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718

EQU

64

x -

14 800

=

2

x,

par le moyeD de laquelle

00

trou–

>7

~er!l

la v31eur de

x

de la maniere fu ivan!e .

_

On multiplicra

1'''lullúon

par 27 , & on aura 64

x

- 14800

=

5"4

x;

on Ótera de part & d'autre )4

x

~

I!r

on aur3 10

x

-

14800

=

o ,

ou 10

x

=

14800 ; dlvl–

.Cant par

I D ,

il viendra

x

=

1480 . Ainu ce marcharyd

avoi t 1480 liv. de bien.

.

11

réfulte de ce que nous venons de dlre, que pour

réfou dre les quellions qu'on propofe fur les nombres

ou (ur les quantités 3bllra!tes., il De fau! prefque. que

les traduire du langage ordlOalre en langage algébflque ,

c'en-ii-dire en caraaeres propres

a

exprimer nos idées

fur les rapports des quantités.

11

cll vrai qu'il peut

~r­

river quelquefois que le di[cours dans lequel

1'I'Iulltlon

ell propofée, ne puiae etre rendu algébriquement; mais

en

y

faifant quelques petits changemens, & 3)'3nt prin–

cipalement égard au fen s , plOtót qu'aux mots,

13

Ira–

duaion dev iendr3 alfez facile; la diffieulté qui peu! [e

rencontrer daos ccne traduaion vient uniquement de 13

différence des idiomc" comme dans les \raduaioos or–

dinaires. Cependant pour facili ter la folutlon de ces for–

tes de problemes , nous alloos en donner un exemple

o u deux .

1 0.

Etan! donné la [omme de deu x nombres

a,

& 13

différencc de leurs quarrés

b,

trouv er les nombres; fup–

pofoos que le pl us pctit de ees nombres foit

x,

I'au–

tre [era

a-x,

& les quarrés [eron!

xx,

&

aa-2ax

+

X

x ,

dOn! la différence ell

a a -

2

a x,

qui doit etre é–

gale

11

b;

dooe

(la - 2 a x=b;

done

aa-b

=

2ax &

tt . -b

- -

=X .

,.

Suppo[ons, par exemple, que la [omme des nom–

bres ou la quaotité

a

foit

=

8 ,

& que la différenee des

quarrés foie 16, alors

~ou ~-!:..

fera 4 - 1

=

3

2.'"

2.

2.a.

=

x,

& on aura

a

-

x

=

5"; done les nombres cherehés

font

3

& 5" .

Voyez

D t .O

P H A N T E .

2° .

Trouver rrois

'qllall t~[és

x,

y ,

z ,

dont

00

con–

Doiae la fomme, étaot pflfes deux

a

deux. Suppofoos

que la romme de

x

& de

y

foit

a ,

que eelle de

x

&

de

z

foie

b,

&

que celle de

y

& de

:<-

[oit "

00

aura les

trois

,,,uatiom x

+ )'

=a,

x

+

z

=

b,y

+

z

=' ;

pour chalTer maintenant deu x des trois quantités

x,

y,

z ,

par extmple,

z

&

y ,

ou aura par la premiere & par la

feconde

équationy=a-x&z=b -x;

011 [ubll itue–

ra daos la ([oilicme

"quation

ces valeurs au lieu de

y

&

de

z,

& I'on aura

a -x

+

b

-,x

=

c,

&

x

=

. ~;

x

étallt trollv ée, on aura

y

&

z

par le moyen

.

des

l"uationJ

y::::;,a

-

x

&

z=b- x .

Par exemple,

ti

la fomme de

x

& de

y

e(1

9 ,

celle

dex&dez,l o , & celle dey

&

dez,

13; dans les

valeurs.

de x,

y

&

z,

0 0

éerira

9

pour

a,

10 pour

b,

&

13 pour

c,

& on aura

(1

+

b

-

c

=

6 ,

par cOII[é-

"4+

'- e

6

quen t

x

Oll

-,- =

;:= 3 ;Y

Ou

(I-x = 6 & .z

ou

b

-X = 7·

3°. Div irer une quantité donné.

