Table of Contents Table of Contents
Previous Page  713 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 713 / 892 Next Page
Page Background

EPI

ruS,

en

remarque le

[tu

-

épi/lttlx

&

le

fOfu

-

.p.in

'l/x ,

I/oy,,,-

O

M

o

P L

1>.

TE .

L '

artere Ipin,,!!,e

dI

une branche de la maxillaire

inrerne.

Voyn

M,AJ¡ILI.AIRE.

(L)

EP I N

G

LE,

r.

f.

(IIrt.

IIIJ.i&h.)

petit innrumen!

de mé¡al, droit

&

pointu par un "out, qui Cer! d'a¡ta–

che

amovibl~

au linge

&

aux étoffes , pour

ti~rr

les

diflérens plis qu'oo leur donne

~ I~

milelte,

a

l'onvra–

ge,

&

daos les emballages.

, L '

¡pinu¡'

en de tous

I~s

ouvrages méchaoiques le

plus,

mio~e,

le plus commuo, le moins prétieux,

&

<;e–

pendan! un de

C<l1 X

qUi demaodent peut-etre le plus de

eo mbinaiCons: d'ou il réCulle que I'.rt, ainu que la oa–

ture étale Ces prodiges dans les pelits objets,

&

que I'io–

dunrie en aum bpftl ée dans les vues, qu'admirable dans

Ces relTourees ; car uoe

¡pingle

éprouve dix-huit opéra–

tions avan t d'entrer dans le commerce.

I V.

O" jaunit le jil de laiton :

il arrive de Suede ou

de H ambourg, eo boltes de

25'

a

28

livres chacune,

pliées en cercle comme uo collier, d'ou

0 0

les appelle

ao

Il;i

tor'lues,

&

toutes ooires de la forge: on les fait

bouillír daos une chaudiere d'eau avec de la gravelle oa

líe de vin blanc, enviran une Iivee par bolte. Un ou.–

vrier les fdre

iI

force de bfJS Cur un billot de bois , a–

Van t de les r"ire bonillir : apres une heure de feu, on

les

trempe dans un baquet d'qu fralche,

&

on les re–

bat encare, obCervam de tremper

&

de bame al terna–

tivfment. Aiuli dérouillées

~

alTouplies, l'ouvrier re–

plie le til de bitoll ébauehé au-tonr de fon bras; d'ou

il palfe . au tlrage , apres

~voir

féohé au feu on au fo –

leil.

2°.

On tire le fil

,;

la bobille:

celte opération Ce

f~jt

Cur un bane ou établi, qui efi une grolfe

t~ble

de bo;,

ell quaíré , longue

&

fort épailfe.

V.yn

all bal de la

P I. l .

fig.

4.

L e

61

s' enlortille autour d' un -moulinee

ou devidoir

1,

ou

I1x

branehes enchiilfées qans

dcu~

p¡anehe~'

piares

&

rondes, eelle d' en -

b~s

plus grande

que celle

d'eo ~ haut .

Ce devidoir tourne fur un pivot

qui le traverfe a\l een lre : yers I'autre qtrémite ef!

un~

ji

liere

3 ;

c'el! une piece de fonte d'qn pié

&

demi de

long,

&

d'un pouce

d'

épailfeu r Cur deus de largeur,

pereée

a

cem

do\\1.~

trous 'égaqx: mai; eomme eUe en

d'une matiere malléable, on peut élargir ou

diminu~r

l.es

trouS, Celon la grolTeur ou l'on veut

r~duire

le' ti\

ii

tirer . On fe fen pour

c~la

d'un

poin~on

7:

apres

a–

voir ballu la

ti lie~e

a eoups de marteau

11,

c5¡

boach~

fes trous avec un polifTpir Cur

Ul\

ehantier

!3 ,

on

l~

fise .vee des eoins <¡\lre deux erampons

44

de fer ,

panehée

3

au niveau de l' enqroit de la bobille ou

l~

. ti l doi e tourner . L 'ouvrier ayao\ qppetilTé la poin!e du

fi l avee Ul1e lime, Cur

\10'

peti¡ ql1arré de bois

12

'lu'il

appelle

é~ibea/j ,

il

le

f~it p~lTer

par le trog de la tili

e-

re,

&

le tire d' aborel

aV~C <!~s

bequertes ou

tenaille~

plates en ded.llS ,

&

mordantes eOflltJ1e \lOe lime

(q~

elles o nt des deots) , juCqu'a

Ce

qu'il puille \'aeeroeher

¡,

la bobille par un ou !lepx petits apneaux de fer . La

bobille ell un cylindre de bois

2.,

tixé autour d' un aí–

bre de fer qui le traverfe al! centre par la baCe, elle

eourne au t:noyen d'ul\e wanivelle de fer, a!tachée a

I~'

bobille par u\1e palie

10

avee un manche mobile de

bnis

QU

<:le eorne. V ouvrier

(jigure

4.

vignette de la

PI.

