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E,PA

(

.r"au lieu que .daos l'

¡panadiplufe

le meme mot quJ ¡:om–

lJl<nce uoe prépofi tioo, eft répeté pour fioir

le

feD~

lotal;

4mbo fiorentes

~tatibl/I,

¡lrea4e¡ pmbo.

Virgo

eg. 7.

&.

Ovige,

3U

li'P.

JI.

{les Fafle!, V.

2~f.

dil ;

Una din Fabio! ad belll<m miferRt omneI

;

¡Id beJll<m mi(fo! p"'di{lit

,mI!

die!.

011

trou ve le dyflique fuiv3nt daos deux ancíennes in–

Icríptions rapportées par G ruter; I'uoe

jiU

!om~

1.

p.

61

y.

~

!'aulre au

tome

11.

1"

9 1 ~,

Ealnea , '/Jin"

,

Venl<!, eorrlm,p"nt eorpora poftra

i

Sed vitljm

fa~

ifme balnel!, vina, I/enfl!.

L'¡pánadipJof.

efl jlum oommée

Ippnaplefe

par Do–

na[

&

par quelq ues au[res grammairiens ,

P o ur moi je [rauv e qu'i1 fullir d'opferver qu'il y

l!

r épélition ,

&

de femir la grace que la répé[i[ioo appor–

le au difcours, ou le dérange menr qu'elle CllljCe.

11

efi

d 'ailleu,s bien in utile d'appellcr la répe[i¡ioll , ou

ana–

"iplofe,

ou

fp"nadip lof. ,

Celan les ¡jiverfes combinai–

fO l1s des mOls répe[és. Ceux qu i fe COn! donné

la

pei–

ne d'ioven ter ces Cortes de noms fu r de pareils fonde–

m ens, oc (001 plS ceux qui ont le plus enrichi la

r~.

publique des L emes.

(F)

E P A

N

CHE M E

N T ,

f.

m. (

Med".)

Ce ler–

m e efl employé

a-peu-pr ~s

dans le

m~me

Cens

qu'effu–

jion , extravafation ';

il Cem ble cependanl plus partieulie–

remen[ affcé!é pOllr e¡¡primer I'éeoulemen! €onlidérable

d 'un tlu ide dans que lqu 'eCpace du cdrps humain qui

I, 'efl pas défliné a en comeoir, comme 10rCque la fe–

roli lé du fang lOrt de

f~s

vaiCfeaux ,

/l¡,

fe

rép~nd

dans

la

ca~'ilé

du bas-veo[re: d'ou réCulte uoe hydropilie a–

feire,

&c. I/oye<.

E

F F U S

IO N, E x T

R A

V

A

S

A–

TION, HVDROPISIE,

&e.

(d)

E P A

N N

E LE

R ,

v, aé!.

termf ¡le Sm lpture ;

e'C(1 cou per

¡¡.

pans. Le fculp[eur -

!la[u~ire,

apres avoir

dé[erminé la pafe du bloc de' marbre qu' il veut em–

ployer,

&

avoir fait faire le lir pour la plinthe,

Ipan–

ne/~

le bloc; c'eft -a-dire qu'apres avoir demo\! avec le

erayon Cur ,ce bloc ,

&

arre[é les m alJes priocipales de

fon fujet, il fai t donoer plulreurs trairs de fcíe ou de cí–

feau pour jelter eo-bas les fuperflui[és,

&

dégager de

fa malfe la [ete, les bras

&

au[res parties, Cuivan! fon

modele,

&

les

[r~iIS

qu'i1 a formés fur le marbre. Cet–

te opéra[jon, qui rend le bloc plus

ma[ji~ble

&

plus ai.

a

manreuvrer, fe fait al[ernarivemem fUi' Ces qua[rc;

faces o

Voye<.

LIT., P

L

I N

r

HE,

B

L

O

~,

é!I

S e

U

1,-

1'T U RE :

E

P A

N

O R T H O S E,

f.

fo

(B elle!-Lettr.)

fi gu.

re

d~

Rhé[orique, Par laquelle I'ora[eur ré[raé!e ou cor–

rige quelque chofe de ce qu'i1 a déjil avancé,

&

qui

J

ui paroir [rop [oible ;

iI

Y ajo(jre quelque choCe d e plus

énergique,

&

de plus conforme

a

la pamon qui I'oc.

cu pe ou le tranfporte o

Voye<.

