7 ·S0
EQU
p.arla rotation de la Cphere lue Con axe, décrit un cer–
,el e (ur la [urfnce immobile
&
concave du grand orbe.
Toutes les fois que le Soleil daos (on mouvement
3pparent arri ve
11
ce eercle , les jours
&
les ouits Cone
.égnles pour tout Je globe, ce qui o·acr've daos aueun
nu tre tems de l'an née.
I/OYfZ
EQUATEUR. C ' efl
.de-la que ce cercle tiee Con
tlOtll.
I/oy .
E QU I No
X
E .
L'
'q"inoxi" I
ell
done un cerele que le Soleil Merit
ou paeoi t .déerire dans le tems des équinoxes, c'efl-a–
¡jiee quand la loogueur du jour en exaaement ou Ceo–
fiblemenr égale
a
la longueur de la uuit, ce qui arrive
~e,ix
fois par an .
E 'luinoxial
Ce prend 3uffi adjc.aivemeot; ain fi outre
les mots
ligne Iq,tinoxiale ,
qu'on employe quelquefois
pour défigner
l'équinoxial,
on Ce Cel! eneore des ma–
llieres de parler Cuivantes.
Poinn Iqui"o;<i"u:< ,
foti! les deux
¡ioint~
dans leC–
quels l'éq uateur
&
l'éc1iptique Ce eoupent J'un I'aulre : I'un
qui efl au premier poinr du Bélier, efl appellé l'
é'lui–
"oxc du printfm!;
I'autre, qui efl au premier point de
la Balaoee , ell appellé
l" ql'¡noxe d'alltomn< ,
Cur quoi
'lJo)'ez
PRE'C ESSION
ti
ZODIA QUE.
C ulure Iquinoxia/
ou
coltlre da éq!tinoxcJ ,
ca
ce–
lui qui pane par les poinrs des équinoxe.'
I/o)'ez
C
0-
L U
RE.
Cadrai1 "'lltino,úal,
eH eelui dont le plan en paral–
lele
a I'équnteu r .
Voyez
CAD
R
A N .
Orient. 'q,.inoxi,,¡,
ell le point
011
l'horiCon d'un lieu
efl eoupé par l'équateur vers l'orient; il en en de
me–
me
de I'oecident
éq"inoxial;
ces poinrs COn! le levant
&
le eouehanr aux
"q"inoxe! ,
differens du levant
&
du eouehant d'hyver
&
d'élé.
Voy.
L E
V
A N
r,
C
o u–
CHAN T , ORIENT, OCCIDENT ,&c.
Fra",e tqtlinoxiale,
efl le nom ,que queklues allteurs
nn t donné aux pays qui appartiennent
a
la Franee,
&
<¡ ui
¡;,'
trouvent Cous l'
é'l"inoxial
ou fort prcs de ce
grand eerc\e. L 'i!e de Cayenne , qui appartieot nux F ean–
.<;oi.,
&
qui !!fl
a
4
dellrés de I'équateu r, fait la plus
grande partie de la F ranee
'qltino_rit.!e.
M. Barrere me–
deein de Perpignan,
&
eorrerpondanr de l' aeadémie
.des Sciences de P,ads, a donné un
effai fur
l'
hifloire
natarel/e
de la France tr¡lIínoxi'ale.
Le mot
¡quinoxial
doit s'éerire ainfi, fi on le déri–
ve d'équinoxe ,
&
meme de
-e'lUflr
&
nox;
mais
iI
doit
s'ér,rire
"quinolIial,
fi on le dérive de
"'qltU! ,
&
d'uo
des
C3S
du mot
nox,
cornme
"oais, nolle¡;
naus a–
vons préféré la premiere ortographe eomme plus eon–
forme
a
la prononciation,
&
du moins 3Um conforme
a
I'élymologie; eependant plulieurs éerivenr
'quinolIial .
(O)
EQ
U 1
P
A
G E,
f.
m.
(Gramm.)
il Ce dit en plu–
[¡ellrs oecafions de toutes les ehoCes néeelTaires pour eom–
m eneer, eonrinuet,
&
fin ir avee facili té
&
Cueces, cer–
laines opératioll s, ou agréables, ou utiles, ou périlleu–
fes,&c. A inli. on die,
é'luipag_e degurrre.
