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)

578

ENG

tes

jours ,. il a

enforei

de moitié

&

enforcira

eoco.re.

E N F O R E S TER,

(Hifl. ane.

&

mod.)

fU lvant

l'u lage d'Angleterre, e' eCl menre une terre eo foret

r oyare.

I/"yu.

F

o

R E T •

En ce leos,

.nforef/er

eCl opporé a

def.nforejler.

170yez

D

E S E N F

o

R E S TER.

Gui\laume le eonquérant

&

fes fueceffeurs eontlnue–

rem pendant plulieurs regoes

d'enfo".(1er

les .terres de

1eurs fujets; jufqu'a ce qu'enfin la lé hon devlt1t li no:

loire & li univerfe\le, que toute la oatlon de.manda

q~

on remit les chofes dans I'état ou elles étOlent d' on–

gine, ce qui fut enfio aceordé,

&

en

~onféqu~nce

il

y

eut des epmmiflaires nommés pour falte la vllite

&

l'arpelltage de terres nouvellement

enforeflle~,

defquel–

les on reClitua le libre ufage aux propnétaltes, & ces

lerr~s

defeoforeClées furent appellées

¡urlieu"". Chambo

(G)

E

N F

O

R M

E

R,

en terme de CharJderonnier,

c'eCl

clonner en gros

a

une piece, la

form~

qu' elle doit a–

voir quaod elle Cera finie. C'eCl propremeot ébaucher

&

diClinguer les parties les uoes d'avtc les autres fans

les

tinir.

EN

F O

U

¡

R,

V.

aa.

( Jardinage)

fe dit du fu–

m ie r qu'on enterre pour faire des eouches Courdes, ou

des lits qu'on met au fond des terreios qui doivem

e–

tre

e

tra nd rés .

E

N F

O

U

R CHE

M

E

N

T,

f.

m.

(eoupe del

pi"erreJ)

efl I'angle formé par

la

reocontre de deux don–

mes de voíhe qui

Ce

rencontrent; les vouffoirs qui les

Jient om deu! branchcs, dom I'une eCl dans uoe vofi–

le,

& I'autre dans la contigue.

I/o)'ez

V

o

IJ

¡

E D'A R–

R E S TE .

(D)

*

E N F O U R C H U RE,

f.

f.

(Venerie )

Il

Ce

dit de la tete du eert", lorCque I'extrémité du bois fe

div iCant en deux pointes, forme la fourche.

E N

F O

U RE R,

c'eCl,

en 'erme de battenr,

I'a–

a ion d'envelopper les outils dans des fourreaux.

Voyez

F

o

U

R R

E A U Ji: ,

pour les empecher de preodre des

formes & des Gtllations defavalltageufes .

E N F O

U R N

E R,

en terme de Boulanger,

c'eCl

meme le pain au four apres qu'

iI

efl levé pour l' y

faire cuire. La gro{Jeur & l'epai{Jeur du paio détermi-

11e le tems qu'on doit I'y lailTer; les pains de quatre,

de huit & de dou.e livres o'y doivent reCler que trois

qusns-d'heure, ou uoe heure tout au plus_

E

N

F

U

M E

R,

V.

aa.

(Gramm.)

c'ea etpoCer

a

la

fumée.

.

E

N F U M E R,

noireir un tablearl. Enfumé

fe dit

en

Peinture

d'un tahleau fort vieux que le tems a noirci_

Quclqu<fois on

enfume

des tableaux modernes pour

Ieur donner un air d'antiquité. C 'eCl uoe rufe de bro–

canteur pour tirer parti de la manie de ceux qui ne

veulem pas qu'il y ait rien de beau que ce qui en an–

cien, ni de vigoureux que ce qui eCl noir.

(R)

E N

G A

D M

E,

(G /og. mod.)

vallée de Süifre li–

tuée dans le pays des Grifons; elle fe divife et1 haute

&

balTe; elle

di

dans la ligue de la M aifon-D ieu .

ENGAJGE,

ou

VlF GAGE,

f.

m.

