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684

EPI

~o.

Du méchanifme généeal de

l'lpi».

on peur dédui–

re aifémen! toutes les difie eenres couebures contee na–

luee dOn!

l'/pifle

di

capablc ;

cae

Ii

une ou plufi eur5

\'crlebees COn! d'une épaineur inégale , des c{'¡lés

op~o­

Cés , il faudra que

I'/pine

panche (ur le c6 té le plus mm–

ce, qui ne foQrenam que la moilldee partie du pOlds

du corps,

Ceea

de plus en plus comprim ée ,

&

par con–

féqueD! ne pourra pas s'étendre autaD! que I'aute.e c{'¡–

té • qui étam bien moins chargé, aura toute l'alCancc

peopee

a

le lailT'er groffi r excelfivemenr.

Les cauCes d'oa provient cetre inégalité d' épailT'eur

dans difféeens c6tés des vertebres COO!

différeO!e~ ;

car

l'inégalité peut

proaéde~

ou d'une dinen/ion trop forte

des vailleaux d'un c6té, ou d'un accroilT'emenl contre

n(t!ure de l'épailT'eur de ceue partie, ou, ce qui efl en–

¡:-ore plus commun, de I'obllruaioll des vailT'eaux, qui

emp~che

I',pplication de la CubUance alimentaire néccf–

Caire

a

1'05. Ceue obflruaion dépelld ,

1 0 .

de la diCpo–

lition vicieuCe des vailleaux ou des fluides,

2.0;

d' une preC–

/ion m échanique inégale, occat1o onée par la foiblelT'e pa–

ralytique des murcies

&

des ligamens,

3°.

de I'aaion

fp aCmodique des mufcles fur un c6t é de

I' lpine ,

4°.

d'u–

'l1e longue eontinuité, ou de la reprife feéqueme d'upe

poflure éloignée de la droite.

D ans tous ces cas

il

arrive égalemenl que les verte–

bres s'épaiffi ro!)t du c/'¡t é que les vailleaux font libres ,

&

demeureronr minces du c/'¡¡é oa les vaiffca4X

fo.nt

ob–

Ilrués . Toutes

les

fois qu'il arri ve uoe pareille courbu–

re contre nature,

iI

en

r~fulte

prefque iofaill iblemeO! une

,,"utee , mais dans une direaion oppofée

a

la premiere,

t<lllt paree que les mufcles du c/'¡té con vexe de

I' ipine '

étant tiraillés, tireO! avec plus de force les parties aux–

quelles leurs extrémités fom attachées , que parce que la

perfonue incommodée fait fes

dlom

pour maioteoir le

centre de gravité de fon corps dans une dieeaion per–

pendiculaire

a

fa bafe.

D es qu' 00 aura compris comment fe formem ces

eourbures contre nature de

I' lpi11e

,

iI

fera

~us

aifé de

faire un prognuflic fur I'indifpufition du

mal~de,

&

d'i–

maginer la méthode propre

a

y remédier : mais une in–

dieation générale que le chirurgiep doit fuivre, c' efl

d 'aff'oiblir la pui{fance courbame , eu augmenrant la com–

prcffion fur la partie Gonvexe de la combure,

&

ra di–

m inuaot fur la partie concave. Or la planiere de pra–

tiquer ceue méthode

~arie

Cuivant la différence des eas ,

&

demande qu'on falT'e une auemion particuliere aux

,diverfes caufes du déjeuement de

I'/p ine. Voye..

G

1B–

TJ

O S

t

T

I!',

Artide , de M. le Chevalier

DE) A U–

COURT,

EpI

N E,

f, f.

en Anatamie,

fe dir de certaines

é-

minences qui ont ii-peu-pres la figure d'une

/pine,

L'

épine o••ipitale, voye..

O

c e

11' 1 TAL,

L ',pine des os des isles, voye..

J

L E'O N. (

L 'ipine naJale, voye..

M

A.X I L L A I RE .

L '/pine frontale'

ou

oor."a1e, voye..

