E:Ql1
.t,
le
troifieme terme d i pOli
uf,
il
y
a
deu.
r3cill e~
ini:!–
ginaires. Nous rappellcroos ici ce qui 3 été remarqué
daos
I'rrrata
du troifieroe volúme , qu'¡j
I'artid e
C
A S
I R R E'U
U
e
T
t
n
LE,
l '
imprim eur
a mis
par - toUt
2.
y
pour
'l.7;
cetle fau te d' im preílloA. ne p'ellt embarrafTá
que les premiers
commet\~an~ .
Du refie 0 0 trouvera
daos 'cet anide, o u explicitemelit, 0"0 impli'citelnent,
tou te la théorie des
h{'IilÚOnl
du troifieme degré . PaC–
fons au quatriemc degré.
S oit
x4
+ '/
x'
+
r'"
'f'
1=
o,
une
I,/"ation
:l
ré–
foud re, on fuppofe qu'elle Coit le produi! de
x
x
I:f-
y
x
+ z=o,&.xx-yx +,,= o;&
Ohtrouve, en
multipliant ces deux
t,/"ationl
I'une par I'autre ,
&
com–
paran! le produit terme
a
tetme avec la propoCée , les
¡r¡uation!
Cuivantes :
"1
y
+
,3 _
,
z:::::
ly
•
'17 -+-7 3
_
r
'lJT
'1..1
= 9.1+y3 ..... ,.'OU
),6
1-
2.
'1
y4
+
'1 '
y'
-
r r
:::::
O .
- 4
I
Y'
1t::::!..
" y
::::
'll:
+
y':
+
!:..
:t.
9
Y
-+-
1'3
-
y
:1
'1
'1..]
L'~'l"ation
y6,
~c.
::;:
o ,
étan! du
fi_x ie~~
degré
a
(il
racllles;
&
les
''1uatlon!
x
x
+
y x
+ __
o ,
x x–
y
x
.:¡. "
=
o, en
donnant chacune deux pour chaque
Valeu r de
y '
voila donc, dira-t-on, vingt-quatre racines ,
quoique, tulva.1l! la théorie . connye,
1" '1,,_ation
x4
,
&~.
ne doiv"e aVQ!r que quane racmes p'Of!lble; . Je vais
montrer qu'e ces vingt-quatre racines Ce réduifen!
a
qua-
tre.
,
10.
D ans
I' I,/"alio,,:
y6,
&:.
=
o,
ou to uS les
t~r
mes pairs manqu.e0t,
1
e~l
év lden! que
~haqu
..
raclI~e
po litive
a
f~
parellle oégatlve . Ce la
ell
évldent, car fal –
lan! yy
=z, 1'/'I" otion
efi du troifieme degré.
':'oy ,
A–
H A I S S E M E N T.
Or fbient
11 , B
,
e ,
les valeurs de
z \
o n au ra dooc
y y
=
A;
dooc
y
=
+
1/
11
,)"
=-
¡/
A :
de meme
y
:=
±
V
B, y
=
±
¡/C .
Cela poCé.
Soit
11
uoé des valeurs de
y ,
-
a
en Cera une autre ;.
&;
I' I'lttation
X
x
+
Y
x
+
z
donnera
t¡
,,2
r
x x+"x+
,+-;: _;.;=0
XX - IIX +
!. 'fo ~· + ~=o.
1.
'1
14
L'
é'lflation x x
--
y x
+
u
donnera
x x
-
a x
+
!'f
~
+
::0
l.
2.
14
X X
-1-
a x
+
i +.
~
- .':
=
O"
1.
'1
, ....
Ces deux dernieres
Iqflation!.
reviennent
3U
m ~me
que–
les deuN précédem,es;. dooc voi\3, déja quatre
1'l'taÚOnl
réduiles
¡¡
deux;
&
vmgt-quatre a dou?e.
L
+
9
+
a.
,
Je dis maintenabt que
x x
±
a..
,
-;
+ ;;; ,
7
61-,.
donnera les m lemes ta¡:ines que
x. x
±
b
x
+
, +
-;:
+;¡, ,
en íilppofant
+
b,
-
b
<leul, aultes racines de
1'
1'l"ation
),b + 2 '1y4,
~c'=.o.
