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EPI

re l'hifloire de toutes les maladies

¿pid¿mi'!,,,!

qu' ils

ont occafion de traiter ;

a

les décrire

aYoc

exaél:ilude

&

fincérilé;

¡¡

en bien obferver toutes les circonflances;

a

ue pas négliger de faire mention des lieox, des climats

011 ils pratiqoem , des aceidens qoi ont pu fai re naitre

J',pid¡mie,

de la faifon 011 elle regne, de la conflito–

l ion de l'air.

&

de fes variétés déterminées par l'infpe–

él:ion do barometre, do thermoroetre,

&

de l'hygrome–

tre. aotant qoe fai re fe peot,

&

en un mot de prendre

¡iour modeles , dans ces fortes d'obfervations . celles do

I'los ancien

&

do pIos grand medecin conno, do rage

Hippocrale, qoi a le premier remi

la

néeemlé de les

faire.

&

qui nous a laifTé fur ce fujet des écrits immor–

tels; eelles de I'H ippoCr3le moderne, Sydenham, qoi

efl prefqoe le feul dans un fi long

ef~3ce

de tems. qoi

Sil marché a cet égard for les lraces du pere de la Me–

decine,

&

qoi a donné un exemple que l'on doit fe fai–

Te un de voir de fo ivre dans toOS les fiecles; celles de

la fociété d'E dimbourg,

&<,

Voy"", /'areíde

A l

R.

&

ce qui

di

dit de eet élément comme eaole des mala,

dies

,pidlmi,!"e!, (d)

*

E p I

D E M

I E

s,

adj, pris fobfl , fetes inflitoées daos

Argos en l'honneur de

J

onon,

&

dans les villes de Mi–

Jet

&

de D élos, en I'honneor d' Apollon , Les

Ipidl–

miel

élOiell! eomme les fetes de la préfence do dieo ,

L es payens croyoient qoe leurs divinités , fcn/ibks aox

cérémon ies de I'bocation, fe IranCportoient 30 milieo

d'eos;

&

ils les honoroieot par des fetes

&

des- facrifi–

ces,

,

E

P

J D

E

R

M

E. r, m ,

&

par qoe1ques-uns . f,

( /1-

1,Iat,)

Cene pellicole fine. tranCparente.

&

inCen/ible,

qui recouvre extérieuremeOl toute la peao

11

laqoelle

elle efl étroiremem anachée. s'app'eile

épiderme

,

f/lr–

peau, cueicule ('lJoyez

CUT I

e u

LE);

&

pOllr en

complerer I'atric le, Joignez -

y

do moins les obferva–

tions

fuiv~ntes,

dans lel(¡uelles on examine la Ilroél:u–

re de cetee toile merveilleoCe, qoi enveloppe toot le

corps lv!main, excepré les endroits occupés par les on–

gles,

11 faut remarquer dans

I'épidcrme ,

1°,

Io n

,mion

é–

troite avee la peao , donl

00

le fepare néanmoins dans

les cadavres par le moyen de I'eao bouillante, L e feo.

la

brOlore, les véficaroires , levem

l'lpiderme

en manie–

re de vemes dans les Cujels vivans, Qooiqu'il adhere

fnr remenl aox mammelons cutanés,

&

plos enCOre au

corps rériculaire, dont il paroi r elte une portion . 00

peur cependaOl l'en Céparer avec de l'eao chaude , ou.

ce qoi ell mieu x

&

qoi ' l'allere moins, en le faifant

tremper pendant qoelque lems dans de l'eao froide , La

f<'paration par le fcalpel n'erl pas impomble, 'mais elle

ne décoovre rien de Ca Ilruél:ore ,

2 0,

Sa

réglnfraeion,

Elle efl évidente, prompte,

& ,

m eme Corprenanre, fans aoeone marqoe de cicatrice,

JorCqoe

l'lpiderme

8

été déraché par qoelqoe canfe ex–

lerne 00 interne,

I I

Ce régénere au palais de la booche,

apres en avoir été enlevé par les alimens lrop chauds;

