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EQU

d~nné

lieu de faire ceue remarque, étoit exécutée avec

[010,

&

les aiguilles s'él6ignoient de trente Cccondes .

On

con~oit

que c'efl I'inégalité des roues qui produit

ce!

eUeL

11

ne faut pas qll'elle foit [enuble, pour ne

. d.onner que cctte quantité; il ne faut que faire atten –

tlOD

a.-

leur nombre: ainu s'il y en a lix, comme

~

celle en queflion, c'efl I'inégalilé de ux roues qui efl

muitipliée par la diftC!rence de la longueur des aiguilles

au rayan des roues.

La conduite de la roue a(muelle n'étoit pas moins

compofée; on s'ctoit attaehé

ii

la faire mouvoir con–

tinuellement, afin d'imirer

p~r-li

la progreffion inCen–

lible de I'augmentation ou diminution

d'équatio>J.

JI

me parolt que cqtte précilion étoit aiTez fuperflue, fi

on envifage

I'!quation,

110n ' comme un fimple objet

de CUriOfilé, majs comme une choCe utile.

Si une

pendul~

ii

é'lfltltion

ne fert limplement qu'it

·contenter un CUrleu)(, on a raifon de l1e lui rien laiC–

fer

ii

deGrer; Car des-Iors I'augmentation qe I'onvrage

ne doit plus faire un obflacle; majs fi ces Ca nes de

pi~ces

Cont defiinées

a

un ufage réel, il faut en faei–

lirer I'exécution aUN ouvriers ordinaires , produire ' les

effers avec les m oins de pieces polIible,

&

referver

ponr des anifles eboilis 'les opérations délieates qui é–

ehappent au général .

.La plus grande variation du Soleil en vingt-quatre

heures, efi de 30 (econdes (

voye:t. la table ci-apres) ;

Or li le changement

d'étp,ation

ne [e fait qu'une fois

par jour

(&

en quclques heures, comme de minuit •

deux heures, par exemple), au lieu de fe fa ire inCen–

liblement

&

par un mouvement continuel, il s'enCui–

vra de-la qu'a lix heures du matin I'aiguille du tems

v rai marquera

7 -;

fecondes de plus qu'elle ne devroit,

en Cuivant la progrelIion naturelle de

la

variation du

50-

leil ; a midi elle marquera jufle

l'ér¡uation,

&

a lix

heures du foir ' elle marquera

7 .:..

fecondes d,e moins :

.

.

ainfi dans

la

plus grande variarion journaliere du Soleil,

l'erreur qui 'ré[ultera d'une conflruétion

d' l'Iuation

dont

le changement ne fe fera pas inCenliblement, fera de

7' -;-

i

quamiré meme qui ne pourrn etre remarquée dans

un eadran de

JO

piés de diamerre: ·milis d'ailleurs

a

midi elle Cera jufle, ainfi on pourra voir

It

méridien

&

regler la pendule en fe réglant (ur I'aiguille du tems

\"Iai, comme avec les cooflruétions compofées.

D eferíptíon de la pmdrde

a

équation

de M .

J

u–

LIEN LE

RoY,figures

37.38.39.

40.

&

4

1 .

La

roue

11

(

fig.

41 . )

fair fa révolution en 361' jOlllS .

Sur cette roue (ont

grav~s

les mois de I'année

&

les

quantiemes du mois, qui paroiiTent par uné ouverture

faire

lU

cadran

a

I'endroit de 6 heures. Cette roue

A

,efi concentrique au eadran,

&

mue par le m ouvernenr;

dont la premiere roue porte quarrémeut du cb té de la

eadrature, un pignon

d (fig.

37. )

de

11'

dents , qui

fait, ainG que la roue, un tour eo

10

heures ; il en–

. grene daos la rone de champ

A

(

figuro

39. )

de 30

del1ts ; elle efl rivée fur une rige qui porte la pieee

B,

qui efl lIue vis faos fin, limpie , laquelle eogrene dans

la roue

e

de 30 deors. La tige de cetre roue parTe

a–

travers

la

plaque,

&

pOrle quarrément le pignon

D

(fig.

