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EQU

midi

~

Paris; on voit que le Soleil palre au méridiel1

de Paris une heure apres le méridien de Contlant}no,–

pie, & que par conféquem le méridieo de

~aris

di

plus,

occidental de

1;

degrés

I

que celui de

Coo~l\o~inQplt; .,

Voyez

L

o

N G I T U DE,

ElEvation

ou

hauteur de I'éqt/ntet/r,

en uo are d'un

c,erele venital, qui en compris entre

!'

é~t/IH"'r,

I\c

l'ho~

(I[o/f .

L'élévation de

l'lqllntertr

avec celle du, pole en tod–

jours égale

a

un quart de cerele; ou, ce qui revieot

3U

meme , I'élévatioo de

r/f{unt~lI1:

ell égale

a.

la di–

!laoce du pole au zénith,.

Cett,~ élé~adon

efl dooc le

complémeot de la hauteur du pole ou de la

l~titude.

Voyn

LA T

I

T

U D E

el

H.

A

U. l' E

U

~

D U

l?

o L

I! ;

'Doyez au[!i

ELE'VA 'qON

& ,

l:!I\UTEUR.

(O) •

E

Q

U

A

T

I ON,

r,

f,

en IIlge/¡re,

flgnifie une

ex–

preiJion

de

b

mé!ne quantité préfeJ1lée fous deux déno–

m inarions différenles.

Vocyz,

E

G

A

L

~

T { ' .

Ainli quaod 00 dit

~

X

3.

=

4

+

2;

cela, veut dire qu'

i1

y

a

<'f1ll.tion

entre deus fois, lroi; & qualre plus deux.

On peut

défini~

I'/'fllation

un rappor!, d'égaliré eIHre

deux quantités de différeute dénomioatioo

t

comme quand

00 dit

60

[ou~

=

3

liv. oU

20

[ous

= .

1

liv. ou

b

= ,

d

l

A+- •

-1:-

e,

Ou

1 2.

=

-5- ' &C.

Ainti metrre des quaotités eo

Iquation,

c'en repré–

fenter par une double, exprem,on, des quantités. réellemeot,

égales &

identiqu~~.,

'

Le caraétere o,u, le figoe,

d'/quation,

en

=

ou

00 ;

ce

ddnier efi plus fréquent, da,ns les 'ancieos algébria es, &

l'autre daos les l1),o,d,ecn es ,

Voy.ez

.

C~ A

R,

A

e

TER

l!.

La réfolutioo des,

p~oblen¡es,

par le moyen de leurs_

équationI,

efl

I'Qbj.<~

de l' A.lgebre .

royez..

AL

G

¡;;

BR

I!,

Membre¡ d'u!,e, 'hfu,a,lÍon,

ce fom tes' deux quantilés

qui foOl

féparée~ Ba,~ ~e Gg n~

=

ou

00 ;

,&

terme¡ d'lme

' quation,

ce

fnO!\.'I~s. ditl~I-elltes

quantités ou panies, dont

chaque mem,bre .. qe,

I'é/l"ation,

el1 compofé, & qui fOllt,

joiotes entr'elles, p,ar

I~s

lignes

+

&-, Ainfi dans

l'/'!t/a.:

tloiJb

+

e

=d,b

+ ,

~

eH un

memhre,

&

d

I'aut re ; &

b-,

e,

d,

fon1 les termes ; &

I'/,!uatiun

fign i6e q,ue la feule

q uaOlité

d

eQ éga,le aUI: deux,

b.

&

e

prifes

eof~mQI.e.

V b)'ez

TER

MI! ,

M

¡¡

M

B,I!-

t: •

Raeine d'u,ne lqllation,

eQ la. valeut' de la quamité

iocnoouc de

I'!qliqtion,

A iofi dans

I'!,,'uatinn a'

+

b' ,

:=

x',

la racine

'ea

v~,

Voyez'

R

A

e

I N

E •

L es

¡"/lati. nI ,,

eu

ég,a~d

á..

la. pllilfaoce plos 00 moios

grande

á

IRqueUe, I:'io<;onnoe

y

¡monte , fe diviCent eo

hl"ation~ fin)p~es"

quarrées, cubtques

&e.

E~ua~ion,

Ji:n;;ple,

ou

du prémier; degré,

en celle daos

laquelle l'incoJ1oue oc monte qu'a la pr¿miere ¡iuiflance

ou au premier degré, com,me

x

-=

a

+

b .