jI Ce régénere aufli par-toot ailleurs. meme Caos les em–

pl~rres

qo'on y applique ; enfin

iI

fe répare autam de

fois qu'il a éré dérroit ,

3°,

Son

origine

ou Ca

!ormotiol7 ,

Elle ell ,encore in–

connoe, 11 ne faut pas s'imaginer, avec les anciens,

'loe cetre membraoe COil produire par la condenCarion

des vapeors de la tranCpirarion; il ne faor pas non plus

croire avec Morgagny, qoe l'aElion de l'air delféchaOl la

forface de la peao , falfe nairre

l'¿piderme,

car il fe rroove

formé dans le fcelOs avallt qo'il . il va le joor,

fl

vau–

droit donc mieox amibu er avee Leuwenhoek , l'origine

de

J'lpiderr"e

a l'expantion des conduits excréroires de

Ja peao ; ou avee RoyCch,

a

l'expanfion des houppes

nerveuCes do meme organe qui formen t plufieors peri–

tes lames en s'uni!Tant ; ou avee Heiller,

a

l'expanfion

d~s

tuyaox excrétoires,

&

des papiJles nerveoCes réu–

n ies . ou eoti o avec M , Winslow •

.¡¡

une maliere qui

foime des mammelons,

4°,

La

¡ubftal1<e,

Elle paroil uniforme do cÓré de la

peau ,

&

compoCée au-dehors de plofieurs perires lames

écailleures' d'one grande fin e(fe ,

&

tres-érroiremeOl u–

nies. mais par-lout Cans apparence de li!To tibreox 00

vaCculeox • excepré de perils tilamens qili l'attachenr aox

m ammelons, Ce rte Cobllance ell Cerrée , quoiq oe CoCee–

Plible de qoelquc gonflement 00 épaifli(femenr, com–

me la fimple maCér3lioll dans l'eau commune,

&

les

cloches 00 ampooles qui s'élel'cnr for la ,peau par des

vélicaroires, par la brO lore' ou aurremenr, le fon t alTez

v oir; de Corte qo'it cel égard l'

¡piderme

paroil érre u–

ne <Cpece de liO o fpoogieox; il prére confidérablemcllt

dan;

les enflores. mais

ji

n'y rélillc pas lOujoors ,

T.me

V.

EPI

673

L es

artouche~en,!

durs

&

.réilérés Mrachem

I"pidcr–

me

pios ou mOIllS Impercepllblemem,

&

3um-rl" il re–

nair une nouvelle couche qui foOleve la premiere

a

la–

queHe en parei l eas il arrive un pareil dérachement par

la oaillanee d'one troilieme couche noovelle,

C'ell a-peo-pres de cene maniere qu e

Ce

formenr les

callofirés aux piés, aux mains

&

aux genou ,

&

qu'ar–

ri ve la pluraliré des lames ou couches que quelques a–

naromifles om priCes paor elre narorelles,

Eo dlet. les callo/irés ne Conr autre choCe que des

couches de plufieur5

épidermes

;

mais pour qoe ces tal–

lofirés re formenr, il ne fout pas qoe

l'ipiderme

fe Cé–

pare entieremeOl , car alors la mariere de la rranCpiration

ou de la foeur s'éleveroit

en

vélicoles; e'efl ce qu i ar–

rive dan5 le s brítlures,

Vo)'ez

CA!. L

o

S

I TE'.

B

R U–

LUR E,

5°,

Ses

trotl!

OU

pores

,

115 donnem palTage aox poils,

30X liqueur-s do dehors en-dedans;

ii

celles du dedans

en-dehnrs, lelles qoe foOl les exhalaiCons de la rranCpi–

ralioo

&

de la Coeur, Cependant les perirs troos ou po –

res par 011 s'échappe la Coeor, étanl bien examinés,

il

femble que

I' épiderme

s'y inll nlle ponr achever les ro–

yaux ex crétoircs des glande s eutanées, Les niches

ou

folTen es des poils font garnies des all.ll.rgemens de l'¿–

piderr,u.

&

les poils m emes en paroí1!eOl recevoir une

eCpece d'écorce; les canaox prefqú'impercepribles des

pores curanés en Cont encore iOlérieuremenr ro veros , En

effet ao moyen d'ulle longue maceralion de la peao . on

en peoe délacher avec

l'lpiderme

10US ces allongemens.

de

fa~on

qo'ils enrrainem les poils • leors racines .

