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EOL

E O N S

OH

E O N E,),

(7'h.ologi, )

mot tiré do

grec ';'." qoi lignifie .

jiul. tternitl. Vov .

S I

E

e

LE.

Que

que! anciens hérétiques ont a[taehé uoe

autrc

idée

3U

mo'

11" ";

&

parlaot d(s prineipts de la philoCophie

de Plalon, qu'ils entendoi,nl mal, ils doooe«ol de la

réalile! aOI idées 'loe ce philoCophe avoil imagioées eo

Dieu; c'en-. -dire qo'il! les perCooniti erem,

&

les di–

ninguer(1lI de D ieu m éme , prélend. nl qo'iI les avoir

prodoi,e! les ones males

&

les aotres feme lles,

V oy.

I

D E'E

&

P

r.

ATO N

J

M E •

11

appelloiem ces idées

lonl

Otl

Eono;

&

de Icur

aOemblage eomple, ils formoiem la D iviniré, qu'i1s nom–

moienl ....

1.:,.... ,

c'efi-a-dire

pllnitude.

A commenccr

des

Simon le Magicien, taos les. hé–

réliques

de~

premiers /iedes IrOOY301 la doéhioe de rE–

gliCe IrOp limpie,

&

a

force de yooloir relev er plos haot

le D ien 'lu'ils reconnoiffoieor pour (ooverain

¡

avoieol

aioli cnnfondo les idées eorporelles avec les Cplriruelles ,

&

fOlm é one Ccience mynérieoCe qo'ils appelIoieOl

Gno–

Je,

'lui leor fil dooner

i\

[DOS en géoéral le nom de

G".jl;'¡ueJ,

c'en- a-dirc

plm parfaitJ

00

pllll Ielairls

'lile le (omm/m del hommes.

" L'hér¿liarque Valentin qoi parol vers

1

'an 134 de

J . C . rafi oan! , dil

NI.

Fleory,

CUt

ceux qoi I'av oient

" précc!dé , déduiCoil one langue! géoéalogie

d~

plulieurs

" E o".,

ou

Aiollo;

il en faiCoi l des perConoes. Le pre–

" mier

&

le plos parfait élOil dans one profondeor iR –

" yilible

&

inexplicable,

&

il le 1J0mmoil

Proo",

pré-

cxinant ,

&

de plo fi eors aotres noms; mais plus or–

" dinairemenl

B)'thol,

c'en-a-dire

prof o"dwr.

11 élOil

demeoré plofieurs /iedes inconno en lilellce

&

en re–

.. pos, ayaol ayec loi feolemeor

En"óia,

c'cO-a-dire la

"

penJle,

que "aleorin nommoil aufIi

ChariJ,

gracc,

" 00

S;gE,

liIen ee ,

&

don l

iI

ffriCoil la f<mme . En–

" fi n 13Ylhos avoil voolo prodoire le priocipe de 10U–

" les ehofes,

&

avec Sigé il avoil engeodré

Noul,

" Con fils oniq ue, Cembbble

&

égal

¡¡

loi, Ceul capa-

ble de le comprendre . Ce fils éroil le p<re

&

le prin–

(: cipe de toutes

coo(es .

NwC'

en gree

figl1ifie

;ntelligo,–

", mais il ea do genre maCcolin, c'en pourquol les

Valentiniens en fa iCoienl on tils ;

&

qooiqu'il fUI 0-

" niqoe, ils lui donnoienl une Creor

AJ.&búa,

c'en–

a-aire

la vlr;ll.

Ces deux. premiers cooples,

Byebol

&

Sigl, N oul

&

Aleeb..a,

formoiel1l on quarré qui

" élOil comme la racino

&

le fondemeor de 1001 le

" Cynemc : car

N OIIJ

avoil engendré deox

aOlr~s

per–

" Connages ou Eones,

LogoJ

&

Zoé ,

le verbe

&

la vie

&

ces deos en frvoicOI enco« prodoil deo" aotres,

An–

thropol

&

E«J.jia,

l'hornme

&

l'égIiCe.

" Le vcrbe

&

la Vic , COIHif1\1e le meme aoteur ,

" voolan l gloriti er le pere, avoiel1l encare produil dix .

" autres

EOII."

c'ea-a-dire cillq couples; car ils éloienr

n

IOaJOors deo! a deox . L 'Homme

&

l'EgliCc ayoien!

