EPA
vajfe's conformations , comme de s' :urondir ou de fe
vOluer, de produire
l'engoncement,
!le
meme ,de con–
Iraaer uoe inégaliré de hauteur ; trOIS dlfformllés prIn–
cipales qui
g~rent
eo tierement la
be~uté
,de la tadle .
In–
diquoos dooe les moyens de préveOlr ou de cOrrlger c,es
fUfles de défauls, d'aprcs les baos auteurs d' Orrhopé–
die,
Les
Ipaul<J
s'arrondillent
&
fe voiltent en les fer–
rant par-devant, eo creuCant la poitrine, ou amenant les
bras fur l'eaomae, comme fone quelques perfoones dans
leurs prieres, s'imaginaDl que cene poaure ea eITemiel–
le a la dévolioo:
iJ
faut au eontraire, pour é.irer uoe
voulTure, qui De crolt que trop avee l'age, engager les
cnfaos
a
avancer la poitrioe eo-devant, a retirer les
1-
pa1des
eo-arriere,
a
porter leurs cou des (ur les h:lOches .
U oe feconde préeaution Ilécell'aire pour conCerver aux
enfans le dos plat, e'ell de les empecher, quand ils
font ams, qu' ils ne fe reoverfent (ur leur fiége,
&
les,
obliger de Ce lenir
a-
plomb fur leur féaot
~
eo effel
quand on ea
affis~reoverCé ,
le dos prend nécelTairemeVI
une eourburc creufe en-dedans,
Une Iroi fieme précaulion,
e'ea
de faire eoCorte que
la tablette du li ége fur laquello les enfans s' affeyenl ,
au !ieu d'/' tre eofoncée dans le milieu, foil abrolumenl
plate; paree que quaod on ea aíl]s daos un enfonce –
meol, l'effort qne l'on fait naturell emeot
&
fans def–
fein pou r ramener le corps
a
l'équilibre, ob lige la taille
a
Ce vouter eocore davanra"e:
c'ea
cependant daos des
fiéges enfoncés que l'on affied les enfalls des leurs plus
tendres anoées , au !ieu de
l~llr
donner des fauteuils ou
des chaiCes dont le liége Coit d'une plaoche de bois bien
unie ,
00
peut remédier
a
I'eofoocemeot des chaiCes ou
fauteui Is de paille _dans leCquels 00 affied les eofans ,
en meuant fous cet eo fo ncement un vis de bois qui
m onte
&
deCcende, fur laquelIe Cera poCée une petite
planche; enCarte qu'eo rournant la vis felon uo eertain
fens, elle poulTe la plaoche
&
éleve en-haut la pail le
qui eO fous la chaiCe. Comme eetle vis do;t porrer fur
q uelque- cho Ce qui lui Cerve d'appui, on la poCe fur le
m ilieu d'uoe perile traverCe de bois , doot
00
cloue en'-
bas les dellx btlu rs
a
deux bataos de la chai re ,
.
,Enfin uoe quarrie me précaurion eO de coucher
l'
eo–
fam pendant la nuit le plus
a-
plat qu'il (era poffible ;
&
(i une de fes
épaules
fe trouve plus gro{Te que I'au,
rre, on le fera coucha Cur le cóté oppofé
i
eeue , –
paule.
parce que l'
¿paule
fur laquelle on fe eouche s'é–
leve tauJours fur la fur face du dos,
Pa(Jons
¡,
la feconde diftormité, qui confiOe dans
l'engoncement,
c'ea
-
a-
dire dans le cou enfoucé dans
les
épaule,',
L es nourrices , les (evreuCes, les gouvernantes, qui
fuCpendent loos ce lle un enfant par la lifi ere eo le f011-
levant en l'air, l'e xpoCeot a avoir le cou eofolleé daos
les
épa¡tleJ ,
L es malrres ou les maltrclTes
a
Jire
&
a
-éerire , qu i foO! manger, lire, ou écrire ' dans !eurs pen–
(ion s, uo eorant Cur uoe table trap haute,
&
qui mon–
te au-delTus des coudes de l'eofant (au lieu qu'd le doit
~tre
deux doigts plus bqlTe) , l'ex pofeo't pareillement
a
avoir le cou enfollcé dans les
Ipaules.
