EPI
!es pcaux de cnllor, &
I'épltuhage
s'nppelle le'
j,ure,
1'0)'0:,
C
H A PE
L
1 E
R ,
Eplueh.r,
chez les
Vannier!,
c'ell couper tous les nouts d 'ofier qui excedent ['aire d'u–
Ilc
piece, quand elle en fai te,
&e,
E' P L U C H O
IR,
f.
m,
(urme de Va"nier, )
C'e11 une lame d'acier nOez forte, triangulaire, é'mouC–
tec
vers la poime, & montée
a
virole tur un manche
de bois; on s'en Cert pOUr parer l'ouvrage, en coupaut
toutes les eHrémités des ofiers qui héritlen¡
la
Curface,
11
y
a des
Ipl,,,hoip
de plulieurs
grand~urs ,
'
E
P
O D E,
f.
f,
(Po';i. ane,)
efpece de poéfie des
G recs
&
des Latins, Mais développons l'ambiguité du
mot
épode,
dont les divers figni6cations ont caufé
de~
débats entre les
littérateur~,
J O,
On appe lloit
¡pode
chez les
Grec~
U11
affemblage
de vers
lyriql1e~"
ou la ,dcrniere flance qui, dans les 0-
des , Ce chamolt Immédlateltlene apres deux nutres ílan–
ces nommées
flroph~
&
trntiflrophe ,
Ces trois Cortes de
flances Ce répétoient ordinairemene plulieurs fois Cuivant
ce méme ordre, dans le cours d'une feule ode
&
le
_nombre de ces
répét(tio~s
rempliOoit I'étendue de ¿e poc–
me, La flrophe
&
I anllílrophe cOlHenoiene toOJorus au–
tant de vers I'une que I'au tre,
&
pou voiem par eonCé.
quent fe chane« fur le m eme air,
L 'épode,
tantllt plus
longue, t,antOt plus
cou~t<, , Ie~r
étoit raremem éga le;
elle devolt douc , poor 1ordtnatre, fe chanter Cur un air
différent: elle terminoit le chant de ce que les Grecs
nommoient
période ,
~
de ce que noos pourrions :lppel–
ler
1m
eottpla de trol! flaneeJ,
&
die en faifoi t eom–
me
I~
ciÓture; c'efl ,"uffi de ceHe circon(lance que lui
venolt Con nom, dé"vé du verbe
¡"..;!7... ,
ehanter par.
Je./!,u, ehanttr
ti
la fin ,
Apres avü" chanté le premier
couplet de l'ode comporé de ce trois Clances , on chan –
roit le fecond, puis le troifieme,
&
ainri des aut¡es, PreC–
que tOUles les odes de I."indare fourniffent des
preuve~
de ce que I'on vient d'axaocer ,
'
, 2 ° ,
On onnoit le nom
d'épode
a
un petit poe lne Iy_
rtque compoCé de plufieurs diniq ues , dOIH les premiers
verS
étoie~t
autan,t d"\'ambes-trimetres ou de
(ix
piés,
&
les dernlers étQlenr plus courts , Ceulemene des "'am–
bes-dimetres Ol! de quatre piés , De ce genre étoie nt les
épode!
d' Archiloque , c'e(l· a-di,e ces pieces dans lefquel–
les ce poete Catyrique déchiroit, impitoyablemene L y–
cambe, N éobulé Ca filie,
&
pluheurs qe fes parens di–
ílingués par leur na,iffance ou par leurs emplois ,
S 'i1 eo f:lut croire V ia orioos le g rammairien c'éto;t
proprement le petit vers qui s'appelloit
épode,
pa;ce qu'il
terminoit le fens du diClique, de meme que
I'¡pode
des
o des en 6nilToit le chant , Ce grammairiell aJo ute que
chaque vers trimetre De doit point fe faire,emeriare Can s
etre fuivi du petit vers dimetre, qui en fait .comme la,
c1Óture
&
le complément,
,3° '
L~
s.ramma,irie,n-pocte, TereDli211u,S
att~ihue
le nom,
d
¡pode
a un deml-vers éléglaq ue, & V laormus lui
me–
me va juCqu'a prodiguer eelle dénomination au petit vers
adonien mis apres trois vers faphiques,
&
de plus
¡¡
un
pctit poeme compoCé de plufieurs, vers adoniens rangés,
de CUlle,
'
4° ,
En6n on a étendu la figni6cation du mOl
¡pode,
juCgu'a défigner par-la tout petit vers mis,a la Cuite d'un
ou de
pl~fieurs.