~n

un nombre quel–

c onque de parties , telles que ks différences des plus

grandes fur les plus petites , [oient égales

a

des quan–

. ités donoées. Suppo[ons que

ti

foit une qU3ntiré que

1'on propo[e de divifer en quatre parties, relles que la

premiere & 13 plus petire foit

x;

que I'exces de la fe–

conde fur la premiere [oit

b,

celui de la troilieme roit

c,

&

celui de la quatrieme

d,

x

+

b

fera la [econde

partie ,

x

+

c

la troifieme,

x

+

d

la quatriemc; & la

[omme 4

x

+

b

+

c

+

d

de tOUles ces parties [era

e–

ga le

a

a .

Retranchant

b

+

c

+

d

de part & d'autre, OL¡

aura4x=a-b-c-d&x

=

a_b_,_d.

.

,

I1ñaginons .

p~r

exemp le, qu'on propore de divi[er u–

ne lignc ce vingt.piés en quatre parties, de maniere que

l'exd:s de

la

feconde partie rur la prem iete [oit de 2

piés. celui de la troilieme de 3 piés, & celui de la '-qua-

t;ieme de

7

piés , on aura

x

OQ

a_'.~ ' _ d

' '' -',- 3-7

=.!= 2,X

+ b = 4,x + · c=5",&x+d= 9 .

4

O n peut [e [ervir de la meme méthode pour diviCer u–

ne quan tité don née en uo nombre quelconque de parties

avec des coodirrons pareilles.

4°· U ne per[onoe voulant dinribuer treis fous

a

un

ce~tain

nom?re dé pauvres, trouve qu' il lui manque

'lOlt [ous ; amfi elle ne leur donne

¡¡

chacun que deu!

[ous, & clle a trois [ous de relle . On demand e com–

Qi~n

l;ette pe([o.nne

a

voi! _d'3rgent, & combien il

y

a-

EQU

voi! de pauvres? Soit

x

le nombre des pauvres; & com–

me il s'en faut huit fous qu'ils ne puilTent avoir trois

[ous chacun, I'argent ell donc 3

x

-

8, doot il fau!

Óter

2.

x,

&

iI

doit reller 3; done

3

x

-

8 - 2

x

=

3

Ol1

X

-=

1 T.

,,0.

L e pouvoir ou I'intenfité d'un agent étant don–

nés , déterminer combieo il faut d'agens [emblablcs pour

produire un .ffee donné

a

daos un tems donné

b.

SuP"

poCons que I'agent puilTe produire dans le tems

d

l'dIee

" on dir3 comme le tems

d

ell au tems

b,

ainli l'effee

c

que I'ageot peue prod uire daos le tems

d,

ell

a

I'cffee

qu'il peUl produire daes le tems

b ,

qui rera par confé-

quent •,; . En[uite on dira, comme I'effet

~

ell

a

l'ef–

fee

a,

ai n!i

UD

des agens ea

a

tons les agells; donc

le nombre des agens [era;

~ .

Voyez

R

l!'

G

L

E D E

TJl.

OIS .

Par exemple, !i un c1erc ou [eerétaire tranfcrie quin–

'le

feu illes en huit jours de eems, on demande combien

iI

faudra de clercs pour tran [erire 405" feuilles eo neuf

jours ? R ép. 2.4. Car

fi

on [ubllitue 8 pour

el ,

15" pour

c,

40 í pour

a,

& 9 pour

b,

le nombre :

~

devi en dra

~ c'ell-a-dire~

Oll 24.