&

me –

me les glandes axillaires,

On pourroie eE pliquer par ceue rem2rquc ; eommene

les cloche. ou empoule s qoi s'élcve nr for la peao , re–

Ilenr gon flées pendaqr

un

tcms confi dérable, Cans raif–

fer la Cérofi ré exrravaCée échapper par les troos, qui doi"

veOl elre aggrandis par la diaraél:ion

&

l'extenfion de

l'lpiderme

foOlevé, LorCqu'i l Ce dérache

;i9:'i

do corps

de la peao. il arrache qUelqoefois des portions de ces

petirs ruyau x eoranés, qoi

Ce

plilrenl

&

bouchenr les po–

res de

l'lpiderme

foOlev,é, 'a-peu-prcs comme les ro–

yaux des ballans :\ joüer, N e Ceroir-ce .poinl ces pelites

pon ions de

l'lpiderme

détaché, qoe qoelqoes allaromi–

Iles onr prifes pour des val voles des toyaox coranés?

6°,

SOl!

,paiffeur

ditférente en dil'erfes parties do corps,

L 'épiderme

eH for e épais dans le creo

x

des mains

&

aox plantes des piés, ou pllhÓI il

Y

a dans ces endroirs

plofieurs cooches

d',pidermes

les uoes Cur les autres;

par-tout ailleuts

l'épiderme

J)'efl qu'on li(fo fort fin, Re–

marquons ici que qoalld quelqoe ponion de ceue toile

fe dérache de la peao, celle portion qevienr alors plus

épailTe , comme on le voir dans la coricole des vemes ,

&

daus celle qui fe Cépare des oords des ulceres on

des plaies ,

7°,

Ses

fillon!

plos 90 moins confidérables en diffé–

rentes parties du corps, On

1<5

remarque Cor-roor it la

paume des mains

&

30 boor des doigrs , 011 ils fe ma–

nifcllen r en lignes Cpirales, Il s défendem peOI-etre les

vailleaox excrétoires qoi font dans leors cavirés , Quoi

qu'il en Coit, comme

l'épiderme

efl intimemem appli–

qué

¡,

la foperficie de la peao, il o'ell pas étonnaOl qu'

il

en prenne la forme ,

&

qu'i l COil marqoé comme el–

le des memes plis , des memes rides, des memes

fil–

lons

&

des, m emes 10Canges,

8°,

Sen

il1fenfibilité,

00

n'y

appcr~oit

point non

pIos de vailleaox ,

&.

RuyCeh n'a jamais pu en décoo–

vrir par fes injeél:ions les plus foblil es : de-la vieol qu'

iI

ne coule poinr de fang qoand

1"l'iderme

ell blellé , Ce–

pendant il ell narorellemenr

fi

Coople, qu'il permet aux

corps rangibles de eo,rnll)uniq oer CuftiCammenr leor im–

preflion allx hooppes nerveuCes fitoées ao-de(fous ,

9°,

Son

incorrttpeibilité ,

(i je pois parler ainli: du

moins l'

¡pidame

cll la partie de toor le corps la

moins expofée

a

la corruprion ,

&

la moins fujerre

ae–

rre rongée, D ans les abces le pus n'a goere d'autre

aétion lur

l'¡piderme ,

qoe de le féparer de la peau.

&

de ' le déchirer; mais il ne le dilToor pas , Dans la

gangre"e

&

le Cphaeele

l'lpiderme

Ce conCerve eOlier

lalldis que tomeS les Patries qo'il recoovre rombent

e~

pourrirore,

11

ne permee pas meme :\ la pierre inferna–

le

de.le

pénérrer ,

&

de dérroirc les parties qo'il coo–

vre Can5 avoir éré divifé le pre mier, Ces e!fers vien–

neOl-ils de ce qu'il o'a poinr de vailTeaox qui lui Coien!

propre~,

&

de ce qll'il ne

re~oit

poinl la liquear?

10°,

Sa

<oulmr, L 'épiderme

efl généralemellt blanc,

do moios les rccherches exaél:es onr iair voir qo'il chan–

ge peo Ghez les divers peoples .

&

qu'il conCerve pref–

que dans IDOS fa couleur blallche , Je dis qo'il conter-

Qq qq

ve

-,