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...

(

670

EPI

te de G rammonc, le poele Waller,

&

madame de M a–

'larin ; la duehelTe de B:JUillo n M aneini, qui fut de–

puis de l'éeole du Temple ; des Yvelau, ,

('l/oy<z

A R–

e .~

nI

E

Ns), M . de G our\"ille, madame de

la

Fayet–

te,

1\11.

le due de la R oehefouc'lllll,

&

plufieurs aUlres,

qui . voien! fo rmé

a

I'h61el de Rambouillet une école

de PlatoniCme, qu'ils abandonnerem ponr aller augmen–

t~r

la fociété

&

éeourer les

le~ons

de

I'¿pieflrienne .

Apres ces premiers

épic;¡r;'nI,

Bernier, C hapelle

&

Moliere dife:!,les de G,(fendi , transférerelll 'éeole

d'E·

pietlre

de la rue ' des T ournelles

ii

Auteuil: Baehau–

moot, le baron de Blot, don t les ehanC"ns 10m fi ra–

res

&

1;

reeherchécs,

&

D esbarreaux , qui fu t le mai–

Ire de madome D eshouilleres dans I'art de la poéfi.

&

de

la

volupté , one prioeipa!ement muflré l'éeole d' Au–

teuil.

L'

éeole de Neuilly fuee éda

a

eelle d' Auteuil : elle

fut tenue,

pendan~

le peu de lems qu'elle dura, par Cha–

pelle

&

MM . Sonnings; m ais

a

peine fut -elte

illfliw~e,

q ll'~lIe

fe fond it dans I'éeole d'Anet

&

du Temple.

Que de ooms célebres nous foOl onerts dans eelle

derniere

I

Chapelle

&

Coo diCeiple Chaulieu, M . de Ven–

dÓm e , madame de Bo uillon, le ehevalier de Bouilloo,

le marqu is de la Fare, R o ufreau, MM. S onnings, I'ab–

bé Cou rtin, Campifl roo, Palaprat, le baron de Breteuil ,

pere de I'illuflre marquiCe du Ch5 tekt; le prélident de

iVleCmes ,

le

préfidem Ferrand, le marquis de D ange"u,

le due de Nevers, M . de Catioat, le eomte de F ie–

f'lue , le due de Foix o u de Randan , M . de P érigny ,

R enier, con vive aimable, qui ehantoit

&

s'aeeompaglloit _

du luth, M . de L alreré,

le

duc de la Feu iUade,

& c.

eelle éeole efl

la

m t me que ee Ue de St. Mau r ou dj:

m 3J3 me la duehe(fe .

L'école de Seaux ra(fembla tou t ce qui refloit de ces

fea,lteUTS du luxe, de I'élél\anee, de la polite(fc, J e la

r hil"fophie,' des vertus , des lenres

&

de la I'olupté,

&

elle eu t encore le cardinal de Polignae, qui la freq uen–

toit plus par goat pour les difeipl es

d'Epieure,

que pour

h

doélrine de leur maltre , H amillO", St A ulaire, I'ab–

bé Genet, M alefieu, la M olte, M. de FOl1teneUe, M .

de Vol taire, plulieurs aeadémiciens ,

&

quelques femmes

iUu flres par leur eCprit; d'oú l' on voit qu'en quelque

lieu

&

en qu elq ue tems que ce Coit,

b

Ceae

¿picurien–

.te

n'a j amais eu plus d'éelat qu'en Franee,

&

fur-tout

pendan! le fiecle dernier.

V oyez B rueker, GaJ!endi , Lu–

crece;

&c.

EP I C

y

C LE,

f.

m.

en Aflronomi.,

eerele dota

le centre efl dans la eirconférenee d' un autre cerele,

'1u i efl cenCé le porter ell quelque maniere.

Ce mot efl for mé des mots gtecs,

¡".),

fupr;',

fur,

&

de

..

J.,,<,

eerele ,

eomme

fi

l'

Oll diCoit

e"cle fur

cercle.

D e meme que les aneiens aflronomes o nt inventé uo

cerele cxeemrique pour expli<¡¡1er les irrégularités appa–

r entes du mouvement des

pl~netes ,

&

leu r diff'érente di–

(lance de la terre, ils ont autli Ínventé un petit eerele

pOllr expliquer les flalions

&

les rétrogradations des pla–

netes . Ce cerele, qu'jJs appelleot

¡pic)'e/e ,

a Con cen–

tre dans la citcor,férenee du plus grand , qui efl I'ex cen–

trique de la planete .