9~

Ir '

JjS'

6°. Les puilTaoces de différens agens étant données,

déterminer le tems

x

dans lequel ils produiroieot un ef–

fee donné

el,

érant joimes enremble. SuppoCons que les

puilTances des agens

A , B,

e,

foiene eelles que dans les

tems

e,

f ,

g,

ils produirem les effees

a, b, c,

ces agells

.

ffi

ax bx

dans le tems

x

prodUlrom les e ets -; ,

7'

g

,

00

d

ax

bx

c>:

d

&

aura onc-

+ - +

- = ,

x

= - - ; --

,

f

g

~+ ~+ .: .

f

g

Imaginons par exemple , que trois ouvriers ti niU'en e

un cenain ouvrage eo différens eems. Par exemple,

.Il

une fois eo trois remaines,

B

trois fois eo huir femai–

nes, &

e

cinq fois en douze Cernaines,

00

demande

combien

iI

leur faudra de tems pour finir le meme ou–

vrage, en

y

Iravaillant eous en[emble; les I'uifhnces des

agens [001 te\les que dans les tems 3 , 8, 12 , ils produi–

fem les effets 1, 3 ,5", & on veut ravoir en combieo de

tems ils prQd'uiroient l'efTet 1, étam réunis . Au lieu de

a,

b,

c,

d,

e,f,

g,

00

écrira 1, 3 ,5", 1,3 , 8,

12 ,

&

il viendra

x

=

1

ou!. de [emaine, c'ea-a-dire

fix

jours

2.+1 +1.

SI

3

8

u

cinq heures

&2.

d'heure pour le eems qu'ils mettroient

a

3

tinir .I'ouvrage ·propo[é.

7°. Eeant doonées les pe[anteurs fpécifiques de plu–

(ie urs chofes mélées enfemble, ' & la

p~rant~ur

fpécitique

de leur mélange, trouver la propon ian des ingrédiens

dollt le mélange ell comporé. supporons que

e

[oie la

gravité fpécifi que du mélange

A

+

B

, .ti

eelle de

.11,

&

b

celle de

B ;

comme la grav ité ab[olue ou le poids d'un

eorps eJl en rai[un compo[ée de ron volume & de [a

peranteur [pécifique

(voyez

D

E N S

t

T E' )

a A

[era le

poids de

a ,

&

b B

celui de

B,

&

a

A

+

bB

fera

=

e

A

+

e

B ;

done

a

A

-

e

A

=

e

B

-

b B,

&

a

-

e

:

t!

-b : : B : A .

Suppo[ons , par exemple, que la pe[anteur [pécifique

de I'or [oit

19 ,

celle de I'argent 10

~,

& ceHe d'u-

3

oe couronne compo[ée d'or & d' argent 17 , on aura

A

.

B

..

e

-

b

.

a

-

e

•.

7 -

1 •

2 ., 20 . 6 . . 10 .

.. .

.

. .

3 '

"

. . . .

3 ;

ce [era le rappor! du vol ume de I'or de la couroo–

ne att volume de I'argent: & 190.'31 :: 19

X

10: 10

~

X3 : :

a

X

e

-

b

:

b

X

a

-

e;

ce fera le rappore du poids

3

de I'or de la couronne au

poid~

de I'argent: ennn 221 :

31, comme le poids de la couroone ell au poids de

l'argent.

Voy.z

AL

L 1 A G E •

Pour réduire en

"quatiom

les problemes géométriques,

on remarquera o'abord que les quellioos géumélriques ou

ceHes qui one!pour objet la quantieé cominue, fe met–

t61H en

' é""ations

de la m eme maniere que les queíl ions

arithmériques . A ioti la premiere regle que nou, devons

donoer ici, en de [uivre pour ces Cortes de problemes

les mémes regles que pour

le~

problemes numériques.

Suppo[oos, par exemple, qu'oo demande de couper

une ligne droite

A B

(Planche

d'A lgt b. fig .

6. ) eo mo–

yenne & extreme rai[on en

e ;

c'eft- a-dire de

~rouver

un point

e,

tel que

B E

quarré

de

la plus grande par-

tie