/.)

pr.enq le manche

a

deu~

maitlS,

&

touroe ep

frotAl1t

d~

tems en temS le til

a

I' huile avec- un pineeau

ou un ¡jnge, atin de le rendre pl\ls eoulant auto,ur de

I

la bqbille . Avant de paller le

til

dans le tron de la ti–

liere, on Ce Cert d'une jauge pour déterfl,liner la m eCu–

re: la jauge en on til d' archal

( f!

/1/.

jig.

5'.

au blll

de

1"

méme Plal1ehe )

qui

Ce

replie en Cerpentant .

E.Il

~

a douze portes , lix de chaque

eo.!~ ;

ce Conl les

poin!~

par ou le fil d'a.ichal

Ce

rapPFoche le plus: elles Cer–

vent

a

tixer la gr.olleur ou l'

onvri~r

dqie reduire

Coq

til, Celon l'erpece des

¡pinglel

qu'il veut faire.

3°.

On drej[. le jil, (PI.

Il.

fig.

2.

vignette) .

Sur

une grofle table

á

deu

i:

ou trnis piés , en un moolinet

autour duquel on met le

ti

1

qui

Cort

de la bobille .

A

un pié de dinaoee en un engin

d ,

¡;'en-a-dire un Inor–

eeau de bois plat

~

quarré tixé fut la cable,

&

garni

de fWt

a

huit clous fans tete , plaeés de Cuite , mais

a

deux dillances, de fa"on a former une é querre eurvili–

glle.

(/o)'e2:.

.Jam

la jig,.

17.

a/( bal de la mime Plan–

che ,

le moulinet

G,

&

I'eogio avec les clous

H K •

Le drelfeur ¡ait paOer le til a-eravers

c.es

clous, devane

le premier, derriere le feeond ,

&e.

de fa.;on qu' il

prend une

li~oe

droite, dan! il ne peut s' éean er,

11

moins que les clous ne plient de e6 té ou d'autre;. mais

alors

0 11

les redeelfe aVte

'10

maneau . Celte opéra{ioo

en d'amant plus délieate, que

1 ..

moindre défaut rend

EPI

68 5

le 61 tors

&

ioutile. Le drelTeur

Caitit

le ñl avee des

tenailles tranehames,

&

recule eo - arriere

a

la dillanee

de

18

piés enviroÍl; puis il revient

eueillir fa ¿"./Jé. ,

c'en -

~

- dire traneher fon

til

avee des teoailles, pour

commeneer une Ceeon de drelTée de

la

meme longueur _

4°. Un eoupe la drej[i,.

L'ouvrier prend une boite

ou meCure de bois·traverCée ou rerminée

p~r

une petite

plnque de fer. Celte boite

a

dilférens numéros, felon

les diverCes eCpeces

d'lpil1gles ;

il :¡june Ca baile

a

la

drelTée,

~

la 'eoupe avee des ¡enailles tranehantes ap–

pellées

triquoifeI,

en autant de

tron ~ons

oa parties ali–

quot~s,-

qu'elle contiene de fois la loogueur de la me–

fure, preoaot

JO

á

12

drelfées a-la-fois; puis

il

met

1e9

tronchons dans une éooelle de bois,

g

,

jig.

3.

vign'f–

le de

1ft

mime Planche.

rO.

0"

em,poi'1te .

Un homme

(jig.

6.

mime virn.)

loorno une grande roue de bois , lelle qu'on en voie.chez

les Comeliers, autour de laquelle en

un~

eorde de chao–

vre ou de boyau, abontillant a la noi!! d' un arbre quí

porte une meule dentelée. Ceite meule ell enehalT¿e

dans un billot de bois,

f,

quarré

&

erenx par le mi–

lieu.

L'

empoimeur

(jig.

5'. )

Ce place les jambes re–

pliées en eroix contre les eoilles, fur une Celletle en

penre devant la meule; prenQ

un~

tenaillie,

e'en-a-di–

re

12

l

15'

¡rol\c;ons a-Ia-fois ; les place entre les deox

index

&

les pouces , l'un au-delfus de l'autre

(jig.

16.

al<

bas

de la mi me Planche) ;'

applique les

tron~ons

rangés en ligne for la meu le; tire en bailTant,

&

les

faiCanl lourner au m ayeo des deu x pouees qu'¡¡ avaoce

&

retire alternativement, ati n que la pointe aille en

s'arroodilTant: c'ell .ainli qu 'il empointe les deux extré–

m i¡és des

tron~ons

l'une apres I'autre.

