EPI
leurs réClitications
&
leurs quadratures "
M.
N icole a
au!Ii donné ('ur la [eél:ification des
¡pieyelo.des
al ongées
&
aceoureies on cxcellent 'mémoire tlatl' le
,,01, d.
ra–
. "d'mi, de
\
708,
Le volume de
1732,
de la
m~me
aeadémie renfer–
me ploli ...urs 'l!critS de MM, BernQulli, de Maopertuis,
Nieole,
&
C lairaur, fur une autre efpece
d"pilyalo.–
da
appdlées
ipil)'eloi'dts {plii ri'l"e! ,
Ces
.'pieyelo.des
fOil[ eucore. eog<ndrées par le poim de la circooféreo–
ce d'uo eerele qui roule fuc un aut,e cercle; mais a–
vee celte dlfférenee que daos Irs
¡pieye/ulda
ordinaires
le eerele rOU lant
el},
dans le meme plan que le eerc\e
fur ltalud
il
roule; au liea que daos eclle-ei le plan d
cerele roulan! f.¡ir
DO
angle confianl a.vee le plan d... l'au-'
tce cerc\e , Les
/pict"o,deJ
fphériques onr plulieurs bel·
les propriérés que l'lio peuI voir daos les mémoires d0nt
nous veooos de parler,
&
donl le détail Ceroit au-deC–
fus de la porrée du plus gralld nombre de nos leaeurs ,
Nous noos COnlelHerOOS de dUl1ner ici en peu de mOtS
uoe théorie des
Ipicye/ol des
limpIes ou ordinaires , Cer–
te théorie comiendra le g,erme de touS les problemes
qu'oo peur
f~
puopoCer Cor les
épieyeloi'des,
&
facilitcra
le moyen d' étendre ces proble mes
ii
des
,pieyeloiJes
plus comporé<s,
Je fuppofe d'abond que
1
foit le rayon du cereJe rou–
lant ou généflueur,
&
que
l'¿piey" .ide
roit extérienre.
Soit
x
I'arc qui a roulé"
r
le rayon de l'aurre eerele,
il
en évidellt qu'en prel1am daos ce Cecond eerc\e uu
are
=
x,
&
tiram enCuite la corde de l'arc
x
daos le
cerele générateur, on aura un des points de
l',pieyeloi'–
d~.
Or les angles formés par deu! .,cs égaux daos dif–
férens cereles,
{'00l
emr'eux en. rairon in verre des ra–
yons de ces eercles,
Poy,
A
N G LE,
DI!
G R E',
M
I!–
S U R
I!,
&r.
Done
il
ne s'agit que de diviCer un an–
gle eo raifon de
r
al, pour aV0ir uo point de
l'lpi–
e)'eloi'de,
Donc
fi
r
en aleo rairon de nombre a nombre,
I'epic)'eloi'de
fera une courbe géométrique, puiCqu' on
peut toiljours divirer IIn angle gée\lllétriquemeot en rai–
fon Qe nombre
ii
nombre .
P.
T
R
t
S E
e T ION,
& e,
Confidérons
¡,
préfem les deuK cercles eomme deux
polygooes régulier.s d'une in6nité de c;./)t{s chacun, mais
dom les cOtés COlent égauI, en rorte que ces polygo–
nes ne Coicot poiot fem blables:
il
efi vifibl<!,
. 0,
que
I'angle de eODtingeoce du eercle géoérateur Cera
d x;
que l'angle de eomingenee de l'aQtre rem '/
(voy,
P
0-
L Y G
o
N E
&
C o
O R BE): 2°,
que pendant le roule–
ment on l'application d'un cOté io thliment petit du cer–
eJe gén¿rateur Cur le cOté correfpondallt de I'autre , u–
ne des extrémités de la corde de l'arc
x
ponera ctre
regardée comme
fi xe ,
&
que I'a'me décrira uo arc de
cerele/qui fera lepetit U"é de
l'épieyel. iJe:
3°,
que la
tangente de
l'épie)'c1orde (voye..
