720
EQU
doit principalemcot fe rendre (le poio! familier. Poor
eela
iI
doit poíféder les propofit.
r,
13,
Ir,
29·
3
2
d!1
premier livre d'Euclide; les propofit. 4,
r,
6, 7, 8, du
Jivre VI.
&
les
20, 21 ,22,
"27
&
31
du livre III.- On
peut
y
ajoOler la troifieme propofit. du livre VI. ou les
propo (i t.
3,
&
36
du livre
III.
Troifiememem, on fait
:lUm beaucoup d'ufage de I'additioo
&
de la fou(lraéboo
de s quarrés fur-tou t 10rfqu'i1 fe trouve des triangles re–
·élaogles da'os la figure. On ajoute enCemble les quar–
r és des deux petits eÓtés pour avoir le quarré du grand ,
ou du quarré du plus grand Cóté 00 Óte le quarré d'uo
des eótés pour avoir le quarré de l'autre.
C'e(l
fur ce
petit oombre de priocipes qu'e(l établi tout l'art
~oaly
tique, au moios pour ce qui regarde la géométrle re–
étiligne, ell y ajontant Ceulement la propolit.
l e,
du V I.
Jivre d'Euclide, lorfqoe la que(l ion propoCée regarde
des Curfaces,
&
auffi quelques propofidons
ci.esXI.
&
XII.
livres. En effet toutes les difficultés des proble–
m es de la géométrie reétiligne peuvent fe réd uire
ii
la
feule compofi tioo des ligoes
&
a la limilitude des triao–
gles; de forte qu'il oe fe reneontre jamais d' occalion
.de fa ire ufage d' autres théoremes, paree que tous les
:1Otres théoremes dom on pourroit re fervir, peu vem
fe réduire 11 ces deux-lií,
&
que par cooféquem ces der–
niers peuvem leur etre fub(litués dans quelque folul iol1
que ce puilfe etre.
6 ° . Pour accommodcr ces théoremes
3
la con(lru–
étion des problemes, il e(l fouvem néceflaire d'augmen–
ter la figure, foit en prolongeant certaines Iignes j ufqu'
;¡
ce qu'elles en coupent d'autres, ou qu'elles devien–
nem d'une certaine longueur ; foit en tirant ' des paral–
leles ou des perpeodiculaires de quelque poinl remarqua–
ble; foit en joignant quelques points rerparquables; Coit
enfin comme cela arrive quelquefois , en conltruiCant u–
ne nouvelle figure fuivam d'autres méthodes , felon que
Je demaodent les problcmes
&
les théoremes dont 00 Ve'Ut
faire uCage pour la réCoudre .
Par exemple ,
ti
deux l]gnes qui ne fe reneontren! poin!
·l'une
&
I'autre, fOn! des angles dooués avee une certai–
ne autre Iigne, 00 peuI les prolonger juCqu' a ce qu'
elles fe rencontreot; de maoiere qu'oo aura uo triangle
doO! 00 connoitra tous les angles,
&
par conCéquent
le rappart des cótés; o u bien (i uo angle e(l donné,
ou doit etre égal
a
uo angle quelcooque, fouvem 00
peut completer la figu re,
&
en former uo triangle don–
né d'eCpece, ou femblable ií quelqu'autre: ce qui fe
fait, fo it en prolongeant quelques-unes des lignes de la
figure, Coit eo tirant une ligne qui fouflende un angle.
Si un triangle proporé e(l obliquangle,. fouvent on le
·réCoud en deux lriangles reétaogles, en abailIant une
perpendiculaire d'un des angles fur le cÓté oppofé. Si
la que(lioo rcgarde des figu res de plufieurs cÓtés, 00
les rérood en triangles par des ligoes diagonales,
&
ainli
des autros: mais
il
faue toOjours avoir anentioo que par
ces divilions la fi gure fe trouve partagée, o u en trian–
gles donnés, ou en triangles femblables. o u eo trian–
gles , eétangles .
