EQU
porons que
~
roir racine de l'
él/llt/tion ,
on nura done
11
3
pt.tl.
9tf.
3:z.
b 3
+67
+
¡
+r=o,&a + pa b + qab'
1-
r b
3
=
o. Done, fu ivan! la théorie des
Iq"ationI
do nnéc ci-detTus, le n"omQre emier
a
doir etre div ir<ur
du deruier rerme
r
b
3
;
or comme
a
&
b
n' on! aueun
divirellr eornmun, car la fmél ion
1
efl Cupporée ,
eom–
me de rairon, réduire
ii
Ces moindres termes
({/.ye~
D
IVI S
ti:
U R,
&
F
R A
e
T ION
,)~
il s'enlu ir
que
a
&
b
3
n'ont aucun diviCeur eommun : donc
a
doit
ctre diviCeur de
r;
done
r
=
na, n
étant un nombre
emier . D one on aura
a 3
+
p a' b
+
qab'
+
na b l
=
O;
donea'
+
p
a
b
+
'1
b'
+ '"
b
3
=o. D one, par la
memc raiCon que ei-dellus,
a
doit etre un divireur du
deroier terme
'1
b'
+
n
b 3
,
&
par eon réquem de
'1
+
b
n
;
done
'1
+
b
n
=
m a;
done
a>
+
p
a
b
+
b'
m a
=
O;
done
a
+
p
b
+
b' m
=
O;
done
~
= -
p
-
m
b.
D one
1
n'<itoit point une fraélion, ce ,\ui efl eontre
l'hypothere. O n démomrera de la m eme maniere dans
tous les autres eas, la prapoCJ tion donl il s'agit . iDone,
&c.
11
efl l éviden!, par la na!ure de ceHe démonflration,
<lu'ellc ne s'étend qu'aux fraélions
~ationnelles.
U ne
1-
tjrrotion
rans fraélions
&
Cans rad k;aux peut en efle t
a–
voir pour racines des fraél ions
i~ra\ionnelles;
par exem-
pie,
x' - X - l =O ,
&
une infinité d'aotres.
.
V oye?
ou moe
T
R A N S F O R
~\
A T I
q
N,
ce qUI re–
garde la maniere de transfor mer une
é'lrralion
en une
autre matiere qui n'a d'ailkurs aueune dimeulté ,
&
qui
efl atTe? bien traitée dans preCque tous les
A
Igébrifles;
par exem ple, dans
1'4no/)fe dé>l'ontré
du P . R ey neau,
&c.
.
On trouvera
a1t moe
R
A
e
I
N
E ,
le fameux the;ore,
me de 'D ereartes
Cue
les racines des
l'fuationr ,
démon–
tré par
M,.
I'abbé de Gua dans les
mlm. de I'acod. de
1741,
auxquels te leéleur peut a.voir reeou". N.0us nous
bornerons ici
a
quelques
r~fl,exlons
g(nérllles tur les
r~cines des
l'l"ationr.
L es racines d' une
"'lIMtion
[ont l'es difléren!es
valeu~s
de I'ineonnue ; il Cemble dOlle qu' un probleme doive
avoir autant de folulions qu'une
Itluation
a
de ra,ei nes;
&
cela efl vrai en elfet dans un eertain rens , mais ceci
a
pou rtant beroin d'uAe pl"us ampl'e explication .
l°.
Si on propoCoit de trouver un nombre
x;
tel qu,e .
I~
quarré de ce nombre plus
1;
m t égal
a
8
fois 'Ie
lIombre eherché , c'efl-o-dire tel que
x x
-
8
x
+
1
f
fur
=0 ,
on
trouveroit que
ceUe
Iqllation
auroit deux
racines réelles
&
poCJ tives
x
=
3 ,
x
=
f;
&
en eifet,
le
quarré de
3
qui efl
9
augrnellté de
15 ,
donne
24
~"
gal
:1
8
fois
3;
&
le quarré
2),
augm.enté de
~j: ,
don–
ue
40 ,
égal ..
8
fois ). A infi les deux racines de
1',,–
'fuMian
Catisfont en ce eas au probleme, fans rien chan '
ger
l
Con éoqneé .
