EPA
fait tomber les
¡paa/tl
du eheval dans un amuigriITement
tOlal. Celte efpece d'urrophie
inB~e
r.on- feulement fur
les grailJes, muis encore fur les mufcles, fur les liga–
mens & fur les anieulations; ces panies n'étant pas af–
fez enduites par un nouveau fuc nourricier, deviennent
ji feches & fi arides , qu'elles ne peuvent que difficilement
agir .
On voit, par ce que nous venons de dire de ces ma–
!odies, que eelles qui fOn! produites par vice de con–
formalion font incurables; elles ont feulemeO! fervi, &
fervelH encore de regle prefque générale, pour prédire
ce qui doit réfulter de I'un ou I'autre. Quoique cette
regle fouffre de, exeeptions
I
il en toujours tres-prudent
de ne point s'en écaner, fur-tout dans I'achat des che–
vaux de felle
I
& encore plus de eeux qu'on denine
a
la ehalTe
&
a
des exerciees violens.
Nous tiniITons
11
regret I'anicle de ces maladies, par–
tieulieremeDt de eelles des
¿patl/el,
froides ou entrepri–
fes, fans pouvoir indiquer aucun fpécifique pmpre
a
la
vainere; on a fait mille tema tives infruaueufes qui n'an–
noncen! que trop 1100re infuffifance
a
la guérir : on
y
a
elTayé quanlité de remedes imernes & externes; \es
internes fOllt les fondans, les fudor ifiques, les diuréli–
ques, les panacées mercurielles
&
anlimoniales; & pour
remedes eIternes , les fomenlalions
I
les frift ions, les
emplfttres, les onguens, les fétons, les caureres, po–
temiels & aauels, & lOut cela fon inulilement; ear
(j
quelques chevaux elltrepris des
Ipauln
fe foO! trouvés
guéris , on doie"' pla IÓt I'amibuer au repos modéré qu'
on leur a donné, qu'aux remedes: mais nous dimns de
eelte malad ie ce que nous avons dit de I'éparvin ', que
le bon moyen de
13
guérir e'en de ne pas la cauftr .
Cel artici••
ft
d, M .
G
E" S
o
l{.
E
J>
1\
U LE,
m
terme d. Fortificatio"
,
en la panie du
ball ion ou la face
&
le Rane fe joignent enfemble,
&
ou ils font un anglc qu'on appelle
I'angle de Npatl–
" .
Vo)'n
B
A S
TI
O N.
(Q)
EVAULE D.E M0UTON ,
(Charpent.)
la plus
grande des eoignées donr fe fervent
ce~ ouvrier~
pour
drelJer & équarrir leurs bois.
E
J> A
U LE D'U
N
V
A
l S S
E
A U,
(Marine)
virures
de I'avan!: ce font les parties du bordage qui viennellt
de _l'éperon vers les hauts bans de- m ifene, ou
il
fe
forme une rondeur qui foutie;nr le vaiHeau fur l'eau.
(2)
E
P
A U L E'E,
f.
f.
on Maf o"nrrie.
Ce terme a
Jieu, lorfqu'un batiment, au lieu d'erre levé de fuile &
de niveau,
di
repri5 par redells
I
e'en-.-dire
a
diverfes
reprifes ou
a
divers tems
I
eomme cela fe prarique quand
on I·ravaille par fous reune.
(p.)
E P A U L E M E N T,
f.
m:
en terme de Fo<tifica–
t;on,
en un ouvrage ou une élévatioo .de terre qui feri
a
couvrir du canon de l' ennemi. Ainli on appe\le
é–
'P.0ldemmt
tout paraper "' I'abri duquel on pent faire le
fervice; e'en pourquoi, dans I'artillerie, le parapet des
batteries en appe.\lé
Ipaulement . Vny,:!;,
B
A
T TER
II! •
c'cn eocore \.a partie avancée
O'
un Banc eouvert,.
non arrondie.
Voy.a,
O R
1
L LO
N..