C o R R

E

e T I ON.

Cícéron employe celle figure dans foo oraiCon pour

C~lius,

10rfqu'i1 dir :

O

fl1/Jtitiam! fl,dtitiamne dieam

~

a" imp'Identiam finguJarem?

&

"aos Ca premiere ca–

lilinaire;

0.am'

luam 'luid l0'luor? te ut

"Ua,

re! fran –

gOl? tu ut "T/'luam te eorrigaJ

?

tu

I<t "lIam fugam

m editere? tu

Itt

,t11uyl'l exi/ittm (ouiteJ? utinam tibi

iJJnm

me~eerr¡

dii

immortaJCJ

donar~nt!

.

Ainli Térence , dans fon

heatttontimorumeno!,

faie

dire al! vieillard JV!enec\eme ;

Filil<m "niel/m adolefeentull<m

R abeo. ¡lh! 'luid dixi habere

md

imo habui,

Chreme; .

N unc hab,am, nec-ne , incerttlm eft.

(G)

E P

A,

N

O

U

1

~,

(S')

Gramo

il

Ce

dit de l'accroif–

femeo r qui fui r la fortie du boutoo d' une tleur; ce

boulOn fon i , la ijeur commence

a

Ce former par l'é–

panoüilfemenr du bou[oo. II

f~

di! aum de la Beur,

10rCqu'elle a pris rou[e fa beauté

&

[Oute fon éteodue;

cetle

fle,,~

eft entierement Ipanoüie ,

II Ce preod quel–

quefois

aé1iv~menr

&

paffivemeor,

/l¡,

l' 00 dil:

VOtl~

'IIOII! Ipal1oi¿ijJe<. , Ipano,¡ijJez. 'IIolre emuY'.

~

PAR

f-

R.' v.

~ .

(Manége)

rerme par lequel oous

déflgnons I aellon d un che val qui dé[3che fes ruades a–

vec une telle force, que fes jarrees parfai[ement

&

vi–

gourel,lf~meDt

étendus, fOn! fouvem emendre un bruit

EPA

peuopres femblabJe

a

celui d'u n leger coup de fouet.

Celle aétion en priocipalement requife dans 1'3ir

de~

caprioles,

&

le dillillgue des airs relevés que nous lIom–

mons

"ouppdes

&

ballot!Jda . VO)'e<.

R

E

L E Y

E'

s

( a;r!

).

( e)

E

PAR

G N

E,

f,

f. (

Morale

)

fignifie quelquefois

le Ihrlfor d" pri"ee, ehrEforier de l'éparg"e , la de–

pier! d, I'ipargne,

&c.

,

.

Epargne

eo ce Ceos n'eft plus g uere

d

ufage ; on dlt

plfi[ÓI aujollrd'hni

thrlfor roya)

o

,

Epargne, la loi de r¡pargne,

expreffion. employéc

par quelquts phyliciens fIlodernes, pour exprlmer le de–

cret par lequel D ieu regle de

I~ m~niere

la plus li mpie

&

la plus conflante taus les mouvemens, toures les al.

¡éra[ions ,

&

les autres changemens de la narure o

Vo–

ye<.

A

e

T I

01',

C

o

S M

o

Jo

o

G

l E,

&c.

Epargn~

,

daps le fens le plus vulgaire, eft une dé–

pendance de I'économie;

c'

dI

proprcment le Coín

&.

/'habile[é

néc~lla ires

pour !'!vi[er les dépenfes Cuper6ues ,

&

pour fa ire

iI

peu de frais eelles quí Com ÍlJdifpenfa–

pIes o Les réflexions que 1'0n va .Iire id, nuroient pa en–

Irer

au mot

E

e

o No

M

lE, quí a un fens plus élendu ,

&

qui embraJre tauS les m oyens

légi[Íln e~ ,

tous les

Coins nécelfaires pour eonferver

&

pour aecrojlfe un

bien que!,OI)que,

&

(ur-tour pour le ¡jifpen[er a- propos ,

e'efl

en

ce fens que I'on dit

¡eonomi, 4'""e famill. ,

¡col1omie de! abe;lIe!, éeonomie nalio""I• .

