EQU
J'one plos grande
¡
I'aulre p,.,s pedle, donneront I'one
moills ou plus que
'l~ro,
I',utre pl os
011.
mo:us que zé–
ro. €da n'd1 pas vrai e,l g¿lIbal , tnlis cda pour–
roil
1'~lre
dans
I~
cas parrieulier de M. Fomaine;
&
c'dl ce qo'i1 Itroil bon de prouver.
Vo)'ez /'articJe
R
A–
e
I N E.
11
!lOOS
refte
3
filire quelques r€8exions Cur les
Ir"a–
tion:
appliquées
a
la
Gé~jlllélrie,
Nuus avoos
indí~u é
au
mol
D
F.'
~
O U V
Ji
~
T
¡;,
par quel raifounement
D eCearres el1 parvenu
3
13ppliquer
le~
Ir,utio",
illdé–
lerminées aux courbes;
e~
moU
C
o
U R
n
E, DI F F E' –
R I! N T II! L,
T
A N G E
E,
&e.
&
autres Cemblables,
font yoir en délail les applieatiOl\s
&
les eonCé quences
d~
ce príncipe.
00
a •
ti
auOi
au
",ot
C
o
s
S
T
II
u-
e TI
o
N,
eommellt on eonrlouit les
¡'1uation¡
par la
Géomélrie.
11
oe
IlGOS
rene ici qu'un mot
~
dire Cur
la muhiplicité des racines des
¡t¡"ation¡
eu Géométrie.
Les obrervalions que nous avons
a
faire Cur ce Cnjet,
fonl uue Cuite de celles que nous avons déJa faites Cur
les raeines mulliples des
',!lIafi.m
algébriques .
SuppoCons, par exemplé, qll'OU propole de diviCer
one ligue
a
en moyenne
&
ex"eme raiion, nommalll ""
la partie eherchée de cetle ligne, on aum ,, : "" : :
x:
ti-X;
d'ou l'on tire
xx
+
"x=aa,
&
x=
-;
+
t?
5"
;
la racine négalivel de cetle
' 'f"ation
oe Cauroit
4
fervir ici, mais elle Cervi olt
a
la folu '00 de ce pro–
bJeme, trou ver
d"ns le prolongemtnt
de la ligne don–
née
a
une ligoe
x,
telle que
a:
" : :
x:
(/
+ "";
dam
ce cas la racine oégalive devienr p06t jve,
&
la
politive
négalive;
&
l'l'{un/ion
efl:
xx -ax= aa.
Si on propoCe de lirer du poin!
11
uoe ligne
A E
(jig.
JI.
d'Algeb.)
daos un cerde, telle que
B
O
éraot per–
pendieulaire au diarnetre
A D,
&
donnée de po(,liotl,
on ait
FJi,
=
i
une Iigoe donnée
a,
OD
aura en nom–
manr
B F,
x,
ut)e
''{"ae;on
du qualrieme degré qui
n'aura ni Cecond, ni quatrieme tenue; celte
1t¡lla/ion
aura deux racines poli ti
ves
la
F
&
B J,
lelles que
FE
d'uoe pan,
&
Je de
I'autre, ferom égales •
a;
&
deuK
autres racioes égales aux deux p,écédentes
&
de 6gnes
contraires, paree qu'en achevant le cercle ,
&
prolon–
geanl
OB
en-ddTous, le proble-me aura deux Colulions
pareilles;
ti
a
éloit plus grand que
B D,
les racincs fe–
roiem imaginaires ,
Si on nommoit
A F,
xI
B O, b, A e,
r,
A B, e,
on auroit
bb
-
JI:c
+ , ,
=
a x
ou
l
r
e
="
x
+
a x;
la
raeine pofi tive efi
ti
F,
&
la négalive
ti
J,
paree que
cetle raeine oégative, li ou la traitoil eomme pUlilive,
dunneroit
ax
=
Ef'
-
B O' =xx -bb
-
ce =x""-
2re,
&
noo pas
ax=BO' -BF"
Voila un eas cu
deux racines de ditiéretls lignes n'indi<juee pas des po–
lili"ns
diamétralem~nt op~olces
Jans les lignes
A
Ij,
AJ ,
qui rt!pr¿lenteot Ct:S racines
1
11lais
f(!u!elneuc
le changt!–
ment de figne du feeoud leflne
a x
daos
l'I'{'t<atíon
du
prob icme.
