en 1740 , avoit .
660 hommes
d'ét!uipagt .
On eomprend dans
I' é'l'tipa–
gt
I'étar-major, les officiers-maríniers
I
les matelots, les
foldats ,
&
les moulTes.
D.nsun vaiffeau ou il y a 8
/¡
900 homme5
d'l–
qllipage,
I'érat-major di á-peu-pr!:s de 1f
a
20 perCo.n–
Iles. Les officiers-mariniers moment au moins
a
100 ,
canollniers environ
jO,
matelots 45"0, foldats 2jO; mais
ceci
ell
CuCceptible de beaucoup de variétés , fuivant
les circonllances
&
la dellihation de l'armemen!.
(2) ,
E
Q
u
1
r
A G E D'
A
T TE L
1
E R
I (
Marine)
Ce dir dans
le port, de toutes les machines
&
outils qui Cervem pour
la conllruél:ion.
(2)
E
Q
u
1P
A G I! )) E
P o
M PI!,
(Mar.)
I!
Ce dit de too–
tes les pieces
&
garnitures quí Cone nécetTaircs pour la
mertre en étae _de Cervir .
(Z)
E
Q
u
1
~
A G E,
(Hydrau/.)
On dit
1'lq1lipage d't",e
pompe ,
ce qui rl!nferme feulemcot les corps, les pi–
fi oos , les fourc hes, les tringles,
&
les moifes qui les
auachent
a
des chaffis qui Cone ,\ couli!Tes ,
&
qui Ce
peuvent gliffer dans les rainures des dormaos ou batis
de charpeme Ccellés dans les puits
&
citemes ou on '
conllruit des pompes.
(K)
EQUIPAGE :
on nomme ainli,
dl/1tJ /e Commerce
de terre,
tOut ce qui fert
a
conduire lcs charrenes ,
chariots
&
autres voimres par terre; ce qui comprend
les chevaux, leurs
Col
les , teails
&
attelages: on le dit
aum des chevaux, mulets
&
autees animaux de charge
des meffagers
&
vohuriers.
L es chevaux
&
éql/ipages
des voiruriers
&
autres per–
fo nnes qui veulent faire entrer ou COClir des marchan–
diCes en fraudt des droit. do coi, ou celles Qui Cont
cenfées de contrebande. Cont fujets
a
confiCeati"n par
les ordollnances du roi pour les ciuq gcoffes fermes ,
nides
&
gabelles.
Dia. de Comme". , de 'I'révollx,
. &
ChamberI .
E
Q
u
1
P A G E,
(Archítea"re)
Ce di! dans un aue–
Iier, tam des grues, grüans, chenes, vindas, charíots
&
autres machines
I
que des échelles, baliveaux, doffes,
cordages,
&
tOut ce qui fen pour la conilruél:ion
&
pour le tranCport des matériaúx .
( P)
E Q U I PE,
f.
f.
lerme de Riviere;
c'ell une fuite,
de bareaux lnaehés
:l
la fuite les uns des autres,
&
al–
lane
a
la voile, quand le vent ell favor able; ou tirés
par des hommes, quand le ven! el1 contraire. Ce ter–
me etl Cur-tout ulité Cur la Loire .
E Q U I P E' adj.
en B/aJo71 :
il Ce dit d'un cavalier
armé de toutes ' pieces.
JI
fe dit aufft p'un vaiffeau qui·
a Ces voiles
&
fes oordages.
La Nauve, de gueules
11
la nef
éq1lipl.
d' argenf ,
furmonrée de trois étoiles d'or .
EQU IP EM ENT
ou
ARMEMENT,
C.
111 .
(lVIar. )
c'en l'alTel!1blage de tout
ee
qui ell nécd l"ai–
re,
tam pour la maneeuvre du vaiITeau, que pour la
fu btitlance
&
armemene
des équipages .
(2)
E
Q
U I P E R U N V A I S S E A U,
(Marine)
c'cll
l'armer,
&
Y meme toutes les munitions , agre1t"
EQU
751.
&.
apparaux néeelTaires pour la Gampagne, de meme que
le
nombre de matelots
&
de
Coldats .
(Z)
EQUIPOLE', adj.
t<rme de BlaJon ; qui
Ce dit_
de ueuf quarrés mis en- forme d'échiquier , donr cinq ,. /
favoir ceuK des quarre coins
&
du m ilieu,
Co.Dtd' Ull
méral diflerent de celni des quatre autres.
Saint-Pric ll, en I'ore's
I
cinq points d' Or
é'l"ipo/és
a
q¡.¡atre d'azur . .
E
Q .U I P
o
L
L E
N ,C
E,
r.
f.
adjeét:
terme
de Lo–
git!"e.
L orfqne deux ou plulieurs expreffions ou pro–
pofitioDS tignifiem. une fenle
&
mcme chofe, ces ex–
preffions ou ces propolitions font dites
Iq1lipol/entet;
&
la propriété qu'elles ont d'e"-primer la meme chore de ·
di!Tóremes
fa~ons,
fe nomme
''luipo.//ence.
Voy~z
S
y.
N
°
N
Y
M E
&
E
Q
u
I V A L E N
1', .
