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680

EPI

monie, on employe

avec

fucces COlltre le vice de la

premiere cCpece, les purgatifs aloétiqucs, hydragogues,

les fond ans antimoniaux, les apémifs maniaux

&

mer–

curiels; & contre celui de la feconde, les

Cp~c¡jiques,

qui changenr la narure des ácres acides ou alkal is, en

fu bOances neurres qui Cont moins nuilibles.

Voy.

A

C I–

D E

&

A

1>

K A L

l . L es bouillolls de pouler, de IOrtue;

l'uCage du lair, la diere blanche mcme, produiCem de

bom elfe rs dans la core de l'

fpi~epfie

9ui proviennent

de l'acrimonie des humeurs . S 'il

Y

a lIeu de

Coup~on-

\ler que cene cauCe Coir cbmpl iquée avec des obOruaions

avec I'épaiffi lfemenr, on peut unir utilement le lait avec

les apérilifs, en le faifant prendre coupé, ave.c des deco–

él ions de plantes apérilives , avec les eaux mln érales fer–

rugineufes . Le peric- Iaic rendu

médicam~meux

, confor–

m émenc

a

l'indicacion, eO aum

tres-~onvenablc.

Si le vice des fluides eO particulier , '& qu'il confiOe,

par exemple, en ce que certaines évacuacions naturel–

les ou contre nature, devenues- habituel!es, Cont Cuppri–

mées ou diminuées, on ne doit s'occuper qu', les ré- .

!abJir par les remedes convenables. C 'eO dans cene vue

q ue I'on employe Couvent avec Cueces cootre

I'lpi/ep–

jie,

dans ces cas, les emmenagogues, les diuréciques,

les fudorifi ques,

&c.

contre la fuppremon des regles ,

des urines, de la trauCpiracion,

&c.

les vélicatoires , les

cnuOiques , les Cétons pour faire des ulceres artificiels

gui Cuppléeot

ii

d'aucres, nécctTaires pour dooner ilfue

a

de mau vaiC,s humeur!'.. Les lndieos appliquent dans

cene vue des caufliques

3U

bas des .iambes.

Si le vice qui produit l'

épilepjie,

dépend d' Ulee tu–

meur, d',!ne cicatrice, e u dc tOIllC autre cauCe <fUi a–

gic en compri mant, en irrica\lt un nerf principal dans

qnelque partie excern e, 00 doic cacher de le détru'ire

par toute Corte de moyen coov enable

ii

Ca nacure, en

dimiouant la Cenfibiliré des ncrfs eu général, eo les for–

tifiant par les remedes appropriés , par l'exercice , par le

r égime; en appliquaoc des ligatures au membre affeaé,

pour arrecer la propagacion du mal vers le eerveau, lorf–

q ue I'acces épi leptique pem ecre prévenu; & s'iI réfi–

fle , &

q.ue

le fi ége en foH connu, on o'a d'aucre ref.

fource que d'y pénérrer avec le fer ou le feu, & d'y

former uo ulcere done 00 eotrcciellne la Cuppuratioo, pour

emporter le foyer du mal,

• 00 propoCe eo général bieo dc différeos remedes con–

tre

l'/pilepjie,

tels que le cinoabre naturel, qui peut

~cre

employé avec d'autant plus de Cucees, qu'il a la pro–

priécé de dilfoudrc les coocrécions Canguines

&

Iympha–

tiques, & de produ:re

CM

effec dans des

vailfeau~

moins

petits

qu~'

ceux daos leCquels agit le mercure, Cans agi–

ter aurant les humeurs. L e cinnabre n'efl pas (j péné–

Irane, paree qu'il ell d'uoe moind re gravité fpécitique .

