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EFE

M. Dueange dit que ces fairs, tout ineroyables qu'

íls paroifTem, ne lui [emblerem plus lOut- a-fa it hors de

vrairlemblaoee depuis qu'

il

eu[ vil a [aim Faroll de

Meau~

une

épée

amique que l' on di[ avoir été celle

d'Ogier le Danois ,

fi

fameux du [ems de

Ch~r ~ema­

g lle, au moins dans les romaos, [an[ celte

'pee

eft

pe[ame •

&

[am

par con[équcnt elle Cuppofoi[ de force

dans eelui qui la manioi[. Le P. Mabillon qui l'a fai[

peCe<.

di[ qu'elle peCe cinq livres

&

un quarteron .

H,–

/foire de la milice f rtmFoife.

M.

le maréchal de Puy–

fegur prétcnd que

l'

éple

eft lJOe arme ioutile

&

em–

barraITante au fold a[.

V oye:¡;

A R

M

E

S.

(Q)

E

P

E'E,

(Hifi. mod. )

ardre de chevalerie, autrtlfois

en ·honneur dans l'ile de Chypre, on il fUI inftitué par

G uy de Lu fignan, qui avoi[ acheté cene ile de Ri- .

chard, roi d' Anglo[erre, en

II92.

Les chevaliers de

ce[ ordre portoient un eollier compoCé de cordons ronds

de Cqje blanche , liés en laes d' amour, entremelés de

lenres

S

formées d'or . Au bou[ du eollier· pendoi[ un

ovale on étoi[ une

épl e

ayan[ la I3me émaillée d' ar-

. gent, la garde croiCetée

&

fleurdelifée d' or,

&

pour

dev iCe ces m ots,

Je&uritas regni.

La premiere elfré–

m onie s'en 6t en

J

19>,

par le roi Guy de Lufignan,

qu i cOllféra ce! ordre

a

fon frere Amaury, connétable

de Chypre ,

&

ii

trois cents harons qu'

i1

établi! daos

(on

IIOU

veau royaume. Favin,

ehlat, d' honn.

&

de

eheva/erie . (G)

*

E

P

E'E

S, (

Hift. mod. )

L'ordre des deux

Iples

de

J.

C . ou les chevaliers du C hrift des deux

Ip'.,;

or–

dre militaire de Livonie

&

de Pologne en

1193.

Dans

ICes tems on I'on croyoit fu ivre l'eCprit dé l'Evangile

&

fe Canaitier, en

for~ant

les hommes d'embraITer le Chri–

rlianitine ,

Be~told,

Cecond éveque de Riga, engagea

quclques

gentiJ~lrommes

qui revenoient de la eroiCade,

de parler en Livonie,

&

d'employer leurs armes

a

1',–

vaneement de la religion; mais ce proJet ne fut exéeu–

té que par Albert fon frere, chanoine de Reims,

r &

fon CucecITeur. La troupe de nos fo ldats convertiO'eurs

fut érigée en ordre militaire . V innns en fut le premier

grand-maitre en

120 3.

lis portoient dans leurs bannieres

deux

Iples

en Cautoir. lis s'oppoferent avec fucces aux

emrepriCes des idolatres ..

E 'p

E!! R

o

M A

t

N E,

(Manége, M ar'chall.

)

OQ

nomme ain(j un épi, qui dans

quelqu~s

chevaux regne

tour le long de I'eneolure, ,pres de la criniere, tantel!

de

dcux c6tés, tantÓt d' un Ceul . Je ne rechercherai

poiut les raiCons qui lui ont

m ~ rité

eerte dénomiuatiou,

&

par leCqueHes il

a

pi! fe rendre digne de I'eftime

&

du cas infini qu'on en fait. II Ceroit

a

Couhaiter que les

préjugés qui nous mai rriCem dans notre art, ne nous

euITent pas aveuglés· juCqu'au. point de nous faire cnvi–

fager que cen ains jeux de la nature,

&

de noos don–

ner de l'éloignement pour tous les travaux qui pouvol.ent

nous faire connoitre,

&

ad mirer les op.érations qu' eHe

veut bien ne pas dérober

a

nntre foible vuc .

