E 'QU
~i(les
qui afpirent
a
une réput3tion folidetnent écablie;
ils chcrchent continuellement dans la nalUre les eff;'rs,
&
dans le raifonnement les ,caufes
&
la liai(i)n de ces
~rfer,:
ils remarquent, comme-Je viens de le dire, que
le moindre changement dans la filU.tion d'un membre,
tll
exige dans la diCpolition des autres,
&
que ce n'ell
point uu hafard que
Ce
fait celle diCpOlition, qu'clle efl
dérerminée non-Ceulemet)t par le ,poids ,des panics du
corps , mais par l'union qu'<!lIes ont entr'elles par leur
nature , c'efl-a-dire par leur plus ou moins de Colidité.;
&
c'dl alors que les ltlmieres de l'an3tomie de corps
doivent
guid~r
les réflexioos .
qu'o~
fait. fur Con
1t/1Iili–
brt.
Ils Cenmont que celle dlCpofitlon dlfférente qu'exige
le me,indre mouvcment dans les Jnembres , e(l dirigéé
ic l'.vantage de I'homme par un inilil\a Cecret, c'eil· ¡ _
dire que la nature le .porte • Ce diCpoCer toOjoUfS de la
fll~on
la plus commode
&
la plus fa.vorable • Con deC–
[o
in . La jufle proponion des panies
&
'l'habitude des
mouvcmens y concourent : de-lá nair dans ceu" qui vo–
yent agir naturelleOlent une -figure bieu conform ée l'i–
dée de la facilité, de l'aiCance; ces idées plaif<m :' de-
13
nal! celle de la grace dalls Jes aaions. Pour I'ex–
preflion , comme .elle réCulte du mOUVClllejll que l'ame
exige du corps ;
&
que ce dernier e"écute; 011 Cem qu'
elle efi ainfi Cubor.donnée aux príncipes phyliques des
mouvemetlS corporels, auxquels
il
efi obligé de fe
coer–
menre, pour ...abéir
a
I'ame juCque dans fes volomés les
plus rapides
&
les plus Cpontanées .
Cee artide eft d.
i VI,
W
A T E L E T .
• E
Q
U I
L LE,
f.
f.
(Fontaines [alanetI)
ce 'ter–
me a plufieues acceptions: il Ce dit premieremen t d'u–
oe eCpece de croa te qui fe forme au fond des poeles
par la gr,and ardeu r du feu,
&
qui arr"te les
coul ~s
lorfqll',oo
,11ebe~ge
muire: Cecoudement, d'un outil trall–
CAr.Il!, avec lequel un des deux ouvriers qui 'hebergent
muire rompt la crotlte qui eouvre le coulé dans I'en–
droit que lui indique le champeur, afin d'y jelter de la
chau x-vive détrempéc qui arréte le eoulé, lorfqu'il ar–
rive a l'eau de
Ce
faire i!lue [ous la cro/he,
&
de s'é–
chappe r: troifiemement, de la cre/lre qui s'efi form ée
au fond d<s poeles apres la Calinai[on; celle-ci
[e
por–
te
11
la pelite Caline, pour y ene employée avec les au–
tres matieres Calées.
• E
Q
U I L L E U R,
r.
m. (
Fontainrs fa/antes )
c'efi celui . qui apres la CalinaiCon,
di
chargé de détá–
cher l'équill.e 'du food des poeles; ce qu'il exécute
a–
vec une marre de fer.
E
Q
U I M U LTI P L E,
adj.
enllrithm¡tif{ue
&,en
G /omltrie
,
Ce dil d<s grandeurs mullipliées égalemeti t ,
,c'efi-a-dire par des quantités ou des multiplicateues égaul .
l/oy e<.
M
u
L T I P L I C A T ION .
S i on préod
11
aurant de fois que
B
,
c'e(l-a-dire fi '
on les multiplie égalemellt,
iI
Y
aura tooJours le
me–
me fapport emre les
gtalld~urs
aillfi multipliées , qu'¡¡
y
avoit entre les grandeurs primitivos avatll la multipli.
cation. Or ces glandeurs ainfi égalernen t m ultipliées ,
íiJnt
nom.mées
''fltimultiples
de leues primitives
11
&
B;
c'ef! pourquoi nous dj[ons que les
''{ltim1lItiples
f011l eo raiCon des quantités fimples .
I/oyez
R
A
t
S
o
N .
