732
EQU
champ,
&
peut faire plus d'une demi·révolution en em–
ponant avec foi le pignon
a,
fans que la roue de champ.
e
tourne; c'en ceue demi-ré volution qui fait la va1ia–
tion de l'aiguille du tems vrai ; cet cflet en produit
comme dans celle de M .
Juli~D
le Roy
&
autees, par
les différens diametrcs de la coucbe, qui font pareou–
rir un efpace au rateau,
&
par conféquent
¡¡
la roue
dans lequel
il
engtene.
Les tiges,
'c,
h,
telles qu'elles fom vtles daos la fi–
gure, paroilrent éloignées I'une de I'autre; cependant
elles ue doivem I'ctre en eflet que de la lougueur du
rayon de
la
roue du mouvement fi"ée fur la tige
h.
Ceue roue fait fOil tour en une heure, elle eugrene
dans un pignon que porte la tige
C
en·dedans de la
cage ; ce qui fe verroit airémcm,
Ii
j'eufie donné le
calibre du mouvemem qui en
a
I'ordinaire; j'ai pu
par ceUe raifon me difpcnfer de le faire, en renvoyan t
les plans de pendules
¡¡
fecondes"
a
I'article
pendule
ti
(<<ondes . I/oyez
PI!
N D U L E A'
S
E
e o
N D E S .
Conflruélion
d'rme
équation de M .
DE
R J
V A Z
ti
deux <adranJ
&
detlx
aiglli/les, jig.
36
11.
Je donne
le plpD de ceue
I'lTllltion
d'apl es une pcmlule ou. I'au–
teur I'a appliquée, ainli que Io n pendule.
Ceue pendule a denx cadrans, dont un excentrique
fert pour faire marquer par une aiguille le tems vrai ,
&
l'autre en
:l
I'ordinaire pour les heures
&
minutes du
rems moyen; la tige de la roue de minutes porte un
pignon
P
m is fous la roue de ehaul1ée, qui aioli que
la rQue de renvoi
&
de cadran ne fout pas
ici
repré–
femés ; étant
¡¡
l'ordinaire, elles font mues par la roue
de ehautrée, portée par la tige qui porte le pignon
P,
c emre du grand- eadran ou du tems moyen. L e pignon
P
eogrene dans la roue
M;
la piece
C C D
di
pofée
fur la platine
&
mobilc au point
S,
eemre du pignon
B .
Elle porte une tétine tournée fur le trou meme du pivot
du pignon
B
Cene tI:rine roule d¡¡ns un troU fait
a
la
platine; ainli
la
piece
C C D
Ce meut cireulairement fur
le centre du pigno n
B ;
les petiles pieces
p p
foor fai–
tes pour contenir la piece
C C D
eontre la platine .
Le piguon
B
fe meut entre un pOllt
p
P
&
la piece
CD,
ainli que la roue
M,
ce qui forme une petite eage pour
la roue
M
&
le pignon
B
.
Le pivO! de ce pignon tra–
verfe ce pom, il
en
de longueur fuffiCaote pour p0rter
I'aigui lle du tems vrai , la pieee
C D
porte un levicr
E
qui en pour appuyer fu r la courbe
x
portée par la
roue annuelle
1111
que fair mouvoir le pignon
F,
ce
levier
E
fe meut fu ivant les dilt"érens diametres de /a
courbe ,
&
par eonCéquent la panie
o
de la roue
m
d¿–
crit une portio n de eerele
n n,
qui oblige la ro ue
M
a
faire une partie de révo lution; cene m¿me roue
M
engrene dans !ts deux pignons
P B
d'égale nombre
&
m e me dia metre; (
á
cela pres que eelui qui m ene doit
étre plus gros que: I'.utre; ) mais le pignon
P
érant
immobile
&
tix e fur la lige, la roue
M
faifan t uoe
partie de révo lurion, le pigllo n
B
dans k quel elle en–
grene doit tourner auffi, il fera dOllc un derni-wur p..
lle
pour répondre
il
la variadoll apparente du So leil;
&
I'on
voit que c'ell la courbe qui délcrmine /a quallJiré de
fon mouvemen t , ainli qu'a toutes Jes eonnruél ions de
eadralllre
d'':'l"ation.