Cet inconvénieor
ea
difficile
.1
éviter dans les écoles
publiques , o u il o'y a d'ordinaire qu'une
m ~ me
table
pout tous les enfans de quelque taille qu'ils foielll: ain(i
c eue rabie proportionnée feulement pour quelques' un s ,
fe trouve trap haute ou trop balTe pom un grand nom–
bre d'autres; alors ccux pour qui la table ea tra p hau–
te, foot obligés d'élever les
Ipardes
plu~
qu'il ne faut,
ce qui
a
la loogue les rend cogoncés;
&
,ceux pour
qui la rabIe
ea
trap balTe, fOn! obJigés de
Ce
vouter
&
d'avancer les
Ipau les
en - arriere, ce qui ne peut que
co ntribucr
a
les leur arrÓodir . Mais dans le. maiCons
domea iques le; enfa ns qui mangent
a
la m /'m e rabie
que leurs peres
&
m eres, ne (eront point expoCés aux
inconvéoiens dont on vieot de parler, des qu' on leur
donnera des (iéges proportioonés
11
la haoleur de la ta–
ble , avec uo marche - pié POU¡ appuyer leurs jambes.
Un autre moyen Ceroit de ne point alTeoir les eofans
dans des fi éges , ou daos des roulenes qui Ol1t des ae–
coudoirs un peu hauts ; parce , que' de pareils aceoudoirs
fur lefguels les enfaos s'appuient roOjours, leur fom né–
ceITairemen t lever les
Ipaules .
Lc remede, fi le, défaur
~a
eOntraaé, coo(iae
a
Ce fervir des avis que nous ve–
nons de donoer,
&
a
y joinqre tous les moyens qui
peuvent tendre
ii
meme les deux
'pauleú
au niveau ou
elles doive;H erre
a
l'égard de la partie inférieure du
~Oll ,
Par lons
a
préCent du furj euemene d'uoe
épaule
au-de!~
fus de l'autre, ou de l'inégalité de leur hameur qui fait
.que I'une
~'élev@
Irop, ou que l'autre bailTe
tr~p ,
EPA
U n bon ml'lyen pour corriger un enfant qui leve ou
qn i bai(Je rrop une
Ipall le"
c'eO de lui menre qoelque
chqfe d'un peu lourd Cur
I'épaul.
qui bai lTe,
&
de
n~
p~int
!Ducher
ii
celle qui leve ; car le poids qui fera fur
I"/le
qui baiITe, la fera lever,
&
obligera en m eme
te
elle qui leve it bailTer,
"
allle
qui pOrle un fardea u , monte touJours plus
haut que eelle qui n'ell pas chargée;
&
alors la ligne ,
cen rrale de toute la pefameur du corps
&
du fardeau,
paITe par la jambe qui foo riem le poids: li cela n'étoit
pas, le eorps to mberoir; mais la nat ure y pourvoit , en
faifant qu'uoe égllle partie de la peCanleu r du
e~lfps
fe
jelte du cÓlé oppoCé
a
celui qui por,re le fardeau,
&
produir ain(i I'éq uilibre ; car alors le
cor.psea obligé de
(e panoher du c""'é qui n'eO pas chargé,
&
,de
s'y
pan–
cher juCqu'a ce que ce cÓté non chargé participe au
poids 'du fardelu qui Ce rrouve de l'autre cÓté: d'ou il
réCulre que
l'épanle
chargée
Ce
haulre,
&
qL1e celle qui
ne
l'ea
pas
fe bailTe, Cene méchanique de la nature dé–
montre l'e rreur de ceux qui , pour obliger un enfam
a
bailTe!
l'lpaule
qui Leve trap, lui menem uo plomb
fu r cene
'épanl.,
s'imaginant que ce poids la lui fera
bailTer; c'el1 au contraire le vrai moyen de la lui faire
l..'cr davanlage ,
On peut fe eontenler, au lieu de lui mellre un poids
fur
l"paute
qu'oñ veut faire lever, de faire porte r par
I'enfam, avee la main qui e(l du c6té de cene
¡pallle,
quelque chofe d'un peu peram, il oe manquera poiol a–
lms de lel'er
l',paule
de ce cÓré-la,
&
de bailTer I'au–
tre; ce dernier expédiem
ea
Cur-rout d'une grande mili–
té, quand un eofam a la taille conlidérablemeur plus
tournée d'un cÓté que de l'aurre; ear dans ce cas, (oit
qu 'on lui faITe pOrler quelqne poids
Cous
le bras, ou qu'
on lui faae lever par ex emple une chaiCe , uo tabouret,
avee la mai n qui
-ea
du cÓré vers lequel fa " ille pan–
"he, il oe manquera poin t de Ce paocher du cÓré oppo –
fé , Un autre m0yen,
c'ea
d'amuCer l'enfant eo l'exer–
seaot a porter une petite échelle faite
e~pres;
eoCurte
qu'il
' b
foQ tienne d'une
Ipaule
qu'il poCera C"US un
é–
cheloo;
l'épaule
fur laquelle Cera l'échelon, levera ,
&
1
'alltre
baiUera.
