,
'
EPA
' les fibres foulfrantes s'aeeoúrumen!
&
fe font
:l
ce mou –
vemeot , Nous avoos un exemple de eeue diminution
&
de cene cetíation de fenlibilité
&
de douleur dans cer–
(ains chevaux qui
b~tent
de I'épaule,
&
qui fOIl!' droits
apres un certain tems de travail , c'eU-a-dire lorfque eet–
te partie efl échaufrée ,
Ji etl dooe de toute impoffibilité d'affigner raifonoa–
blement
~
cene m aladie une place dans , le jarret ou
dans les parties qui I'environnent ,
1°,
Sao (iég'e n'eU
point apparent,
&
elle ne s'aMnonee par aucun figoe ex–
térieur ,
lO,
r ai vil trois ehevaux
harper
du devant ,
au mo meot ou ils fléchifToieot le genou,
3°,
D ans ce
cas l'animal boiteroit iofailliblement,
&
relaraeroi t fo n
aaion, loin de la
h~ter ,
Que le jeu d'une articulation
quelconque
Coil
en effet traverCé par quelque obllacle d'oo
puifTe réCulter une impreffion douloureufe; qu'¡¡ y ait
dans le jarret une courbe acerue
a
un certain point ; qu'
un ofle let ou boulet géne
&
contraigoe les tendpns dans
leur pilfage , le cheval, pour échapper
a
la ,douleur,
&
pour diminuer la longueur du moment
00
il
la reffent,
ne préeipilera point foo m ouvemcot, ou s'il le préei–
pite, ce ne Cera qu'en fe rejettaot promptemenr Cur la
partie qui n'efl point affeaée , pour fo ulager eelle qui
[Ouftee,
&
non en hatant
&
en
for~a{1[
l'aa ioo • laquel–
le il étoil détermioé, C'efl aoffi ce qui m e confirme
dans l' idée que je me fuis formée des cauCes de la de–
xioo eonvulfi ve do nt ¡¡ en quenion' , Le premier mo·
meo! de la contraaion des muCcles en I' in flao t de la
douleur,
&
la preuve en en palpable , li l'on fait at–
tention qu'avant l'influ x des efprits animaux qui pro–
cuiCent la contratl ion, les fibres dans IIne lituatioo
o~dinaire n'éroient poi
O!
agitées ,
&
l'aoimal ne Couffri–
roit point : or 7i le premier momeot de la conrraétioo
en celui de la douleur ,
iI
faur donc conclure que le
fi ége du mal efl dans la partie qui
Ce
cOll tratle , c'en·
a·dire daos la portian charlJue des muCcles ,
&
non dans
les teodons qui Coot li mplemen t tirés par le moyen de
la
contraétioo , aioli que les au tres parties auxquelles ces
muCcles oot leurs arraches;
& ,
eonféquemmeol cen e fle–
xioo eoovulfive, ce mouvemem irrégulie r
&
eu raord i–
tlaire ne peut erre imputé
a
un vice cjans les jarrers,
L es deux autres efpeces
d'lpar'lJ;n
peuveot véritable–
ment affeéter cen e partie , mais les idées que'
1'011
en a
cOII~i1es
juCqu'ici ne fon t pas eX!ltlement dinintles,
Le premier e n appellé
épar'lJ;n de
baJllf,
paree que
les breufs d'uo certaio age,
&
apres un certai n tems
de travail , y Coot e'xlrememen t fujets, D ans ces ani–
maux, fcloo la difletlioo que j'en ai faire
moi- m~me,
00
apptr~oir
uoe cumeur humorale d' un volu me cx–
traNdinaire, oto ée
11
la partie latérale interne du jarret
&
,qui occupe prefquc taute cene pon ioo: elle en pro–
dune par des humeurs lymphatiques arrerées daos les
ligameos de I'anicula!ia o,
&
not.mmeOr dans le li¡p–
m ent capCulaire, Cene humeu r molle daos fon origine
m ais s'eodurciffaor par fon Céjour , dev ienr pl' treu(e,
d~
maniere que la tumeur qu'el le forme en extrememen l
du re, 11 s'agiroit donc de Cavoir¡(i dans le cheval c'ef!