CarCoityy-aa,)'y-bb,yy
_ e e
les IrOlS racmes, 0 0 aura
2'1:=
-
a"
-
bb
-
e e ,
r
:=
a'b
e ;,
&
les deux
¡r¡flDtionl
précédem es deviendroDt
z x
+
a
-* _
~
+ :::'_
c~
+
b!.
=
o ,
&
x x
+
b
x -
-
4
4
4
'
-
•.!
+
~ _ ~..:¡:: '~:=
o ,
dont les racines font aifées a trou-
4
~
4
1
d - •
ver,
&
fOD! les !nemes. On trouvera e incme que
x
x
+
e x
_.~
+
c~
_b! ,+
ab
= 0,
donne encore les
m~-
-
4
4. 4
.
C.
é
m es rac.ihes,;, done en général les , doute raClDes e r -.
dui(ent
a·
quatre"
&,
ces quatre H:ront
' + ~
-- 2"
1..
- ~+ ~ .
,
1
+ ~+~,
,
,
+ ~ + c_b.
1..
2.
b
Car il: raUt,
rem~r,quer.
que le figne - dé
-!
répond
a
+,
a x
,
&:
que
l~.
fij(oe
+
répond a -
a x;
il
oe faul pas
prelldre
+
a
x
av.ec+
b e ,
ni - "xavec -
be.
Si onJait
qU3tre" é'lflationl
firrlples des quatre valeurs
précédeotes.dex,
on. formera par le produit une
<'1 ua -
tion
du quatrieme degré qui fera , la m eme. que la pro po-
.
dA_ úb _ cc
fée, en,mettant pour
'1,
1,
r,
leurs valeurs - --,--
EQU
9":
.a ¿¿ _ad " _ ¿b,, ,
&
abe .
A infi tout s'aecorde par-
4
4
faitemen t, comme o n le voit.
11
l'
a quelques auteurs
'qui On! traité ce deroier anicle des
'h¡IWtio)1f
du qua–
trielne degré a vee arrez de foio ; m ais , ce m e Cem ble ,
d 'un'e maniere moins fimple que oÓus nc venb os d-e fa ire.
EI1 réfolvant d'uoe certaille
fa~on
quelques
é,/uation!
du
qúatrieíne degré, on IOmberoil d'ans un itlconvéni<m I<:m–
blable
a
celui du cal irréd uaible, c'efi-a-dire qu'oo lrouve–
rb it des quantités réelles (ous uoe forme imaginairc . Soir .
par exemple,
x4
- /74
=
o ,
on a deux racines rée\les
x:= a •
x
=-
a,
&
deux autres imaginaires
x
:=
1/:""
a
11
,
X
=-
¡/
=-;;;;
cependant ti
00
fuppo foit que
l'éruation x
4
- a4
=
o ,
mI venue de ces deux-ci
x x
+
p
x
+
'1 ,
x
x
-
p
x
+
'1,
011 trou veroit
2.
'1 -
P
po::::,
'1
'1
=-
/74 :
aiofi 00 auroit pour les deux
l'Iuation!,
dom la mul–
tiplicalion pro dui!
x 4
-
a4
,
ces deux-ci :
xx
±x<;~=-;;4 ± "" ::-;;;¡
=
o ,
x x
+"
x
¡/
t
2
P
-
a4
±
v-=-;;4
=0;
1'I"ation!
d'ou l'o n ne tirera que des valeurs de
x
fous
une forme imaginaire; Iléaomoins de ces différentes va–
leu rs une
f~ra ;=
a ,
&
une autre
= -
a.
Voy .
(ur ce–
la
l'arti"e
1
M A G 1 N A
f
RE.
Voy' z allifi lel mlmoiru
de I'acad. de BeTlin.
1746,
&
l'olt'Vrage &it<
de
M .
de
Bougainville.
11
efi aifé de voir par tout ce quj a
él~
dit, qu' il
n'y
a Ju(qu 'a préCent que les
ér¡uatiunf
du feco nd de–
gré don t o n ait une folution complete; car
1° .
les
é–
'{Ilntiom
du troilieme degré romben! Couveut daos le ca¡
irréd uEtible.
2°.
S i une
I,/"alion
du u oifieme degré a
une raClIle téellc
&
commentiJrable , cette racioe com–
m eofurable fe préfenle Cous une forme irtcommenfura–
ble,
&
il fau t du
Iravai~pour
la dégager de cene for–
me .
