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656

EFE

" d. la co,,/lrllélion dtl 'Vaiffraux

de M .

Doham~l

.

(2 )

EpI!

R

o

N, (

Hydra,di'l"e

)

dl

le m':me que

arr–

"o"tane.

O "

'en I<rt puur CoQlenir les murs des ler–

ratle; con

He

la poullée des terres , 00 quand on con–

{lruit un ba ffin ou un a'lueduc dans des lerres rappor–

lée<.

Voy"_

A

Re · o

o

U T

1\ "

T . (

K )

E

PE

R

O

N

N

E' ,

adj.

(lVlanege )

ne Ce dil plus qu'

avec le mm

buttl .

Je Cuis

bo&el

&

Iperonnt

;

ce

qui

fignifie,

il

Y

a dtl éperonJ allx botetl '1'" j e 'Vi"'J d.

mUlre . Vo)'a.

B

O T T I!.

E P E

R

O

N N 1E

R , Cub. m. (

Art michani'l'

) ar–

liCan

qm

forge , qui connrl1it

&

qui vend des éperons ,

de, m" rs de tOute eCpeee , deS mafiigadours, des filets ,

de bridons , des ca

ve~ons,

des éu iers, des étrilles,

des boucles de Raru"j"

& c.

L es

EprronnierJ

peuvem

don::r, argenter,

étarntr,

vt!rnir,

menee

en violet ou

en coulour d'eau leurs ouvrsges. lis 00[ encore le droit

de faire 10uteS Cortes de boucles d'ader poli' poor cein–

lo re" porte'manchons, larrelieres, foulíers,

&e.

mais

communément ils ne fe livrent pas

a

ce genre de tra'

vail .

A nciennement on comprenoit feus le titre de

L or–

m ierl,

les

Epero""ierJ,

les Selliers

&

les Bourreliers ,

que l'on appelloit alors

Cou",r;erJ de lormer;e,

&

ce~

ouvriers ne formoieO[ euCemble qu'un Ceul

&

meme

corp<. En

1678,

lcs Selliers - Lormiers - Carromers , ou

les Sellkrs-gar nilTeurs, obtinrelll Cans la participation des

L ormieYJ

-

EperonnierJ

, des natuts, en qualité de

maí–

tYes d'"ne eommuna fltl paYti",liue :

c'en ainli que ces

aniCans fe

Ca

lit derunis,

&

qu'ils compoCent aujourd'hui

deux corps de mélÍers ditférens.

De lemes du roi Jean 1. appellé par d'aulres

Jean

JI.

données

Paris le

20

M ai 13í7,

&

adrelfées au

pre"ó t de Paris ou

a

Con lieutellam, prouvem I'ancien–

nClé des mattres

L ormierJ,

déJ 3 élablis en corps de

JU–

~ande,

puiCqu'ils Cupplioiem S. M . de vouloir bien re–

trancher des natuls de leur communauté nombre d'ar–

licle qui depuis tres -long tems n'étoient d'aucune uli–

l ilé,

&

Y

en ajoíher pluli eurs aUlres égalemen t néceC–

fa ires au bien public

&

11

celui de leur corps. En exé–

eution de ces leures le prevl\t de Paris ayant all'emblé

la pl us grande

&

la plus Caine partie des mattres

&

des compagnons, Oll dre/fa de nouveaux réglemens que

I'on rédigea en trente-un anides,

&

qui furent approu–

vés , c.onfirmés

&

homologués par des lemes - patenles

données al! mois de Septembre de la méme année.

L es natuts failS en

!

p6,

en conCéq uence de I'or ·

donnance d' Orléans, pour la correétion

&

la réforma–

tion de tous les f1atuts

&

réglemens donnés juCqu'!lors

allx mattres des communaulés érigées en corps de ju–

ran de , difie rent peu de ceux de

1

3P ;

d' une pan ils

ex–

pliquent

&

reglem la pOlice¡

&

la diCcipline du corps ,

&

de I'amre ils comiennent le détail des ouvrages que

les

L ormieYJ

peuvent fabriquer

&

vendre·.