11
'1
a done des
ea~
011 toutes les
racine\ d' une
l'l"",tion
rérol vent ehaeune le. probleme
dans le Cens le plus direél
&
le plus immédiat que Con
énoncé préCeote.
2°.
Si on propoCoi! de trouver un nombre
x
plus pe–
tir que
1,
&
tel que le quarré de
1 -
x
fat égal
a
1
'1.
1
+1
-, on auroit
(1 -
x)
=
4'
&
1 -
x
= _;: ;
done
4
.
x = ~&
x= 1 .
Voila deux racines réelles
&
poGtives,
.' l
cependan~
il
n'y
a proprement que la raeine;:- qui Ca-
tisfalfe au probleme, car la [a.eine
f
donne
1 -
x
=;= –
~,
quantité négative . O r I'OA- CappoCe dans l' é noneé
que
x
efl plus petit que
1;
pourquoi done trouve-t-on
une aut¡e lacioe réelle
&
po!itive? le voici. S i on cut
propoCé ce probleme:
trouver
1m
nombre
x
BlUf grol1d
'leLa
l· ,
&
I"el 'fue
(x -
1 )' ,
¡oie ¡gal
a
~,
on auroit
eu p'réeiCément la m eme
¡'lltoeion
que celle qui efl
donnée par la [olution du probli:me préeédent ;
&
en
ce cas
x
=
~
auroi! été la vraie valeur de l' ineonnue ,
aio li
l'
¡'l"ation
1 - 2
x
+
x x
= !...
repréCente réellemeot
•
2.
(4
:z.
I
•
ces
deux -el ,
( I-X )
=4&
( X-I) :=:
4, '
<l..U1
T om.e
V:.
EQU
723
fon! la !raduélioll algébrique de deux quefl ions , tres–
difleremes dans leur énoncé. La premiere de ces que-
fl ions a pour répon Ce
x
=
~,
la reconde
x
=
~.
D one ,
quoique les raeines d' une
"'{flaeion
Coient toutes deuI
rédles
&
poCJli ves, il ne s'enfuit pas touJours qu'elles
rélolvent toU les exaélemen t
&
rigoureufe ment la que–
fl ion; mois elle la réColvent, en
la
préCentant en deux
Cens ditl¿rens, don! I'Algebre ne peut exprim er la dif–
férencc; por exemple , dans le cas dont
il
s'agit, l' é–
na neé de vroit eue: Irouver une grandeur
x
telle que
la retranchan t de l'unité , ou retranchant I'unité d'e lle,
le quarré du rene Coi! égal
ii
~
.
L a traduaioo algébri–
que du premier énoncé efl par Ca nature plus générale
que
ce
prem ier énoneé ; e'e fl done le Ceeond qu'il fau!
y
rubll ilUer pour répondre
a
toute l' étendue de la tra–
dl1éliol1 . Plulieurs alg ébrifles rcgardent cetre géoéralité
eomllle une richene de l'
A
Igebre , qlli, diCent-ils , ré–
pond non-Ccu lemellt
3
ce qu'on lui demande, mais en -
I
core
a
ce
qu'on ne lui demandoit pas ,
&
qu'on ne Con–
geoir pas
3
lui demander. POIIr mpi, je ne
pui~
m 'cm–
pécher d'avoüer que cetre riche/fe prétendue me paroi!
un ineonv énient . Souvent
iI
en réru lte qu' une
ét/tla–
tiol1
monte
a
un degré beaucoup plus hau! qu ' elle ne
ma nleroit ,
fi
elle oe renfermoit que les Ceules ra
cines
propres
a
la vraie folll tion de la queflion , telle qu'elle
efl propoCé< .
1
I efl vrai que eet .ineonvénient Ceroit beall–
eoup moindre ,
&
Ceroit m éme en un Cens une vérita–
ble richdle,
Ii
on avoit une m éthode générale pour ré–
Coudre les
¡'{"atiol1r
de tous les ' degrés ;
il
ne s'agiroi!
pllls qu e de déme ler parmi les raeines cellos dont on
auroit vraiment beCoin ; mais malbeu reuCernen t on Ce
rrouve arrélé des le traifie me degré .