graods : en ce fens le pentametre eCl le
v ers
épode.
apres !'hexametre qui en le proodique ,
Si I'on demandoit
a
préCent ce que fignifient ces mots,
liber epodon,
que porte le livre V , des odes d'Hotace ,
je répoodrois que ce livre a pris ce nom de I'inégalité
des vers, rangés de maniere que chaque grand vers eíl
Cu ivi d'un petit, qui. en eCl le eomplément ou la c1au–
Cu le , Quand' donc le livre V, des odes d'Horace cíl in–
titulé
liber Ipodon, livre deJ, épode! ,
e'ell-a-dire
libe,..,
ver{uum epodon,
livre de verS
Ipode!,
livre ou ehaque,
grand vers de I'ode en fuiv; d'un petit vers qui termi–
ne le fen s;,
&
eependant les h!Jit dernieres odes de ce
livre ne Cont point du caraaere épodique des dix pre–
m ieres ,
.IIreicle de M , le ehevalier
DE
J
A U
e
o
u
R T ,
E
p
o
D E S,
(Mllji'lue ,)
chant des aneiens choeurs des
Grecs , qu'i1s exécutoient fans Ce mouvotr, pour repré–
femer I'immobilité de la terre qu'i1s croyoien t 6xe ,
170-
yez
B
A L L E T,
C
H OE U R
s,
D
A N S
E,
(B)
E
POI
N.
TE',
adj ,
(Manige, Maréehallerie , ) ehe–
val ¡poinel,
Cette épithete a la m éme ligni6cation que
celle
d'éhanehé, Voyez
E '
H
A
N
e
H E'"
(e),
EPOINTER, v , aa,
(Relieur , )
c'eíl racler a–
vee un couteau, ordinaire les bouts des 6celles avec leC–
qucHes les livres. Cont couCus, a6n de pouvoir les col–
ler
&
les
pa(rer, en carton, ' , ,
'
,
E
POI S,
e,
m, pI.
(Veneríe,., )
cors,qui foot,aU,Com-
EPI
701
met de la
t~te
du cerf:
iI
y a des
'PO;!
de coronure,
de paulmu re , de trochure
&
d'enfourchure ,
• E P O N E,
r.
f,
( l\'Iyehól,)
déelTe tutebire des
¡nllletiers,
E
P
O
N
G
E ,
f,
f,
JpQngip, (Hifl, nae, )
CubClance
legere , molle
&
tres-poreu le . qui s'i;nbibe d'ulle gran–
de quantité d'eau :\ proportion de rdn volume, On a–
voit mis
I' fponge
au rang des zoophites; on
a
crO au(fi
que e'étoit Ulle plame, jufqu':} ce que M , PeyOonel ,
m edecif1 de Marreille , ait decouvert que
I'épunge
étoit
form ée par des inreaes de mer, de meme qu e beau–
coup d'autres
pr~telldues
plantes m arines , On diílingue
plulieors erpeces
d'lpQng rJ,
qui difl'erelH fur-tout ,par la
forme ' les
llne~
Cone plateS , les autres rondes : II
y
en
~
qui' re(Temblent
~
un tuyau ou
it
un en tonnoir : on
en voie de brancnues , que l'on appelle
ram,uf'!.
&c.
L es
¡ponge!
6nes ditlerent de celles que I'on 110mme
gru./!e! ¡pongeJ ,
en ce que leur till'u e(l plus ferr é ,
&
que leurs pores [0111 plus étroits: les unes
&
les autres
font de couleur jaunatre; les meilleures & les plus fines
on t une tein te de gris cendré ,
Voyez J'artiel,
P
o
l. Y–
PIE R ,
, E
p
o
N G E,
( P harmaeie , Maeiere mlditale , )
On
fait en Pharmacie deux
ditférente~
préparations de
1'1-
, onge;
l'une eíl connue Cous le nOm
d' lponge brltlle ;
&
I'a utre Cous celu i
d 'lpong~
prlparé<, .