Voy.
I'ar–
tidefrti'/J.EQu I PAGE
DE C HASSE, EQU I PAG E
DE
PECHE,
tic.
EQUIPI\GE DE GUERRE,
Ce
dit en F raneedes
différemes choCes otiles
a
b
guerre,
c'
ell -
ií -
dire des
chevaux, des harnois , des tentes ,
&
nUlres ullenliles
que les offieiers, tant généraux que
parr¡~uliers,
fon¡
porrer avce eux . L'arrillerie
&
ce qui eoneerne les vi- •
vres formeDl aum des parties c{fenrielles des
"¡tI;pagn
de l'armée. L es
"'luipagn
de l'arrillerie Conr compo–
fés du canon , des morriers ,
&
de toutes les erpeees
d'armes
&
de munilions néee{faires
a
leur Cerviee . Pour
les vivees,
Ces
équipageJ
eonfiflent en eaiffons ou ,eha–
riols eouverts pour voilurer le pain des troupes, les fa–
r:nes,
tic.
L es
équipageJ de guerre
des offieiers doivent etre le
¡noills nombreux,
&
le plus fimple qu'iJ efl pomble,
N ous avons Cur ce CUJet de tres - bonnes ordonnanees
pour limiter
&
ti xer le nomb,re des
'ql'¡pageJ,
mais qui
oe Cont pas [Qujours opCcrvées rigopreu(emenr. Une
IrOP
grande
qual)[il~
d'équipageJ
en fort ineommode
&
embarrarTante dans les marches ; le nombre des chevaux
&
mulets augmente aum la courommation du fourrage
dans les camps; ce qui oblige le généeal d'envoyer prom–
ptemeut fourrager au loin, au grand préjudiee de Ca ea–
valerie,
&
ce qu i I'oblige auili rouvenr
a
quitter un camp
aVant3geux, paree
qu~
la diCctte
&
l'
éloignemen~
des
fourrages ne lui permettent plus d'y Cublifler.
Les
Iqllipages de gturre
Ce
diviCenr en
gror
&
en
petit! .
Les gros eomprennent les ehariors
&
les ehar–
rcnes;
&
les pelits, les ehevaux de
oh
&
les mulets.
L orCque le g¿néral a de{fein de eombattre, il débarra{fe
fOl}
~JlI)ée
des gros
i'fllipa¡;e! .
On Ip , nvoy. avec u'
EQU
ne crcorte Cous le canon de yoelque ville des ·envírons
ou de quelque pofle fon i6é . On s'en Mbarra!Te eneo–
re dans les
d~t3ehemens
&
dans les coorCes qu'on veut
faire dans le pays ennemi, paree qu'ils rétarderoient)a
marche,
&
qu'í\s ne pourroient pas paffer dans toos les
chem ins. On n'a done dans ces fortes d'expédirions que
les menus
' quip"les,
c'efl-a-dire des mulets
&
des ehe–
vaux de bat. Les gr<lS
é'l"ipages,
comme ehariots
&
charrenes, Cont plus con¡modes que les pctits pour trauC–
poner beaueoup de bagages avee moios de ehevau!,
mais ils OOt l';neonvénieoi de ne pas pouvoir aller dans
toures Cortes de chemins.
C'e(l
'pourquoi les Romains
ne fe (ervoient guere que de bétes de eharge pour por–
ter les
'qllipageJ
de J'armée; encOle étoient-elles en pe–
tit nomore , paree qu'il o'y avoit que les perfonnes d'un
rang difl ingué qui eulTetll des valets •
Dans nos armées, le général peu t avoir , felon l'or–
donnance du
20
Ju;lIer
1741 ,
tel nombre de gros
"'11';–
page!
qu'jJ juge a-propos; un Iieutenaot-général ne doie
a,'oir que trente ehevaux ou Inulcts, y eompris eeux
qui
(0 1)[
cmployés aux auelages de trois voimrc s
a
roues;
un maréehal
de
ehamp, vingt ehevaux, y eompris les
{¡n elages de deux voitures a roues;
&
un brigadier,
colonel ou menre-de-champ, Cei'l.C
ehe~a\Jx,
y eompris
une voitu re
a
roues (eulement.
