EPA
Cependant quelque foin que le
p~pe
Grégoire XIIT.
&
les allronomes donr
iI
s'ell fen'i, aycO! employé
pour la dt!rerminarion des nouvellts Lunes par les
¡pa–
Ua ,
&
pour tixer la P3q ue,
iI
faur avoüer que la
l1Ié–
rhode de Irouver ainfi les nouvclles Lunes n'a pas louce
I'exaébrude qu'on pourro;l defirer. En primier lieu, la
fixarion de I'équinoxe du prinrems au
:u
de Mars, ell
faurive, puiCque cel equinoxe peul arriver quelquefois le
19,
& quelquefois le
23,
eomme nous I'avons remarqué
dans
I'art.
C
A l. E N D R ' E R.
On [rouve de plus dans
le
tom./V.
des reuvres de
M .
Jean de Bernoulli, impri–
mées
a
Laufanoe en
t
743 ,
une piece eurieuCe Cur ce
fuje[, ou I'on VOil ('erreur dans la quelle
1'lpaEle
peut
induire quelquefois. En
1724,
Cuivan[ le ealcul de ce
fa "an [ géometre, la vraie pleine 6t1íÍe paCchale a da
IOmber le (omedi
8
A vril
a
4
h
21 '
du foir, I'équinoxe
é'ant arrivé le
20
Mars . Or fu ivam le caleul par
1',–
poEle,
Cln Irouve que la pleine Lune paCchal e de
1724
a da tomber le
9
Avril, qui é[oit un dimanehe; de
fOrre que par la regle é[ablie, Paq ue n'a
é[é
que le 16
.A
vri!, au lieu qu'¡¡ auroit dil erre le
9.
La
m~me
chofe ell arrivée en
1744,
ou P!ique ell trouvé
8
Jours
plu[ord qu' il n'auroÍl dO elre: car on verra daos les
almaoaehs de celle année-Id , que la pleine Lune pa–
l',;hale cfl arrivée le famedi
28
Mars, ainli Paq ue de–
,'oi[ erre le lendemain
29;
au lieu que par le calcul
de
1'lpaEle ,
la pleioe Lune n'a dll erre que le
29 ,
qui
étoir un dimaoehe, ce qui a fair remeure Paque au
f
Avril Cuivan[.
11
en anivera aUlan[ , Celon M. Ber–
noulli, en
1778
&
t
798,
par I'erreur de
1'lpaEle, Pa–
yn
P
A
Q
u
E . (1)
Daos la préface de
I'art de v/r'i/ier In datn, page
38
&
fuiv.
on [rOUVera des oble,vations miles (ur
l'uCa&e du calcul des
Ipa
pour la ehronologie,
&
pOllr les dates des anciens [itres ,
(O)
• E P A C T R O C E LE,
f.
m. (
Hift. a'1(.
)
M–
timent leger
a
I'ufage des pirares anciens . Ce mOl,
comporé du grec, lignitie
btÍtiment chargé de bulin .
E P A G N E U L S,
C.
lll.
pI. (
I/rncr;e.
)
I/oyet.
l'arti"e
C
H
I
E N
s.
Les chiens
Ipagne,,/¡
ou
e¡pog"o/¡
fon l 1'lu5
ch~rgés
de poi l que les braques,
&
convien–
\lem mieux dans les pays eouv errs; ils chalTeot de
gueule,
&
foreent le lapin dans les broulTailles: quel–
quefois iIs rident,
&
fui Ven! la pifle de la
b~[e
fans
crier. Jls font bons aum pour la plume,
&
challem
le ne'l. bas.
" E P
A
G O G E S,
C.
m. (
Hift. anc.
)
magiflra[s
d'
A[henes, infli[ués pour Juger les différends qui furve–
noien l en [re les marchands.
EP A G OM EN ES, adj. pI.
( Hifl. anc.
&
Chro–
nol. )
On appelloi[ ainfi les cinq jours qu'on aJ oiltoit
a
la fin de I'année égyptienoe , donr chaque mois avoil
trente jours: ces cinq Jours ajou[és faifoient
36f.
Po-
ya;
A
,e
( O)
.