cene m eme tomeur que I'on appel le
épar'lJ;n :
pour cet
effel conlidéroos-en la olOal ion, le volume
&
la coo·
"nance, foil dans Con principe, foir dan s (e s progres,
Quaot
a
Ca li cu3rian, elle oceupe, ainli que jc viens de
le remarque r, toute la ptlMie latérale inrerne du jarret :
fon volum e el1 donc plus cooti dérable dans le breuf
qu e daos le chev al ,
&
fon li égc n'en pas préeifémeot
le m eme , puiCque nous ne lui en affigoons d'auu e dans
c dui·ei que I'éminence, qui en
a
la partie latérale in–
Icrne
&
Cupérieu re du eaooo, Quant
a fa
eonfinaoee ,
j'avoue iogénuement que jamais
1'l par'lJ;n
ne m'a paru
mol dans fo o eommeoeement
&
lors de Ca oai(fal!ee:
ainfi, fans préteodre oier la poffibiliré de l'exineoee de
cene tumeur humorale daos le jarret du che val ,
Ii
el–
le s'y reneontre , je l' enviCagerai eomme une rumeur
o'une nature qui n'a rien de partieulier,
&
qui peu t ar–
river illdifliotlemen t
11
d'au tres parties,
Je nommerai par eooféqueot feulement
Ipar'lJ;n
la
tUmeur o u le gooftemeot de I'ém ineoee ofleuCe m eme
1
donl fai parlé;
&
dans le eas 011 le j arret fera affe–
été d'une tomeur partille
11
eclle qui
el!
montre quclque–
fOls Cur le
j~rr e r
du bO?uf, Je la eoofidérerai eomme u–
De maladie {Qtalemcnt différeote de l'
éparv;n ,
foit qu'
elle COII molle, Coit qu'elle Coi t endureie; paree que ce
qU! ca,ratlériCe
l'épar'lJ;7J
en
f~
fituation,
&
que daos la
fTlalad!e
qU~,J e
recon nois pour telle; je oe vois de gon –
fl rmen! qu a la portion de I'os du canon que I'on a
110mmée aino; c'en uo mal dont le fiége aioC! que' ee–
Jui de la courbe, en dans I'os meme, '
J."a c0urbe JI'efl en effet autré choCe qu'une
tUmeur
ErA -
on un gonftemen! du tibia: elle efl lituée fu périeuremeot
a
l'ipar'lJ;n,
a
la parde intero e inféricure de eet os;
e'ell.a-dire , qn 'elle en
oe~upe
le eondíle de ce méme
co;~ ,
&
elle en Cuit la for me, puiCq u'elle en oblongue
&
plus étroite
a
fa parde fupérieure
&
¡¡
fon origioe
qu' '¡ fa panie inférieure, Le gonflemeot, eo augmen–
taor, ne peol que gener l'a rticulatioo; ce qui produi t io–
feolibl emem
&
peu-á-peu la di tli eulté du mouvemcot:
iJ
eootraint auffi les teodoos
&
les ligalheos qui l'envi–
roooeol; ce -<¡ui , ou tre la difficulté du m ouvemeot, ex-
" citcra
&
oceauonnera la douleur, 1\uffi voyoos-nous que
l'animal qui en auaqué de eette maladie boite plus ou
moios, felon les degrés
&
les progres du mal;
~a
pm–
be en roide, la fl'exioo du jarret n 'efl point facde,'
&
il fouffre, de maniere eofio qu'e Ile en prefque enuere–
ment interro mpue; cene indifpofition dégéoere alors en
fnuffe anchylofe, 11 faut eocore obCerver qu'elle parolr
1" uvel1l accompagoée d'un gooflement au pli du jar–
ret ,
a
l'eodroir ou furv ieooenr les varices: m ais en
premier lieu, ce gonflemeot peO!
