EPI
yauté. lis ne
aontrebalan~oient
pus feulement I'autori–
lé du fél1nt; mais i1s faiC"iem
a
Spnrre ce que les rois
pouvoient faire ailleurs, régloient les délibéralions du
peuple, les décIaralions de guerre, les lraités de paix,
l'emploi des troupes , les alliances é([angeres,
&
les ré–
compenfcs, autli bien que les chatimens .
Les années des Lacédémoniens prenoienl Icur nom
du principal des cinq
' phore! ,
comme celles des t\ thé–
oiens le prenoient de leur premier archonte . L 'éleétiol1
des
Iphorn
Ce
faifoie vers le Co lrt ice d'hyver,
&
c' ~lOil
alors que commen<;oil l'année des $t>aniates .
Hérodore
&
X énophon 3ccribuent leur inrtitulion
a
Lyeurgue, qui imagina
ce.
moyen pour maimenir la j u–
lle balance d'aurorilé daos le gou verne.mem, Suivaur Plu–
larque, la créaeion de cetle fupr eme magi(frature ell dae
a
Théopompe, roi de Sparre . Ce prince, dit eel hiflo–
rien, trouvanl lui-meme la puiaanee des rois
&
du fé–
nal Irop confidt'rable ,
y
oppofa pour frein I'aulorilé des
éphoreJ,
environ 130 an s apres Lycll[gue .
II
ajoate,
que la f<mme de Théo pompe lui reprochanl que par cee
élabli(fement
iI
lai(feroil
a
fes enfans la royamé beau–
eoup moindre qu'i! ne l' avoil
re~ae ;
T héopompe lui
répondil admirablemenl:" Au contraire, je la leur laif–
" ferai plus grande, d'aulant qu'elle fera plus durable" .
Ce quí efl certain, c'efl que cel établ iaemenl contribua
lo ng-Iems
a
ml intenir la royamp.
&
le fé" al, dans les
j ufles bornes de la douceur
&
de la modération.
C es bornes foOl néee{!aires au maint ien de loule ari–
fl ocratie; mais fur-lOcc dans l' arin oeralie de L aeédé–
mo ne ,
a
la
tete de laquelle fe Irouvoienr deux rois qui
élOiént comme les chefs du fénal , on avoit befoin de
m oyens efli eaces pour qoe les
(~II" teurs
rendillent ju–
fl ice au people . 11 fa lJoit donc qu'il y d lt des tribuns,
des magiflrats, qui par l.(fent pour ce pcup le ,
&
qui
pu(fent dans eertaines circonfhnees mo rtitier l' orgueil
de la do minadon ; il fa lloit Capper les lo;' qui fa vori–
fent les ditlin8ions que la vanité mel entre les fa m illes ,
fom prélcIle qu'el les foOl plos nobles o u pl us ancien–
n es: d;fl inétio os qu'on doil meme au rang des petilef–
fe, des partieuliers. Mais d'un au tre c6 té , com me la
nal Ufe du pell ple efl d' .gir par pallioo, il falloit des
g ens qui pu!Tt nt le modérer
&
le réprimer;
il
fall oil
par- con(équent la fubord inalion e¡treme des cilOyens
3UX magiflrats qu'ils avoieul une fois nomm':s. V oilii
ce qu' opéra l'inl\ilulioo des
IphortJ ,
propre
a
cooCer–
ver une heureufe harmonie dans 10US les o rdres de I'é–
lat . On voil dans .I'hirtoire de Lacédémooe eomment,
pour le bien de la
,,~publique,
i1s Curem, dans plufieurs
conj o!1 a ures , mor íitier les foible(fes des rois, celles des
g roods,
&
ecHes du peuple .
E lien- nous raeoll le aufii des traits de leur fage(fe :'
dans la chaleur des faétions quelqu es C lnoméniens a–
yanl un jour répandu de I'ord ure Cur les íléges des .–
¡ hores ,
ces magiltrals Ce con ten terent pour Ics punir de
faire publier par toule la ville de S parte , que de lelles
fo
tri
fes Ceroienl pern.ifes aux Cln omélliens.