L es praJicicns fOI1l auflj

gr~nd

ufage du gui de, chene,

de l'oogle d'élao, qui fotH partic ulieremcm recomman –

dés par Baglivi; la pivoinc lualé , la valériaoe fauva –

ge, la rue, le

,afloreum ,

le éhamphre, .Ie (UCcill, les

v ers de cerre diverlemelH préparés; la poudre dc

glll–

,tece, qui eO un comporé de eeuI -U,

&c.

mais il n'en

eCl

a9cuo que l' on .p\lílfe regarder comme Cpécifique

c ontre coures les différentes cauCes de ceue maladie. La

propriécé de ces di verfes drogues éraot connue, on doit

ell faire l'applíeacion contre le vice domioant auquel el–

l es font opporées : on peuC dire cependalll qú'il cfl peu

de cas daos leCquels elles

Ile

puifTenc coovenir, parGe'

Gu'elles peuvellc toujours produire I'eltet elfenliel de ré–

g lc& le COI1fS du flaide nerveux, par I'analogie qu 'oOl

leurs parties Cubtiles, illtég rantes , avec celles de la m:!–

t iere qui coule dans les nerfs.

Voyez

R

Il M EDil S A N–

T I S I'A SMOD I QUES.

On ne doit

p~s'

omeme ici de faire meneion du kin–

k ina, qui peut ecre employé avec fucc es dans toutes les

e[peees

d'épilepjie.

périodique.

Boerhaavc, qui avoit d'abord penfé,

ii

la Cuite de

quelques expériences favorables, que le Cel d'étain pou–

voit etre un remede anuré contre cecte maladie cn gé–

néra l , s'efl convaincu par des obCervatipns ulcérieures,

q.'l'il n'eO bOIl que concre ceHe qui provient de l'aei–

dicé dominanec dans les premieres yoies.

I1

Ceroit trop long dc rarporter ici rous les aurres re–

l11e?es que 1'00 a mis en ulage cootre

l'épilepjie

& Ces

diflérenlcs efpeees; ceux doot 00

a

fait mention,

Cont

les plus uficés . dans

la

pracique , on n'en connolc point

d:afluré jufqu'a préfem : il n'y a que des charlataos qui

dlCenc en donner de tels , fans craiudre la honre de man–

quer le Cucces, que l'on ne peut prefque jamais

C~

pro–

Ij'leme dans le craicemenr de

I'¿pi/ep!ie

des adulces .

(d)

EpI L E PSI E ,

( Manége, Maréchall.)

maladie nOh

moios redoutable dans les ehevaux que dans les hom-

EPI

mes ,

&

dont le

fiég~

&

les cau[es pnyfico-méchaniques

fon t Caos doute les m l'lhcs. Ses CymplOmes

v~rient.

Cet–

te agitalion violenee & eon vullive fai!ic en eBet eenains

~ch~ v aux

cout-d' un-eoup; ils tombent, ils fritTonueot,

ils écumeot, & le parox yCme e

11·

plus ou moios loog.

11

en efl d'autres en qui l'aeces s'aunonce par des bor–

borygmes, par un batlemenc de flanc, par un lIux in–

volontaire d'urine, par un froid qui glaee toures leurs

. ·excrémicés ;

iI

peine font-i1s combés, que Icurs yeux

Cem–

blent tourner dans les oc bices; leurs rnembres Ce roidiC–

feot : quelquefois aum leurs articulations Com atlaquées

d'uo tremblement extraordinaire . J'en ai vd qui [e re–

levoient un inOant apres leur chace , qui prenoiem le

fourrage qu'oo leur préCeotoit rqr le champ, & qui man–

geoielll aum avidement que s'ils joüiíToieot d'une Canté

enciere. U

ñ

écalon 3ueint de ce mal, tomboit, fans Eju'

aucun fign.e précéda c l'auaque; il écumoit, mordoit

fa

· l:ingue,

&

la décliiroit avec

fe~ ~enes:

au bout d' un

.demi-quart d'heure fon membre entroit eo éreaion,

il

éjaculoit une quanticé confidérable de femeoee ; il Ce re–

levoic auffi-t6t; fe Ceeoüoit, & hennitToit pour demao –

der du fourrage . Une jument n'avoic des aeces épilep–

tiques que 10rCqu'ene écoit trop fanglé;e, & feulement

des les premiers pas qu'elle faiCoit Cous le caval ier . Un

eheva'l de

~irage,

apres avoir chem iné trente pas érant at–

telé; un cheval Ilapolicain, eflrapatTé, & geodarmé pen–

dant loog-tems dans les piliers; uo

che

val limoufin, ua–

turellement cimide, & gu'on effrayoit indiCcretement pour

l' aecoümmet au feu; uo poulain dom une multitude

d.e vers rongeoient les tuniques des inceílins, étoient af–

flig~s

de ¡;etle maladie, aiofi qu'un cheval Cujet

ii

une

lIuxio,n périodique Cur les yeux, & dont on le guéric .