Vo)'ez

E

x e

I!

N T R I

QU E .

C'efl dans eet exeemrique que

Ce

meut le centre de

ce!

épieycle,

lequel emporte a

vee

lui

la

planete , dOn!

le cen tre fe meut régulierement dans la cireonférenee

de

I'ipicycle ,

fuivant I'ordre des fignes, lorCqu'eUe e fl

dans

la

partie inférieure de

I'épieycl. ,

&

eontre l'ordre

des fignes, lorfqu'elle efl dans la partie fupérieure.

Le point le plus haut de l'

Ipicycle

s'appelle

apogie,

&

le point le plus bas s'appelle

¡/rig /e. Voyez

A

P 0-

G E'E

&

P

E'll t GE'E.

Quoique les phénomenes des fl atioos

&

ré!rograda–

tions des planetes s' expliquen! d'une m aniere bien plus

naturelle dans le fyfleme de Copernic, on ne peOl di–

feonvenir que la maniere doO! P tolomée les a fa uvées ne

foi t ingénieuCe: c'e fl apparernmen t pou r eelle raiCon que

M .

Godin, dans un m émoire imprimé parm i eeux de

l'Aeadémie , en

1733 ,

a eherehé :\ développer celle théo–

rie,

&

a

donner les lois du mouvement apparem des

pboetes daos les

lpieye/eJ.

L orfqu'on ne cherehe qu'

i

connoltre les apparenees ,

& ii

eo nflruite des tables, il

Importe peu, dit I'hiflorieo de l'Académie, quelle hy–

pothi:Ce on ehoiliíJe, pour víl que eelle hypotheCe les

fauve

tO~tes ,

&

que ces tables les repréCentetlt . D e plus ,

~es

Catel hles de ]upite r

&

de Saturne Otlt , par rapport

a nous, des apparenees de m ouvemens femblabl es

a

eel–

les que doiveOl avoir les planetes daos le fyfleme de

Ptolo mée: la T erre

&

la Lune vOes du Soleil ou dc

quelque autee poiot du Cyflcme [olaiee, font allffi dans

EPI

le meme cas ; c'efl pourquoi

la

théorie dont·jJ s'agit peut

etre de quelque utilité. D'ailleurs M. Godin I'a don–

née d'une maniere beaueoup plus fi mple que n'om t'::it

juCqu'ici tous les Altrunomes : il n' a beCoin pour ed a

que des deux Cuppofi tions fui l'ames;

l°.

la direaion ap –

pareme d'un COlpS qui déerit un cercle, ell

a

eha

lU~

inflan! la tangeme au poim du eercle qu'il déctit da!!s

eet inflam;

la.

un corps mu par deu! forces, do nt les

direaions font angle entre elles, o u paroil!<nt fa:r. all–

gle , déerila ou paroltra déerire la diagonale d'un pa–

rallelogr. mme formé Cur ces direaio ns .

L e grand cerele , dans

13

cireollférenee duquel l'

l–

pieye/.

d i

lilUé, s'appelle 3ufli ·Ie

d~f¡re71t

de I'lpi(j'e/e,

Voyez

D

E' P E'R E' N T.

R ieeioii , quoique ennemi déelaré du mouvcment de

la terre, n,a jamais pn fai re de tables aflronomiques qui

s' aeeorda(fent tnnt-Coi l-peu avee les obCervations, Calls

fu ppofer ce mou vement de la terre, quoiqu' il appella t

ii

Con

Iccours , d'une maniere un peu foreée, les

¿piey–

el"

variables , Cujets

a

des augmentations

&

:i

des dé–

croi(femens perpétuels ,

&

dilteremment inclinés

a

l'

¡–

e/ipti,!ue . Vo)'.

C

o

P E

R

N

1 C,

S T

A

T IO N,

R E

T R

0-

G R A Il A T

IO N,

& •.

Quo:que les

épieycles

des planeles, imaginés par Pto–

lomé" , foient aujourd'hui emierement bannis de l'AU ro–

nomi., ecpenJant quc\ques aflronomes m odernes s' en

fom Icrvis pour expliquer les irrégularités du mon ve–

meol de la Lune; mais av·ee eelle ditfércncc, qu' ils

n'ont pas ptétendu que la lune parcoUra t en efle t la cir–

conférence d'un

Ipiéycle ,

comme Ptolomée prétendoit

que les planetes la pateouroient : ils Oll t Ceulem cnt dit

que les inégalités apparemes du m ouvement de la Lu–

ne étoient les me mos que

f;

eelte planete

Ce

mou voit

dans un

épi(ye/e.

