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EPE

EPERIES,

( G'og. mod.)

ville de la haote Hon–

grie; c'efi la capitale du comté de Saros: ellc en li–

luée fur la Tar"L

.

L011g.

38. 36.

lat.

48.

fO.

E P E R L A N,

f.

m.

perlanlls, ( Hifl. ,¡ae. lchehiol.)

poilTon ainli nommé, parce qu'il a une belle couleur

de perle.

11

fe trouve 3UX embouchures des rivieres qui

re jetlent dans l'Océan.

11

y en a de deux fones; l'u–

ne efi dans la mer, fur les rivages; l'autre dans les ri–

vieres.

L '/p.rlan

reITemble aux petils merlans: fa Ion–

gueur ne va guere au-dela d'un demi-pié: il a lé eorps

minee

&

rond,

&

la bouche grande

&

ga",ie de den[S.

Ses oagcoires fonr femblables

a

eelles des (aumons; la

dermere du dos en roode

&

épaiITe. La chair de 1'.–

p.rlan

efi rranfpareme,

&

a une odeur de violene; on

le péche

a

la fin de l'élé

&

ao eommencemenl de l'au–

lomne. Rond.

hift. du poijJons. I/o)'e..

POI

S S

o

N •

(1)

E

PE R L A N,

(Di.t.).

11

oourril médiocremem,

&

fe digere facilemenl;

il

efi efiimé apérilif,

&

propre

pour la pierre

&

pour la gravelle .

On ne remarque poim qu'il produife de mauvais ef–

[eIS;

i1

conlicn[ beaucoup d'huile

&

de fel volacil .

11

convien[ en [out tems,

11

10U[e Con e d'age

&

de

[empéramenr .

*

E P E R L 1N,

r.

m.

(Fontain" (a lanea).

C'en

ainn qu'on appclle dans les fomaines falames, des rou–

leaux de bois d'un pouce

&

demi de diametre .ou en–

vira n,

qU'on~la

lir entre les bourbons

&

la poile,

pour la conreoir ,

rélifler sUlanr qu'il efi poffible aux

efla ns du fcu .

EP ERO

,r.

m.

(Manfge). Vlpuon

en une

piece de fer, ou une fone d'aiguillon, quelquefois

a

une fcule poinre, communémem

a

plurieurs, donl ch.–

que ralon du cavalier ell armé,

&

dOlll il fe forr

comme d'un inllrumenr rres-propre

11

aider le che val

dans de certains cas,

&

le plus fouvenl

a

le chfrtier daos

d'aurres .

11

n'ell pas douteux que les andens avoienr des

Ip.–

rons,

&

qu'i1s en faifoient ufage. Les Grecs les appel–

loien t

Jt"ttpo,:

tr4'

M." ttp~ f;~lfA«r<TtI"

calcar; crutntare ..

Virgile, ainn

qu~

Silius lralicus, nous les délignem par

ceue expréffion ,

ferratá

fal,,:

f2.!,adrllpedem'f tle fieum.

ferrsla calce

fatiga' ,

dir le premier;

&

le Cecond:

Ferrat3 calce,

a/'fue ejf"fá largtlI habmá

Ct",Elant.m

imp.ll<

bae e'luum .

T érence en fair aum menrion,

contra flimulunt'

1tt

faleo.

CiG~ron

encare- caraétérife cer inllrum"m par

le mor de

falrar;

il J'employe meme dans un fells

m éraphorique, rel que celui dans lequel Arillole par–

loil

d~

Callinhene

&

de Théophralle, 10rCqu'il difoir

que le premicr avoit befoin d'aig.uilloo pour erre exci–

té,

&

l'aurre d'un freio pour le rerenir. 11 paro,r donc

que l'ufage des

/peronI

pris dans le fens oalurel éroi[

a~ciennelllenr

rres-fréquem : nous n

1

en voyons cepen–

danr aucune trace dans les monumcns qui nous rellent,

&

fur leCquels. le rems o'a point eu de priCe; mais on

doir eroire , aprcs les aUlOrités que oous v.eooos de

rapporter, que cetre armure ne conlinant alors que daos

une petile poinre de fer fortanr eo-arriere du laloo, on

a négligé de la marquer

oc

eje la repréCenter fur les

marbres

&

Cur les bron1;es .