Comme eellc variation ne peut etre produitc que par
la dittérence du poillt du mouv ement de la picce
C D
3
ce lui de la roue
M,
lefq uels different entr'eux de la
longueur du rayon de la roue
lYI;
le poim
O
ne peut
s'éloiguer de la ligne des cen tres , fans que I'engrenage
de ceue roue avee le pigno n
P
change
&.
devienne
foer ou foible,
&
par conféquent que l'aiguille du terns
vrai acquierrc du Jeu; cene
¿'l"ation ,
d'ailleurs tres–
fimple a un défaut, puifque, comme Je rai remarqué
dans e;ne piece ,
a
2
ou
3
minutes pres , on n'ell pas
.!Turé de la julle(Je de
1'l'Iuation
du jour,
iI
faudroit
done fáire enrorre d'y adapter un relrort fpiral, f,oible,
qui pre!Te le pignon
B,
toíljours du mcme .eÓté .
Le nombre des denls de la roue
M
parolt d'abord
afiel arbitraire; eependant, e'en de la nature de I'en–
grenage de eeue roue avee les pignons
P
&
B
que dé–
pend en panie le
balotag~
de .l'aiguille du tems. vrai,
L es pignons pour cel etlet dOlvent étre au molOs de
douze
&
faire douzc tours, pendant que la roue ell fe.
ra un, I'erpace que le point
o
pareourra
dever~ant
d'au–
lant plus petit, que le nombre des tours du plgnoll fe–
ra grand, par rappon
~
eeux de la ·roue
M.
Equation
prlfent l e en
17;\
ti
I'aeadlm,e des feim-'
ces
par Ferd inand
B
I!
R T H
o
UD,
jig.
37
11.
Cene
pendule marque aufli l'allllée bi!Teuile, ce qui évite de
retoucher aux quantiemes,
&c.
La
roue de barillet de fOllnerie engrene dans un
pi-
EQU
goon qui fait un tour en 24 heures. La tige de ce pi–
gllon pafie
a
la cadrature,
&
porte quarrément une aC–
fieue rur laquelle ell rivée la pieee
a a.
Sur le proion–
gemem de eette tige en aJullée la piece
S o
n
'lui por-
te ulle dent partagée en deux parties. dont l'ulle en plus
faillante que ['autre. Ce cyliodre ou pieee
S o
peut -
monter
&
defcendre fur celte tige , dODt la partie qui
palfe
11
travers le cylindre en rOllde.
La partic
o
de /a piece
S
o n
a une pctire tige eylitl–
drique, qui palfe ¡Hravers la piree
aa,
qui par ce mo–
yenen tournam entra'ne avec
ello
la pi«e
S
on.
C'ell
la partie
n
ou dem qui fa it lOumer la roue annuelle
B
fendue
11
roéhet de
366
dents; elle en maintenue
par un rautoir; aux années bi!Textiles la partie la moins
¡ail lante de la deot de la pieee
S
o n
fait pa!Ter
a
Chl–
que tour de la pieee
a a
une dent de la reJue annuelle,
&
lui fait fait< un tour en
366
jours.
Dans les années de
36)"
Jouri, la partie la moins
raillante de la dent fai t paaer
364
dents de la roue an–
nuelle,
&
les dellX dents de celle roue qoi rellem en–
eore fom prifes en un feul tour de la piece
a a
par la
parde la plus fáillame de la dent; enrone que les
366
dents de la roue annuelle fo'llt prifes en
36)"
fois qui
répondent
11
autam de jollCS.
11
refle
¡¡
voir eomment
la piece
S
o n
e~at1ge
de polition
&
monte pour pré–
renter
11
la roue annuellp trois fois en quatre allS la par–
tie la plus large de fa denr. L 'étoile
L
diviré. en huil
parties ell mue par deux chevilles que porte la roue an–
nuelle, dont une fai t paiJer ulle dent de l'étoile le
3
r
Déeembre
a
minuit,
&
I'autre le
29 F
évrier
ii
la
me–
me heurc.