E.'1" alÍon 'fuaf.r,ée

o,u,

du_ (eeond digré,

en celle ou

la

plus h,aq re ' lIuit;fa,nce de

l'

ioconnue

ea

de deux di–

meoÍlons, comme

x

1

=

a'

+ ,/¡'.ou .." +

a

lo

=

b b .

fo

'oJ.ez

Q

U A R R

J!'

&

DE

G R E' •

'

Equation cubique

ou,

d'l' tr;oifieme degré

,

en celle ou

la

plus haute puilfanee de I'inconnue ea de trois dirneo-

fioos , eomme,

x,3,

=

a 3

-b

3

ou

x ,3

-1:::

a, x, X

t

b b

x,

~

<3..

110)..ez

C

u

B I

Q

u

E •

Si la

quaOlil~

ioconnue e!l..

d~

quatre d.imeo,fions, como

me

>(4

=

,,4 _

b4,

ou

x

4,

+

a

x~

+

b 3

x

=

,4,

l'lqua–

tiO>J

ea appellée

bi'l.u.adrati'fue

ou

quarrle qU,arrée,

ou

plus

com

mu.oé

;O;J(:,o~

du

qllatrieme Jegr.,é;

li I'incoonue

a

cinq dimennoo5..

I' /9'uation,

eil nommée

fur-de-Jolide ,

tm

du

<Ímpúeme degré,

&c.

/7oy,

PUl

s's

A

ti

e

E •

011 peur conlidérer les

équationI

Cous deux poiots de

"ae,ou camme les dernietes conclufioos auxquelles 00

aHi"e daos la [olutioo des problemes, 00 comme les

moyens par lefquels, on parvjem a la [olurioo fioale "

Voy,

SOLUTION

&

PR,OBLE'ME .

Les

l~uationI

de ia

I?[emi~te_ ef~~¿e

ne teofetmeot

qu'uoe quantiré inc;oooue

melé~

:l,vee d'au.t.res quantités

doooées ou conoues; celles de. la, feconde eCpece reo–

fermenl difféteotes quaot,ités inconnues qui

doi ~ent

elre

comparées &, combioées

~oCemble

jufqu'a ce que 1'00

:mive a une. nouveUe

/,!ua.{ian

qui ne

r~n(etme

plus, qU;

uoe ioeonoue n¡elée avee des conoues.

P our trouver la. valeur de cette inconnue, on prépa–

re

&

00. transforme

l'é'qutltion,

de différentes manieres,

qui retVeot

a

l'abajITer au moindre degré

I

111.

a,

la,

~ert·,

dre la plus fimple qu'il ea po

ffi

ble , ' '

L a théorie & la pratique des

/quationJ,

e' ea -

3-

dire la folurioo des queflions par ¡es

<,!uatlom,

a plu–

fieurs bra nches ou porties ,

1° ,

La dénomioation

~u'on

f.oil

doooe¡

aUII

diflereoles quamités en le! exptlmam

EQU

717

par les fignes ou fymboles (Onvenables.

2 ° ,

La rédu–

aioo du probleme en

<qtlaeion ,

3°,'

La réd uaiou,

<leo

(' é,!uation

meme au degré le plus bas &

a

la forme la .

plus fimple.

4°,

00,

y;

peUl ajo urer la folur ioo de.

l'é~_~

'!flat

i~n

ou

I~

reprc;fent8tion de fes racines par des,

n~m-

_

bres ou des, lignes. N ous alloos donner

d:abot,d , le~

re- ,

gies particu.lieres aux deux premiers anieles , c'ea, ª,-dira: ,

en générl!l la,

t;r:léthod~

de meure

ell ,éfu.llti~!,

..

uoe" q?e-~:

Uion prop,oCée,

Une que(\ioo ou un

probl~m~ ét,a~t~P!.op_ofé,

on fup- _

pofe que léS chofes chercMes., ou, dentaQdées font dé–

j:\

lrouvées, & on les ¡p,aq¡u.e or¡linairem,ent par le!

dernieres let,rres

x,

y,

z,

&c" d.e: I'alphabe t , malquant ,

en

metue tems les.. qtJ3mirés, cqnoues par les premieres .'.

!emes de I'alph?bet, comme

b,

c,d,

&c.

V.

Q

U

A,N- _

1;

I T E\

CA R A

C;

TER

E,

&c.

Toutes les quantires qui doivcnt entrer dans la que–

a ion, étant

ainf~

nommées, on examine

ti

la quefl ion ,

eH [lljdte

a

re(lriél ion , ou noo , c'efl-a-dire li elle ert '-

I

dérertl)inée ou

in~éteHninée.