(Jurifpr.)

doO! parlent les

areideJ

f4

&

5"f

de la coutume de

Bretagne , eCl un contrat par lequel le débi¡eur donne

' a

fon créancier la joüiffance d'uo héritage a coodition

d'en imputer les fmits fur le priocipal qui lui eft dí! :

ce

qui eCl oppoCé

a

l'

antichrefe

ou

more

-

gage,

daos

Jequel les fru its fom donnés au créancier en compenCa–

tion

des

iotérets a lui dí!s.

M.

Hevio a fait uoe fa–

vante dilTertatioo pour établir cene diClioaion de

I'en–

gage

d'avec

I'aneichre[e,

ou il reJeve I'erreur dans la–

qudle ell tombé

M.

d' Argemré ,. qui dit que

I'engag e

eCl la meme chofe que

I'antichrefe

du droit Romain .

I/oyez

ItI

arrétJ de Bretagne ,

par Frain,

avec

ItI

no–

teJ

d' Hev in,

t. l . plaidoyeT

77.

ob[ervation

33 ·

p .

312.

Cet

engage

paroi t elre la meme

ehoCe

que l'

engage–

m mt . V oyez ci ·aprh

EloIGAGEMENT.

(A)

E

N GAG E',

(C.mmerce.)

On nomme ainli aux

3mill es ceux qui s'engagent avec les habitaos des ¡les

pour les férv ir pendam trois ans. On les appelle plus

comlOunément

trente-(ix moiJ

a

caure des trois ann ées

e,ompnCées de dou.e mois chacune pour lefquelles ils

s eng;lgenr .

C omme notre commerce d'Amérique, tant dans les

lIes que dans la lerre ferme, ne peut re Coutenir que

par

le

Iravail de ces

engagh,

iI

Y

a fur cette matiere

plofieors reglemens, & particulierement ceux du

16

N ,vembre

1716, du 20

Mai

1721

& du

lf

Fcvrier

17

2

4.

'

. Celui de

1 7~6

a'fluJettit les négociaos

fran~ois

qui en,

)'oyent des vallfeaux daos nos colonies, d'y embarquer

ENG

un cerlain nombre d'

engagiJ

a

proportion de la force

de leur batiment,

¡¡

peine de deux ceots livres d'amen–

de contre eux qui oe rapporteroient pas des certificats

de la remire de ces

engagh

dans les eolonies; per–

mettat1t au furplus de compter pour deux

e"gagéJ

tout

homme qui Cauroit un mélier; comme de mao;oo, tail–

leur, charpemier, &c.

L'ordonnance de

17:1.1

convertit

le

reglement de

1716

dans l'alternative d'envoyer un certain nombre

d'enga–

gil,

ou de payer pour chacun d'eux la fomme de 10i–

xante fivres

a

l'Amirauté. Mais les négoclaos ayaO! a–

buCé de cene indulgence, en préfe.ntaot aux

bure~ux

des clalTes du port de leur embarquement, des partlcu–

liers qu'ils diCoient

engagh,

quoiqu'il n'en f(lt rieo, qu'

ils reovoyoient apteS les avoir fait paffer en revíle,

&

pour la décharge defquels iIs Ce cootentoient de rappor–

ter des certiticats de défertion. Le reglemem de

172

4

ordonne, que fans nul égard a ces certificats de defer–

lion, les negocians

&

capitaioes de vaifreaux aUujettis

au tranfport des

engagh

payeront

60

livres pour cha–

que

engagé,

& cent viogt livres pour chaque

engagi

de métier qu'ils n'aurom pas remis aux ¡¡es & dom ils

ne rapporteronr pas un certificat.

Di8ionn. de C omm .

de 'Trevoux

&

ChamberJ,

&

réglemem du Comm.

(G)

E

N GAG E',

on

trente-jix moir

_

(Marine.)