40.) Ce pignon efl de 15 ; il engrene dans la

roue anouelle

A

de

ll9

dents. Le prolongemcm du

quarré du pignon

D

pafle au-rravers du cadran ; il [ert

a

faire tourner le pignon

D

Céparément de la roue

e

( fig.

39.)

il tourne

a

frotemcnr Cur cene tige , par le

moyen d'un relTor! qui p'refle la roue

e

eontre I'af-

liete de ce pignoo.

I

L es fecon des font coneentriques nu cadran. La ti–

ge du rocher des [econdes porte uu' pignon

e

de.

12

dents

( fig.

37. ) ,

lequel pafle au-travars de la pleee

A B

,

qui a le méme centre de mouvement que le ro–

chet . Cene piece ,.

B

Ce meut Cur un pOol!

~

peu t

faire une

demi~révolutiol1

qui prodllir la varlanoo de

l'aiguille du tems vrai . La roue

D,

de

90

dems, en–

grene dans le pignon

e

fixé fur la tige du roehe r des

fe condes . Celle rOue ell portée par la pieee

A B,

&

par un petit pont

E

allaché acetre piece. L a roue

D

porte un pignolJ

F

de

1].

dems , qui engrene dans la

roue

O

du rems vrai

<

fig.

38.)

qui a

96

deors. Cet–

te derniere porte

a

frotement la rOue

1

fi xée fur le ea–

llon qui porte I'aiguille du tems vrai ; enforte qu'on

peut fa ire tourner -eelte roue

1

indépendamment de eel–

le

O.

La roue

1

engrene dans eelle de renvoi

F:

ces

deux rou e. font de meme nombre . La roue

F

porte

un pignon

p,

qui fait mouvoir

la

rOue

H

du cadran:

T ome V.

EQU

731

aínli

cn

faifant tourner I'ai¡;uille da tems vrai , eelle du

cadran Ce meut auffi , maJs cclle du tems moyen rc–

fie immobile;

&

en la faifant tourner , elle ne fa¡r

point mouvoir celle du tems vrai, ce qui a obligé de

faire graver Cur la roue annuelle la dift'érence du tems

vrai an tem s moyen pour tou s les j ours de I'aon ée ,

afin de rememe les aiguilles

ji

I'é'lltat;on,

lorfque la

pendule a élé arrerée. La roue

F

po,rte

4

chevilles qui

[ervent

11

lever la détenre

M

de

la

fotlnerie qui. Conne

les heures

&

quarts du tems vrai.

La tige de la troifieme roue du mouvement porte un

pignon

g g,

de

9

dents, .qui fai t mouvoir la rOne

G

du tems moyen, de

72

dems . Le eoq

E

(

fig · 37.

ou

38. )

porte une broche

n

qui p'alfe a-travers la

faulfe plaque par I'ouverture

Z .

Celte broche en eon–

duile par une fourchette qu e porte la roue

T,

qui eo–

grene dans le rateau

R,

lequel appuie fllr I'ellipfe ou

courbe. Les différens diamerres de l'eHipfe font avan–

cer ou retarder I'aiguille 9 u tems vrai, ce qui fe fai t

par le mouvement que ce rateau imprime a la picce

A B

(

fig.

3. ) ,

laquelle"" peut parcourir un ¡ieu plus

d'une demi-circonférence . Cene pieoe ou

eha{[j~

/1

B

emralne avee clle la roue

D,

qui engrene ,dans celle

du tems vroai. L e plus perit rayon de la combe répood

au

11

Février, tems ou le $oleil retarde de

14' 44';

&

le plus grand all premier Novembre,

011

au eomrai–

re il avance de

16'

9" .