C

,O R 'O

N A LE ,

EpI

N E,

(Man/ge, M . rech.) Faire tirer I' épine ,

pratique non moins dig ne de la f3gaci té de la piílpart

des maréchaux , que ceUe de faire uager

¡¡

fec daos la

c irconflance d'un écart. Quelques-uus d'eotr'e ux s'y li–

:vrent encore aujourd'hui dan" le cas d'une lux atioo ar–

rivée dans une des exrrémités de l'animal : ils meuen!

un emeavoo ii l'extrémité

affe,~ée,

&

i1s le

fi

xcn t au–

de/fous de la partie luxée; ils pallent enfuite une lon–

ge \lans I'anneau de ce ¡neme emravon , l' Y arretenr

par un pout ,

&

auach,em I'autre

a

un arbre quelcon–

que :

apr~s

quoi il anomment le cheval ii coups de fo–

üet,

&

I'obligeot de fuir en avant, de maniere que l'ex–

trémité malade , prife

&

retenue dans cttle fuite pféci–

pitée, e{fuie une e ¡ teolion qui favorife, felon eux, la

rentrée de 1'05 déplacé dans foo lieu .

C'en efl aGe?;

&

que pourreis-je dire de plus?

Va–

ye..

L

U X A T ION,

F

R 11 C TU

RE,

(e)

EPI N E T TE, f. f,

(Llltherie)

forte de petit cla–

vecin , 11 Y eo a de forme paraUélogramme;

&

d' au–

tres , qu'on appelle

a

I'italienne ,

ont a-peu-pres la

fi–

gure du clavecin :

iI

y

en a qui fonnent l'oaave, d'au–

tres la quarte ou

la

quinte au - de{fus du clavecin; du

refle c'efl la meme faa ure

&

la meme méchanique .

f7oye'G

CLII VECIN ,

&

la

ftg.

6.

PI.

XVI.

de

la

L tltherie .

Les

Ipinetees

o' ODl qu' une feule corde fur

choque louche,

&

qu'un feul raog de fautereaux ,

EpI

N E T T E

(Fite de

1')

Hift , de Flandres,

la plus

célebre

de~

fetes des Pays- Bas, dont la mémoire en

prefque efiacée, quoique ceue fete mt encore dans tou–

te fa fplendeur au milieu du xv e /iecle, On a une lifl¡:

des

rois

de ceue

f~te

pendaot

2.00

ans, c'eCl-¡-dire

d~. ·

EPI

puis

1283

jufqu'a

1483.

Le P. J ean BU7,elin I'a donnée

daos fa

Gal/o-Flandria.

Les peuples de Flandres

&

des Pays-Bas Ont toajour.1i

aimé les Jeux

&

les

fpe~acles;

ce gOGI

~'y

canfen'c

me me eocore dans ce qu' ils appellenr

triam,phes,

dans

leurs proceffions

(\t:

dans leqrs autres céréClJD,nies publi–

ques: c'efl une fuite de 1'9ifiveté

~

du nlallqqe de com–

merce.

D ans les xiij.

&

xj v. (jceles, chaque ville de

ces

pays-Ia avoit

de~ f~¡es ,

des

comb~tl,

dl's

tQurnoi~ ;

Bru–

ges av oit fa fete du Foreflier,

Val~lldenoes

celle du

prince de Plai[aoce, Cambray cclle du ro i dps R ibauds,

Bouch~in

celle ·qu prév6t

de~

Etourdis : da!]s

b~aucoup

de lieux on célébroit celle de Bchourr . A ,es ditf¿–

rentes fe tes accouroiept non- feulernenr

le~

villes \'oili –

nes, mais plufieurs grands Ceigneurs des PHs éloigl1és :

Lille en parriO-plier attiroit, par la

lj1~gniticence

de la

fete de l'

ipi neete

&

par les

div~rtiGemens

qui s'y don–

noiem, un cooeours ex traordinaire de monde_

La fete de

I'{pineete . avoit

fon

ro;,

que l'on élifoit

tous les

~ns

le Jour

d ~

mardí-

gr~s:

on élifoit eu méme

tems deu" joí'tteurs pour

l'accQll'IP~g[ler .

Les jours pré–

cédeo s

&

le relle de la femainS!

í~

pailoieut en fellins

&

en bals.

L e dimaoche des brandons , ou premier dim3nche de

care tp e, le

roi

Ce rendoit eo

grand~

pompo

a~

lieu de–

fliné pour le combat; les combattan s y joQtoient

a

la

lance : le pris du viaorieux étpit

Un

épe¡v ier d'or. Les

quatre jours fu ivans, le

roi,

aye~ r~s

deqx j06teurs

&

le chevalier viaorien!, étoiem pbligés de [e Irouver au

Jieu du comba t, pour rompre

d~s

lances

~ontre

touS

ceux qui fe préfenroienr. l ean duc

qe

Bourgogoe

~Qno­

ra cette fere de

la

préCence en

141 6;

le dpc

Philipp~

le Bon s'y trouva ayec le roi L o uis

Xl.

~n

'464.

