EPI
le Couverain ait mt!me voulu s'anreiodre
a
faire la di–
feuffion de la-1jléciale.
11 s'en eneore alfe. réeemmeot élevé des eontenatioos
a
ce CUJet; mais les partieuliers qui les 011[ formées
Ont élé eondamoés par différentes Cenlenees du bureau
des tinanees de L ille,
&
eDlr aUlres par eelles des
6
AoOt
17l2 ,
l2.
Aoul
1723,
&
2
Déeembre
1724.
M.
Meliand
intendaol de la provinee, a rendu Ces ordon–
nances des
8
Avril
&
2f
Oél:obre
1726,
Cur les me –
mes prineipes;
&
M.
de la Gra"dville
Con
(ueee(feur
les a Cuivies dans une ordonnanee du
3
Novembre
) 732,
par laquelle ce maginra! enjoio! aUl hofmans de
la
ehalellenie de Bergues de rapporrer entre les mains
du reeeveur de
l' fpier ,
les rMes des Icrres
&
des noms
des teoanciers;
&
aus greffiers de donoer une déclara–
lion des lerres ehargées de cene redevanee .
Voyez.
HOFMAN.
M . de Ghewiet auteur des
inflitutions au droit btl-
1";9
ue ,
imprimées
a
L ille en
r736,
partie
l/.
eiere ii.
~.
3·
aliene que les redevanees de
l'lpier
Ce levent
a
Gand, Bruges, Ypres, Dixmude, Ruremonde, Cour–
Hay, Alo(t, Harlebeek, Furnes, Bergues-Saint-Wi–
noeq, Mont-Calfel,
&
Geemudcnbergh. Une partie
d~
ces rentes a été engagée ou aliénée en Vertu des é–
dlls qui
001
ordonné l'aliénalion des remes albergues.
I/oy.
R
E N T E S
AL
B E R G U E
s.
11
y a des reeeveurs
d~
l'fpier,
dom les offiees Cont érigés eo tiefs relevans
dlr. aement du Couverain;
iI Y
en a d'autres é[ablis par
commiffion.
/lreide de M.
DI!
L
A
M
O T T E -
C
O N–
.F
r.
A N S,
avocat all
parltment.
EPI E
R R
E
R,
verbo aa.
(]ardinage).
C'e(t, a–
pres avoir effondré un [errein, pa(f<r les terres
a
la
Il.,o(fe eJaie pour en Ó[er les pierres,
&
enCui[e les paC–
Jer au ratrau tin.
(K)
• EPI E
U,
r.
m.
(Ch4Te)
arme fai[e d'un long
moreeau de bois garni
;l
l'une de Ces eurémi[és d'un
fer large
&
pointu: le bois s',ppelloi[
la hampe.
On
s'en Cervoi[ beaucoop dans les tcms ou l'on Ce piquoit
de r.,ire la ehalle au x animauK les plus dangereuE
&
les
plus ft' rnees .
EPI
G AS T
R E,
C.
m.
;""1'~"1'"
en Anatomi.,
la
partie moyenne de la régiolJ épigallrique.
Voyez.
E
P 1-
GA S TR I
Q.UE.
Ce mor ell formé de
;".¡,
¡ur,
&
de
,,¿.../
I
venere .
(L )
EPI G A S TRI
Q
U E,
(Anae.) rl$iun Ipigaflri–
que;
nom <Ju'on donne a la partie Cupéneure de l'ao–
d omen I
&
<Joi s'étend depuis le eartilage xiphoi'de joC–
qo'aupres do nombril.
Voyez.
R
E'G ION .
On la diviCe ordinairement en deox parties ; les eÓ–
lés ou la parde latérale ,. qu'on appelle
hypocondre;
&
le milieu, 'lo'on appelle
épigaflre.
Voye~
A
B
lJ
o
M E N •.
1I y a auffi des veines
&
des arteres
Ipigaflriques.
Les aneres COI1l des branehes des arteres iliaques exter–
nes . L es yeines Ce déehargen! dans les veines iliaques
eXlernes.
Cham6erJ.
(L)
. EpI
G A S
r
R I
Q.
U I!