" produil doozc aOlres

1011el,

eorre· leCq oelles élOil le

" paradcl , la foi , l' eCp¿rance, la chaoilé. Les deox

" derniers éloieol

Te/. to"

le parCail,

&

Sophia,

la fa –

n

geffe . Voila les trenle

Eonel,

qui 10US enCcmble fai–

" Coient

ie. pl.roma

00 pl¿nilude inyilible

&

Cpiri,uelle,..

Hifl. udl]: eom. l. J; v.

lII.

pago

443 .

&

444.

Ces héréliqoes croyoienl troover dairemenr

1001

ce–

la dalls qoelqoes paOages de l' Ecrimrc, aoxquels ils

donnoieol des explicalions allégoriques

&

forcées. En

\loil:\ plus qu' il n'en faol Co r ces eXtra Y3gances .

(G)

• E O

R

I E

S,

adj. pris Cobll .

(Myeb.

)

feles qoe les

A lhéuicos eélébroicnr en l'honneor d' Erigonc, qoi a–

voil auiré par Ces prieres one flcheuCe mal¿diétion Cor

les filies des Alhéniens ; paree qo'ils a\'oient Ilégligé de

vanger la mOr! d'leare COI1 pere. Le eiel permil qoe les

fili es des Alhéniens devinCl"ent amoureoC.; d'hommes qui

ne répondirenr poinl a leor palfion,

&

qo'elles s'en pen–

diffcnr de deCeCpoir. On contulla la-deOos l'orade d'A–

pollon, qoi urdonna les feleS

Eoriel

aux manes d'Eri–

gane;

&

les filies des A lhéniens conrinoerenr apparem–

mem d'aimer,

&

qoclqoefois de n'elre poinr aimée.s,

mais ne s'eo pcndirent plu s .

E P

• EP ACHTES ,

C.

f.

( Hifl. on( . )

feles que les.

Alhéniens eélébroienl en I'honneur de Céres ,

&

en com–

m émoralioo de la doulcur qo'elle reffenril de I'enleve–

m

111

d. ProCerpine Ca filie. L e mOl

Ipa(hteJ

en eom–

poré

de

i~.\ ,

f" r,

&

i.x.'roc ,

dOltlulr .

, E

~

A CTE.,

f.

f:

en

C

hronologie,

en. proprem.ent

I exccs du mOls Colarre Cor le mois fy nodlqoe lonalre,

ou de I'année Colair. Cur ¡'année lunaire de do.uze mois

TQme

fT.

EPA

63 3

fynod iqnes, ou de pluueors mois rolaires Cor aOlan l de

mois Cynodiqoes,

&

de

ploli~urs

aunées Colaires fu r au–

lam de doozaines de mois fyoodiqoes .

L es

épalleJ

Conl

donc 00 annuelles, ou menOruel–

les. Les

,paE/el menjlrflellel

Com les exces du mois

civil, 00 do mois du caleudrier tur le mois lonaire .

V oyeZo

MOl

S.

SuppoCons par cxemple qu'il y ail noovelle Lune le

prernier de Jauy ier; poirque le mois lonair. en de 29i

121\

44'

3" ,

&

qne le mois de Janvier COntielH

31j,

l'lpalle menflrsuil,

ell donc de Jj

Il h I

j"'

n " .

• L es

IpalleJ annuelleJ

Conr l'exces de l'anllé. Colaire

fut la lonaire .

VOJ e",

A

N •

A inli eo rnme l'année

Jolieno~

en de 36fi

6 h ,

&

que

l'aonée lonaire en de

3S''fÍ 8"

48' 38' ,

l',palle annud–

Je

en de

,oí

21 h I1 ' 22" ,

.c'en-a-dire de pres de Il j;

&

p.1r conféqoem l'

,palie

de deux ans fera de

22);

ceUe de Ir-ois ans de 33i, ou plQl61 de Irois , poi/que

treote joors fonl un mois embolifmiqoe 00 inlercalai–

re.

V oya.

E

M 8

o

LIS MI

Q

u

E . •

Par la meme raiCol1

l',pall,

de qualre ans fera de

'4',

&

ainti des aotres;

&

par conC¿quel1l

I'/palle

de chaqoe dix-neovieme an–

née deYiendra Irellle ou zéro , D'oo

iI

s'enCoil qoe la

vingtiemc

'palie

tera encore 1' ,

&

'l O' ainti le cyde

des

Ipoll"

expire avec le nombre d'or, 00 le cyc\e

lunaire de dix-neof ans,

&

~ecommencc

encore dans

le meme lealS, comme on le voil dans la lable Cui–

vanle.