En
.1rithm'tif{1/e,
on Ce Cen en général du terme
é–
'{"imltftiple,
pour exprimer des nombres qui comiennent
également ou un égal nombre de fois leues
[olu-m1//-
tipltI .
l
.
.
Ainfi
12
&
6
[ont
/Jlulmultlples
de leurs
[olu-mll/–
tipltl
4
&
~;
paree que chacu n d'eux contient fon
J01lS–
mllftiple
trois foís.
1/.
S
o
U
S-~1
u
L T
I
P L
l!
&
M
u
L–
P l. E.
H arris
&
C ha",bers .
CE)
E
Q
U I N O C T
11\
L.
I/oyn
E
Q
u
I·N
o
X I AL.
E
Q
U
1
N
O
X E,
C.
m.
en
IIftronomie,
efl le tcms
auquel le Soleil entre dans I'équateur,
&
par j:ooféquent
daos pn des points équinoxiaux .
I/oyet
E
Q
u
I
~
0-
X tAL .
Le tems ou le Soleil entre dans le point équinoxíal
du printems, ell appellé particul ierement
l'éf{1Iinoxe dI!
prineems;
&
celui auquel le Soleil eotre dans le poim,
équinox ial d'automne, efi appellé
<f{lIinoxe
d'lIl!tomn~.,
I/oyez
P
R 1 N T E M S
&
1\
u
T
o
M N l!.
L es
<q1linoxes
arrívant quand le Coleil efi dans I'é–
quateur
('lIuyez
E
Q
u
A T E U R ) ,
les jou,rs Cont pour
10rs égaux aux nuirs par toute la
tetr~,
ce qu i arrive
deux fois par an; Cavoír, vees le
20 0
jour de Maes '.
&
le
20
C
de Septembre;
k
premier efi
1'~f{lIinoxe.
du
p~m
tems,
&
le feeond celui d'alltomne . e'ell de, lR que VleO!
le mot
équinoxe,
formé de
"'f{/lIIS,
égal,
&
d~
nox"
ouit . D epuis
l"f{uinoxe
du printems.
ju.l~u"
celur d'au–
¡omoe, les jours 10ut plus grands
qu,~.
les ouits;, c'el!
EQU74-9
Je contrairc de.puis
¡'éjllinoxc
d'automne jufqu' a cduI.
.du printem,.
Comene le mouvement du Soleil efi inégal , c'en-a–
dire tantÓt plus vl te tatltÓI plus lem (fu r quoi
'lIoyez
pllls har/t /'artid e
E
Q
u
A T
J
o
N
J)
U
e
E N TitE) ,
il
arrive qu'il
'Y
a enviran hu it lours de plus de
l'lqlúno–
.xe
dll primems •
l'1'ltlii1Oxc
d'automne, que de
l'lq.lli–
.?lOXe
d'automne
a
1'.I'{ lIinoxe
du prinlem s.; paree que le
Soleil -employe plus de rcms • parcourir les lignes Ce–
ptentrionnux, qu'il D'eo met
a
parcourir les méridio–
naux .
Suivant les .obCervations de M . C aflini , le Soleil em–
.ploye J86 jours
14
heures
n
minutes :\ parcourir les
lignes Ceptemrionaux,
&
178
JOurs
14
heures
56
m inu–
tes
JI
parcourir les m éridionaux :
la
différence en de fept
10Urs
23
heures
57
minutes .
L e Soleil avan,ant t06joUNi dans I'écliplique,
&
ga–
,gnallt un drgré toUs les jours, De s'arrete point daos
les poiots des
1f{lIínoxes ,
mais
':lU
moment qu
'iI
y ar–
ri ve les .qllitte.
Donc quoiq u'on ·appelle
j our de l'h¡uinoxe
celuí ou
le S oleil <,nrre dans le point équinoxial, parce qu'il efl
répulé ,égal
a
la nuil , cependant cela n'efl pas de la
derlliere préci fioo ; car fi le Soleil en Ce levant entre
dans
1'l'{lIimxe
du printems, en
le
cou chant
iI
I'aura
palfé
&
s'en fera ·éloig!lé du cl)té du Ceptentrinn d'envi–
r on
12.
m inUtes; par conféquenr ce jour-1iI aura un peu
plus de
1.2
heures ,
&
la nui! :\ proportion eo aura moíns.