EPAILLER,
v.
aa .
e
Bijoueicr, Meeteur en
<l'Ttv re, Orpvre,
&c.) c'efl avec l'éehope
a
<pai/ler
dom nous avons déeril la forme ) , enlever de I'or
tou[es les fal etés, doublures
&
porures qui provien–
nem de la fome ou du mal-forgé. Quand I'or efl
a
une eerraine épailTeur, on enleve
a
I'échope pla[e IOU–
le la filperticic; enCuite on le ploye
&
reploye avee
un marteau de bois, Ce!le courbure découvre toutes
les cavi[és qui fom dans I'or,
&
on les enleve avec
¡'écope
a
¡pa;/ler,
L' or élam plus fuj et aux faletés
que I'argent,
a
cauCe de fon all iage, ceue opération efl
de plus grande conCéquenee pour le
Bijoulier
que pClur
IOU[ autre anille, d'au[am plus que le poli de I'or de–
mande une grande netle[é dans le métal .
• E P A
1
S, adj .
e
Gramm.
)
11
fe 'prend ou rela,i–
vcmen t
¡¡
la dimenfion , ou relativemen[ ao nombre, ou
re la[ivcment
a
la confillanee. Dans le premier cas on
dit
1m
livre ¡pais, un bloc Epais;
dans le fecond on
di[
des bataiJ/ons Ipais;
dans le Iroifieme on di[
une
entre Ipai/Je, un vin Epais,
&
c,
11
fe prend au m au
figuré,
&
I'on di[
un homme Ipais, une mocho;" épaijje.
Un livre
épais
efl celui qui comienl un trOP graod
nombre de feu ille[s , eu égard
11
fon forma[; ear un
in-folio
pourroi[ erre trop minee avec le méme nom–
bre .de feuille[s qu 'un ;n-dou1.e
[rt'P
¡pai! :
d'ou l'on
voit que le
mOl
ipois
eU un ter me relatif . Le fubnan–
tif
d'lpais
eH
épaijj'ur .
Si la dimenfion d'un earps qu'
on aura appellée la
largeur,
di
parallele
á
l'horiCan ,
fon épaiOcur fera perpendieulaire
a
fa largeur.
E
l' A •
s,
adJeél.
m
Mufi'lue : ge"" Ipaú
ou
denfe ,
T ome
1/,
E P A
63;
".ux,ó,;
ell , felon la défini[ion d' Ariflosene, cel ui ai!
dans chaque [élfacorde la fomme des dcux premiers in–
te/"'alles ell toOjours moindre que la [roilieme: .iolí le
gen re enharmoniq ue ell
<paú,
paree que les deux pre–
miers in[e. va lles , qui [om d'un quan de ton chaeu n,
ne for men[ enlemble qu'un [emi-[on; fomme beaucnup
moindre' que le rroilieme intervalle , qui ell une tierce
maJeure.
Le
genre chromatique ell aum un !leore
1-
pai¡ ;
ear Ces deux premiers intervalles ne forment qu'
un IOU, moindre eneOre que la [ierce mineure qui fuit .
Mais le g, nre dialOniqlle n'dl poim
Ipais,
ear fes deux
premiers illlervalles forment un IOn & demi ; fomme
pl us grande que le ton qui [uit .
Poyez
T
E' T R A C
o
R–
D I! , G¡;:N R E"
&c.
eS )
E P
A
I S S
1
S S A N
T ,
e
ThéraptUliqrtt. ) P oyez
I NCRASSANT .
EPAISSIS S EMENT,
r.
m.
(Méd"ine )
fe
di[ ordinairemen[
des
humeu~5
du corps humain qui ont
trop de con fillanee.