Au refle les

termes

d'épargn<,

&.

d'lconomie

éooncent a-pcu-pres la

me me iclée;

&.

on les employera iodifféremmem dans

ce difcours, fui van! qu'i1s pijrol[rom plus convenables

pour la jufleCfe de

I'e~preffion ,

U Ipargne

économique a taujours é[é regardée com–

me une vel'!U,

&

dans le Paganifme,

&

parm i les

Chré[iens; il s'eft m eme a des héros qui

I'on~

con–

ftammeo[ pratiquée : cependant, il fau t I'avoüer, celle

vertu eft [rop mode(je, o u, fi I'on veu[, Irop obfcure

pour e [re elJentielle

~

l' héro'i'fme ; peu dc héros {l,mt

capables d'alleindre jufque -

la .

L'

économie s' accorde

beaucoup mieux avec la polilique ; elle en eft la bafe ,

I'appui ,

&

l'on pelle dire en un mot qu'elle en efl in–

Céparable, En e/fet, le mininere efi proprement le foin

de ¡'économie puplique: aum

M.

de Sully , ce grand

m ini flre, cet économe fi fage

&

fi

'l.élé,

~, t-il

inritulé

Ces mémoires,

E,onom;e! royala,

(xe.

U lpart'"

économique s'allie encore parfai[ement a–

vec la p,é[é, elle el) ell la compagne fide le; c'efi - la

qu' une ame cbré[ieDDC Irouve des reCfources aCf(\,ées

pour tant de bonnes reuvres que la chari[é prefcrir.

Quoiqu'¡¡ eo Coil,

iI

n' efi peut - e[rO pas de pellple

aujollrd'hui moins

am~[eur

ni moios au fai[ de

l'lpar.

gn"

que les

Fran~is;

&

eo conféquence il n' en eft

guere de plus agité

~4lus

expofé aux chagrins

&.

au~

m iferes de la vie. Au refte, l'indifference ou pHI–

tÓ[ le m épris que nous avons pour celle verlu, oous

eft in fpiré des I'enfance par une mauvaiCe éd llca[ion ,

&

fur-tour par les mauvais exemples que nous voyons

fans cefre o On enrend loüer perpéu¡ellement la fom–

p[uoli[é des repas

&

des fe[es, la magnificence des ha.

bits, des appanemens, des meubles,

& e.

Tou!/ cela

ea

repré~té ,

non,feulemen! comme le bur

&

la ré–

compenfe du [ravail

&

des lalens, mais fur-tour com–

me 1" fruit du gouI

&

du génie , comme la marque

d'une ame noble

&

d'un efprir élevé o

D'ailleurs, qlliconque a un certain air d'élégance

&

de propre[é daos tout ce qui l' environne; quiconq ue

Cail faire les honneurs de fa [able

&

de fa maifon, paf–

Ce

a

coup

fih

pour homme de m éri[c

&

pour galan!

homme, quanc\

m~me

il

manqueroi! elfentiellemem dans

le refte.

Aa milieu de ces éloges prodigués au luxe

&

a

la

dépenCe, comment plaider la caure de

I" pargne?

Auffi

ne s'avife-[-on pas aujourd'hui dans uo dlCcours é[udié ,

dans une inftruétioo, daos un prÓne, de recommander

le [[avai!,

I'¡pargne ,

la frugali[é , comme des quali[és

eflimables

&

u[iles. 11 eft inoüi qu'on exhorte les jeu–

Des gens a renoocer au vin, a la bonne-chere,

¡¡

la pa–

rure,

It

favoir fe priver des vaines Cuper fluirés,

a

s'ac–

cou[umer de bon ne heure au limpie néceOaire . De tel–

les exhor[a[ions paroitroient baOe

&

mal-fonnantes;

el–

les fon[ néanmoins bieo conformes aux maximes de la

fagelJe,

&

peu[ ¿[re feroiem-elles plus ellicaces que tou –

te au tre morale, pour rendre les hommes réglés

&

ver–

[UeUK o Malheureufemem ell es oe fom point

a

la mode

parmi no us, on s'en éloigoe m eme IOUS les jours de

plus en plus; par' IOU t on infi nue le contraire, la mo l–

lefr~

&

les commodités de la vie ,- J e me fouviens que

clans ma jeuneÜe on remarq80it avec une forte de mé·

pris