Table of Contents Table of Contents
Previous Page  760 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 760 / 892 Next Page
Page Background

734

EQU

Pigoon 7.

R oue fuivante

fO.

P ignon

7.

R oue pénultieme

69.

Pignon

8.

Derniere roue, ou annuelle

83·

Celte révolution anronom ique en fort euéte,

Ilz

en

fans eontredlt uoe des m eilleures que I'on ait er\lplo–

yées'. Ceux qui vou dron! faire mouvoir dilférenteS pla–

netes doivent eonfulter le pere Alexandre

pour les cal–

clds

. '

M.

Camus daos fon

'I'raité de michanit¡ue /fa–

tique,

ll!

parto

a donné les ealeuls de differeos roü'

ages; il

Y

a joiol eelui d' une ré volution annudle,

qui ne differe de la révolutiou aonuelle moyenne du

Soleil, que d'ullc feeonde

14

tierces. En voiei les

nombres: une roue de

l'

heure! porte un pignon

4 ,

qui engrene dans une roue de

2f;

celle-ci porte un pi–

g non

7,

qui engrene dans lIne roue de

69;

eelle·ei par–

le un pignon

7 ,

qui fail mouvoir la roue aunuelle de

83,

qui fait la révolution en

36f

jours

f

heures

48

m inutes

48

feeoudes

46

tierees: une révolutioo de la

Lune lermine ce qu'il a éerit du ealenl des planetes.

La roue annuelle du pere

1\

lexandre porte une el–

Iipfe fur laquelle appuie un levier qui porte le pendule

fufpendu par un reffor! qui pa(]e bien jufle dans une

(ente d' un

eoq ,

fair comme ceux des pendules

ii

fecoo–

de ordinaires , le reITort pCUI monter

&

defeend re dans

e etle feme ; c'en le eoq qui donne le centre d'oCcillation

du pendule: ce eoq en tixé fur la cage du mouvement.

Pour produire les variatiolls apparemes du Soleil, le pe–

re

Alexaodrc fai r allonger

&

racoureir le pendule ; ef–

fet qui en produit par l'ellipfe , dom les diametres Com

doonés en raifon de

l'allongcm~nt

ou raeourci(]emeot

qu'exige le pendule pour faire avaoeer ou retarder de

lelle quamité eo 24 heures; il en entré la·de!lus dans

des détai ls forr étendus, qu'on peut voir daos fon

li–

",re , paxe

147.

Sa .thé6rie a fans douto le mérite de

la fimp lic;ité; mais pour l'approuver, ¡¡ oe faur pas fai–

re altention aux ioconvéniens que la pratique entraine;

une feule erreur délruit tout I'édifiee: l'erreur la moins

fenlible que puilTe avoir la couroe, produira une varia–

tion fenfible aux aiguilles; ear je fuppofe que le pendu–

le (oir trap eourl par l'inégalité de l'ellipfe de la dou–

zieme partie d'une ligne , le pendule avaneera de

12

fe–

condes en 24 heures ,

&c.

routes les vibratioos qu'e lle

fera pendan! ce tem s , fe fetont en m oins de tems qu'

elles ne devroienr;

&

eelte erreur multipliée par leurs

no mbres " donnera les

1 2

feeondes pour l poinl feule–

m ent,

&

chaque jour meme diffieu\ré;

&

d'ailteurs eet–

te méthode n'cn pas pratiquabk avee les peñdules pe–

fa ns, lels qu'on les fai t aUJourd'hui,

&

doot les pro–

priétés

0 01

été bien démontrécs de oos jours par

M.

de

R ivaz;

&

entin, je ne reos pas trop l' avamage d'un

pendule, 'l ui divife le ¡ems eo des parties ioégales «u–

Jemeot :

il

étoit cependant a-propos do donoer une idée

d e ceue. eonnruétioo, pour I'in¡elligence de tou t ce qui

a

rapporr

ii

l',t¡uation;

&

de plus, Je fuis per[uadé

que

la eoonoifraoce de toutes Cortes de méchanifin<s aide

beaueüup

ii

d'aurres eonflruétioos, pour produirc Cc r–

tains effets; quoiqu'ils o'ayem eependant pas de relations

apparen tes avee ce qui en a fait nal tre la premiere idée;

ainli

il

n'y a rien

a

négliger de ce qui regarde les arts

méchaniques; il faut eependanr toOJours fuppofer de I'io·

telligenee dans eelui qui en fai t utle nouvelle applieation

a

d'alltres obJets .