. 11
étoir autlefois. d'uCag(} de faire des
Ipau/enten.!
dans.
les. liéges pour eouvrir la cavalerie du canon de l'affié–
gé : mais eme eoQlume ne fubliUe plus .
(QJ
E
P A U
L
E M E
NT, (
Charpente)
fert
a
eouvrir un.
des có lés de la monoife, & il fe fait en recran d'ul}
cllté, d'environ un p,ouee, de la Jargeur da tenon
~
VOl~:/;
In
Planches du Charpentier .
E P A U
LE
R
U N
C
II E V AL,
(Manlgt, Mar'–
chall. )
e'el! oecalionJler dans l' une ou l' autre de fes
épaules uo mal qui le rend incapal¡le de (ervice. Ce
mor pris néal1moins da/! fOI) vérilal>le fens. oe do;t
e–
tre appliqué que dans le eas ou ce mal en incurable,
foit par fa propre namrc, foit par fes progres commu–
né.ment (avorifés par ceux
a
qui le traitement en en
M–
volu. Aina un
cheval Ipaulé
en véritablemenr un che–
val. ioutile, qui ne fera Jamais d'aucun ufage .
(e)
E
P
A U L
1E R
E
S,
f. f, pI.
(BaJ
au
méti~K. )
par–
ties du métier
a
faire des bas.
Voye:/;
l'
article
B
A
&
A U MI!'r
tER.
• E P
A U L
1E S.
f..
m.
pI. e'etl· ainfi que les Grecs.
appelloient le lendemain des noces. Ce jour les paren
s
&
les conviés faifoient des préfen
s
aux nouveaux ma–
l iés . On l'appelloit
Ipa"lie.,
de ce que l.'époufe n'ha–
biloit la maifoo de foo époux que de ce jour. On don–
noit le- meme nom aux préfens, fur-tout aux meubles
que le mari recevoit de fon beau- pere. Ces préfens fe
tranfportoient publiquemen\ & en eérémonie; un jeune
homme, Vetu de blane & pOrlant
a
la main uo
lIam.–
beau .\Iumé,
pr~cédoit
I.a marche '.
Tom.• V,
EPE
6$1
• EPEA UTRE,
f.
m.
(Agricultllre )
ofpece d<l'
froment dOllt legrain en petit & plus brun qu'au fro–
mem ordiaaire. On en dilliogue de deux forres;
le
lim–
pIe & celui qui a double bourre & tofiJours deux grain9
dan's chaquc goulTe .
011
en fait du pain qlli
n'
ell pas
defagréable
3U
goat, mais qui el! lourd
a
l' enomac .
Les anciens en compofoieot leur
fromenté" ,
efpece de
bouillie qu' ils ont besueoup vaOlée,
&
l' on en fait
3ujourd'hui en quelques endroitS de la bierre.
L'ép.art–
tre
en un grain moyen emre le fromeot
&
I'orge. La
plante relTemble beaucoup
a
eelle du froment; elle a le
tuyau plus minee, I'épi plat
&
uni, le grain Jeué feu–
lement de deux cÓtés,
&
une barbe longue
&
déliée -
On donne encare le nom d'
épeaut"
a
une .fpece de
feigle blane.
• E
P
E CHE R
POI L
I!
(Fontainel Jalantu)
e'en
11
la fin d'une remandure,
(voye:/;
R
E M A N D
u
RE)
puifer le relle de la muire
(voye:/;
M
u
I
RE)
~ui
fe
trouve au fond de la poile,
&
la porter aux euves on
r.fervoirs, pour y fortifier les eaUI foibles.
Voyn
S
A–
L l N E.
E
P
E 'E , f. f. (
EJerim.)
arme offenlive qu'on por–
te au CÓI¿, enfermée daos un fourrean, ql)i peree, pi–
que & eoupe, & qui en en ufage che? prefque toures
les nations. Elle en eompofée d'une lame, d'une gar–
de, d'une poignée
&
d'un pommeau;
a
quoi
1'011
peu!
ajouter la tranche de la garde, le fourreau, le crochet
&
le bout.
l/oye:/;
G
A
R
DE,
F
O U
R R
E A
U .