Tou tes les parties élémemaires qui conlli[uem le
compoCé des corps
B
uides , on[ une eenaine force' de
cohélion entr'elles; il en ell par conCéquenr de meme
de ceux qui Ce
rrouven~
dans les animaux:
&
pour que
ceux-ci puilTenl couler dans la cavilé des plus pe[i[s
eondui[s, il ell néeelTaire que les moléeules qui y Com
portées Cous une forme plus ou moios volumineuCe, fe
f'parent les unes des au [res , pour pouvoir palTer eha–
cune en partleulier avee un diamelre proporrionné
¡¡
ce–
lui du canal; il faut par conféquenr que les puifrances
qui fom mou voir ces malTes fluides, & les poulTent
"crs les dernieres
ti
lieres des vailTeallx, ayem une force
{opérieure
~
celle de la cohéfion des moléeules, qui
les
lÍent unies entre elles jufqu'a un eenain poim ,
&
leur
don ne le degr6- de confiflance convenablc
a
leur na[ure
&
a
leurs uCages ,
S'il arri ve done par quelque cau Ce que ce foit, que
la
eahéfi on des parties élémentaires qui eompofelll les
humeurs du eorps humain, Coi[ augmenlée , de manie–
re que ne pouvan[ pas elre Céparées les unes des au–
tres par I'aaion dll ceeur & des vaifreaux, ce< panicu –
les re!lem unies;
&
que conCervam un valume [rop
confidérable, re[pea ivemem
a
la eapaciré des vailreallY
dans leCquels elles doivem erre diflr ibuées, elles IrOU–
vera de la réli!lanee
a
couler dans leurs exrrémi[és ,
elles
y
cauCent des engorgemens, des Clbfl ruél ions de
diffé,ente nature, felon la différenee des humeurs épaiC–
fies, La pll.part d'entr'elles, eomme le Cang, la I)'m–
phe , n'é[am fluides que par aecidem, e'efl·o-dire
a
eau–
fe
des
parties aqueufes qui elltrenl dans leur eompoli–
tioo, qui leur fervenl de véhicule, & da mouvemenl
de la vie faioe, qui s'appoCe cominuellemem
a
leur eon–
crérion, Com par eonféqllent Ilaturellemen[ rrcs ·diCpo–
fc!"~
d eonrrnaer ce vice,
&
á
devenir par - \3 moills
propres
;i
circuler,
a
erre dill ribuées dans leurs v.ilTeaul
reCpea ifs. Le mouvem< ot & le repos , la chlleur
&
le
froid , la f",ee
&
la foiblelTc: du corps , fa
voriCem
~ga
lemem cetrc difpa lition ,
&
produifcn[
l'épai.lfijJement
de
ces différens flu ides : comme 3Um bien d'autres cauCes ,
telles que les coagulans acides, fpirirueux ; les viCqueux,
les huileux [m' Jés avee la maOc des humeurs.
Ainfi
011
doit employer pour corriger ce vice , de,
moyens aum difie rens que fes csutes. Si
le
fang Iro p
épais oecafionne des engorgemens inflatnmalOires dan,
le poumon, dans le foie, la Caignée & les délayans
font les remedes que l'on mel ell urage avec fucces dans
ce ca,: ce meme trai[emelll
lIe
pourroit que produire
de tres- mauvais effets,
ti
on l'employoit pour cnmbat-
e
Ire la viCco[iré pi[uiteufe.
V oyez.
S
A N G,
&
fes vices.
OnSTRuCTION, IN FLAMMAT lo N.
(d)
E P A N A D I P L O S E,
r.
f.
'figure de diElion.
¡"...
JI.., ,.,,,.
Ce
mor
en
comporé de
.a
prépofi[ioll
i,,.,' .
&
de
d:taJ'i1TAc.l1"',
r~dJlpJ;catio.
R.
J"1T>"ÓO~ ,
dupJtx .
1I
Y
a
anadiplofe
&
Ipanadip lofe;
ce COIlI de"x dpeees de
répétitinns du Ineme mot . Dans I'alladiplofe , le mo[
qu i tinil une prépoli[ioll, ell 'répe[é pour commenccr la
prépolition Cuiv ame :
. . .
Sequieur ¡,ulcherrimru Aftur,
Aflur equo fidens
.
JElleid.
l.
X.
'11.
180.
&
dans Ovide , au
fec.nd/ivre des Mitam . v .
2G>6.
. . .
Sylvd! cum moneibus ardent;
A rdet Athos, T aurujt¡ue ,
&e.
&
en
fran ~ois:
H enri.ade , liv .
/ .
/1 apperfoit de loin le ¡eune Te/igny;
Telig ny, done I'amour a m'riel fa fi/le .
LI I l
2
311