1I
efl défcll du aux lieulenans-eolonels, eapitaines,
&
autres offieie rs Cubalternes, d' avoir aueune voimre a
loues,
&
un plus grand nombre de ehevaux de mon–
turc ou de ba l, que celui pour lequel i1s
re~oivent
du
fo urrage .
Les officiers , qui,
a
cauCe de leurs infirmités, ne
peuvenr
Ce
lenir
a
cheval Ol! en Cupporter la fatigoe ,
obliennent une' permimon du général pour avoir une ehai–
fe rou la nte . C haque bataillon peue avoir un chariot ou
une cha"eue pour un " jvandier, qui campe avec le ba–
taillon.
11
en en de meme pour un régimenr de eava-
lerié de deuK ou trois eCeadrons.
.
Les régimetls de cavalerie, dragons,
&
infanterie, peu–
vene aum avoir une charrene pour un boulanger .
1\
efl
défendu aux eolonels d'avoir ces charrettes a la place
.des vivandiers
&
des boulangers, auxquels elles Cont
permiCes pour les befoins du régiment ; elles doivent
e–
tre auélées de quatre bons ehevaux.
Voyez
Cur ce Cujet
le
code mi/iMire
de Briquet, ou l'abregé qu'en
a
don–
né M.
d' H~rieourt
dans le livre intitulé
él/menI de /'art
militaire .
11
efl du devoir du général de veiller
a
la conCer–
vation des
' qlúpagn
de Con armée, paree que leur en–
levement met \es offieiers qui les onr perdus dans de
grands embarras,
&
qu'il leur 6 te d'ailleurs la contian–
ce qu'ils peuvent avoir nu général; a[tendu que cet in–
convénienr ne peur arriver, [elon M. de Feuquiere,
que par la faute du commandanr, au moins les eule–
vemens généeaux; ear il en nrrive toUS les jours de par–
ti'eu liers par la faute des valets qu i s'éearrent de la eo–
lotlne des
équipagef,
&
dont le général ne peut erre
rerponCable.
.
Les
Iqllipager de guerre
de Charles
XII.
roi de Sue–
de, ne devoielll poinr elre fort confidérables: " Con lie,
" dit M. de Folard , qui l'avoit vu en Seaoie, confi–
" floil en deux bOlles de paille ,
&
une peau d'ours
", pac-deffus.
JI
couehoit [Out habil lé eomme le moin-
dre de Ces Coldats. Le comte de la Marek amba!Ta–
" deu r de -France, que ce prince eflimoit intiniment,
" lui per(uada de eoucher dans un lit pour la
premier~
" fois depuis la guerre; mais quel étoit ce Jit! un
C~ul
" matelas , des draps,
&
une couverture, Cans ri–
" deaux . ... Toute fa vailfeUe étoit de fer ballU ,
" jufqu'
a
fon gobelet " .
N ote (¡tr P olybe, tome V.
P·4 8 4·
'
L 'uCage
de
la vai/Telle d' argent pour les généraux
n'efl pas ancien dans nos armées. On prétend que le
comte d'Harcourt ( Henri de L orraine mort le
2)
Juil–
let
1666),
qul eomlnandoit les armées du tems
de
L ouis
XII J.
&
dans la minorité de Louis
X 1V.
efl
le premier qui s'en
Coit
Cerv i. Suivane l'ordonnance du
8 A
vril
173 í,
les colooels, capitaines, officiers Cubal–
ternes ou volonraires , ne peuvenr avoir dans leur
tI–
c¡:tipage
dlautre vaiffelle d'argent que des cuilleres , des
fourchems ,
&
d~s
gobelets.
M.
le marquis de Sdnaa–
Crux ayant prouvé dans
fes rlftexionr milltaireJ , tom.
/ .
p.
4 17.
ti
flli'/J.
les iueonvéniens des
"'lfúpage!
trop
tlombreux, obCerve que leur exccs vient de la diverli–
té des mctS, que de celle diverfité nair I'intempéran–
ce,
&
que de l'inrempérance viennent les maladies. "
" L es trop grands
é'lltipage!,
dit ce 'f.1Vant
&
illuflre
,.
otfi~icr,
Con t dt s ¡uiles des rojns hOllteuX qu'on
C"
" don-