M .

Maehin, dans un ouvrage fort

court qui a pour

ti

[re

,

the lawJ of moon's motion, les

loh du mOlt'l/cmmt de

1"

L une,

fai t mouvoir la L u–

ne da6s ulle ellipCe dOn! le petit axe efl la m oili" d,¡

grand : tandis que le cem re de celle ellipfe déerit d'ulI

mouvement uniforme un eerele aUlOur de la Terre, la

Lune Ce meut dans l'eLlipCe, de maniere qu'elle y pa r–

eourt des aires proportionllelles aux tems . Mais

!VI.

CI.i–

raut, daos un rnémoirc imprimé parmi eeux de I'aeadé–

m ie, en

1743 ,

Coatien! q ue M . Maehin

fe

trompe ,

&

qu'on ne peut 'expliquer par eelle Cuppolition les m ou–

vemeos de la Lune . M. Halley a fuppoCé q ue la lu–

ne fe m ouvoit dans une ellipCe,

&

que le eelltre de cet–

te ellipCe étoit dans un

Ipicycl.

dollt le cemre Ce mou–

voit uoiformément autou r de la T erre:

iJ'

a déd uit de

ce mouvemen t les inégalités qu'on obfervo dans la

VI–

terre de I'apogée ,

&

dans l' excentricité de l' orbite de

celle planete.

Voye>:.

L

u

N

E .

V OY'::'

auffi les

D it!.

de

Harris, de Chambers,

&

les

¡¡im. d'Ajlr.

de Wolf,

d'oú une partie de eet artiele efl tirée .

( O)

EP I C

y

C L O

1

D E,

f.

f.

en

G/omitr;',

ligne eOUt–

be qui efl eogendrée par la révolutio n d' un poill t de la

circonférenee d'un cerde, lequel fe meut en touroant

fur la pan ie eonvexe ou eo neave d'un autre eerel e.

Chaque point de la circonférenee d'uo eercle qui a–

vance en droite ligne Cur un plan, tandis qll' il to urne

eo m(:me tems fur Con centre, déerit une cyc\o'ide

('l/oy.

C

y

C

LO "

DE);

&

fi le eercle générateur, au lieu de

fe mouvoir fur une Iigoe droite,

Ce

meut fur la cireon–

férellce d'un autre cerele , ou égal o u ioégal

a

lui, la

co urbe que déerira chacun des poinls de Ca circouféreo–

ce s'appeUe

épieye/oYd•.

Par exemple,

li

une tOue de carro(fe rouloit fu r la

cireonférenee d'une aUlre roue, la eourbe que decriroit

un des e10us de celle roue faoi t une

lpicye/o ide.

Si le mouvement progte tlif du eerele roulant

efi

plus

grand que fon m ouvement eirculaire,

I"pieycloi·d.

ell

nommée

al/ongle ,

&

aecottrcie

s'il efl plus petit .

Si le eerele (énérateur fe meut fur la convexité de

.la

circonférenee, /'

/pieycloide

efl nommée

fupérimre

&

ext/rimre;

&

s'iI fe m eu t fur fa eo ncavi té, on la

nomrne

¿pieye/o,d. inf/riertrt

ou

intéri.ue;

on appel–

le

baf.

de

I'/pieyelo'd.

la partie de cercle fur laqueHe

fe meut .le cerele générateur, tandis qu'il fait un tou r

e¡lI ier. A ín li daos les

Planches de Glometrie, jig.

58.

D B

efl la baCe de

I'/pieye/oj'de , V

fon fommet,

1/

B

fon axe,

D

P V

la moitié de

\'ipieyeloidtJ

extérieure pro–

duile par la révolution du demi-eercic

17L B

qu'

00

appe l le

eerelc g ¿nlratettr ,

Cur

le

dlté co nvexe de la ba–

fe

DB .

On

tro?v"r~

daos

le~

'I'ranjat!. philofoph. n.

18.

&

dans les

mfin".,unt pet/tI de M .

de I'H opital les dé–

monflrations

d.es

principales pro priétés de

I '(pi~ye/oide ,

lut-lOut ce qUI concecne les tangentes de ces courbes

1

leues