EQUIPOLLEN.T, adj.
(]" riJpr. )
Ce
ditd'u··
ne choCe qui équivaur
a
une autre, ainli l'on dit que
le Ceigneur. peut prendre un droit de mutation paur tOU5
les contrats de vente,
&
autres
l'luipol/em
a
vente,
c'd!·a:dire pour tous les
aél:e~
qui, quoique non quali–
Ii.ésde
.,ente ,
operent le meme elfet.
Eqtúpol/ent
étoit auffi un droit qÍli fe levoit
Cur
les .
cho Ces mobiliaires du tcms de Charles VI. pour les fJais ,
de la guerre, au lieu de 12 denicrs pour livre qui fe ·.
l~voient
ailleurs .
Vo)'et.
E
Q
u t
V A L E N T •
E'ftúpoJ/ent
Ce dit auffi quelquefois en L anglledoe,
pour
éqflivalene,
qui ell un fubtide qui Ce paye au roi
Voy ez ci-apres
E 'Q
u
I
V
A L E N T.
(A,)
' , E Q U 1 R 1E S ,
f.
f.
(Hi[l. ane.)
féres inllituées
par Romulus en I'hanneut do dien Mars; on les célé–
broit~ le
27 de Février dap s le cham p de Mars, par
des cour[es
a
cheva l .
EQU ITATI ON , f. f.
( H ift. , ane,.
&
mod.)
o'ell I'art de mqnter
i
cheval.
D e
l'
aneíe",ue! de
l'
Iq"itatiol,1,
&
de
/'
,,(age de,..
c,b~'Val/x
lJaIJI
/~J
ar,m(cI.
L'
art
de mooter
a
cheval
fem ble etre\auffi ancíen . que le m onde. . L' Auteur de
la Natore, eh donna'nt au cheval les qualités que nous
lui connoiffons , avoit trop
Cenfibl~ment
marqué fa de–
llinatioD, pour qu' elle p_Ot etre long '
te m~
ignorée.
L'hornme ayant sil ,
pa~
un jugement sQr
&
prompt,
diCcerner daus la multit'ude infinle d' .etres ditl'érens q'ti
l'env ironnoicnt, ceu x qui ' éroienl particulie,rement dellí–
nés
a
Con uCage, en auroit-
iI
négligé un li capable de
luí rendre
iq.
Cervices les plus utiles ? L a m.¿me lumie>
re
qui dirigeoit ron choix 10rCqu'tI CoOmettoit
a
Coc do–
maine la brebis, la chevre, le taureau, l' éclaira Cans
doute Cur les avantages qu'il devoit retirer du cheval ,
foit pour
paff~r
rapidernent d'un lieu dans un autre , Coit
pour le tranCpon des fardelux, foie pour la facilité dll
commerce.
11 Y a beaucoup, d'apparenec que le cheval ne Cervi!
d'abord qu'il Coulager Con maltre dans le eours
d~
fes
oeeupations pailibles. Ce Cecoir trOP préCumer que de
croire qu'il fut employé dans les premieres guerres que.
les hommes
Ce
tir<m entr'eux: au commen,e.ement, ceUI–
ci
n'agirent poim pa,r príncipes; ils n'eurent pour guide
qu'ulI emp,ortement aveugle,
&
ne connurent d' autre¡
armes que les dents, les ongles,
l~,
Illains, les pierres . '"
les batons
(a).
L'airain
&
le fer rervirent enfuite lcur
fureur; mais la décou vecte de cc, méraux ayant facili–
té le triomphe de l'inj utlice
&
'de
la
violenee , les horn–
mes, qui formoient alors des [ociétés
nai11~nles,
ap–
prirent, par une funelle expéríenee , qu' inutilemem
il,
compteroient fur
la
paix
&
fur le cepos, tam qu'ils ne
feroient poinI. en état de repouffer la force par la for–
ce : il fallut done réduire cn art un mélier dellruél:eur ,
~
inventer des moyens pour ' le pratiquer avec plus
d'avantage.
I
On peut compter parmi ces moyens, celuí de com–
llame
a
cheval ;, aum, l'hiJloire nous auelle -
t -
elle que
I'homme ne tarda point
a
le découv¡ir
&..
a
le meme
en pratique : l'amiquité la plu s reeulée en olfre des té-
1!10ignages cereains .
Les inclinations
guerr~eres
de cet,_animal, fa vigueur.
fa docilité, fo n attaehernent, n' éohJlpperent poiO! aUl:
y.eux
d~ l'homm~,
&
lu i m¿ritereut l'honlleur de deve–
nir le compagnon
d~
Ces dangers
&.
de Ca gloire.
Le cheval parott né .pour la guerre ;
ti
1'01)
pouvoi~.
en douter , ceue belle deCcription qu'
011
voit dans le –
livre
de
h ,b
(ch . xxxjx. v .
19. ) fuffiroit poor le
prou-
(a)
Arma aT'!!1ua
mantH , lingues).
dtntefque. f uerlln1
"–
lir ¡a"idrs ,
f.!J'
item
h l'llarum fragmina rami ,
&c.
~u~retiQs ,
d.
'/ mm..
nllr~a ,
lib.
V.
•