L'onique remede 'lu'on trouva pour détruire leur pou–
voir, fUI de Iftcher de les brouiller les UDS avec les au–
Ires ,
&
cela réuffil quelquefois. Pau[,oias , par excm–
pie , pratiqua adroilemenl
Cl!
flralageme , lorCque jaloo>,
des viétoires de Lyfander, il gagna Irois des
Iphore!
pour fe faire donner la commitli on de co nlinuer la gucr–
re aux Athéniens . Mais le rOl Cléomene
111.
du 11 0m
pril un parti plus infame ; il excita des troubles dans
fa patrie, til égorger les
éphores,
parragea les terres, don–
na l'abolition d'es detles,
&
le droil de bourgeoi lie aux
etrangers , comme Agis l'avoil propofé. C ependant il
paro; t par des pallages de Po lybe, de J oCephe,
&
de
Philo flrale , que les
Ipbore!
furem rétablis apr es la mOr!
de C léomcne ; les S parliales ne connoilfalll aucun in–
con\'énienl comparable aUi aVan tages d'une magirtralu–
re faite pour empccher que ni l'au lOrité royale
&
ari–
tloeraliq ue ne penchaffent vers la dureté
&
la Iyranme ,
ni la liberré popu b ire vers la licence
&
la ré vo lte .
Ar–
tic/e de
/VI.
le Chev alier
DE
J
A U
e
°
U R T .
• E P H Y D R
l A
D E S,
r.
f. pI. (
Myth. )
nym–
phes qu'on appelle quelquefo is au tli
Hy driades .
Elles
préfidoiene
~Ul
eaux, comme I'in dique aaez c lairemenr
leur oom qu'on a fail du mOl
gr'~c ,
ea",
,;tUI '
EPI,
r.
m.
(B ot. )
c'efl dans une plante l'endroit
ou
Ce
form e le fruit ou la fleur, quand ell e efl mon–
tée .
11 Y
a beaucoup de planles
11
/pi.
E
P
f
D'~
A U,
p'otamog eton , ( l-Jift. nat o bot . )
genre
de plante
i\
fl el" faite en fo rme de croix , compoCée
de quatre pétales fans ealice, Le pi rt il prodnil quatre
femenees , qui Conr otdinairement oblon¡:ues
&
,raffcm-
E PI
66r
blées en grouppc: Tournefort,
¡11ft.
rei herb. 17oye:c
P
L A N
TE,
(1)
E"
f
DEL
A
V
f
E R G E
,!pica 17irginif, (Ajlronom.).
efl une élOile de la premiere grandeur, qui cfl dans la
conOellation de la Vieoge,
170yez
V
f
H
R
G E .
011
trouvera aux
m"U
A
S
e E
N S
I o!'- ' D E'e
L I–
N A I SO N,
L
o
N G
f
T U
o
E, L A T I
TU
DE,
&c.
la,
pofition dc celle éloile.
(O)
E P
f
S,
(Hydra"l.
)
fom les bouts ou eltrémités d'u–
ne digue conrtruite en
ma~onnerie,
ou avec des cof–
fres de charpente remplis de pierres . (/()
E P t
S
DE F A
S
e t
N A G
E, (
Hydra"I.)
font des ex–
trémilés d'u ne digue, conflruile d'un li(fu de faCeinage
piqueté , tu né,
&
garni d' une couehe de gravier; on
les place fur les bords d'une riviere, ponr conrraindre
le eourant d'aller d'uo cerlain eÓlé pOllr foOlenir les
eau x ,
&
pour empceher les dégradations des riviercs_
(K)
Ept
O"
MOLLETTE, termes fynonymes ,
(Man.
&
Maréch.) L " pi
efl, fel on quelques perConlles, un
a(femblage de poils fríCés, qui plaeés Cur un poi! cou–
ehé
&
abanu, forme nne, marque approchante de la
ti~
gure d'un
Ipi
de blé. J e préférerois l' idée de ceux
qui ne I'envifagent que comme un retour
o~
un re–
brou(femelll du poil, provenaót de la configuralion de9
pores .
O n peul divifer les
¡pis
en crdinaires
&
en extra–
ordinaires ,
L es
Ipis ordinaires
feron l ceux qui fe IrouvcOl in–
dirtioétemem
&
indifféremment fur IOUS les chevaux ;
landis que nous enrendotls par
Ipis extraordina;ref
,
cenx qui oe fe rencon rrem que fur quelques-uns d'eux.