A inli, daos l'exemple propofé, on tirera la diago–
nale
B D,
afin que le trapere
A Be D
puilfe fe rélou–
dre eo deux triangles, I'un reétangle
A B D,
&
l'autre
obliquangle
B
e
D
(fiz.
8.) . On réCoud ra enCuite le trian–
gle obliq uangle en deux t,iaog les reétaogles, en abailfant
une perpeodiculaire de quelqu'un des angles
B,
e,
D,
fur le cÓté oppoCé; par exemple, du poiO[
B
Cur la
Ii–
gne
e
D,
qu'on prolongera en
E,
afin que
BE
puilfe
la reneonrrer perpendiculairement. Or comme les aogles
B A D
&
Be D
pris enCemble font deux droits ( par la
prop.
22 .
du
,,1.
Euc!.), aum-bien que
B e
E
&
Be
D,
iI
s'enCuit que les angles
B A D
&
B
e
E
font égau K;
par conCéquent les triangles
B
e
E
&
DA B
font fem–
,blables. Ainli prenaot
A D, A'B
&
Be
pour données,
&
chercha nt
e
D,
on peU! faire
I~
calcul de la maniere
,fo ivanre.
A D
&
A B
doonent
B D
a cauCe du triaogle
reétangle
A B D
.
A D, A B, B D Be,
a
cauCe des
triaJlg lcs femb lables
A B D
&
e
E B,
donnem
BE
&
e
E. B D
&
BE
donnent
E D,
a caufe du triangle re–
étangle
BE D,
&
E D
-
Ee
donoe
e
D .
A inli 00
llura une
"¡,,a/ion
entre la valeor de la ligne
e
D
trou–
vée par ce calcul ,
&
la valeur de cene m e\"e ligne
e xprimée par uoe leure algébrique. On peut aum
(&
fouvcm
iI
vaur mieux fuivre
~ette
m éthode, que de
pouífer trop loin un feul
&
meme calcul); 00 peut,
dis-je, commence r le calcul par dilféreos príocipes, ou
:10
moins le con tiouer par diverfes méthodes, pou r ar–
river ií une feule
&
meme conclufion, afin de pquvoir
nouver
d~ux
valeurs différemment e¡primées de la m e–
me quanmé, .lefquelles
valeur~
puilfem etre enfuite flli-
EQU
tes égales I'nne
a
l'autre. A inli
A D,
.ti
B
&
B
C ,
don–
oeot
B D, BE
&
e
E,
comme ci-devam, enCuite
C
D
+
e
E
donne
ED,
enlin
DB
&
ED
donoent
BE .
a
cauCe du triangle reétangle
BE
D .
7°. Ayant choifi
&
déterminé la méthode fuivant 13-
quelle on doi t procéder,
&
fait fa figure, on donne
d'abord des ooms aux quaotités qu i doivent emrer dans
le calcul, c'e(l-a-dire deCquelles on doit tirer la valeur
des autres juCqu'a ce qu'on arrive
a
u.oel'l"aeion;
poor
<lela 00 aura foio de choilir celles qui reoferment too–
tes les cooditioos du probleme,
&
qui paroilIent, ao–
taot qu'oo peur eo juger, les plus propres
a
reodre la
conc1ulioo limpIe
&
facile, de maniere cepeodant qu'
elle oe foit pas plus limpIe que le fujer
&
le deflein
du ca\culateur oe le demandent. Aiofi
iI
ne fau! poiO[
donoer de oouveau x noms
'UI
quantités dOn! 00 peur
e.xprimer la valeur par celle des quantités ií qui 00 a dé–
ja donné des noms . Par exemple,
(j
uoe ligoe donoée
e(l divifée en parties, ou fi 00 a un triangle reétangle,
on doir lailfer Caos nom quelqu'uoe des parties de la
Ii–
gne ou toute la ligoe enrie re , ou un deS cÓtés du trian–
gle, paree que les valeurs de ces quanrités' peuvem fe
déduire de la valeur des données, comme dans I'exem–
pie deja propofé. Si on fai t
A D
=
X'
&
B A
=
a ,
00 oe marquera B
D
par aucune leme , paree ql\'elle
e(l le troilieme cÓté du triangle reétangle
A B D,
&
que
par conféquent fa valeur
eh
¡/ ."
x
_
a a.