n'~tre
qu'uoe teolion
plus grande de la peau ; tenfi on Gui réCulte de I'éléva –
tioo fo rmée par 13 courbe ou par la tumeur de \'os :
en fecood lieu, il peur étre une fuite du genement de
la cireulation,
L e véritabl e
épar'lJ;n
&
la courbe oot uo meme prio–
cipe; -les can Ces eo Cont eommunémeot ex ternes ,
&
peu–
ven! en etre interues: quelquc:fois les unes
&
les au·
tres fe réuni(Jent,
L es premieres feront des eoups, un travai! violeot
&
forcé;
&
les Cecoodes feront produ ites par le vice de
la maffe,
L es eoups donneront lieu a ces tumeurs ou
~
ces
gonHemeos, paree qu'ils oeeafionneroll! une dépre llioo,
qui fera Cnivie de I'extra va lion des fnes
&
de la perre
de la fo lidité des fi bres
o(reuC~:
ees fu es répandus, '
non-feulemenl la partie déprimée fe relevera, ma is elle
augmentera en volume, felon I'abord des liqneurs,
L e trc>p grand exereice, un tr' vail viole!H
&
forcé
contribueron r auffi
a
leur arrel
&
11
Icur flagnarion:
1°,
par le frotemeo t fréquenr de ces os, avec lefquels
ils Conr articulés ; froteme'ot CoffiCanr pour produ+ce le
gonflemeo t :
lO,
par la diCpofition que des hum eurs é–
loignées du
cen tr~
de la eireulation,
&
obligées de re–
m onter contre leur propre poids, ont
a
Céjourner, fur–
tOur celles qui fOOI eontenues daos des v'tioes
&
daos
des eaoallX qui ne Com poinr expo fés
a
I'aét ioo des mu–
fcles; aa ioo eapable d'en aceélerer le m oove.ment pro'–
greffif
&
le eóu.s ,
&
relles foot eelles qui C,)O! daos
les os
&
daos les extrémités inférieu res de l'anim al,
Enfio
Ii
au défaut <les cauCes ex teroes nous ,croyoos ,
oc de voir' aeeufer que le vice du Caog, oous u o uve–
ro ns qoe des Cucs épai ffis ne pourroot que s'arreter dans
les petires eellules qlli eompofeO! les teres ou le ¡¡ffu
fpoogieu~
des os , qu'i ls écarteron! les tibres offeuCes
a
meCure qu'ils s'y accumulerollt , q u' ils s'y dureiront par
leur ft!jou r ;
&
de-la l'origilJ e
&
l'aeeJOilrement de la
eourbe
&
de
l'lparv;",
lor fque c es tumeurs l1e leCOII",
t oiffent que des eaufes interñes ,
L 'u oe
&
I'nutre cedent
11
l'effi cacité des m emes mé·
dica mens, Si elles font le réfÍJl tat de ces deroieres
cau fes ,
00
débutera par les remedes géoéraux, e'ell-a–
dire par la Caignée, le breuvagc pu rgatif, dans lequel on,
fera en trer
l'nrlu;la alba:
00
m en ra enCuite l'animal
a
l'ufage du
crOC"J
meta/lorum,
ii
lo
dofe d'une ollce : dans
laquelle on ¡euera quarante grains d' é thiops m inéral,
que l'on augmentera duque Jour de einq graios, juC–
qu'a la dofe ce foi xanre,
1\ l'égard du rraitemeo t exrérieur, borné jufqu'a pré–
Cem
a
l'applicatioll inutile du eautere aauel, appliearion
qui, o!outre-paffam pas le tég ument, ne peu r rieo con–
tre uoe rumeur réfideo!c daos I'os,
00
aura foio d'exer–
eer Cur le gonfiemenl uo Cratemem continué, par le mo–
yen d'nn eorps quelconque dur, mais liffé
&
poli, afin
de eommeoeer
a
div i(er l'humeur retenue , Aum - tÓt
apres on y appliq uera un empla rre d'oogueot de vigo .
au triple de mereure,
&
on y maintieodra eet em plii –
lre avee uoe plaq ue de plomb tres-minee, qul Cera el–
le·méme mainlenue par uoe IigalOre, ou plutól par un
baodage fait aree un large rubao de til : on rello\lvel,
lera cel emplatre taus les trois jours ,
&
ces tumeurs
s'évaooüiron t
&
Ce réCoud ront inconte{¡ablement, 11 el1
bon de rafer le poi! qui les reeouvre, aVaot d'y ti xer
le réColutif que je preCcris,
&
dont
j
'ai conflamment
éprouvé les ad mirables effets,
Le m éme topique doir étre employé dans le cas 011
ces goo flemeo s devroieot
leu~
naiflance aux cauCes ex–
lelOes ; la faignée néanmoillS fera convenable , Inais
00
,
pour-