Voici les regles par le[-

<!,uelles on peut le [a

~oit"

-

~o,

S'il y

:1,

plus de quaotités ihcoooues, qu'i! n'y a •

d" '1uatiom

doonées ou renfermées daos la

qu~(hon

... le

probleme etl iodéterminé, & peut

a~oir.uoe

infinilé de

[olurions , Quand les

',!¡¡ationI, ue

font pas expreOément

con tenues daos le problcme, 00 les ttouve par le mo–

yen des théote,mes fur ¡'égalité des graodeurs.

Voyez,

J;:G A,L ,

'

2.".

Si les

équation~

doonées ou reofetmées dans le

probleme Coot ptécifément en meme nombre que

les

ql1antir~s

i,oconnqes, le, probleme en dérermioé, c'efi,–

a-dire. o'admet qu'un nomb,e de [olutions lill1.Íté,

3'"

S.' il y a moios d'inconoues que

d',équ,atipnI,

le _

, probleme eH plus

qu~ dét.!'rmin_~,

&

on. découv,re quet–

que

(Q.is

qu:iI ea impoffible par les conrradiéliom qui fe

t,~ouvent

dans, les

IquatipnI, VEJez

D

E' r

El

M I N E'.

Mainten.or,

pour m"l tre

~tíe"q.ue.lli9o-en

é'{"ation,

c'eH-a-dite pour la réduire eo ditle relHes

équationI

mé–

d iares par le moyeo defq uelle5 on puilfe par venir a u–

ne

l'f" ation ' finale,

la principale chofe a la'luelle

00.

doit

fa ire attention, c'efl d'exprimer lOuresJes,

cQ.ndilloo~

de

la quenioo par autant

d"quationI .

I:ou r

f

, pa,~Yenir,

il

faut examiner fi les propo litions. ou mOlS, da.lIsJeCquels

la ,queH ion en exprimée,

peu~~Qt ~Ire

[,c:oq,us par des

,termes algébr,iqu,es, eomm.e' opus rendoos,

no~_idé,es

or–

dinaires en caraa,eres

gree~"

lJj.tios ou frao<;,ois,

&e.

Sj cela ea aio,r.,

~omme

il anive

g~~ éralement

dan

s

toutes les queflions que

l'

on fait Cur ' les nombres 011

fur les q,uantités abflraires , en ce cas, il faut donner des

J10rJ).~

aúx.

qua.ntjrt:~_ incoo uues

&" copnues, aurant que

la quelHoo le demaode,

&

traduire aioti en lang,alte al–

gébdque le [eos, de la. qu eQioo, Ces co.ndiriolÍs ail1fl

tJaduires. dooner:.om autant

d'l'fuatiunI

que le ' probleme

peul en foutnir , Gn a deja donné au

moe

A R t T

H M

E' –

TI

Q

u

~

U N

I

V E

R

S E L L

E un, ex.emple

d~

cene rra.–

quaion d,'une queaion en langage algébri<¡ct¡ .,

1)on\100S, encote un.. nutre eX,emple,

II

n marchand

augmente to,us_

le,~

aos ..loo bien d' un riets" en Óranr

100,

I~v .

qu'i1 dépe,nie par 3n dans fa fa mille, au bour

de trois ans

il,

troQve fon, bien doublé . On demande

combien ee marchand av oir de bleu au comm$ncement

de ces trois aos, ' Pour ré(oudre cene quefl ion

I

iI

faut ,

bien preddre garde auX différentes propofitioos qu' ell,=

r,tof~rme,

& qui fournitom les

(fuationI

[uivantes .

En langage ordioal–

re un maíchand a un

bien donr

fI

dépenfe la

premitre aonée

l OO,

li~,

'

, Er,

augmeot!! l,e te–

!le d'un.

tier~,

La , (econde année

iI

dépenCe.

100

liv,

~t

augn1s nte le re",

!le d'un l iers,

La troifieme année

il

dépeofe

100

Iiv ,

E r aogmente le te:..–

l.)e, d' uo tiers,

Et au bout, des trois

aos' il ea deux fois

plus tiche q u'

il

n' é-.

toit ,

'

IIlgEbriquement .

x

-

10Q.

x-] oo ..L ~ou~ .

'"

3

3 -

4 :1( -4

0

0; _100

ou~. ·~

3.

3

4"~700, +~ou~,

3,

9

9

16 %' _ 1800.

l oo OU

~

9

9

16" -370° +

1~

oa

9

'7

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1 4~('IO

.,

64"'_

14800_

2.J(

'7

'

La

queClioo

Ce,

r~duit

done

a

réfoud(c:.

c;c~te.