6°.

On r.paiJe,

c' efi-a-dire que la meme opération

fe répete Cur one meule voilioe

( jig.

7

&

8

vignett.

de

1"

méme Plt¡nche),

plus douce que la premiere ,

~fio

d'affiler les pointes qui ne Cont

qu'éb~uc hées.

C 'efl:

el1 quoi les

¡pingle,

de L aigle

&

des aOtres villes de

N ormandie , Cont préférables

a

eelles de Bordeaux,

mi

r on ne donne qu'une

fa~on

a

la pointe. Les meo les

COn!

d'~n

fer bien trempé , d'un de01i - pié de

diametr~

eoviron : elles font couv ertes de den!s

!Out-~utour,

qu'

00

a taillées avee

Utl

ciCeau fur des lignes droites tra–

cées au eOqlpas.

00

remet les meules au feu', quand'

elles falle uCées ; on polit la

Curf~ee

a la lime,

&

l'on

y

tailh: de nouvelles dents.

L'

axc des meules el! un

fureau de fer, d.ont les

e x tr~n:íités

pointue, entíent dans

deu" tapons da bois le pi u, dur, qui fervent de pivots

00

<te roulieo

~

la meule.

L'

empoiotear appuie 'plus

ou

l~oins

legerement, (elon que Ca pointe

~Il

avaneée.

7°.

On

cOl~fe

1"

tronfonl .

L e C(lupeur prend une

bo;te de fe r

(jig.

15'.

al<

ba~

de la

f

<c.nd~

Planche);

il aJune les

tron~ons ~n

poit\tes QaO¡s eette bul,e,

&

les

alloJet.lit avec u(le crolfe

n

fUí uo métier de bois

'm,

revetU d'une chaulfe de cuir

11,

qui 's'artaehe autour de

la cuilTo avee des eourrpies

k k .

L'ol1vrier allis par ter–

re, élend une jambe

&

replie l' a'ltre , enforte que le

pié .de celle-ci d0'1ne eontre le jarret de la, jambe éten.–

due. Dans eelte poflure,

la

eui!fe de la jambe

repli~e

Iu.i Cere de relfon pour mouvoir la braoche iqférieure

des grands

eiCeal!~

avee leCq uels il tranehe les

troll~ons ,

Ces boites qui

Ce~vent

a déterrniner la melore de eha–

que

¡pingle,

eomme les bo;tes de bois

t\xell~

la meCu–

á:

des

tron~Qns ,

ont environ trois pouees de longueur

fur

á~u~

de large, avee une

Cép~ratioa

vers

l~

milieu,

&

font reVelUeS fur les c6tés de

deu~

bords daos leC–

quels on u ouve la place du pouee , atiq d' a!ligoer les

t!qn~oos.

L.es

pointes

"ppuie~t

Cur la bare du quarré que

forme la boite ,

~

pa,r

-lii

meme roO! exporées

a

s' é–

m,o'llfer, quoiqu'elles Qe prelfent pos rortemeot eOn!re

le fer .

O~

coupe les

uon~o\ls

par dou1.aioes

>

arraogé~

camme

011

les \(oil

3U

bas

do

l~ t:n~fl,le

Pla'¡lehe

(jig..-

re

21.

19.

p.

r. s. );

&

on les divire en deux, en trois

ou en 'luatre , felon le nombre des

épingl"

qu'ils eon–

tieqoen!.

Le~

extrémités qui débordent ho,s du niveau.

s'appelleot

hanf~l,

&

le coupear les traoehe daos la

Ii–

tuation déja déerite,

&

que la

Jig.

4.

de la: méme Plat;–

che

aehevera de reudre

intelligib~e

.

8°.

On

tour.ne

lel téteI.

Sur le haut bout d'ooe la–

ble paochée, ell un roüet

(jig.

9.

a,,! mili..., de lafe–

con.de

Planche),

dom , la carde aboutit

a

une noix de

bois placée a l'autre cx tré mité de la table,

&

fixée Cur

des pivots enrooeés dans la lable. Au.

hOlU

de eclte

noix en une broche o lUyau de fer

ench~lIé

dans la

noir. Cette broche ell percée

pa~

le bout,

&

ereuCée

e!lviron d' un· pou¡:e;. elle el! pereée 3u-delfus. d'oo

Ce–

eond trou· Cernblable

11

l'embouchure du llageolet. C'el!

par ces. deux Iro_us voiliqs qn'on (aie d'abord pa(fer le

m oo-