N.mb

"

I

Epal1~J

I

N.ml"

,

I

E.ptal1o.

!

N.mb"

I

EpaOn.

d'.,-,

tI'or .

I

d'.,

.

I

,

I

xj.

I

7

I

xvi).

I

13

I

>'Xlij.

2-

xlij.

8

xxviij.

14

jv.

3

I

iij.

I

9

(

jx.

I

15

I

xv.

4

xiv.

~o

I

xx.

16

xxvJ.

f

I

xxv.

I

1I

I

j.

I

17

I

vii).

6

vj .

12

xii·

18

xix.

I

I

I

I

19

I

xxx.

D e plos comme les lllOis lonaires revie nnenl les me'–

mes 10US les

J9-

ans, c'en-a-dire qu'apres celle pério–

de ils recommencent au, ml::mes Joors; de meme la

dilférence eorre I'anné. lunaire

&

l'année

~la;re,

re–

viem la

m~me

apres dix-neuf ans ;.

&

comme il fao!

!oirJoors

~j06ler

celle différence a l'année lonaire, pour

la coocilier avec l'anoée Colaire, ou la rendre égale

a

l'année CoJaire, on appelle ces dilférences, qui appar–

lienoenl reCpeétivemenr

a

chaqoe allnée do cydc IUllai–

re ,

Epalle al1nuelle,

ou limplemen t

IpqlJe.

A inli le

mOl

épaae

lignitie , dans l' oCage ordillaire, le nomhre qu'il

faol aJoUler

a

l'année luoaire , pour la. f:tire correCpon-

dre a la Colaire .

.

C'en fltr

c~

rappor! mutoel entre le eyc\e de la L o–

ne

&

Le cycle des

Ipalla,

qui en fondée la regle qui

enCeigne

a

Irouver

l'Epalle

convenable

11

ulle annéo qoel–

conque du cyde lonaire; elle coofiOe

11

moltiplier I'an–

née donnée do cycle lunaire par OOU;

&

¡¡

le produil

en moindre qoe 30,

il

indiq oe lui-meme

l'lpall..

cher–

chée; s'il ea plus grand 'loe trenre,

iI

f. od" le divi–

Cer par 30 ,

&

ce qoi rene apres la divilioo Cera

rEpa–

lle.

Par exe mp le je yeux conno\.rre

I'lpalle

de l'année

1712 : comme c'efl la Iroilieme année du cycle lanai–

re, il s'eoCuit de-U qoe 3 dI

l'Epalle

de cetle m eme

année 1712 ; car 11

X

3

=

33;

&

33 élanl divile par

30, on troove 3 pou r rene de

la

divilion , c'ea -a-dire

poor

l'épalle.

11

taul remarquer qu'il s'agil ici ·de l'é–

palle

jUlieonc ; le nombre 3, qoi mollÍpl ie 11 dalls le

calcol précédem , indique qoe I'aonée T712 en la troi–

tieme du cyc\e lnoaire: or naos ayoos vú ci-derfos que

la premiere aanée du cyc\e lonaire a

II

d'

Ipalle,

la

feconde

211

00 }. fois 1I , la lroi/ieme

13

00 3 fo is

1 L,

&

ainli de Coile. Naos enrcignerons plus bas

a

trouver

('

Epalle

grégorieone .

V oyez

C y e

LE.

On peol "ouver par le nioyen de l'

<palie

aquel

jour d'oo mois

&

d'ooe aanée donnée, doil IOmbeF la

no ovelle Lone; on en viem a-boOI en celte rorre. On

aJoOle

l'lpalle

de I'année doonée au nombre de mois

a

compler depuis M ars indou vemem;

la Comme

e~

moindre qoe neme,

iI

faodra

la

Coonraire de 30'

(j

elle etl plus g rande , il la faudra Couarairc de 60 '

&

le rene marqoera daos les deox cas le jour de la

~ou­

velle L une .

Si 00 cherehe la nouvelle Lune pour les mois de

Janv ier

&

Je M ars, alors

il

ne faodra rien ajoOler

a

I' épalle;

ti

c'en pour Février ou Avril, il ne

faodr~

a.–

ioGler qoe l'ooilé.

L III

l?ai