(e) .

EPE'ES,

(Marine .) V oye..

BA

R R E

S

DE V

J

RE–

V A

LJ

T .

E P E'E ,

terme de Cordier;

c' eft un in(trumen! de

buis, long d'un pié

&

large de deux pouees, dollt ce!

oU'vrier

Ce

Cer[ pour bame la Cangle qu'il fabrique. C'eft

proprement le banant du métkr

a

fangle . On l'appelle

¡ppe,

parce qu'il a la forme d'on eoutelas.

E P E'E,

en terme de

D~mantaire,

efl le lien de fer

AB

(PI. 11.

du Diamantaire, jig.

2.)

qui unit le bra,

a vee le coude de I'arbre de la grande roue. Ce lien

e(t eompoCé de plufieurs pieees de fer, dont les deux

f g

&

FG

s'aaemblenr a eharniere en

B,

on elles en–

tourem le eoude de I'arbre de la grande roue; elles [ont

aITujetties l'une contre I'autrel'ar le moyen d' un anneau

e

dans lequd pa(fe un coin qui Cerre les platines l' une

COntre l'autre . Entre les deuK plati.nes on introduit une

troi(jeme

.A

h h

ou

Il

b,

que I'on a(fujettit entre les deu!

prem ieres par le moyen des deux anneaox

h h

[errés a–

vee des coins. Celte trq,lieme barre e(t percée d' un

trou, dans lequel paITe un boulon

a

qui traverCe le brds

de bas eo haut, on

iI

eft retenu par une eheville ou

clavette

o

qui I'em peche de reITonir . Ce mouye ment

imprimé au bras , [e eo mmunique par le moyen de

1'¿–

pi e

au coude qui fait mouvoir l'arbre

&

la roue qui eft

montée deITus .

E

P"'E _

(Manuf aEl . en J. ie)

c'eft une des parties

da

ellevalel

a

tirer les [oies .

I/oy"<- t art.

S

O

tE.

E PE1CH E ,

f.

f.

(Hifl . nato Orn. )

eul rouge,

pi–

eus vanus maior ,

oiCeau de la ¡;roITeuF du merle ou un

peu plus gros . L a femelle pe[oir trois onees ; elle avoit

neuf

po~ees

de longueur depuis la pointe du bee Juíqu'¡¡

l'extrémllé de ' la queue ,

&

Ceulement huit ju[qu'au bout

EFE

des angles : l'envergure étoit d'un pié. Le bec a un pou–

ce

&

plus de longueor; il eft droit de eouleur noire, épais

a

Ca racine

&

pointu a l'exrrémité . Les ouvertures des

n~rines

Cont

recouvertes par des poils noiratres ; I'iris des

yeux e(t rouge; la langue relremble

a

eelle du pie-verd.

Le male

a

au-de(fous du [ommer de la tete une belle ban–

de rouge

&

n anf,·erfale . La gorge

&

la poitrine de la

femelle Cont d'un blanc ·fale

DU

Jaun~!re,

les plomes du

bas ventre, qui [e trouvetH Cur la qoeue, font d' une

belle eooleur !<Juge, ce qui fait donner

a

cet oireau le

nom de

cul-rouge .

Les plumes qui entouren¡ la . baCe

de la pieee fupérieure du boc, les yeux

&

les orellles,

font blanehes : la eou\eur de la tete

&

du dos eft nai–

re .