00 don–

noit ce nom eo Fraoce a ceux qui veulent palIer aux

¡les de l'Amérique póur chercher

a

travailler

&

y faire

quelqué choCe ,

&

n'ayant pas le moyen de payer leur

paffage, s'engageoient avee un capitaine peur trois an–

n~es

emieres, & ce capitaine cédoit

l'

enga$1

a quelque

habitant des iles qui I'employoit & le faileit travailler

pendam les uois :wnées, apres leCquelles

il

étoit libre_

Ce marché ne fe fait plus aujourd' hui _ Les A,nglois

paífoiem auffi des

engag/¡

daos leurs coJonies, mais

l'engagemenr étoit de fept ans .

E N

GAG

E M E N

T,

f.

m .

(Droie nato Mora–

le)

obligation que l'on contraae envers autrui .

Les

engagemens

que 1'00 prend de foi-meme envers

autrui, font des flipulations pofitives, par lefquelles on

comraae quelque obligation ou l' on n'étoit point au–

. paravam.

Le devoir général que la loi Daturelle preCcrit ici ,

c'eCl que chacun tienoe inviolablemcot Ca parole,

&

qu'

il elfeaue ce

a

quoi

il

s' ..fl engagé par une promefre

ou par une conventian verbale . Sans cela, le gen,re hu–

main perdroit la plus grande partie de

l'

utilité qui lui

eviem d'uo tel commerce de fervices .

D'

ailleurs, li

1'00 n'étoit

p~s

d'une obligation iodifpenfable de tenir

f~

promeffe, perronne ne pourroit compter fur res fe–

cours d'autmi; on appréhendroit tofijours une

m~nque

de parole qui arriveroir auffi tres fouvent. De-U nai–

troient mille fujets légitimes de querelles

&

de guerres. ·

On s'engage, ou par un aae obligatoire d' une part

feulement, ou par un nae obligatoire de deux cÓtés;

c'efl-a-dire que tamÓt il n'y a qu' une feule perConne

qui entre dans quelque

engagement

envers uoe ou plu–

fieurs autres, & tamÓt deux ou plulieurs perranoes s'en–

gagent les unes envers les autres. D .ans le premier cas,

c 'en une promefre gratuite, & dans l' aUlre

u~e

con–

vention.

I/o)'ez

PRO

M E S S E,

<;;

o

N V ·E N T

t o

N _

11 Y

a une chofe abfolumem oéce{Jaire, pour rendre

valables & obligatoires les

engagemens

ou l' on eDlre

-envers autrui, c'eCl le confentemem volomaire des par–

·lÍes.

Auffi tout

engagement

efl nul, lorfqu' 00 y efi

forcé par une violence injufle de la p:ltt de celui

a

qui

I'on s'engage; mais le coofeDlement d'nlJe .paaie ne lui

impofe aauellemem aucune obligJltion, fans l'acccptatioJI

réciproque de l'autre.

Pour former un

engagement

valable,

il

faut en géné–

ral, que ce

a

quoi l'on s'engage, ne foit pas au-deOus

de oos forces, ni ' de plus défeodu par la religion ou

par la loi; autrerneot on eCl, ou fou, on crim ine] .

Perfonne ne peut donc s'engager

a

une impoffibilité ab–

folne.

I1

en vrai que l'impoffibilité eo matiere d'

en–

l5.agerae!"t

o'en telle pour l'ordiuJlire, que par rapport

a certalOes perConoes, ou par l' efiet de certains acci–

dens particuliers, mais cela o' importe, l'

engagement

n'en pas moins oul. Par exempl.e, s'iJ fe trouve qu'uoe

maifon de campagne qu'on avoit loüée, ait élé con–

fumée par le feu fans qu'oo en COt rien de part oi d'au–

tre, on o'efl tenu

a

rien, &

I'engagement

IOmbe.

11

eCl clair encore que perConne De peut s' engager

validement

a

uoe chofe i\licite; mais ii o'y a qUé les

choCes illicites eo elles-mémes. foil de leur nature ou

¡¡

cauCe de la prohibition des lois civiles entre cooci–

¡oyens qui les connoitTent, qui ayem la venu de ren-

. dee