6S6
EPI
JIloule
de~
leles, pour I'allacher aUlou r de la broche .
Ce moule ,
a,
D'el! aulre choCe qu'on 61 de lailon
~Ios
.ou moios gros,
¡¡
proponion de la gro(J'eur des
le~es
qu 'oll veul faire, mais loOJours plus gros que les
Ip/l,–
~/<I
a
qui ces
1~les
convieoJrool. L e til des leleS,
~Ius
mioee <,loe
I'¡pjngl.,
el! eo bOlle
~ulOur
.du ,moulloel
", planté Cor uo pivol enfoncé daos on plé-d
ell~l . ~e
lOu roeur ou raiCeur de léles preod une
porte,
c el!-a–
dire uo morceau de bois long de lix pouces, Cur Irois de
ci,conféreoce . Au -delfus el! uo diametre, ou uue ligoe
creuCée daos le bois par le moule qui Ce Iro'.!ve IrOp
)lcllé eOlre deux
Epillglo C3m
lele placées achaque e¡–
u émilé
&
I'aoorlu de fer tiché dans le centre. C'el!
por cel 'alinean, qui el! propremeol la pOrle, que pa./fe
}r til
~
léle,
&
de-l1t dalls la broche par les IrOUS !O–
a iqoés , pour
~Ire ~ccroehé
su bec. L e louroeur Ca,til
'la ¡fIme
a
poing
ferm~,
fai l palfer le
til
a
léle enrre
I'inde¡
&
le doigl du milicu; eoforle qu'
il
coupe le
moole
¡¡
angles droill\.:
il
lourne le rOÜcI d'one Ipain;
'&
le fil qoe le mouliucl lailfe aner, s'enlOrdlle aUlour
du moule
a
meCure qoe l' ouvrier recule. L e moule
r<mpli ou couverl
11
la Longueur de cinq
a
fix piés en–
v iron , on délache le til de la broche; on le tire,
&
il
vous relle
11
la main uue chaine d.e U!les Crmblahle
:1
ces cordons d'or ' doO[ on borde quelquefois les
c.ha–
peaul .
9°.
On ,oupe le! tita .
Un homme alIis par lerre
( fig.
10
al< ,;,ili.u de la a;éme Plan,he),
les jambes
cro,Cées en-de/fous, prend
un~
douuine de
ces
cordoos
iI
léle
n
(fig.
8.
PI.
l/l.);
iI
a des ciCeaux
,·0,
camards
oll faos poilile , doO[ la braoche Cupérieure Ce lermine
par une eCpece de crochel qui porre Cur la branche iu–
férieure, aijo que les doigls ne Coienl poinl
foul~s :
Car
íl
n~
fail qUe Cailir la punche Cupérieure,
llr-
la prelfer
conlre I'inférieure; au moyen de quoi il coupe les
I~les, obCervanl de ne jamais .couper plus ou moins de
deux lOurs de
til:
éar la
1~le
el! manquée, quand
el–
le excede ou n'aneint pas ces limiles . Cene opération
di
d'aulanl plus J ifficile, qu'il n'y a que I'habilude de
rCl:il ou de la main qui puille a/rujenir I'ouvrier
a
cel–
le regle; cepcnd;101
íl
o~
coupe pas moins de
n
mil–
Je l':teS P3r heure.
10° . O" amo/lie les tltel.
I1 ne faul pour cela qu;
les faire rougir Cur un brafier, dans une cuelllere de fer
Eareille
a
celle des Fondeurs d'élain ou de plomb, a·
~n
qu'elles Coieol plus Couples 3U frappage,
&
qu'elles
~'accrochent
mieul< aulour des hanCes.
11
0
•
On fruppe leI tét.l.
Le métier qui Cerl
a
cene
opéralion, el!
compoC~
d'une lapLe
o
(fig.
12.
au '71i–
!i.u de la PI.
/ll .)
OU billol quarré ou Iriangulaire qui
en fail la baCe, de deux mOlllaos ou piliers de bois
JJ,
Ji':s enCemble par une IraverCe
e
t.
D aos UD de ces
m onlans, plus haul que l' aUlrj environ de demi - pié,
palfe uue baCcule
d
ou levier, qui vieO! répondre par
Dne de Ces ellrémités , au milieu de la IrayerCe des
Inolllans,
&
s'a'lache par une corde ou cha¡nene a
ti–
lle barre
b ,.
qui Con par le milieu de la IraverCe d'un
comre-poids
a.