I
(rlgion) Phyjiolo¡r
Ceue par–
tle du eorps hum,in lituée enlre la partie mférieure de
la cavilé de la poicrine
&
l'e(l omae, a été regardée par
pl~lieurs aut~urs
I
&
entr'autres. par eelui d'un oovrage
JOlItulé
SpeClmen nOVd! MediCIna! coniPeél1u
(a Paris,
chez Guerin,
1751)
I eomme un poinl de réun ion
&
comme un centre d'ou les forees organiques Cembleo[
panir pour s'y réunir de nouveau .
C'e(t le diaphragme qui joue le principal r61e dans
ceue région . U aoteur le conlidere eomme un balan–
cier, qui donne, pour ainli dire I le bran le
a
IOUS les
vi(eeres,
&
donc I'empire parolt s'étendre
ii
[outes les
parties du eorps. 11 leur eommonique la force fenuti –
ve, e'cn-a-dire la lenlion, la mobilité, l'aaivité, le
IOn '
qu'exeittOl les Cenfations
&
les a(fea ions de l'ame.
Mais ¡¡ a une eorreCpondanee plus partieuliere avee les
membranes du eervcau; I'auteur en allegue pour preuve
différentes obCervations pratiques: ¡¡ s'appuie Cur des fa its
anatomiques: il cite en Ca faveu r une remarqpe de M .
Petit,
q~i
metroit danJ la
régfon
fpigaflri~l"
l'origine
du nerf IIltereonal
(mem . de I acad. deJ Serene.
1727);
mais Cans reeourir
a
des expérienees eonce(tées, ¡¡ :l0-
roi[ pO au m fe prévaloir de la qoanri[é prodigieufe de
nerfs qui fe dillribueDt au diaphragme, en Corte qu'il
cornmunique par leur moyen avee IOUS les viCeeres .
D'ail leurs I'au teur remarque avee raifon, qu'on peut
regarder eet organe comme le vrai eemre du CyOeme
nervcux
&
aponévrotique;
Con
tirru , Ca lituation, la
~obi
ité, Con union avee 1" périeardc,
r.,
eommuniea–
tlon lenllble avee la plevre
&
le périlOine,
&
par le
moyen de ce< deux membraDes qui enveloppenr toos
Tome V.
EPI
675
les viCeeres du !rone avee tOUt le genre aponévroti–
que; Con aaion , principalemem Cur l'e llomae
&
Cor les
intenins, done l'auteur eroi[ qu'i1 détermine le moove–
ment périnaltique; enfin I'étendoe de
Ces
","oduaions,
qu'Albinus a pourCuivies plus loin que perronne,
&
qui
vom peut-ene beaueoop au-dela: lOut cela paroít eon–
fpirer
11
rendre eet orgqne propre a eIereer( une réci–
proealion av",e toutes les parties,
&
Cur-IOUt avee le
fy(leme apoñ'évro[ique, qui enveloppe
&
pénetre [OU–
tes les parties du eorps.
L'auteur aJoate Gue eelle iéciproeation du diaphrag–
me en eonlidérablemellt exeitée par les différeDles Cen'–
fatioos que nous fom éprouver nos beCoins Cueeeffifs,
&
par l'inquiélUde avee laquelle nous eherehons
a y
pourvoir.
Tous les Medecins Cavent, di¡-il eneore , que la pld–
part des malades qui meurent d' une gangreoe dans quel–
que partie
inférieor~
au diaphragme I feurenr cres-difiin–
aemem
&
par intervalles, eomme une marre qui monte
peu-a.-peo;
&
des que ce poids en parvenu
3
la
rlgion
Ipigaflrique,
le malade tombe dans une Cyneope qoi elt
bientÓt luivie de la mOrt. On peut crouver plulieurs
ex emples de eas approehans dans les alleiens medecins .
Hippoerate die dans les
prénotionJ de Cos,
que les
plaies du diaphragme ront toaJours morlelles . Les épile–
ptiques Centem quelquefois
a
I'approehe de l'acees, des
vllpeurs qui s'éleven! peu-a'peu des extrémilés inférieu–
res;
&
ils perdenr eonnoi(fanee des qu'elles (om arri–
vées
a
la région du diaphragme, eomme Galicn l'a ob–
fervé,
de 10<. affeél. li6.
/11.
Vanhelmon[ el! rempli d'obCervations Cemblables.