La

Céparation des

EperonnierJ

&

des Selliers, opé–

rée en

1678,

ne porta aucuue aueinte

a

leurs droit ;

les

L oymitrJ-EperonnieYJ

,'étant fait maiutenir en I'an–

née

1717

par arco!t du Par/ement, dans la faculté de

faire

&

de vendre des earro(fes

&

autres Cemblab!es

" oitures

&

ouvrages, ainlí qu'elle leu r étoil accordée

dans leurs an ciens réglemens ;

&

les

L oymítrJ-Sel/ieYJ–

C arrOffieYI

ayant conCervé dans leurs Ilatots de

1678,

le pri vilége de forger, dorer, argenter, veroir

&

ven–

dre [Outes Cortes d'éeriers, mors , éperons,

& e.

Au Curplus, S. Eloi étoit au trefeis le patron des

L oy–

mierJ- Epeyo"nier,J ,

comme

iI

I'ert encore des

Sel/itrl–

L oymierJ-CarrofJierJ;

mai la communauté des

Eperon–

";"J

de la ville

&

fauxbourgs de

PulÍs

n' invoque

a–

préCent que S. Len

&

S . G illes , parce que le nom–

m é

Gil/es

ancien juré de ce corps ,

&

Ca f. mme, laiC–

ferent

á

la confrairie qui en érigée dans I'':gli fe de S . Jac–

ques de la Boucherie, une 10mme,

3

condition que

S.

G illes en Ceroit

a

I'avenir le p3tCOD . L a loi par la–

quelle G ill es a voul u immortaliCer

Con

nom,

&

qui a

contraint ceue communauté de renoncer ;\ la proteétion

de S. E ,oi , ne lui a rien olrert que d'avantageux, puiC–

qu'oucre les fonds don t elle a été gratifiée, elle a ac –

quis uo patron de pl us .

Ce)

E P E R V 1E R ,

r.

IIJ. (

Hifl. nato Oyn;th .

)

flecí–

pit~r,

f ringi1/arirtJ,

f~u rttcnziort~m

'!.ifuJ;

oi,reau de

prole gros comme un pigeoo.

11

a prcs de trel1.< pou-

• ces de longueur depu is la pointe du bec juCqu'a I'ex,

rrémité de la queue ,

&

I'envergure en de

deu~

piés .

L e bec en COUrt, croehu

&

de couleur bleue, exee·

pté la poiote qui en naire'. La maehoire Cupérieure a

ÍI1r

r~

baCe une membrane de couleur livide,

&

de cha-

EPH

que ct,té une forte d'appendice pointu qui Ce troO\'e nu–

defTous des narine ; elles Conl obloogues, le polsis

d l

bien, la langue épailre

&

noirS tre : les yeux film de mé–

eliocre grandeor : ¡'iris eU jaune,

&

le rourcils

COnt

rore

avancés .

Le

Commel de la tete en brun; le d rriere

de

la

I':le,

&

la

partie qui en au-de(fus des yeul( , Con

e

taché de blsnc: le dos, les épaules, les ailes

&

le

de/Tous du cou

Cont

bruns , excepté quelql1es plumes

des ailes les plus

prc~

du dos , qui 001 des laches blan–

ches. L e delTous du cou , la poitrine, le venlre, les

cl\tés, le dellous des ailes, Con t colorés de blane

&

de

brun par bandes tranrverCalcs,

&

nlternati\'Cment blan–

ches

&

brunes: les blanches Con t les plus larges . Le,

ailes pliées fom bien moios longues que la queue; el–

les ont vingt.ql1atre grandes plumes. La queue a prcs

de deux palmes de longueur; elle en compoCée de dou–

'Le

plumes,

&

traveríée par cinq ou lil bandos noira–

tres: la poiote de Ces plumes en blanche. L es cuifTes

foOl gro/Tes , les jambes mioces

&

jaunSlres,

&

les doigts

également longs; I'exeérieur en 3tlaché

~

eelui du mi–

lien par une membrane, juCqu'a la premier. arlicu lation ,

L es ongles Conl noirs. La femelle pond cinq ceufs qui

Com blancs;

il

Y

a vers le gros boO! une eCpece de

couronne formée par des taches rouges . Cel oiCeau,

quoique de gro{[eur médiocre, en tres-fort

&

Ires-cou–

rageux; on le dreffe pnur la cha/Tc. W illugh.

Oynitb.

V oya ..

