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EFE
" d. la co,,/lrllélion dtl 'Vaiffraux
de M .
Doham~l
.
(2 )
EpI!
R
o
N, (
Hydra,di'l"e
)
dl
le m':me que
arr–
"o"tane.
O "
'en I<rt puur CoQlenir les murs des ler–
ratle; con
He
la poullée des terres , 00 quand on con–
{lruit un ba ffin ou un a'lueduc dans des lerres rappor–
lée<.
Voy"_
A
Re · o
o
U T
1\ "
T . (
K )
E
PE
R
O
N
N
E' ,
adj.
(lVlanege )
ne Ce dil plus qu'
avec le mm
buttl .
Je Cuis
bo&el
&
Iperonnt
;
ce
qui
fignifie,
il
Y
a dtl éperonJ allx botetl '1'" j e 'Vi"'J d.
mUlre . Vo)'a.
B
O T T I!.
E P E
R
O
N N 1E
R , Cub. m. (
Art michani'l'
) ar–
liCan
qm
forge , qui connrl1it
&
qui vend des éperons ,
de, m" rs de tOute eCpeee , deS mafiigadours, des filets ,
de bridons , des ca
ve~ons,
des éu iers, des étrilles,
des boucles de Raru"j"
& c.
L es
EprronnierJ
peuvem
don::r, argenter,
étarntr,
vt!rnir,
menee
en violet ou
en coulour d'eau leurs ouvrsges. lis 00[ encore le droit
de faire 10uteS Cortes de boucles d'ader poli' poor cein–
lo re" porte'manchons, larrelieres, foulíers,
&e.
mais
communément ils ne fe livrent pas
a
ce genre de tra'
vail .
A nciennement on comprenoit feus le titre de
L or–
m ierl,
les
Epero""ierJ,
les Selliers
&
les Bourreliers ,
que l'on appelloit alors
Cou",r;erJ de lormer;e,
&
ce~
ouvriers ne formoieO[ euCemble qu'un Ceul
&
meme
corp<. En
1678,
lcs Selliers - Lormiers - Carromers , ou
les Sellkrs-gar nilTeurs, obtinrelll Cans la participation des
L ormieYJ
-
EperonnierJ
, des natuts, en qualité de
maí–
tYes d'"ne eommuna fltl paYti",liue :
c'en ainli que ces
aniCans fe
Ca
lit derunis,
&
qu'ils compoCent aujourd'hui
deux corps de mélÍers ditférens.
De lemes du roi Jean 1. appellé par d'aulres
Jean
JI.
données
ií
Paris le
20
M ai 13í7,
&
adrelfées au
pre"ó t de Paris ou
a
Con lieutellam, prouvem I'ancien–
nClé des mattres
L ormierJ,
déJ 3 élablis en corps de
JU–
~ande,
puiCqu'ils Cupplioiem S. M . de vouloir bien re–
trancher des natuls de leur communauté nombre d'ar–
licle qui depuis tres -long tems n'étoient d'aucune uli–
l ilé,
&
Y
en ajoíher pluli eurs aUlres égalemen t néceC–
fa ires au bien public
&
11
celui de leur corps. En exé–
eution de ces leures le prevl\t de Paris ayant all'emblé
la pl us grande
&
la plus Caine partie des mattres
&
des compagnons, Oll dre/fa de nouveaux réglemens que
I'on rédigea en trente-un anides,
&
qui furent approu–
vés , c.onfirmés
&
homologués par des lemes - patenles
données al! mois de Septembre de la méme année.
L es natuts failS en
!
p6,
en conCéq uence de I'or ·
donnance d' Orléans, pour la correétion
&
la réforma–
tion de tous les f1atuts
&
réglemens donnés juCqu'!lors
allx mattres des communaulés érigées en corps de ju–
ran de , difie rent peu de ceux de
1
3P ;
d' une pan ils
ex–
pliquent
&
reglem la pOlice¡
&
la diCcipline du corps ,
&
de I'amre ils comiennent le détail des ouvrages que
les
L ormieYJ
peuvent fabriquer
&
vendre·.