Pour faire
!'tpQng~ brlÍl/~ ,
flll
pr~nd
des
Iponge!,
6-
nes qu'on lave bien ;
&
de!quelles
011
fépare des pelltes
pierre~
qui
s'~
trouven¡ o¡qinairem,ent , on. flli e Cech« les
Iponge!,
on les mee daos un pot de lerre,' on
~es
cal–
cine
il
fe u
ouvert pendant une heore , apres quol on les
pulv erire , & on les gard e dans un bocal pour s'en Cer–
v
ir au befuin .
L "ponge
connue dans
I'ar~
Cous l,e nom
d'lpong~
prE–
paré<,
fe pré pare de la, mantere CUlvanle : on chOl ltr
d~
gros morceaux
d'¡ponge
fine, on en Cépare exaa etnent
tomes les pelites plerres o u coquilles,
&
on les trempe
dans de la cire jaune fondue; & litÓt qu'i1s en Cont bien
im bibés, on les met un
:l
un , ou Céparés les ulles des
autres , dans une preffe entre deux plaques d'étain que
l'on a fait chauffer : on ferre la pretfe au point d'ex pri–
m er le plus de cife qu' il eíl po ffible,; par ce m oyen
un gros morceau d'
Ipon!.e
fe
rédui~
en un. tres-pe tit vo-
lume.
'
O n ,attribuoie autrefois beaucoup de vertus
a,
l'lpong e
bY/Ul e:
D uchene , plus connu rous le nom de
Q:terce–
tan",
dit que les medecins de Con tems s'en C<rvoient
avec beaucoup de Cueces pour ,guérir le
bronehocele
ou
g ouetre;
ils la faiCoieO! prendre dans du vin blanc pen–
dant un mois lunaire.
On Pemploye encore aujourd'hui quelquefois dans le
meme cas, mais apparemment fans Cueces ,
V oy,
C
H
A
R–
BON ,
L '¡po1Jge
préparée avec la cire fourn it un fecours eom–
mode pour empecher la cicatrice de certaines plaies ,
dont on ménage I'ouvertu re a dtlTein de procurer par
o ouo,
;lIue
l'écoulement de certaioes matieres,
V'y'z
TEN TE .
..
On fe
C~re
d'uoe
¡polfg e
emiere pour appliquer des fo–
mentations,
170yez
F
o
M
E
N T A
T
J
o
N ,
L'analyCe chymique de
!'Epol'ge
contirme
la
découver.
te des Natoralitles modernes, qui rangem cetle produ–
a ion marine daos la c1aOe des Cubílances animales,
(b)
E
P
o
N G E
de rojier Jauv age ,
4'lglantie~,
Voyez
E–
G LANT t ER,
É
¡.
O
N
G
E,
(Manége , Maréchall,)
oom par lequel
nous
d~fignons
l'extrémité de chaque branche d'ul\ fer
de cheval,
Voyez
FE
R,
FE
R
R
U
RE ,
F
O R G
E
R ,
E
p
O
N
G
E ,
(Manlge ,
Ma~éehall,)
maladie,
t um~ur
fituée
1í
la
t~(e
ou·
ir
la pointe du coude, qui tire la dé–
nomination de la caufe
m~ me
qui la produit ; nous I'ap–
pellons en effe t
épon$e ,
parce qu'elle n'ell occa fionnée
que par le eontaa vlolent &
~éitéré
des
iponge!
de fer
qui appuient contre cette
partl~
10 rCque les chevaux
fe
eo,,,hent en vaeheJ,
c'en·a-dire 10rCqu'étant eouchés il,
plient les jambes , de' maniere que lems talons répnndent
au coude ,
&
CoQtiennent ainli pre[que to ut le poids de
l'avant-main de I'animal ,
,
,
Ce contaa , violent e(l fuivi d'une compreffion,qui non–
Ceulement meurtrit la penu, mais qui rait perdre aux ti–
bres
&
auX vailIeau lí, leur reOort narorel, Ce re(ron na–
ture! perdu , ils oe peuvcne plus contribuer al!\,' circu–
lation qui fe faie dans celle partie: .Ies humeurs s'y ae–
cumule1ll done, principalement 11\, Iymphe , dOn! le mou–
vemene eíl plus lene, & qui d'ailleurs en renfermée dans
des canaux dont le titlu eíl intinimene ' plus foible que
eclui des vailI'eaux Canguius. eme humeur arretée ,
&
.
I'a~