11
n'y a que les habitans de l'équateur qui oot un
'f{lIi–
noxe
perpétuel; car fous I'équateur les jours
Cont
pen–
dam toute l'année égaux aux 'ouits, abfiraaion faite des
crépufcol.s.
I
/oy.ez.E
Q
u
A T
l!
U R •
Le tems des
I'{"inoxes,
c'ef!-3-dire le momem au–
,quel le Soleil entredans I'équateur, Ce pe,ut trouver ,
de la maniere fu ivante, par ohfervatioo, lor[qu'oo eoo–
noit la latitude du lieu 011 I'on obrerve.
Le jour de
l'éf{lIinoxe
ou celoi qui le précede , pre–
Jlez la hauteur précife du Solei l
a
m idi; li e lle efi é–
gale
3
la hauteur de l'équateur, ou su complément de
la latitude, le S oleil ef! dans I'équateur au moment
me–
me de m idi; li ell e o'efl pas égale, la différence marque
la déclinaíCon du Soleil. Le jour Cuivaot obfervez com–
me la veille la hauteur du Soleil
a
midi,
&
trou vel (a dé–
elinaifotl . Si la déclin3iCon efl de différentes dénomina–
tinos , c'efi -o-dire I'uoe flord
&
I'autre fud,
¡" '{uinoxe
efi
~rrivé
dans l'iotervalle des deu" obCervations; linon, ou
le Soleil avoit déja palié
I'¡f
{ttin.xeau lems de la pre–
m iere obfervation, ou il n'y efi pas enCOre entré. 1\u
moyen de ces deux obfe rvations, il efi aiCé de fixer
le
tems de
1" '{1Iinoxe
par un calcul allá limpie. Cet–
te m éthode efi expliquée plus au
lon~
dans les
inftjttl–
Jiúm
aftronomif{"es
de M . le M onoler,
pago
467,
&
on peul ,
Ii
00 veut, y 3\'oir recours. Mais
M.
l. M on–
nier la regarde comme peu propre
a
donner le momen!
de
I'éf{tt;noxe,
parce qu'une erreur de
5'
Cecondes dans
la décliDsifon. en produít une de
5'
m inotes dan< le
moment de
l" f{uinoxe.
C'e fl pourquoi il croit qu'on
doit chercher le momeot de
l'If{"inoxe
par une autre
m éthode , qui .conlif!e
a
emplo}'er pour cela les .fcen–
fi ons droites des étoiles,
&
qu'¡¡ exp lique
page
388
de
ce mime ottvrage .
On trouvc par les obCervations , que les poiot, des
éf{lúnox es
&
tous les autres points de l' écliptlque, fe
meu Vent continuellement d' orient en occident contre
rordre des fignes . Ce mouvement retrograde des points
équitlox iau x, efi appellé
préujJion des Iqttinoxes . I/oy.
PR E'CE SS ION, NUTATION,
&c.
E
Q
u
I N
O
X E,
(Meda;,,, .)
L es Meqecins font auffi
mention des
'f{"i".)<es,
parmi les cauCes des maladies ;
parce,. qll'ils déterlnincDt le coenmencement du primems
&
cle I'áutemne, qui Cont des CaiCons ou les variétés dans la
lempérature de I'air Cont fi cbofidérables
&
ti
fréq uentes,
qu'elles produiCem ordinairement de grandes altérations
dans l'économie animale .
Voyez
A l R,
S
A
I S
o
N .
(d)
- E
Q
U I N O X
11\ L, fbb.
m.
en IIftronomie >
efi un
grand
ce~c1e
irnmobile de la fphere , Caus leqoel l' é–
quateu~
Ce meut dans
Ion
mouvcment journalier.
I/oy.
SI'BERE.
L ','{uinoxia/
ou
la lign. 'f{uinoxiale ,
efl ordinaire–
ment confondue avec I'équateur, mais ce n'efl pas la
meme choCe ; I'équateur efi mobile, la
lighe. h¡ltinoxia–
le
ne l'ef! pas : l'é9uateur efl Cuppofé tracé Cur la (ur–
fa ce con vexe de la Cphere, mais la
ligne If{uin.xiale
e(l
im3~inée
tracée Cur la furface coocavc du grand Orbe.
I/oyez.
E
Q
u
A T E U R •
-O"
cO"~'?it
la
ligne ¡'1ttinoxiale.
eo CuppoCant un
ra~
yon de la (pherc proloog':
par-del~.
I'é.¡uateur ,.
&
qUI
.
par