Si 00 nom–
me enCuite
B
C •
b,
00 verra que les triangles fembla–
bIes
DA
B
&
B
e
E
donoent
A
D
:
A B
: :
Be:
e
E
.
Or
de ces quatre ligoes les Irois premieres font déja don–
nées; ainli on oe donnera point de oom a la quatrieme
CE,
dOn! la valeu r
Ce
[rouvera etre!..!. par le mo-
x
yen de la proportion précédente. Si done on nomme
D
C , .,
on 'oe doonera point de oom
a
DE,
parce
que fes parties
D
e
&
e
E,
étant l' une ., l' autre
~,
leur fomme.
+
~
e(l la valeur de
DE .
"
"
8°. Par les différeotes opératicns qu'on fa it pour ex-
primer les ligoes auxquelles on o'a poim dotlné de noms,
le problcme en déja preCque réduit
a
une
é'lrtation;
car
apres qu'oo a exprimé aiuli les différemes Iigoes qui doi–
vem entrer dans la folution de la que(lion propofée, il
n~
faut plus que faire atten!ion aux conditions du pro–
bleme, pour découvrir uoe
'rila/ion.
Par exemple, dans le probleme dOn! nous avons dé–
ja
parlé, il ne faut que trouver par le moyen des tr iao–
gles reétangles
B
e
E
&
B DE,
deux valeurs de
BE;
en elfet 00 aura
B
C
Z
-C
E'
ou
b b
_~=
B Ez
xX
&
BD'-DE
z
ouxx-aa- ••
-~-~ =
,
x
;te
1(
B E'
.
EgalaDl enfemble ces deuK valeurs de
B Ez,
&
Ótant
a:~b,
00
aura
J'
éflUltiol1
bh=xx-aa-
'C~
2.
:b~
qui délivrée des fraéHons, donne
x3
=
a
"
x
+
b b x
't2.ab.+ccx .
9°· A I'égard de la géométrie des lignes courbes. on
• coutume de détermioer ces lignes , ou eo les Cuppo–
fan t. décrites par le mouvement local de quc1ques lignes
drolles, ou eo les repréfcotant par des
é'l"aeiom
qui
expriment indéfiniment le rappor! de certaines lignes droi–
tes diCpofées en tr'elks dans uo certain ordre
&
fuivane
une cerraioe loi ,
&
terminées
ii
la courbe par une de
leurs extrémités.
Poyez
C
o
U R
n
E
&
L
I E U •
Les anciens déterminoient les courbes, ou par le mou–
vemem cominu de quelque point, ou par les feélions
des folides, mais m oins commodémem qu'
00
ne les
déterminc par la Ceconde des deuK manieres dno t oous
veoons de parler. Les calcu ls qui regardent les courbes,
Jorfqu'on les décrit de la premiere maniere, fe font par
une méthode fcmblable
a
eelle que oous avons don née
jufqu'ici. Suppofons, par exemple, que
A K
e
(fig ·
9. )
foir une Iigne courbe Merite par le point vertical
K
d'un
angle droit
A]{
'" ,
don t uo cÓté
A K
puilfe 1C: mouvoir
Iibrement, en parrant IOnjours par le poim
A
donné de
pofition, tandis que I'autre cÓté
K",
d'une longueur dé–
terminée coule 00 glifle le
loo~
d'une Iignc droite
/1
D,
aum donnée de pofitioo. On demande de trouver
le point
e,
dans lequel une Iigne droite
e
D
aum doo–
oée de polirion doit cquper certe courbe : pour cela on
tirera les Iigoes
A
e, e
F,
qui peuvent repréCeoter
I'~o
gle droit dans la po lition qu'on cherche; 00 menera
1m
perpendiculair!!
e
B
fur
.ti
F;
on s'appliquera enCuite
a
trouver le rappon des ligoes, faos examiner celles qui
fODl