La lame en un morceau de fer ou d'aeier qui a deuK
tranchans, deu!
pI3t~,
une poime, & la f<?ie.
Le tranchant (en terme d'eferime le
vra. tranchant)
di
la panie de la lame aveC" laquelle
00
fe défend ;
c'en celui qui en du c6té gauche de la lame
I
quand
on a
I' .pée
placée dans la main _
Le faux tranchant, en celui done on fait rarement
uf.1ge,
&
qui en du eÓté droit de la lame.
Le tranchant fe divire rn trois panics, qu'on appel–
le
l. tolon, le foíble,
&
le f ort.
Le talan,
di
le tiers du tranchan t le plus pres- de
la garde.
Le foible, en le tiers du tranchant qui fait l' extré–
m ité de la lame,
Le fon, e(l le tiers du tranchant qui en entre le foi–
ble & le talon .
Le plat, en la partie de la lame qui en eD!re les
deux tranchans.
La pointe, en la partie de la lame avee laquelle on
perce I'ennemi .
La foie, en la partie de la lame qui eofile la garde,
la
poignée,
&
le pommeau.
La garde, en la partie ¡je
l'lple
qui gar301it la main _
La poigoée, e(l la partie de l'
Iple
avee laquelle
00
la
tienl .
Le pornméap, en la panie de
I' lpl e
a
l'exlrémité de
laquelle ou rive la foie, & ou elIe en auuchée .
Les mal tres en fait d' armes divifellt eocore
l'lpir;
. en trois parties, la haute, la moyenne
&
la balTe,
&
en fOrl, mi-fort
&
foible. Le fort de
I'ér ie
ell la par–
lie la plus proche de la garde . Le mi·foft glr au mi–
lieu
&
aul<. environs de la lame,
&
le foible en le re–
Cle qui va jufqu'a la poiOle . lis divifent de meme le
corps en trois, doO! la pan ie hallte eomprend la
t~te.
la gorge
&
les épaules; la moyenne, la poitrine, l'e –
llomae
&
le- veotre fupérieur; & la , balTe, le veOlce
¡nférieur & au défaut }ufq1le vers le milieu des euilTes .
Voy.t:/;
E
S
e
R I M E .
Eple
a
deux maios ou efpadon, en une lafge
épfe.
qu'on tient
a
deux. mains,
&
qu'on lOurne
(j
vile
&
ji
adroitement
I
qu'on eo demeurc toajours eouvert .
11 Y
a des
Iplu
quarrées,
iI
Y
en a de plates, de
longues
&
de eounes .
Les fauvages du Mexique, dans le loms que les
E–
fpagno ls
y
aborderent pour· la premiere fois, n' av.oieot
que des
Iptel
de bois, dont ils fe fervoient aVee autant
d'avamage que nous. des ntltres .
En Ei"pagne, la longueur des
épéel
en fixée par au–
torité publique . Les ancíens chevaliers donnoiem des.
noms
a
leurs
Ip ¿el:
celle de· C harlemallne s' appelloit
jo),euJe ,
ceBe de R oland
dltrtmdaL,
&e.
L es
éplel
dans les premias tems de la ttoifi.eme
ro–
ce de nos m is devoienr ene la.ges, fonos,
&..
d' une
bonoe trempe, pour ne poim fe eaffer fue les eafque¡,
&
fur les cuiraffes, qui faifoient tant de rélinaoee;
&
leBe fut celle de Godelroy de Bouillon, dont quelquc¡,
hinoires de croifades difent, qu'il lendoit un homme
en
deux . L a
m~me
chofe e(l racontée de I'emper.eur. Con–
tad au
I¡ége de
Damas,
N,non
2<.
M.
DI.-