Le pere de Monrfaucof> cn de ce Cemimenr: DaOS

ImUvOO5- daos. foo ouvrage une gravure qui nous oflre

l'image d'ull ancien

Eperon'

.Ce n'ell aurre chofe qu'une

poinle atrachée a un demi-cercle de fer qui s'ajunoit

dans la

faliga,

ou 'dans le

campagus,

on daos

l'ocrM

, .

ehoulTures. en ufage daos ces- rems.

&

qui raotÓt éroi–

eor fermées

&

raorÓt ouvertes. A une des extrémirés

du demi-cercle é[oi[ une Corre de crochet qui s'infé–

roir d'un· eÓré. Le moyen de cetre inCerrion ne nous

ell pas néaomoins connu. L'aulre boue étoie rerminé

par uoe- lelc d'hornme _

Autrefois les'

¡p.rons

éroienr une marque de dillin–

étioll dont les gens de la cour éroienr meme jaloux.

Plutieors ecclétiafiiques, peu

empreITé~ d'édifi~r

.Ie

p~u­

pie pae leur modellie en portoient>, a leur Imlrluon,

Cans dOUle pour s'aui;er des hommages que les perCon–

nes C.nrées leur refuCoieot,

&

qu'elles leur. auroieor

~lu- .

' ÓI reodns en faveur du Coio avec lequel

ti,

fe feroleot

leous, dans les boroes de leur él3r , qu'eu égard

a

ces

\'aios, OrnemeDs. dout ils Ce paroient •. Louis le D ébon-

EPE

653

naire erut devoir réprimer en euX cetre vanité puérile..,

qui eherche loujoues

a

fe faire valoir

&

ii

fe faire re–

marquer par de pelires chafes. Des éveques aITemblés

qui penfoient, comme Fleehier, que

toue ce 'fJli n'a

que

l.

monde PO¡¡r fondemene, fe diffipe

&

I'/v ano¡iit

ave< le monde,

condamoerenr

&

réprouverelll haule–

menr ces rémoignages d'orgueil dans des ,líommes de–

Hinés

11

precher l'humilité, noo-Ceulemen[ par leurs di–

Ceours, ma is par leur ex.mple.

Ce 'qui fail le plus de hallle

3

l'humanilé, efi l'arleo–

lion

&

le befoio que !'on eut dans

IOUS

les "ecles de

s'annoncer plulót par fes [itres que par foo mérire.

Vfp.ron

doré élablilToir la diflérence qui regne enrre

le chevalier

&

l'écuyer: celui-ci ne pouvoir le poner

qu'argen ré. Je ne fai " la groITellr de ce fer,

&

l'é–

oorme longueur du coller, éroil encare une preuve de

bravoure

&

une marque d'hooneur accordées aux grands

hommes de guerre; eo ce cas ,

a

en juger par les

ép.–

rom

dont on a déc9ré les ralons de Gaita Mela gé-

I

néral V éni[ieo, dans fa (lame élevée vis-a-vis la porte

de l'égliCc de S. Antoioe de Padoue, on dhroir le re–

garder comme iofinimen[ fupérieur en ce genre aux

grands Condé , aux Luxemboorg, au" Eugene, aux ma–

réchaux de Turenne

&

de Saxe .

N e contidérons ici

l'/peron

que relalivement

¡¡

l'uCage

que nous eo faifons,

&

non relalivement a ces magni–

fiques bngarelles.

11

en en de difrérentes Cortes, de plus

ou moios limpies,

&

de plus ou moios compofés. Nous

en avons vu qui ne confifioienr qu'en une perire rige de

fer longue de quelques lignes ; cetre rige lerminée par

un bout el1 une extrémiré faillanre, ou en plutieurs

poin!es difpoCées en comOllne,

&

fermemel1r arrerée par

fOil aotre extrémité dans l'épailfeur de la partie de la

bOlle qui revel le haul du laloo,

&

quelquefois dans le

lalon de la bOlle meme, par une plalioe de métal qui

lui

Cere

de bafe . Ccue efpece d'aiguilloo •e

l

11

rres-défe–

étueufe:

1".