Ce leviér répood de I'aulre boul
e ,
par
uoe corde,
a
une planche ou marchelte
f,
(jlée
a
ler–
re ou au plancher par un crampon
&
un auneau. bans
ceue eCpece de caCe
COlll
deul branches ou broches de
fer
x x
paralleles aux momans, planrées Cur la baCe du
métier,
&
enchUrées dans la IravcrCe d' eo-haul avec
des coins. Sous Le cOlllre-poids el! une Ceconde traver–
fe de fer qui vient s'accrocher aUI deux broches
yy!
pour
ti
xer le Gootre-poids, de
fa~on
qu' il ne pulrre s'é–
Carrer
a
droile ou
11
gauche du point Cur lequel il, doil
lomber . Ce cOUlre-poids
a ,
'1u'on oomme
pe!le,
el!
UII mallif de plomb Cphérique ou cylindrique, peCaO!
l e)
¡¡
II
livres;
il
comienl UD eCquibol de fer, daos lequel
el! enchHI"é Ul) oOlil ou cauon d' acier, au point z.
Cel oUlil ell
pelc~
d'uo'e
au,he,
c'el!-a-dire d'une ca–
vilé hémiCphérique qui en cha/1'e la
1~le
de
l'¡fingle
:
au–
delfous el! ulle enc1ume Curmoolée d'un ou111 encha(J'é,
pareil au Cupérieur
1
&
percé d' une auche IOUle Cem–
blable,
:1
laquelle cooduil une pelile ligne creuCée daos
I'oulil pour pl3cer
I~
corps de
l'lpi"gle
1 qui carrerOil
laOle de ceue précaulion . Ces deux lUChes ou
1~loirs
Cervent
a
Cerrer a-Ia-fois les deuI parties de la IEle; ce
qui s'appelle
",dorre.
On les for me avee des
poil1~ons
1
lels qu'on ell voil un daos la
figure
défignée; ce qUI
s'appelle
.nball,her.
L e frappeu r alÍis Cur uoe Cellene
(
0 1
fig llre
12..
&
13.
PI.
11.
JI¡
mili,u),
a devaOl lul
IrolS écuelles de bois ou poches de cuir, doO! l' une
( z,
fi.líUTe
l .
PI.
111.)
el! pleine de han Ces empoin–
I{es; I aUlre .
( o ,
o, fig.
18.
atl bal d. la mime Plan–
,he)
el!
plern~
de téles;
&
la uoi/ieme
(z,
3.
10.
fi.-
EJ>I
gl/re prlddemmellt ,it¡t)
rerl
a
mel"e lel
Ipingla
eD–
l~lé.s.
Tandis que d' une maio il entile les
Ipi. glu
daos les leles , ce
~u'on
appelle
brocbtr ,
de I'aulre
il
tNrhunt
OU place la lele dans les auches,
&
du pié
il
fai l Joüer le conlrepoids, au moyen de la marcheue qu'
il frappe
¡\
coups redoublés, obCervsol de tourner
1'/–
pingle
dans le léloirs, pour bien frapper '13 léle de
IOUS les C6lés. 11 Y a des méliers
¡¡
plufieurs pbces,
lels qu' on en voil on 3 lrois
(jig .
n.
&
13.
Plan–
(he
JI. )
C' el! la méme machine muhipliée Cur une
fcule baCr .
12.0.
On jaunit lo Ipinglu .
On employe
a
cel u–
f~ge
de la gravelle qu'oll fail boutllir avec les
.pingles
dans l'eau peudaol
UII
cenain lems, juCq u" ce que les
léles noircirs au feu repreoneO! la couleur nalurelle du
lailon .
13°. On bla"thit les ipingles .
Comme on a beCoin
pour celle opéralion, de plaques d'élain, voici la ma–
niere de les mouler.
00 drelle un élabli
(jig,,,e
6.