1I
Ceroit done
¡¡
Cquhaiter , puifqu' on ne peut
r~Coud re
toute
I'{tloeion ,
qll'on pitt au moins l'abaiífer au
degré de la 'lfteJlion ,
c'efl-1l,-dire
a
n'uv oir
q u )tu t~
d'ullItés dans. l'expo(.1nt
de fon degré que la qúel!ion
u~de--(olul·ions
vraies
&
dircélei, mais la nature
ce;
l'
A
Igebre nc paroi! pas le
permettre ,
3°.
Si on propoCoit de trouvcr un nombre
x ,
!el
que
retranchant
I'unité de ce nombre, le qoarré du
T( –
fle
fal égal
:l
quatre, on trouveroit
(x
-
1
)z
=
4,
x
=)
&
x
=-
L .
L a premierc raeine
x
=
3 ,
qui efl réel –
le
el¡
politive, téCour la quefl ion ;
11
l'égard de
x
=-
r,
elle ne réCout poin! la queflioo propoCée , elle réCou!
eelle ei: trouver un r:ombre , auq.uel
ajofttont
l' unité ,
le quarré de la
¡.mme
Coit égal a quaue . On voit que
dans eet énoneé ,
ajo-f¡ee~
Ce
~rouve
au lieu de
retran–
eh" ,
&.
[omme
au lieu de
r.efle.
En eifet
( x
+
1 ) '
= '"
¡lanne
>(=
1 &
x
=-
3 ,
qui font préeifément les raci–
nes de
I' é'{ttation
précéden te prires avee des fig lles con–
traires. D 'o11 I'on voir que les raeines néga tives fa tis –
fon t
a
la queflion, non telle qu'elle efl proparée, mais.
avee de Iegers change mens qui eonCJflcnt
a
ajoiller ce
qu'on devoit (etraneha , ou
a
retrancher ce. qu' on de–
voit aJother . Le fi gne _ qui pré-cede ces racines indi–
que une fa lllfe ClIppofition qui, a été f.aite dans I'énoneé
d'addition
au lie" de
f oufrraEliol1 , &c.
&
ce figne
~
redrelfe eetre faulfe CUppolilion. En veut-on un exem–
pie. plus limpie? qu'on propofe de Irouver un nomble
x.
qui étant
ajoftté. lI
20 ,
la Comme Coit égale
a
10 ,
on
aura
20
+
x
=
10
&
x
=-
10 ,
ce qui fignifi e G.u'il fal –
loir énoneer ainli la queflion :
erotlver
un nombre qui
étant
"tranché
d<,:
20 ,
le
refle
foil égal
a
10 ,
&
ce
oombre efl
10·.
4°.
Si
on ' propaCoi! eerte queflion ,. trauVer un nom–
bre
x ,
tel que, ajoihan! l'unité
a
ce nombre, le quarré
d
r '
él' ,
. (
). - ,
u !OU! .Olt ga "';, on aurale
x +
1
-
;¡',x=-
~
,
x.
=-
~
:
voilii deux raeines négatives , ce qu'il
(i–
gnifie qu'iI falloir changer ain CJ
la quefl ion; trouver' un
' nombre tel, que retranchan t I'unité de ce nombre, s'ir
efl plus grand, ou le retranchant· de l' un ilé , s' il en:
plus petit , le qualré du refl e Coit. égal a
~
. C'efl pré–
eirément
le
eas du n
Q
•
1
précéden! , doOl les raeines
Cont les m emes que de ce eas-ci, avee des fignes con–
traires.
j O.
Tout nous proulle done que les racines néga!i–
ves ne Cont deflinées qu'a indiquer de faulfes CuppoCJ–
tions fa ites dans I'énoneé ,
&
que le ealcul redrelTe ,
C 'efl pou r cela que , les raeines négatives 001 élé ap–
pellées
fau!!ef
par plofieurs auteurs,
&
les racines pOfi–
tives ,
vraifr ,
paree que les premieres ne Catisfont, pour
aiolf dire, qu' a un fa ux énoneé de
l~.
qu.eflion .. Au. re-
Yy y y
2.
•
lle
I