00 ne peur le Uparcr de la bOlle

&

le

rranfporter

a

une aurre:

lO.

les poinres en éranr fixes,

porren r au flanc du cheval qui eo ell frappé, une aueinre

bien plus cruel le que " elles éloient mobiles: 3°. le

cavalier voulanr marcher avec eetre chauITure, Ce trouve

en ql1dque maniere engagé dans des entraves donr il

ne peur Ce débarraITer, fur-tour s'iI n'a pas contrnaé

l'habimde de cheminer en boue. Quelques éperoooiers ,

dans l'efpérance de remédier

a

ces- ioconvéoiens, one

d'une part arreré limplemenr par vis eetre rige aigue

dans la platine, de fone qu'elle peur ea erre enlevée;

&

de I'aurre ils l'onr refendue en chappe ,

&

onr fublli–

rué

ñ

ces poinres une roue de mér:!l qo'ils

y

one moo–

lée eo guife de poulie,

&

qu'ils e"t refendue eo plu–

fieurs denls pareillemeor poilllues, qui lui doouenr une

figure étoilée. Celle roue efi trcs-mobile Cur fon axe;

elle ert portée verticalemenr par la lige, qui conCerve

one firuarion prefqu'horiConrale: Ces poinres peuvent done

erre, vil Ca mobiliré

&

fa: ponrion , fuccemvcmenr im–

primées fur l'animal, puifqtr'elle a des-lors la faci liré

de rouler Cur fon fbnc . On peue dire néanmoins que

10US ces ehaogemens o'operenr rieo de bien avantageux .

L'incommodir¿ de ne pouvoir appliqner cer

Epero»

a

uoe autre bOlle. Cubli lle roujours; les impremons

fa–

cheuCes qui réfultoieot du choc des poinres fixcs contre

le corps du che val· , penvenr enca re avoir lieu, fi la

vis vienr

a

Ce relacher ,

oc

que conCéquemmeor a ce re–

lkl\emenr la roue ou la poulie , qu_e nous appelleroos

dans uo momeut par COIl .rai nom, de verticale qu'elle

étoit

oc

qu'elle doir roujours erre, devenoir horiComale.

Enfio je ne penfe pas que la faciliré' de- pouvoir Óter la

lige de dedaos la platine pour marcher avec plus d'ai–

Canee, puiITe n'etre pas balancée par les-

~ifques

de per–

dre celle- rige ou cer[e armure. Ce deenlcr évenemeor

a éré prévu; il a Cuggéré de nouvelles correétioos,

&

l'idée des

/per~III

a

re!forr.

,

Dans ceu x-cl la plarllle, au !teu d éerou, porte' deul[

anneaux quarrés l'uo au-detfus de l'auere,

&

difians en–

rr'eux de fept" 011 huiel ligoes,. La rige ell prolongée par

un perir bras quarré, retourné d'équerre eo conrre·bas

pour enfiler ces deux aoneaux,

&

Y erre

re~íl

avec ju–

llerre. Un perir reITon qui recou vre uoe partie de fa

faae antérieure;_lui laiITe la liberté d'enrrer, mais. s!op–

pofe

¡\

fa forrie auí!i ·tÓr qu'il ell- en place. En cfrer,

iI Ce Cepare alors par le haur de la face Cur laquelle

l'aooeau le lenoir callé,

&

porre Cous ce meme annean

juCqu'i\ ce qu'w le preITane avec le doigl, on le' re–

ponlTe contre cene meme face, pour le Mfaifir

&

pour

dégager

l'/p.ron.

Cerre conllruétion o'dr. poinr exempte

de défaul; le taloo fe trouve Couvenr deCarmé , le moio-

, dre ehoc déforme ces anocaux, {( l'

'perO/1·

De peur

}l"

rer.-