Nous venoo s de dire que lorCqu'on Co\lleve d' un brai
une chaiCe ou un taDourer,
I' épaule
de ce c6ré-lit hau r–
fe,
&
I'autre baiITe , lVIais il fau r obferver que li l'on
porte avee la main pendaote un vafe qui ait une atiCe
pofée de oiveau avec. le bord du vafe ,
&
que 1'00 por- '
te ce vaCe par ¡'aoCe, CI¡Corte
10
que le CEcood doigt
entre dans
-1'~nCe
&
la loutienoe
p~r
le haut',
2
0
que le
doigt du m ilieu aille fous -1'anCe
&
en Cuut ienoe
le
bas ,
3°
que le pouce paae fur l'a"Ce,
&
que le pouce ap–
puyaru en cet eodroit (u r le bord du vaCe m.i'me ; en–
tre uo peu daos le vaCe , alors
I'¿parde
du bras qui por–
te le vafe oe Ce hallfTe pas comm" dans les
eAs
pré–
eédens, mais fe bailre au contraire: ainfi c'e f! un autre
m oyen dOIll on peut faci lement fe Cervir
11
I'égard d'u-
, ne ;leune perfonne qui leve trop uoe
épaule,
V oic i deu x nutres expédiens tres- fim ples
&
tres - ai–
rés , Premier cxpédient , S i l'eofaO! leve trOP une
épau–
le ,
fa ites-Ie marcher appuyé de ce cÓlé- lii fur une can–
ne fort balTe ;
& ti
~u
contraire il la bailre trop, don–
nez-lui une caone un peu haute; enfuite lorfqu' il vou–
dra fe repaCer , faites-Ie alTeoir dans
u~e
chaiCe
a
dt ux
bras, donr l'un foit plus
h3m
que l'autre, en Corte que le
bras haul foit du córé de
I' lpaule
qui bailre,
&
l'aurre du
cÓré de celle qui leve, Deuxieme expédienr. C omme
perConne n'igoore que lo rCqu'oo
Ce
carré d'un bras, e'ell–
a-dire qu'oo plie le bras en forme d'anfe, eo appuyant
le poing fur la hanche du meme cóté,
l'ilpaule
de ce
cÓré-l i leve,
&
l'autre bailTe;
&
que (i l'on eouche
alors l'autre bras le loog du corps, en forre qu'il pen–
de juCqu'a I'endroit de la euiITe auquel il peut attein–
dre,
l'¿paule
de ce cÓté-la bai/Tera encore davaotage:
ferve2.-vous de ce moyen limpie,
&
répére2.-le, pour
reai Ber daos un enfam le défaut de
l'épaule
qui leve
ou qui bailre. trOP ,
Enfio quelquefois no eofam panche trOP
l'/parde
Cur
uo des cÓrés , foit le gauche, Coit le droit; s' il pan che
tra p
l'épaule
du cÓté gauche, faites-le f()i\tenir fur , le
pié droit; car fe f" utenant alors fur ce pié
a
l'exelu–
(i on de I'aurre , qui dans ce tems,l:! demeure oitif , il
arri'vera oéceffairemeot que
l'lpaule
droir" qu i levoir
trop, builTera,
&
que
1'¿p(f1l1.
gauche qni baiIToit tra p,
levera : cela Ce fait oaturellemeo t en vertu de l'équili–
bre, faos quoi le cQrps feroit en riCque de to mbec '
paree que qualld oo ,Ce foOrien r fur un fcu l pié , la Jam:
be oppofée, qui alors eO uo peu pl iée , ne fo utienr poinr
le corps ) elle demeure fans aaion
&
COmme marre)
ainf1
,~