L'exceffive dépenfe

~

laquelle cette qual ité de

ro;

en–

gageoit, la ruine de

plu(j~urs

fam illes qll'elle avoit CJe–

cafionnée, le refus que fi rent quelque¡ habitans de L illo

d'aecepter cet hon¡¡el1r prétet]du,

(:¡.

l' obligatiq n ou la

\'ille s'!!toit trouvée de faire elle-mi'me ces

d ép~nfes

;

enfin

l'ind ~cenee

que quelqucs perfonncs trouvoieo,

11

voir toures ces réjotiilT'a!)ces, ces

divertiJTemen~

&

ce~

bals, dans les deux prerr¡ieres femaio!;s de

e~re lne,

0 -

bligerent C

ha.rl

es due de Bqurgogne

a

rurp~nqre

eette

feJe depuis

'4'19

jqfqu'el) "!47f. Elle

f~

q!t3Qlit en par–

tie, mais aux déllens des fonds publics, jufq,,'!!o t

5'16:

Cl¡arles V . en

ime~rompil

l' ellcrcice pendant preCque '

~out

le COllrS de fOil

re~ne,

par lemes qonnées en

J

5'2.&

~

¡:n

11'38.

Entio Phillppe

11.

la fupprirna

elHier~rr¡e"r

en

1

H6:

il

ne s'e o efl cor¡fervé pOllr mé!]lOire que le

no¡n pe

l'/pineter,

qu~

l'on dopoe ii nt) ¡les bas -

ptli–

cier~

du magiflrat ou dI! ' la maifon de

vill~

eje Lille ,

qui repréfeQte en quelque

fa~on

le l¡érault par qq i les

ro;s de "'pinette

avoient droit

p~

fe

f~ire

préeéder.

p

lu/ieurs hi/loriens

001

p~rJé ~Il

celte

f~te,

entr' au–

tres I'auteur d' une petite hi/loire de L ille, imprimée

eg

1730.

On ignore fqn iofliuHepr, de

m~me

que 1'0-

rigioe de ron oom, qui viem peut.etre Qe ce que I'on

¡lonnoit au

roi de j'épipefte

upe petite é¡¡ine pour mar–

que de fa dignité,

&

qQ'i1

~lIoit

tous les

311S

en pom–

pe

hooor~r

la fainte épine, qp,l: les Dominicains

d~

Lille pqítendent pollé¡ler dans leur

égllf~ ,

JI

mangeoit

che?

c~s per~s

avec fes chevaljers le

ditl1an~f¡e

dl!s Ra–

m epu~,

&

Y affifloit ii tous les olfices de la [emaine–

fainte .

H ift. de l'/lca4. des belles-Leeeres.

C'en de celte maniere qu'or¡ alfocioit alors la dévo–

¡iOn aux fpe.t[acles profanes, aux

fefli!1~,

aU! joGtes ,

aux tournois , aux combats parttculi,rs. 11 Y avoit auffi

dans lj:s memes

/ie~l~s

d'nutres

féte~

p,laifanres, tell.:

qui étoit celle de Beurgogne, npmll\é'"

la eompagnie

des fous, P'Q)'e..

M

E R I! - F

,O

J..

LE .

Enlln

on

e~é­

broit mem.e encore de la

fa~on

la plus Ccanqaleufe

dánli

les

égliC~s

de la partie

fept~ntripnale

,&

m éridionJlle de

I'Europe , en Flandres, en f rpnce

f:t,

~o

Efpagne, la

fameufe

féte des f ous,

/i Ce Pnlle par fon indécence

&

fon eXlr;vagan,ce .

VOYf"

f

/l

T I! D

¡;:

S

F

o

U

s,

/lrei–

ele de

M ,

le Chev .

DI!

)A U COURT .

EPINEUX,

I!USE,

adj .

en /lnalomie,

fe dit de

différent~s

parties.

A in/i on dir,

le! (Jpophy{cs ¡E;ne"[.,,

fe

Irall Ipi–

mllX

de I'os fphéno,,-de ,

'l/ay'"

S

P H E' N

o '¡'

DI!.

0 0 dit,

le Iro,," /pin.,,;,

,

o u trou borgne du coro–

nal,

vo)'e~

C o

¡¡.

o

N AL.

11 Y a le mufcle

épinmx

du dos , le g rand

épintu"

du dos, les

/pme"x

du cpu, les

ineerEpineu"

du cou ,

Voye..

V

E R TI! B R

I! ,

SlIr l'omoplate

&

fur la partie fupérieure de l'hu!JIé–

ru:"