D efcription d'"ne cadrature

d'équatioo

a

hwres

&

mi"utes

dlt

tems 'llrai,

par

M.

DE

R

I V A Z,

lig.

38

A ,

L'ellip(e

O

en portée par une roue qui fai t un tour en

un an, laquelle en meoée par un pignon du mouvemenr

qui pal;Te

11

la eadrature; la parrie

E

du levier

D E F,

porte un rouleau qui appuie fur l'ellipCe: ce levier

di

mobilc au poitlt

D.,

&

tiem

11

la pieee

B

e

par U1e vis

il

ameu e

n;

en

forre que la eourbe en faifam m onter

&

defeendre, le levier fai t néeelTairement momer

&

de~

feendre cette pieee

B e ,

qui en uue plaque de euivre

qui pofe fur

\3

platine du mouvement; la plaque

Be

a une emaille formée par une portion du eerele

o x,

dont le cen tre efl eelu i

r

de la roue

a; m

en une vis

a

amene, Qui tieo r

a

la platine,

&

donne la liberté

a

la pieee

B

e

de fe m ouvoir, fuivant l'emaille

OX;

fur

13

plaque

B

e

en atlaehé le pont

P,

par le moyen de

deux vis. Le ponl

P

&

la plaque

B e

forment une

eage, dans \aquelle fe meuvent

13

roue

d

de eadran

&

le pignoo

e,

['un

&

l'autre ayant un centre commutl.

L a tige de ce pigoon en de groffeur

&

de longueur né–

ceffalfes , pour que fur la prolongocur qui paffe ¡H ra

vers

EQU

le eanou de la roue de cadr.n, foil fail un quarré pour

porter I'aiguille des minutes.

L e pignon

e

engrene dans la roue

R

de renvoi, qui

fe meut fur une tige ou tenon , tixée fur la plaque

Be:

eelte roue porte un pigoon qui eogrene dans la roue de

eadran,

&

lui fait faire un tour en

dou~e

heure,. L e

pignon

e

engrene daos la rOue

a,

rivée fur la tige d'uoe

roue du mouvemenr qui pa(re

¡,

la eadrature ,

&

en por–

tée par le PCtil pont

p:

la roue

o

fai t done mouvoir le pi–

gnoo,

&

par

eonf~quenr

la roue

R,

&

eclle de eadran,

qui routes fom portées par le pont

P

&

la

pieee

Be ,

exeepté

la

roue

O.

Or, fi

00

fu ppofe que ['ellipfe tour–

ne, la pieee

B

e

ainfi que toutes eelles qu'elle porte,

m omeront

&

defecndront fuivaor la portion du eerele

01':

ainfi le pignon

e

pareourra un efpaee autour du cen–

tre de la roue

a,

ce qu'il ne peut fai re fans tourner en

m eme tems fur lui-meme ; c' efl ce dernier m ouvement

qui prod uit les varialions apparentes du S oleil . L 'efpa–

ce que le pignon

e

doit pareourir autour du point

r,

fe–

ra eoviron

In

moirié de la cireooférenee de ce

m~ me

pigooo , quantiré qui répondra aux

30'

n "

de variations

dll Soleil. Si done on fuppofe que le diamelre du pi–

gnon

e

foil de fix lig nes, fon centre m ontera ou de–

feendra de

10

a

1

l ligoes envira n ; efpaee qu'il par–

eourra autour du poinr

R,

fu ivant la ligoe

S

u .