/1
o'ert pas étonnant que dans des tems de ténebres
&
d 'obfc uri,é, la Cuperflilion ail pu ériger en maximes
lOut ce qu 'elle fuggere ord inairement " des eCprits foi–
bies
&
crédules; mais il efl fingulier que dans un fie–
cle autli
éclair~
que le 06tre , 00 puia e croire encore
que les
' pif
plaeés su x endroils que le che val peul voir
en pliant le cou , doivem déprifer l'aoimal,
.&
Com in–
contel1ablemeut
d'/m tres-finijlre prlfage .
On ne peut'
perC~v érer
dans de Cembiables erreurs , qu' aUlam que
l'on perCé vere dans fon ignorance,
&
peul-élre cette
preuve n'efl-elle pas la feu le de nOlre cooflance
a
fuir
IOUte lumiere.
(e)
E P I,
en termes de BOlltonn;er,
e'ell un oroement de
bouillon d'or o u d'argenl , formaO[ deux rangs Céparés
&
plufieurs de travers, parfailemeol vis-a- vis l'uo de I'autre.
Chacun de ces derniers efl plus élevé
3
foo extrémi–
té eXlérieure, qu'a celle qui aboUlil ;\ la rainure,
&:
i1s Cemblc nl monter le long d'elle comme la mai lle
monle le long de la lige d'un
¡pi
de blé: reflem blan–
ce qui a donoé le nom
d'/pi
a
cel ornemenr .
EPI
A
LE, adj .
(Med.)
00 donoe celle épithele
&
ulle ticvre quoridiennc cominue, dans laquelle
ou a
u–
ne chaleur répandue par 10Ul le corps ,
&
en meme
lems des friao ns vagues
&
irréguliers.
V oy ez
I'areiel~
F I EVRE .
EPI A N, f. m.
terme de Voyagellrf ,
nom que les.
nalurels de I'ile de Sainl- D omingue donneO!
¡¡
cene
maladie che? eux endémique, qui parot po ur la premie–
re fois I'an
1494
en Europe, ou elle fut appellée par–
les
F,"n~ois
le
mal de N aples ,
&
par les Iraliens le
mal Franfo Í!,
les uos
&
les aulres ignoranl fon origi–
ne me xiquaine . Toul le monde conno,1 aujourd' hu!
I'/pian
fous le terme génériq ue de
maladie vinlri",–
ne ,
on fOllS celui de
virole. V oyez
VE'
ROL
E .
Ar–
liele dr
M .
le Chev ol;er
DE
J
A U
e o
U R T .
EPI
B A TE R
I ON,
r.
m. (
B elles-L<ttr .
)
mot
puremenl grec, qui fignitie une
e!pue de compofitio"
poleit/"e,
en uCage pnrmi les anciens G recs. Lorfqu'
une perfonne dirtingllée revenoi t che? foi apres une
longue abfence, il a(fcmbloir fes concito yen
S
uo cer–
lain jour,
&
leur faiCoil un. difeour.s ou récilOit .uno
pieee de vers , daos laquelle.
ti
r'endoll graees aux dleu:r
de Con heureu x relOur,
&
qu'il lerminoit par uo co m,–
plimenr
a
fes cOlJlpalrioles,
Diaion. de 'I'rlv .
&
Cham–
bers . (G)
.. EP I
13 DA,
(Hift.
"nc.
&
Myth . )
00 enrend par
ce terme , ou le Ceeo nd Jour des apatories, ou en gé-,
néral le lendemain d'une
f~le ,
ou le Cecond
jo.urdes.
noces.
Vo yez
AP AT U RIE, NoeE ,
&c.
EP I C
E:
DIO
N ,
r.
m . (
B ellef-Lettr,)
mor qui
daos " poéfie greque
&
latine, fignifi e un
poe'me
ou
uoe
picee de vers rur la mort de 'f"el'fu'1m .
Che? les ancieos , aU l obfeques des perfi10 nes de mar–
que, on
prono"~oit
ordinairemenl Iróis ¡¡>rles de di–
[COUIS : celuí qu'ou réciloit au bacher
s'~ppelloil
n":';4:
ce-
•
./