Plan,be
l/f.
tlignee–
te),
formé de deux ou Irois planches bien unies, de
fepl
11
huil piés de long Cur deux de large ; on élend
par-dellus unc couvenure de laine, qu' on revel d' uo
coulis bien lendu ,
&
allaché avec des clous. Un ou–
vrier lienl un moule ou chalIis de bois, qui forme un
quarré long de deux piés Cur deux pouces d'épsilfeur,
a
Irois c6tés, ou pi OIÓI' deux c61és
&
la buCe. Le
challis appliqué Cur une exrrémité de I'élabli, on prend
quelques cueillerées de l'élain fcndu dans ulle chaodiere
m,
qo'on verCe Cur ce lil,
&
qui Ce Irouve arrelé par
le challis. Cme lame d'élain n deux pouces de pro–
fondeur;
&
comme les plaques ne doivenl avoir que
deu l lignes d'ópailfeur environ, on la Ioilfc élendre Cur
I'élabli qui el! en peOle , en reculalll doueemeOl a"ee
le challis, que L'élain liquide Cuil lo ujours, juCqu':l ce
gu'il sil pris Cur le coulis . Quand il el! refroidl , on
leve IOUle la coulée , qui Ce délache d'elle-méme,
&
00
la parlagc en
diJ'Iua
ou plaques Irac{es aU com–
pas, de Cei:te
pouce~
de diamelre chacuoe. Venons au
planchilfage.
Pour cenl livres
d'lpingles
qu'on blanchil a-Ia-rois ,
on jelle
l
da liS uoe chaudiere
(fig .
1+
PI.
Uf.
Vtrs l.
bal de la fla",h.),
fix Ceaux d'eau de huil pOIS cha–
cun, ou I'on répand rrois livres de
grq'IJtlle
ou lie de
vin blanc . Sur uoe plaque d'élain qui peCe:. une livre
a.
peu-pres , on mel environ deux llvres
d'¡pingles ;
qu'
on prend
~
poignée Cans les peCer,
&
qu'on élend Cur
la plaque
(jig.
lf), atio qu'elles
s'~tameOl
mieux: les
bords de la plaque COOl relevés loul -aulour, de peur que
les
Ipingles
ne lClmbenr . On mel ainri plulieurs plaques
garnics 1'une Cur l'aurre, en Corte que chaque lil
d'lpinglts
re trouve lOujours enlre deux plaques. Un cerraio nom–
bre de ces plaques forme ce qu'on appelle
" ne porele
(fig.
10. 10.)
qu'un ouvrier mel dans la chaudierc, aU
moyen d'une croix de fer eo Cauloir
(J'$'
3· 3·
1.
'4.)
CuCpe~due
par des tils d'archal ou de lallon
(figure
:1.. )
Ces tils débordent hors de la chaudlere, atin de pou–
voir relirer les porrées : ehaque pOrlée cl! Céparée des
autres par une plaque plus forre. I1 faul que I'cau bouil–
le avec la gra velle
&
les
¡pi"gles
pendaoi quaue heu,
res. La gravelle Cen
a
délach" les parties d'élain, qui
s'all3eheO[ cnCuile a
l'¡pi"gle.
Telle el! la divifibililé
de 1'¿lain, qu'jl ne perd que qualre onces Cur ceol
li–
vres
d'lpingles;
aioli I'opéralion de couler les plaques
ne revicO! qu'apres dix-h uil mois d'intervalle . L 'élain
donl on Ce Cerl en Anglelerre , el! du plus pur
&
'Ires–
bien calciné; aulli les
Ipingla
y Com-elles tres-blan–
ches. Cclles de BordeauI onl encore un avamage Cur
celles-ci pour l'éclsl
&
la durée de la blanchcur, par–
ce qu'on y mele du lartre dans le blaochilfage.
14° . On éJeine les Iping/es,
c'cl!-a-dire qu'on les lave
daos un baquel d'eau fralche
(fig.
1.
PI.
11l.
foCpen–
du en I'air Cur un b!ron, ou par des anCes aUaehées
a des crochels avec des cordes qu'on appelle
la "ran–
loire;
on les Cecoue en balolant le baquel de cÓté
&
d'aulre, pour Céparer la gravelle qui lombe nu food,
&
poritier I'élamage.
1
fO.
On Juhe les ¡pingla.
I1 n'y a qu'a les meler
avec du COII bien gros
&
bien Cec, dans des Cacs de
.;;uir que deul hommes agilenl chacun par un boul (
f .
fig .
4· );
ou bien
00
les mel dans un augel
o
ou boilc
de bois qui va eo relréci/ram,
&
tinil
p~r
une ouver–
lure d'ou les
¡pinXles
coulcnl dans UII barril foncé
(B .
fig .
:1.. )
qu'on appelle
frotoire.
A la place de la bon–
de e!l un trOU de
Ii!'
pouQes qunrré, qul s'ouvre
&
Ce
f~r-