La
Céparation des
EperonnierJ
&
des Selliers, opé–
rée en
1678,
ne porta aucuue aueinte
a
leurs droit ;
les
L oymitrJ-EperonnieYJ
,'étant fait maiutenir en I'an–
née
1717
par arco!t du Par/ement, dans la faculté de
faire
&
de vendre des earro(fes
&
autres Cemblab!es
" oitures
&
ouvrages, ainlí qu'elle leu r étoil accordée
dans leurs an ciens réglemens ;
&
les
L oymítrJ-Sel/ieYJ–
C arrOffieYI
ayant conCervé dans leurs Ilatots de
1678,
le pri vilége de forger, dorer, argenter, veroir
&
ven–
dre [Outes Cortes d'éeriers, mors , éperons,
& e.
Au Curplus, S. Eloi étoit au trefeis le patron des
L oy–
mierJ- Epeyo"nier,J ,
comme
iI
I'ert encore des
Sel/itrl–
L oymierJ-CarrofJierJ;
mai la communauté des
Eperon–
";"J
de la ville
&
fauxbourgs de
PulÍs
n' invoque
a–
préCent que S. Len
&
S . G illes , parce que le nom–
m é
Gil/es
ancien juré de ce corps ,
&
Ca f. mme, laiC–
ferent
á
la confrairie qui en érigée dans I'':gli fe de S . Jac–
ques de la Boucherie, une 10mme,
3
condition que
S.
G illes en Ceroit
a
I'avenir le p3tCOD . L a loi par la–
quelle G ill es a voul u immortaliCer
Con
nom,
&
qui a
contraint ceue communauté de renoncer ;\ la proteétion
de S. E ,oi , ne lui a rien olrert que d'avantageux, puiC–
qu'oucre les fonds don t elle a été gratifiée, elle a ac –
quis uo patron de pl us .
Ce)
E P E R V 1E R ,
r.
IIJ. (
Hifl. nato Oyn;th .
)
flecí–
pit~r,
f ringi1/arirtJ,
f~u rttcnziort~m
'!.ifuJ;
oi,reau de
prole gros comme un pigeoo.
11
a prcs de trel1.< pou-
• ces de longueur depu is la pointe du bec juCqu'a I'ex,
rrémité de la queue ,
&
I'envergure en de
deu~
piés .
L e bec en COUrt, croehu
&
de couleur bleue, exee·
pté la poiote qui en naire'. La maehoire Cupérieure a
ÍI1r
r~
baCe une membrane de couleur livide,
&
de cha-
EPH
que ct,té une forte d'appendice pointu qui Ce troO\'e nu–
defTous des narine ; elles Conl obloogues, le polsis
d l
bien, la langue épailre
&
noirS tre : les yeux film de mé–
eliocre grandeor : ¡'iris eU jaune,
&
le rourcils
COnt
rore
avancés .
Le
Commel de la tete en brun; le d rriere
de
la
I':le,
&
la
partie qui en au-de(fus des yeul( , Con
e
taché de blsnc: le dos, les épaules, les ailes
&
le
de/Tous du cou
Cont
bruns , excepté quelql1es plumes
des ailes les plus
prc~
du dos , qui 001 des laches blan–
ches. L e delTous du cou , la poitrine, le venlre, les
cl\tés, le dellous des ailes, Con t colorés de blane
&
de
brun par bandes tranrverCalcs,
&
nlternati\'Cment blan–
ches
&
brunes: les blanches Con t les plus larges . Le,
ailes pliées fom bien moios longues que la queue; el–
les ont vingt.ql1atre grandes plumes. La queue a prcs
de deux palmes de longueur; elle en compoCée de dou–
'Le
plumes,
&
traveríée par cinq ou lil bandos noira–
tres: la poiote de Ces plumes en blanche. L es cuifTes
foOl gro/Tes , les jambes mioces
&
jaunSlres,
&
les doigts
également longs; I'exeérieur en 3tlaché
~
eelui du mi–
lien par une membrane, juCqu'a la premier. arlicu lation ,
L es ongles Conl noirs. La femelle pond cinq ceufs qui
Com blancs;
il
Y
a vers le gros boO! une eCpece de
couronne formée par des taches rouges . Cel oiCeau,
quoique de gro{[eur médiocre, en tres-fort
&
Ires-cou–
rageux; on le dreffe pnur la cha/Tc. W illugh.
Oynitb.
V oya ..