Quoiq ue l'on puifre diminuer ce diamctre, on ne pour–

ra le faire affez pour que le centre des aiguilles ne dif–

fere feofiblement de eelui 'du eadrlln; ce qui cauferoir

une variati()n : d'ailleurs, de eelte diminution de diame –

Ire

il

en réCulteroit un plus grand balotage

a

l'aiguil–

le des minutes; e'efl ce qui a obligé

M .

de R ivn

a

f.,ire porter le eadran par le pont

P;

ainli ' il monte

&

baiffe darlS la bOlte, (uivanl I'c(pace que pareourt

la

pie–

ce

Be,

ou le pigooo

e.

On pourroir peut-etre eroire que la pefanteur du en–

deao doit eaufer lIoe ré finanee , qui exigera que le mou–

vement ail un reITort plus forr, ou un poids plus peCant;

m ais fi on fait auentioo

iI

la lemeur du mnuvement de

1'e11 ipfe,

&

au peu d'efpace pateouru, l'obJeétion Cera ré–

duite

a

rien .

DES CONST'1\.V CTION S

d'équation

par 1m. fml.

atg",lIe

&

a

cadran mobile .

D.fcripti~n

d'une mont"

d'équation

a

f.condes con–

c~ntri'llleJ,

mar'l'tQnt

leI

'1uantiemt..S

du

moiI

&

moiI

de I'onnle ,

par

FE R DI NA N))

BI!

R TH

o

UD,

lig.

39,

A,

40

A,

&

4 1

.A .

La

figure

39

A

repré(ente le

eadran de eelte m onrre; l'aiguille des (.eondes efl entre

eelle des minures

&

cel le des heures; l'aiguille des minu–

tes en de deux parties diamétralement oppofées , dont la

plus grande marque les m inutes du tems moyen fur le

grand eadran,

&

l'au tre ou en gravé un foleil , marque

les minutes du tems vrai fur le cadran

A

qui en au cen–

tre du premier . L 'ouv erture

e

faite dans le gralld ea–

dran, en pour lai!fer paroltre les mois de l'année gravés

fur la roue annuelle, ainfi que les quantiemes qui le (one

de cinq en cioq; l'ufage de ces quantiem cs efl prin–

eip~lemen t

PO\lr rememe la m ontre lorfqu'elle a été ar–

rf tée; enforte que

l'é'lIUlúon

réponde exaétemem

3

ecl–

le du jour on I'on en .

Figllre

4 1

A .

L 'étoile • dont un des rayons palTe toO–

jours par une entaille fai te

ii

la

faulTe plaque, donne la li–

berté en la faifam tournel, de faire mou voir la roue

annuelle.

La m ontre fe remonte par - deffous; ce qui m'a fait

appliquer au fond de/ la bOlte un eerel e de quantitme,

eon flruit eomme eeu. dont parle

M.

Thiour,

tra;'¿

d' H orlogeric, tome 11. Rag. 387.

Figure

40

A.

Cetle IJgure repréfcnte "intérieur de la

faufle plaque , qui porre en-dchor, le grao.d cadran qui

en tixé contre eeue plaque,

&

deífous fon l aJunées les

picees qlli formen r

[',<{"ation ,

OU donnem \es varia–

tions dt¿ Soleil .

A

en la roue aonuelle de

146

deo ts

fendues

a

rochet m iCe immédiatement fous le eadran,

&

tourne fur un canon que porte la fa ulTe plaque, fur la–

quelle elle s'appuie par fon plan. L'ellipfi:

B

en a!ta–

ehée fur la roue annuelle; eelte ellipCe fait 11l0uvoir le

raleau

m,

qui engrene dans le pignon

n,

lequel en por–

té par un eanon qui paffe dans 1'1Otérieur de eelui de la

fauffe plaque. Sur le canon ou en fj"é le pignon

n,

en

auaehé en-dehors le eadran

A

du rcms vrai: on voie

qu'en faifant mou'voir la roue anouelle

&

l'ellipfe, ee

eadran doit

néceffairemc.nr

fe m oovoir, taot6t en avan–

por,

&

enfuite en rélrogradant, fuivant qu'¡¡ y en obli–

gé par les différens diametres de l'ellipfe; ce qui prod ail

naturellement les variations du Soleil . Venons au ma-

yeo