Cwe
élOile porte une plaque qui parre en–
tre la roue.. aonuelle
&
le eadran, ou. ell gravé
pre–
miere, derixit."1e, troifieme
annte
1
&
onnle biJIexei–
le,
/efque lles paroiOen t allernativemcnt
ii -
rraverS une
ouverture faire pour eel effet au cadrall.
elle étoile
pone Ics trois parties
ppp,
qui fom de plaos illclinés,
qui Cervem
a
éloigner de la piece
"a
trois foi6 en qua–
tre ans la piece
S
o n,
&
lui fom préfcmer la partie
n
de la paleue pour faire pafTer deux dems de la roue ano
nueHe. Le re(Jort
m
en pour fai,e redereendre la pie–
ce
Son
auffi-tÓt que le plan ioeliné lui en donne
la liberté, ce qui fe fait
~
l' inllant que la pnleue fait
pafier la deO! de la roue annucHe qui répond au pre–
m ier Mars .
La deO! de l'étoile parvenue
11
l' angle du fautoir
g
en obligée de parcourir un efpace qui éloigne en me–
me tems le plan
S
de la pieee
S
o,
laquellc a un in.
terva/le creulé dans /a longueur du cylindre
S.
C' en
da\ls eme panie que le plan incliné viem agir pour
faire monter la piece
o
S
n .
Ccue méthode de marquer les années bi(Jc"tiles
&
de faire mouvoir la roue annuelle, quoiquc plus lim–
pie que eelle qu'on avoit ru ivie juli:¡u' au tem que je
eonllruilis eeue pendule, ne m'ayanr pas encore fatis–
fa it, j'ai cherché depuis un Ilouveau moyen , qui étant
plus limpie conrerve toute la lolidité poffible; ce que
je eompte avoir trouvé, aillli qu'oo le yerra
a
la ruile
de la defeription que je donne d' une pendu le
a
''1ua–
tion
ou. je I'ai appliquée; la comparaifon de ces deol:
conllt uélions m'a pérruadé que I'on ne parvient pas
fil–
rement
a
faire des machines limpies) fans al'oir vu ou
palié par les comporécs .
La roue
11
en eelle du rems moyen qui engrene
il.
l'ordinaire dans eelle
e
de renvoi, dont le pignon eo–
grene daos eelle de cadean: fur eeue roue
11
en atra–
chée UDe partie
1 L
de cu il' re, laquellc porte un peti!
pont
R
qui fait une efpece de cage pour I'étoile
E
fen–
due en
20
par.ties. Gene étoile porte un pignon
ii
lan–
terne de quatre dents qui engrcnent dans la roue
b
du
tems vrai : c'en en f.,) raot tourner l' étoile de l' un ou
de I'autre cÓté, que l' on fait avaneer ou retarder la
roue du tem s nai,
r.nsque eelle qu tems moyen re
meuve. Le levier
F7'
mobilé au point
Z
fert
á
pro–
duire eeue variation . La partie
fj
de ce levier porte
denx chevilles, eeHe de la panie fupérieure fen
a
faire
retarder I'aiguil le du rems vrai,
&
l' autre au contraire
a
le faire avancer; ce font les différents diamttres de
h
piece
O
taillée en
lim.~on,
qui déterminent la quan.
tité de deots qu'une des ehevilles doit faire paOer ,
&
dans quel fens elle doi"! le faire. Ces pas de
lima~ons
font déterminés par
l'I'I"atiQn
du jour, chaque pas de
la piece
o
comme
r¡ rert
pendant que
1"'1't11tion
ell
con–
flanre (puifqu'i1s
1001
toUS formés par des portions de
eercle concentrique
á
la roue annuelle,
& .
par confé·
quent
a
la pieee
O
tixée fur la roue annuelle),
&
ils
changent lorfque
1"'1'IO&ion
varie.
.Le
levier
F7'
peu! Ce mouvoir non -
f~ulemeot
en
\our-