Dllns ce deroier eas, c'en · ' -dire en prcoant
11 F
pour
l'inennnue,
1'''¡Ha/ion
n'ell
<lU~
d\l C.cond degré, au
lieu qu'en prenlm
B F
pour inconnue, elle munte au
qu.triem~;
d'ou l'on voit eomment par le
b.onchoix
de
incl)nllije~
on peuI limplitier un problcme en plu–
(¡eurs ncealions. Mais, dira·l-un, pourquoi le prob lcme
.-t-;I 'luatre COIUIIOOS daos un cas,
&
deux C<ulcment
dans un auCre? Je réponds que dans le dernier cas il a
aulJi quatre Cnlut!oos eomme dans le premitr; ou po"r
parler pluS exaélemelll , que
B F
l
quatre valeurs dans
les deux eas ; car
B F
=
+
1/
11
fh
-11
/:J',
ce qui
donne deux valcurs égalcs de diff\!ren l ligne pour cha–
que valeur de
11 F.
Voye'l
eneore d'autre¡ obfervaeions
fut un probleme de ee genre
a
l'
ar/icl.
SI T U A–
TIO N.
Aotre quenion. On propoCe d'inCelire daos un reélan–
gle donn¿
ti
B D E (jig.
11.
alg. n.
2.)
un rtél.ogle
abde,
dom les cÓtés fuiem egalement éloignés d<s
cÓlés du gralld,
&
qui foil
a
ee grand reélangle eom–
me
m
en
á
n:
Coit
AB=a, ALJ=b, Ae=x,
011
aura (" -
2
x)
X
(b
-
2 " ):
a
b
::
m: n,
IX
on trou–
wra par la rélo Ulion de cene
tt¡uatiun,
qu'.e~
Cuppo·
fanl
m
<
n,
"
a deux valeurs rédles
&
pollllves;. ce–
peodan! le problcme n'!i évidemment qu'une Colut",n,
m3;, ¡l renierme une coodilion que l'Algebre ne peul
pas énoncer, Cavoir que le reaaogle
a b d e
Coit
a,,-de–
¿"ns
de l'aulre:
fi
on avoil
a
b:
(1.
X
-
a)
(2
X
-
b )
: :
,,:
m,
on trouyeroi! la meme
i'{"ation,
&
cependaot
ce ue Ceroil plus le meme proble me. Le
p~rallélo
grammc reébaglc qui f:uisferoit
a
ceue queilloa, fe-
EQU
727
roit alors celui qu'on voit,
jig.
110
n.
3.
dans lequcl
A
€
en "gal a la plus grande valeur poli tive de
x,
&
11
e
=
e
a
~
le
eÓt~
"d
en
éloign~
de.A
D
eomme le
eÓté
e a
de
A B
,&
ain li du
rel~e;
ma;s le re-ttang le
ti
b
c
ti
n'él1 pas au-de ans
d.
I'autre; cooditioo
qu~
I'Algebre
ne pOOl
ex
primer .
Vo)'e~
S
t
T
U A T I ON.
Sur les
!'l'/l/fion¡ difflrmeiellc" exp.nentú/le¡,
&c.
V~. DtF F~RENT tEL,ExrOSA ~T,ExPONE K
TtEL, J N'rI:.'GRAI. , CO;¡ST R WCTt ON,
ti..
00
appel le quelqUctilis
éi¡UnH4W,
en G,omitric
&
en
Mé,htl''¡'lHe,
ce qni n'en qu'une (imple proi'onionllalité
indiqué. d'une mjloicre abrégée; par exemple, quana
on
di!
qu'un reffangle
ei!
¡~al
au produ;t de Ca baCe
par Ca hauleur, cela lignitie 'explicitement:
li
on a deux
reéboglcs ,
&
qu'on prenne une quamilé queIconque li–
néairt
a
ponr la meCure enmmune de leor
baC~
&
de
lcur hauteor; qoe
B
foil le oombre de fois (enrier ou
rompu, [atilllonel ou irralionne1) que la baCe de I'on
eomient
ti;
<ju:
H
(ilir le nombre de fois que la hau–
leur du méme contient
a;
'loe
b
Coi! le IIombre de
fois que la bal;: (le I'a.utre comienr
a;
que
h
foil le nom–
bre de tois que la hauleur du méme contient
a,
les
ai–
res de ces deox reélangles Ceront
tr'clles comme le
prodoil des nombr
s
B H,
eft
au
prodoit des nombres
b, h.