O
1 S E A U.
(1)
• E
PE R V II! R D U
Fu
R I! T,
terme de P iche ;
Cor–
te de filet avcc lequel on prcnd le poirroo dans les ri–
vieres. C' en un grand Cac de rets dollt la forme
dI:
eoniquc,
&
dont les mailles onl OllZe ligncs en quar–
ré. Le bord inférieur de ce tilet en garni de plomb:
le [OUI en relenu par une corde fixée au fommet du
cone . On poCe ce filet Cur l'épaule, cnmme un man–
teau
a
l'e Cpagnole,
&
de I'autre bras on le jetle:\ I'eau,
enCorte qu'il Ce développe,
&
que les plommées for–
ment un cerc1e qui fai t couler le tilet
a
fond,
&
le
diCpoCcnt en tombant en une eCpece de voO te Cous la–
quelle le poiflon fe trouve renfermé Cans en pouvoir
Cortir. On retire enCuite le filel par Con eordon,
&
les
plombs dOD! l'cxtrémité inférieure en gamie, Ce réu–
niOent,
&
cmpechent le poirton de Cortir pendant qu'
on relire le filel.
L a peche avec l'
Iper'Vier
en défendue par l'ordon–
nan ce de
1669.
V oyez nOJ Plan,hes de P iche.
E P E
TER, v. aét.
('Jltrif!'. ) '1f1aji opp.tere,
en
un aneien terme de coOlumes qui lignitie
empileer frlr
/' hiritage d'flulrl,i.
Voye.
la <o¡ítllme de 'I'yoYCJ, arto
130 ;
PlChou
JM
cet artirle. (11)
E P
HA,
r.
Ql.
(Hifl. ane. )
meCur.e greque qui
étoi~
en ufage parmi les Hébreux.
/lo)'eZ
M
E S U RE.
L
',¡ha
écoit la meCure la plus commune parmi les
anciens
J
uifs , par laquelle fe rég loient les autres. On
croie que ceue meCure réduilc
II
celle des R omains ,
colltenoit quatre boirteaux
&
demi: chaque boilTeau de
grain ou de farine peCoit vingt livres, ainli
I',pha
peCoit
quatre-vingts-dix livres . Le doéteur Arbolhnot réduit
l'lpha
a
Ilois picotins ou pinles d' Angleterrc.
L'Ecriture vante l'horpitalité de Gédéon, pour avoir
fa ie cuire un
'pha
de farine pour un ange Ceul ; ce qui
auroit píl fuffire
a
la nnurritore de quarante-cioq hom–
mes pendant un jour.
ChamberJ . (G)
E P HE B E
U
M,
r.
m.
(Lite/yat. ) V ephebeJlm
étoit une piece paniculiere du gymnaCe
00
les jeunes
gens qui n'avOient pas aucint leur Ceiz.ieme année,
&
'lu'on nommoit
éphebes
par cette raiCon, s'atfemhloiem
de grand matin pour
y
'prendre les exercices dans le par–
ticulier
&
Cans avoir de Cptétateurs . R ien ne manquoi,
parmi les Grecs
&
les Romains pour procurer tOUS les
fecours néce(faires
a
la jeune/Te qui vouloit s'innruire
&
Ce perfeétionner dans les exercices. N ous pourrions
prendre dans Vitruve une idée de la grandeur des édi–
tices publics deflinés
11
cette branche de I'éducation , de
leur nombre, de leors diverCes parties
&
de Icur dinri–
butipn ; ruais nous ne liCons ni Vitruve, ni les auteurs
d'aotiquités .
N
ous croyons en voyant nos
collé~es
&
nos académies, que nous avons des merveilles mcon–
nues aux lieeles palTés. Combien Couvent
&
a
cambien
d'égards peut-on nous dire : "
1\
Athéniens!
vou~
n'e–
" tes que des enfaos , vous penCe7. comme des enfans ".
AYticle de M . le Che'Valier
DE
J
A U
e o u
R T .
E
P H E LID E,
C.
f.
(Mede<Ínc)
¡'."' ,
mOl com–
poCé de la prépo(j eion
¡"./ ,
qui dans ce cas a la ligni–
fication de
pay,
&
d'."""
Jolril .
C ' en le nom que
les Grecs oot donné aux taches roulTes, noires , Cans
élevation, qoi Curviennent
a
la peau des parties qui re–
{lenl pabituellemen!
dé~ouvectes,
CUC-tOU!
au
viCage.
Ge,