O

1 S E A U.

(1)

• E

PE R V II! R D U

Fu

R I! T,

terme de P iche ;

Cor–

te de filet avcc lequel on prcnd le poirroo dans les ri–

vieres. C' en un grand Cac de rets dollt la forme

dI:

eoniquc,

&

dont les mailles onl OllZe ligncs en quar–

ré. Le bord inférieur de ce tilet en garni de plomb:

le [OUI en relenu par une corde fixée au fommet du

cone . On poCe ce filet Cur l'épaule, cnmme un man–

teau

a

l'e Cpagnole,

&

de I'autre bras on le jetle:\ I'eau,

enCorte qu'il Ce développe,

&

que les plommées for–

ment un cerc1e qui fai t couler le tilet

a

fond,

&

le

diCpoCcnt en tombant en une eCpece de voO te Cous la–

quelle le poiflon fe trouve renfermé Cans en pouvoir

Cortir. On retire enCuite le filel par Con eordon,

&

les

plombs dOD! l'cxtrémité inférieure en gamie, Ce réu–

niOent,

&

cmpechent le poirton de Cortir pendant qu'

on relire le filel.

L a peche avec l'

Iper'Vier

en défendue par l'ordon–

nan ce de

1669.

V oyez nOJ Plan,hes de P iche.

E P E

TER, v. aét.

('Jltrif!'. ) '1f1aji opp.tere,

en

un aneien terme de coOlumes qui lignitie

empileer frlr

/' hiritage d'flulrl,i.

Voye.

la <o¡ítllme de 'I'yoYCJ, arto

130 ;

PlChou

JM

cet artirle. (11)

E P

HA,

r.

Ql.

(Hifl. ane. )

meCur.e greque qui

étoi~

en ufage parmi les Hébreux.

/lo)'eZ

M

E S U RE.

L

',¡ha

écoit la meCure la plus commune parmi les

anciens

J

uifs , par laquelle fe rég loient les autres. On

croie que ceue meCure réduilc

II

celle des R omains ,

colltenoit quatre boirteaux

&

demi: chaque boilTeau de

grain ou de farine peCoit vingt livres, ainli

I',pha

peCoit

quatre-vingts-dix livres . Le doéteur Arbolhnot réduit

l'lpha

a

Ilois picotins ou pinles d' Angleterrc.

L'Ecriture vante l'horpitalité de Gédéon, pour avoir

fa ie cuire un

'pha

de farine pour un ange Ceul ; ce qui

auroit píl fuffire

a

la nnurritore de quarante-cioq hom–

mes pendant un jour.

ChamberJ . (G)

E P HE B E

U

M,

r.

m.

(Lite/yat. ) V ephebeJlm

étoit une piece paniculiere du gymnaCe

00

les jeunes

gens qui n'avOient pas aucint leur Ceiz.ieme année,

&

'lu'on nommoit

éphebes

par cette raiCon, s'atfemhloiem

de grand matin pour

y

'prendre les exercices dans le par–

ticulier

&

Cans avoir de Cptétateurs . R ien ne manquoi,

parmi les Grecs

&

les Romains pour procurer tOUS les

fecours néce(faires

a

la jeune/Te qui vouloit s'innruire

&

Ce perfeétionner dans les exercices. N ous pourrions

prendre dans Vitruve une idée de la grandeur des édi–

tices publics deflinés

11

cette branche de I'éducation , de

leur nombre, de leors diverCes parties

&

de Icur dinri–

butipn ; ruais nous ne liCons ni Vitruve, ni les auteurs

d'aotiquités .

N

ous croyons en voyant nos

collé~es

&

nos académies, que nous avons des merveilles mcon–

nues aux lieeles palTés. Combien Couvent

&

a

cambien

d'égards peut-on nous dire : "

1\

Athéniens!

vou~

n'e–

" tes que des enfaos , vous penCe7. comme des enfans ".

AYticle de M . le Che'Valier

DE

J

A U

e o u

R T .

E

P H E LID E,

C.

f.

(Mede<Ínc)

¡'."' ,

mOl com–

poCé de la prépo(j eion

¡"./ ,

qui dans ce cas a la ligni–

fication de

pay,

&

d'."""

Jolril .

C ' en le nom que

les Grecs oot donné aux taches roulTes, noires , Cans

élevation, qoi Curviennent

a

la peau des parties qui re–

{lenl pabituellemen!

dé~ouvectes,

CUC-tOU!

au

viCage.

Ge,