11
rapporte dans
Con
traieé dll jilge de I'ame
I qu'ulI éeo–
Iier
&
un eoeher élOictll mon s Cubitemen[ d'un eoup
qu'i ls avoient
re~,'¡
vers l'ori6ee Cupérieur de I'e(tomae :
il obCerve aum que les goulleux Cen[em les approehe¡
de l'aeees par one agi[ation qu'ils éprouvem dans eeue
panie; il l'a vue quelquefois
fi
Cenlible, qu'on ne pou–
voi[
y
Cooffrir l'appliealion de la main. Tout le monde
Cai[ que le ehagrin, la [ri(te(fe I
&
meme le plailir
&
la joie, fonl one impremon fenoble vers le ereux de
l'ellomae; Vanhelmont l'avoil tres-bien remarqué, mais
iI
Ce trompe par rapport ao principe, en ce qo'¡¡ rap–
pone eeUe CenCa[ion, ain
Ii
que lOules eelles dOIl[ il fai,
mendon
a
ce Cojet,
11
I'oritiee Cupérieur de I'e(lomac,
tand is qu'il e(t eertain qoe e'el! la panie tendineuCe du
d;aphragme qui en alors affeél:ée. Ceux qui 'Cerom eu–
rieux de voir un plus grand délail fur
ewe
matiere,
&
un plus grand nombre d'obCervations du genre'-de
eelles qui viennen! d'etre rapportées, n'auronl qu';l eoo–
fulter l'ouvrage meme .
Exerait du ]ournal des Sav,
Sepum6re
17fl .
(d)
.
EPI G E N E M E,
r.
m .
(Medecine)
ce [erme en
tiré d'¡...
,,,,¡,,I'_"
{Hpervenio ,
il lignitie un Cymptome,
qui, dans une maladie avaneée dans Con eours, -Cur–
vient
&
Ce joim aux fymptomes qui étoicm déJ ' éta–
blis; e'e(t la meme ehoCe
qu'lpiphenoméne. Voy.
E
P 1-
PHENOMENE .
(d)
• EPIGENEUM,
( H ifl. an< . )
in(lrument de
Mulique I don! nOU5 Cavons Ceulomen[ qu'il étoit
a
eor–
des ,
&
qu'il en avoit quaranre.
EPIGEONNER,
Y.
aa .
(Mafonnerie)
.e'en
employer le plhre un peu Cerré, Caus
le
plaqu~r
ni le
jelter, mais en le levant doueement avee la malO
&
la
[ruelle par
rigeons,
e'e(t-a-dire par
poignées,
eomme
10rCqu'on falt les [uyaux
&
lallguencs de eheminée qui
font de platre pur .
(P)
• EPI G 1E S I
f.
m. pI.
(MythQI.)
ou nymphes de
la terre . 11 v avoi[ aum les nymphes uranies ou du cielo
Epigie
e(t ¡armé de
¡...
l,
¡Ilr,
& ,
¡'"
[erre.
.
EPIGLOTTE,
f.
f.
¡"""""'"
en Anatom",
la
eouverture 00 le eouverele du larynx .
Voyez.
L
A–
R Y N X.
Ce mot e(t formé de ;...l ,
(/Ir,
& ." " .... ,
ou bien
')'>,ó<r1«.,
lilngtte.
.
.
.
L'lpiglotec
e(t un earnlage mmee, moblle , de la
forme d'une feuille de Iierre ou d'une pelitc langue,
&
qu'on appelle en eonféq uenee
lingula .
1I fere
ii
eoovrir la fente du lary nK, qu'on appelle
gloete. Voye::
G
L O.T
~
E
&
V
O 1 X ' . .
Galien erolt que
l'lp'glotte
en le princIpal orgalle de
la voix
&
qu'elle (e re
a
la varier,
a
la mod oler,
&
a
la ren'dre harlnooieure . Sa baCe qui en arrcz ' large ,
e(t limé. dans la partie Cupérieure du eartilage feUlifor–
me,
&
Ca partie large
&
minee el! touroée vers le palaís
¡
elle oe
Ce
ferme que par la peCanttor des moreeaux qu
on avale, mais ce n'e(t pas li exaa, ment que quelque
goune de la boi(fon ne fe fourvoye quelquefois,
&
n'eu-
Qq q q
2
ICe