T
A N G E N T, F)
fera
par confé4uent perpendieulaire a la 'corde de ,'are
x
dans le eerele gé"érateur:
4°,
que le petit ca,é de
I'epi-
ey"oid~
Ceta
(dX+ d:)
X cord,
x = d x
X
2
lin,
~
X
(': ' ) ; tlODC l'are rolal de
I"pieyelo;de
fera
(~)
X2X (
1 -
caf.':,)
voy'"
S I
N U
s:
SO,
que l'élémenr
de I'aire de
l'/pieyelo;d.
fera égal au ,pe.t!.t triangle fea–
lene, doOl
d
x
eU la baCe
&
cord,
x
uo
d~
catés, plus
au triangle ifoCcele qui a cord,
x
pour cOté,
&
pour ba-
Ce
d
JI
(': ')
2
fin,
~
. '
C ela
Ce
voit a I'reil par la Ceu–
le infpeél:ion d'one figure, Or le premier de ces élémens
efi l'élémeot du cerde,
&
le Cecond en
d x
(7')
2lin,
~X;.cord,x=d.x(' +/"')( un, ~r =dx
(>+,
H)
X
( -~cof.
x
+ -; ),
Po).e..
S I
N U
s ,
D onc
I'ai[e de l'
,pieyeloi'de
en égale
a
l'aire du cercle, plus
iI
l'intégrale de la quamité précéMnte; intégrale aifé.
l'¡
trouver >
voye.<-
S
I N U
s,
I N
T E'G R
1\
L,
&
le Irai–
té
de M,
de Bougaioville le jeuoe,
6°,
L'angle que
foot enremble deux cÓtés coofécu tifs de
I' épieye/oid. ,
fe trouv era aiCémeot,
&
tOaJours par la Ceule inlpeél:ion
d'une figur< fon limpie; car eer angk en égal,
1
Q ,
a
~X;
2,0.
a deux angles a
In
bafe d'uo triangle iCofcele ,
dont l'angle du rommet en
dx
+
d:
'
c'en-a-dire
180
- d
x
-
d..::.
:
dooe I'aogle de eonlingence en
d..::.
+
~
.
,
~
,
7
EPI
671
O"
le rayon arculateur efi égal nu eÓté de la courbe–
divifé- par "ang le de
conting~ nce,
VO)e<,
O
s e
ti
L A.-
1: E U R
&
D
",'v
E LO P P E'I!,
D one le rayon ofcula–
teur
ea
égal
a
2(
I
-+-
1"
\C'ord
x.
~-+-,
Si
00
fa·it
r
négati ve dans
le~
calenls p,r éeédens,
00
nura les propFiélés de
l
'épieyclo.deinttrietlré',
S~
dans k s qle mcs calculs on fait
r
=
a
¡'infi oi, on
aOJa les proprie'és de la cydo','de ordinaire ,
00
peuI enrore ,onlidérer d'une autre maoiere tou–
les les
/p~)'clo.dfS
ordinaires, alloIJgée" accour,cíes"
fphériques,
&e,
Au lieu de faire rouler le cercle
gé–
né¡ateur, iln'y
a
qu'a iÍlppoler qoe le centre de ce eer–
c~
décrivc uoe ligne queleonque ,
&
qu'eu meme tems
UD point mobile le meuve Cur la
cir.conf~ence
de ce
eerde. Par le pr.incipe de la compolition des mouve–
meas, on aura faeilcment les élémeos de l'
Ipi(yeloi'–
d~;,
l'épie)'e/pid.
fera fimple ou ordioaire, c'en-á-dlre
ni
allongée ni accourcie, li l'are décrit par le centre , pen –
dallt que le point mobile décrit la eirconférence , elt
l
cene circonférenee" eomme
r
+
1
di
á
r, Poye..
R
o
U E D"
A
R
I
S
Te TI!,
Npus o'en dirons pas da vantage fur cet anide,
11
nous fuffit d'avolr mis id eo qoelques lignes tou le
traité des
/pieye/oi'des
d' une maoiere afie1- nouvelle
i
pluiieurs égards,
&
foueni aUl( commen9ans,
&
peut–
etre
11
de, géomerres plus avances , uee, oC.cauon de s'e–
xercer,
Sur l'urage des
'pieye/oideJ
en
MlehanÍ'<¡tte, voy.:r ..
DE
N T,
M . de M auperruis, dans les
mémoires de Faead, d.