De meme, quand on dit que la vitefT d'un corps
qui Ce meul un;f"rmément, eft éga1e
a
l'cfpace dh-ifé
par le tems,
cela
veUI dire elplicilemc .. li deux eorps
le meuveot uniform¿ment,
&
parcourcnt ,l'un l'cCpace
E
peudant le lems
T
l'aotre reCpace
e
pendant le temS
t;
qu'on premIe ne lig/le
ti
pour commune meCure des
el:'
paces
E,
e,
&
un lems
&
pour eommunes meCures des
lems
T,
t,
le.
vltefT"es Ceront comrne le nombre'; divi(é
par le nombref ' efl au nomare
~
diviCó par le nombre
.¡ .
Voy .
M
~
s u n
E,
-v'
I
t
E S S E.
&e.
(O)
E
Q.
u
A T
t o
N DE L'H
e
R
L
o
G E ,
en la mcme cho–
,
f~
que
l'
''lufleion dI<
tem~.
V
oycz
l'
areicle ¡"ivane .
E
QUA l'
r
O N D U
T
E'M S,
en tiflronomie ,
el! la dif–
féreoee emre le tems vrai ou appareot,
&
le rems mo–
yen; e'!l-a-dire la rédué!.ion du lems inégal apparenl,
011
du mouvement inégal, Coit du Soleil, (oit d'u/le plane–
le,
11
un tems ou
a
un mouvement moyen, égal,
&
u–
niforme .
Voyez
T
E M S
&
M o
u
V E M E N T .,
be leros oe fe melure que par le mouvement;
&
eomme le lems en ui-méme coule toG¡OllrS uniforme–
meIH,on Ce Cen, pour le meCurer, d'un mouvemem qu'
on CuppoCe égal
&
unifurme, ou qui conCerve touJours
la meme v¡lelfe.
Le
mou vement du Soleil efl celui
0111
on
f~
Cert
oornmunémem pour eela, paree que ce mou vemem eft
ceJui qu'on obrer ve le plus faeilemem: eependam
iI
mnn–
que de la principale qualité nécelTaire pour meCurer le
lems, e'eft-o-dire de I'uniformité. En elt"et les Alho–
nomeS ont remarqué que ie mouvetnent apparent du
Solcil o'dl pas tOU¡ ours égal
&
uniforme; mais que ee
mnuvemenr
Innt~t
s'aec"'élere, lamÓt fe rallemit:
1\
ne
peut done Cervir
á
meCurer le tems, qui efl uniforme
par Ca lIature.
Voyez
S o
1. E
t
L •
Ainli le tems meCuré par le mouvemenr du S leil,
&
qu'on appelle le
tcm¡ vrai
ou
apparene,
eft difl"é–
rent du
tems moven
&
unifurme,
Cuivam leq uel
011
me–
Cure
&
on calcúle
IOUS
Jes mouvemens des corps eéle–
fles .
Voici eomment on explique cétte inégalité . L e jour
nature! ou Colaire u'elt pas pro(lremont. meCnré pa r u–
ne revolmion eutiere de l'équaleur, ou par villgt-quatre
he\tres équinoKlalcs, mais par le tems qui s'éeoule, lan–
ci islque le plan d'un méridien qui a pafR (ous le Soleil,
vient
a y
repaITer une Ceconde fois par la rotation de la
Terre;
&
ce lems eft la dif!anee qu'il y
a
entre le mi·
di d'un joar
&
le midi du jour Cuivant .
l/o)'.
J o
u·
R
&
MI!' RIDIEN
Or li la Terre n'avoit poinl d'aulre mnuI'emeO! que
celui
de
Ca rotati?n autour de
Con
a~c,
tous le. jours
feroient esaaement égaux les uns
~'H
aUlres ,
&
auroient
rous pnur meCure le lems de
la
révolution de I'équateur :
mais cela n'ell pas lfilm-a-fait ainli; ear landis que la
Terre tourne au toor de (on axe, elle avance en me–
me lems dans Con orbite : de fi)fle que qqand un múi·
dien qui a paITé lous le ce.ntre du Soleil
a
fail une ré–
volution emiere, ce méridien ne revienr pas Cous le
50-
leil préciCément, comme il paro'tt par la fi gure.
Soit
S.
le Soleil
(PI.
Ilflr. jig.
ro)
&
loil
11 B
une
portion de I'éeliptique; fyppo(ons que la ligue
M D
re–
, préfenle. un méridien quelconque,
dOD!
le plan prolon–
gé