Voy.
R
A
e
f
N
E ~&
E
lt'-T R_A.c..IA
o
N.
3°.
L es
é–
'lilationl
du quatrieme degré fe réduiCent, comme OJl
viem de le voir, au troifiem e ,
&
fom par conli!quent
fujenes aux m em es inconvéoiens.
Lorfq u'uoe
l'Iuation
du u oilieme degré a uoé racioe
commenCurable, le plus co un m oyen de la délermi–
ner, eCt d' errayer touS les divifeurs do dernier tenne;
M .
NewlOn, dáns Con
a"rithmltl,/,,~
fl/1i'Ver{elle,
a doo–
né une mélh.odc pour abréger con lidérablemem cet eC–
fai. N ous ne diroos rien de ceue m éthode , qui a été
ruffifamn.1.ent expliquée
&.
de velopp~e
par
MM.
Gra–
velande
&
Clalfau l, dans leurs
IlIme'm d'/llgebre.
Palié le quiilrieme dégré, 00
¡j'a
plus de m élhode.
m eme im parfaile
&
tronquée, pour réfoudre lés
<,/ua–
tionI.
Si la cacine ea réelle,
il
faut etrayer les divi–
feu rs du derni'er terme; li elle ea incommen(urable, il
raut tk her de connoitr': a-peu-pres cene racine ell no m–
óres
enlier~ ,
&
fe fervif entiJiu! de la m étho dc expli–
quée
au
mot
A
P
P RO
X.f M A T
f
o
N,
pour approcher
de plus en plus de la vraie valeur . La difficu.lté eit
d'avo ir d:abhtd, la racihe cheréh'ée exprim é!e a-peu-pri:S
en. nbm bres enlisrs OU rolnpus;, dn n'a point de mé–
tliode géoérale pour cela;. 011 n'a que des tenratives
&
dés e(fais ; la m éthodc des caCcades explique!:
il
I'ar–
tic/e
C
A
se
AD E,
efi trcs-limÍlée,
&
par conCéquent
tres-fautive. CeUe m élhode fuppole,
, 0.
que la. pcopo–
fée ait tootes les racioes réelles;
2.0.
que
l'l'{milion
du
max fmúlh
des
y
ait auffi toutes. fes racines réelles ;.
3
Q
•
que
I'b n pu iff'e conooltre toutes les racines de cehe dernie–
re
',/udtioh
du
max imúm)
ou du moios q u'on les puif–
fe
coono~tre
a-peu-pres •. ce qui revicDl
a.
la m eme dif–
liculté.
Si 00 trouve deo
x
quantités
a)
b ,
peu ditTéfeDles l'une
de l'áutre, qui étant fubfi iluées
a
la place de
x
dans
uné
í'{.'laúon ,.
db nneht l'uoe un- réCultát pofltiL, l'autre
un rétltl t8t négátif,
il
s'enfuit que· la. valeur. qui donne
le rélbÍtat
=
o ,
&
qui eit la Vta¡e
~acine
de
1'I'Idalion,
Cera
e~¡fe
11,
&
b .
Eo effe! coofirUlfoos une churbe de
genre patabolique , oous verrons. clairemeoi' que ti une
villeur de
x
donne l'ordonnée po fitive·"
&
qu'uoe au–
tr/:
val'elir de
x
do nne I'ordonnl!e oégaHve, . la- valeur
de
x
qui do doc ra l'ordn'mlée
=
o ,
fera entre ces deux –
li:
nrái
iI
n'en fau! pas condure. qué
tl
dn dim inue.
00
qu'oó aógménre tant foil peu ceué valeur' de
x,
qu i
donne lé réfdltar ;=
o ,
o n- áoia deu!, ré(oltatS, de fig né
différeot ; . caro il efi évident, qu'uni: cóurbe' p:lraboliq ue
p~ut
atteindre Co n axe fa os le couper., m ais eo , le tbu–
chant feul em ent ;
&
en général", pc¡ur. qu' une quantite
parre par le 2éro, il n'el! poin!. né.celfaire que les deux
élats voilins de cetle quantité, l'un avanr, l'aulre apces
l'égalilé. a téro ) Coie nt des états oppofés. Cela éfi ctair
par