) 727,
a ex aminé les fi gores reél:ilignes formées par le
roulement d'un polygone régolier fur une liglle droite ,
& iI
en a déduir d'une maoiere él¿gall te les dimeolioos
de la cycloi'd e, Pour gél1éralifer
(l
théorie, ruppofons
que le roulemeO[ du polygone Ce bife
!
l'e~éfiell r
Cur
~
un autre polygone régulier, don t les cÓtéSCo.icnt,égaux
a
eeu! du polygont> roulant,
il
en aifé de voir par rout
ee qui a été dit ci-delfus,
1°,
que la figu re rr6tiligtle
formée ainC, Cera égale • I'aire du pol ygone rollla,'t ,
plus
a
uo triang le ifofcel qui auroit
J
poor
co.té"&
pour angle au fomml't la fomme d<s angles
.),.¡éti~urs
des deuK polygones, ce ¡riang le étant multipli¿ par la
moitié de la fomme des quané, des c0,des do polygo-
ne roulant : or
011
a dans le
tiv,
X ,
des {eélio"s ( oni–
'I'''J
de
M,
de I'Hopit3l, une méthod< fon limpie pour
¡rouver la fomme de ces quanés,
2,0,
Le contour de la
figure Cera éga l " la carde de la fomme des angles
~x
lérieurs, multipliée par la la mme des cordes du poly–
gane roulaOl: or
00
a
daos le meme oU\'!9ge
&
au
meme endroit la mélhode de trouver la (nmme des cor–
des d'ull polygone,
3°,
L 'angle extérieur'formé par deux
cÓlés rea'ligllts
eOIlI~curit's
de
I'ipie).eloide,
. 11
égal
A
la moitié de l'angle
3U
centre du polygolle roulanl, plus
a
l'Ingle extérieur de l'aurre polygone,
fnfin il efl viii ble que ,corte méthode peut s'éteo–
drtt rrcs-aif¿menr
a
la recherche des propriétés de toU–
te
épú~cloide
formé. par le rou iemelH d' ulle courbe
que\conqoe fur une autre qoelcooq ue,
(O)
• EP I D A
U R I
E, ::dj,
pris
Cubn, r"ele que les ba–
bitans d'E;ptdaore ('élébrereot eo l'hooneur d' Efeu lape,
&
que les Athéniens jnnilllerem au!Ii parmi ell X,
• EPI
O
E
L
1U S, (
Mytb ,
)
.[urnom
d'
Apollon.
Ménophaoes , qui cummandoit la Rone de Mithridate,
prit D¿los, pilla le temple d' Apolloo,
&
jelta la lIa–
toe do dieu dans la mer ; mai. les eaux la foa tinreot
miraculeuCement,
&
la pONercnt fur les cÓtes de la La–
conie, aux environs du promomoire de Mala, ou les
L acédémoniens éleverent UD temple ,"
A
ppllon
Epidé–
li1ls,
c'en-o-d ire
a
Apolloo venu de D élos , La f1atue
merveil leuCe fu e plncée daos ce temple,
&
le f.crilége
de I'impie M énophancs fut pUII¡ par une mOr! prom–
pte
&
douloureure. Quoiqu'il n'y .it gucre de faits mer–
veilleu,X aocompagpés d'un plus grand nombre de cir–
con(lances difficiles
á
rejetter
en
doote ; que le m;raele
dont il s'agir üir un caraél:ere d'üolen,licilé qoi n'dl pas
cornmoo,
&
qo'il foir
eoofill~é
par le témoign3ge
&
le
mooumenr de [('lut uo pellp!e , " ne fatu pas le cro,,!! : il
n'efi pas néceffaire d'eo expofer les raifoos;
il
fuffit, poo r
le reJetter, de favoir que le vrai Dieu eat engagé les
hommes daos l'idolatrie, s'iI dlt permis de
p~r~i¡'
pro–
diges,
11 Y
a des cas on il faut juger de la vérilé des
fa;ts par les conféqueo'!es,
&
d'aotres od iI faul Juger
de$ conféqoeoees par la vérité de faits ,
. PI D M
lE ,
f,
f.
(M.decine) ",,,/,,die Ipidhni–
'fue,
c',,!i-a-dire, qu i aff<cte prerque en
me
me lenH
&
dall$ uo meme lieu un grand nombre de perfon",s
de.
quel-