La fomme de ces deux

exces

du ' rems vrai Cur le moyeo, donne I'efpace que doit

pareourir la roue du tems vrai, fans que ceHe du tems

m oyen fe m euve; ce que I'on verra mieux daos la par–

rie ou je parle de l'e¡;¡écution des pendules

a

équation,

qui termioera cet article.

L e rclTort

gg

(

fig .

37

ou

38. )

appuie fur UD levier

mis en-dedans de la eage, lequel porte

a

fan extrémi–

té un bout de corde

ii

boyau qui s'enveloppe fur une

petite poulie

fixée--f'll"rl~iece

A B/ .

L'effet de ce reC–

Cort efl de faire prelfer cont·inueHement le rateau filr la

courbe .

'

D e{cription d'rme eadratltre

d'équation

co"ftruite par

M.

D

A U T H I A U,

hurloger.

L a

fig .

3i

A

repréí;,n–

te celte eadrature vfie de protil . Les [econdes font

eoncenrriques; la tige du rochet palTe a-travers le pont

m arqué

pp,

fi"é [ur la plarine des piliers . Ce poot por–

re les deux roues des tems vrai

&

moyen,

&

celle de

cadran. La roue

m

du tems moyen efl menée par le–

pignon

e,

que porte la tige de la roue qui engrene

daos le rochet d'échappement .

.

La rige

h

efl eelle de la roue da mou vement qu

I

fait fa révolution en une heure. C w e tige palTe

a

la

cadrat~re ,

&

porte quarrément un canon (ur lequel efl

rivée ulle roue de champ

e,

qui fai t mouvoir le pignon

" , dont I'axe efl parallele

3U

plan de la platine . Ce

pignon efl poCé

&

touroe entre deux perits ponts 'fiI és

fur la roue

x x

,

d'un nombre de dents 3 volomé. Cet–

te roue

x x

engrene dans un rateau dont un bout ap–

puie fur l'ellipCe. Ce ratean n'efl point ici repréfent é;

Ca poritioo dépend de celle de la roue annuelle, que

I'on peut

fair~

conceotrique an cadran, ou on peut é–

galemen t la placer hors du ecnrre.

Quoique la poOtion de la roue aonuelle ne doive

pourtal1t pas erre arbitraire, pUiCqU'3 tous ¿gards eelle

qui fera 'excentrique au eadran efl préférable non-Ceu–

lemen! pour les

fro~emens

qu'e lle évite, mais encore

pour la facilité de tailler la eourbe,

&c.

eependant la

diCpolition des bol res , ou la conflruaion d'une piece

ne permet pas tO'ujours de la p'lacer de cette forte.

Le pignon

a

engrene dans une roue de champ

v

de

meme nombre que celle qui fait mouvoir le pignon ;

elle efi d'un diametre plus perir que eeIle

e,

pour que

le pignon qui efl mené air la grolTeu¡ requife pour-fai–

re mouvoir lui··memc .

V oye:t.

E

N G R E N A G E •

La roue de champ

v

pourroit ne former qu'une feu–

le roue avec eelle

b

qui engrelle dans la roue

R

duo

tems vrai; mais fi cela étoit, en tournant I'aiguille des

minules du

tem~

vrai, eelles des heures refleroit im–

mobile ; ce qui Ceroir. un défaut d'amant plus grand,

que par eelle du tems moyen , on ne peut faire tour–

ncr ni I'une ni I'autre aiguille du tems vrai; ainfi il

faudroit les faire rourner féparémcnt I'une de I'aurre, .

. &

faire des diviliolls des quarts pour I'aiguille des heu–

res,

~fin

de pouv oir toujours la remeltre a des parties

d'heures correfpondan tes

:i

celles des minutes :

I

iI

faut

done que la roue

b

lOurne

il

frotemént [ur la roue de

champ

v,

&

que le pigoon

ó

qui mene la roue

'1

de

eadran foir rivé fur la roue

b

I'un

&

I'amre touroaO!

fur le prolongcment de la rige

h .

L a roue

x

efl concemrique

11

I'axe de la roue de

Zzzz

2

champ,

..

\

.