11 Y

a fur les épaoles une grande tache blanehe,

&

on voit une large bande naire qui s'étend depuis les

coíns de la bouohe jurqu'au dos,

&

qui

ea

eoupée au–

deITous de la tete par une aune Iigne tranCver[ale. Cha–

que aile a vingt grandes plumes ; la premiere eft tre s–

OOUrte: elles

Cont

tontes de couleur naire,

&

elles on[

,des taches tigurées en demi-eercle. Les plumes inté–

rieures des ailes formen! one partie de la tache blanche

des épaules, dont il viera d'':tre fait mention . L es plu–

mes <jui recouvren! les ailes a I'extérieur,

001

une ou

deux taches en demi·eercle : la baCe de I'aile eft blan–

che: la queue a !rois pouees

&

dem; de loogueur: elle

eft compo[ée de doule plomes; les deux du milieu

[001

fort roides, pointues, reeourbées,

&

plus longoes

que les aotres . Toutes les plumes paroiOent fourchues

a

I'extrémité , paree que le tu yau ne s'éteod pas juf–

qu'au bour; la plume extéricure de chaq,ue e/lté cft noi–

re, " I'exeeption d' une tache blanehe qui

Ce

trouve fur

les bords extérieurs : les deux fu ivantes Cont noires par

le bas ,

&

le re(te eft blane, avee .deux taches noires ;

eelle du deITus coupe tranC"edalement tout e la pl ume,

&

I'antre ne s'étend que (ur les barbes intérieures : la

eouleur na ire m onte plus haut dans la quatrieme plume

que dans la troifieme ;

&

la par fie fupérieure , qu i eft

blanche, n'a qu'une tache noire ; la einquieme

dI

noire

preCqu'en entier; elle n'a qu'une tache blanche faite en

demi-cercle vers la pointe, qui e(t d' un blal1e roulra–

tre; les deucx plumes du milieu fOn! entieremem nai–

res . Mais ces couleurs varient fouvent . Les doigts fone

de cou leur plombée; il

Y

en a deu

x

en-arriere, com–

me dan

s

les autres pics; ceux de devam Com Joints en–

femble juCqu';\ la premiere artieu lation . Ces oiCeau,x vi–

vent d'inCcaes. W illugh.

CJrnith. Voy e..

O

J

S E A U •.

(,1)

*

EPELER ',

V.

aa.

(Gramm . )

le reeond pas de

I'art de Iire . Le p.emier e(t de eonooitre les lemes ;

le Ceeond, d'en former des fyllabes, ou d'

épeler;

le

troilieme, d'alrembler des Cyllabes ,

&

de lite. Ce

Ce–

eond pas

ell

ues-dlfficile, graee au deCordr,e de notre

orlographe .

Voyez

A

L P H A

BE

T •

E PENTHESE,

f.

f.

terme de Gram .

RR. ;"" '"

in,

"'/&'/'"

pono .

C 'ea une figure de dié'rion qui

1"

tait

lorfqu'on inCere une leme ou meme une Cyllabe au m i–

Iieu d'un m ot: c'eft une liberté que la langue latine ac–

eordoi[ :\ fes poetes,

Coit

pour a\longer une voyelle,

[oit pour donner one Cyllabe de plus a un mot . N otre

langue eft plus diffieile . A inli Lucreee ayant beCoin de

rendre longue la premiere [yllabe de

religio

,

a redou–

blé

1'1;

T antum r./ligio potuie fiJadere malorllm .

Luereee,

liv. l.

Vi.rgile ayant beCoin de trouver un daayle dans

"li–

tum,

au lieu de dire régulieremen!

ales, alitis,

&

au

génitíf pluriel

aliellm,

a

di[

allituum;

Allituum, pecudum'lue genu! Jopor altus habebat .

.

lEneid.

lib. ViI.

v .

27.

.A

L LIT';'; M

pro

.A

LIT,; M ,

metri <auJa, addidit

Jyl–

¡abam,

dit Servius Cur ce verS de Virgile.

Juvenal a dit

induperaeor

pour

imperator :

Romanlls, Gra/uJ'!"', ae barbarl/S indllperator .

Juven .

Jat.

x,

'11.

J

38.

&

au

ver!

29

de la 'll/"trieme [aty re,

il

di!;

0,ales tune ePlllas ¡p[um gllltiJ!e putemus

Indllperllt. rem .

On trouve au

1ft

"lIi,!I/ia!

pour

rtli'luias,

Ce [ont

aUlaht d'exemples de

l'éptntheJe.

(F)

EPE-