L es remedes convenables, felon les idées que nous

nous formons d,e

Vépi/epjic,

fone nombral1x;. mais leur

mulciplicité n'en garan tic pas le Cucces. 1I parolc qu'on

doit débuter par ]'ad min illration des médicameos géné–

rau! . Les Caignées a la, j llgulaire font 'propres

a.

dégor–

ger les finus de la dare-mere; 00 peut en prallquer

3U

pIar de la cuiJfe, pOIlr opércr une révAlllion. On pur–

gera plufieurs fois ,

&

on fera encret

l'a'l/úla «Iba

dans

le breuv'age purgatif: ón aura ecours aux lavemens é–

molliens : on mema enfin en uCage la de,oaioo des bois

de gayac, dé [alfafeas, de, fantaux , de, racioe de pjvoi–

De, dont on humeaera le fon' que I'on dpnnera tous

les matins

a

l'¡mimal : dans la jou'rnée

on

mélera dans

cene meme nourriture des poudres anti-épiJepciques , cel-.

les que celles de vers de terre, de gui de chene , d'oo-'

gle ,de ,cheval, de

,afloret,m ~

de Cemenee de pivoine,

.' de graod e valériane. 00 pourra & il Cera bon d'em–

ployer le cinnabre; on tentera des féton s

a'

l'encolure ;

ou dans d'aucres panies du corps. J'avoue néanmoins

que j'ai éprouvé, relativement

a

cinq ou !ix chevaux

que j 'ai craicés de cClte maladie, l'inCuffifance de tous

ces médicamcns.; leur plus grande effi eaci cé s'eO bOlllée

a

é lóigoer (jmplement les acces , mais nul d' entr' eUK

n'eo a lopéré la .cure radicale . Cet aveu me coüte d'au–

can t Illoins, que je trouverois,

ri

mon amour propre

pou\'oir en étre blelfé, daos la fiocéricé de quelques me–

decins,

&

dans l'impuitTance des feco urs qu'ils entrepren –

ncn r de fournir aux hommes eo pareil cas , de quoi me

con[oler de l'ioUlilité de mes [oins & de mes efforlS .

(

.

)

EPI

L

LE R,

(Potier d'étain.) E pi/ler

l' écain ,

c'e ll ellcr les

jet~

des piecres avec le fer. Quand on a

jellé Couce fa ·fonte, ón met du feu au fourneau. 00

Be Ce

Cert

que de eharbon de bois. Le fourneau doit

elre de brique, d'cnviron puit

11

dix pouces de long Cur

(jI( ou Cept de large, Duvert pardevant, avec une gril–

le de fer delfous pour porcer les fers & le .charboo qu'on

y mec. O n

Ce Cett

ordinairemeot

de

deux fers a fou–

der, qu i COOl quarrés .& pointus par le bouc, & dont

la queue enCre dans un manche de bois percé, qui s'lI–

te .& fe remet chaque fois qu'oll les prend . On frOle

uo ¿Ócé du fer Cur ,dc la poix, réline melée de grais,

égrugés eofemble . 00 elfuie enfuice le fer Cur uo lorchon

mouillé qu'on nQmme

torche-fer;

& puis on Óte les jecs

des pieces , en les fon dant avec le fer, & receval1l I'é–

tain qui eo combe dans une écuelle de bois. Voila ce

, (qu'on appelle

¡piller.

Apres quoi on bouche les trous

& 'aucres fauc es des picees: cela s'appelle

Tjevercher.

VOJ.

~

E

v

E R CHE R .

Pendao t qlí'un fer Cert, I'aucre chauf–

fe, & on s'eo lert rrlcernaci vement, & ainli de m eme

lorfgu'on Coude la pOlcrie. M ais il faO( apprecer aupa–

ravalll;. apres quoi o n lOurne les pieces qu i

Cont

ii

tour–

ner, on forge la vaiflelle , & 00 achcve la pOleric ou

menuiCerie .

Voy.

A

P l' R

E

T

Il R ,

S o

U D E R,

T

o

U R–

NER,

F. ORG~lt,

ACHIlVER.

EPI-