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)

/

584- '

E NG

ver pour

cet

efret dans l'eau dede pour reÚcher les

[0-

lid es, ouvrir le. pores , délremper les fluidcs.

On

di

dans l'u{3gc partT)i les habilans des pays

~e­

plentrioll3uX, lorfqu'ils viennem de s'expofer au frOld,

de ne pas entrer dans les

é l\!

ves qu'on ne

f~

COlt fro –

té les piés, les mains , le ,'ifage ,

&

les orellles avec

de la neige ; cme pratique

ql~i

pan" pour un mr p;é–

íervat if contre les

engcll<reI ,

!cmblerolt

conlir~er

10-

pinion des Phyliciens, qui 3[[ribueot la

~el~e ~

quel–

<¡ue chofe de plus que I'abfence ou la

dlml~ullon de~

part icules ignées, favoir

:1

des corpufcules :lIgus , qUI

pén ctrem les tlllides

&

lixent le mouvement de raré–

feélion qui établit leur liquidilé. La neige employée dans

ce C3S, ne fcmble ppuvoir produire d'autre efret q'le

d'anirer au-dehors ces aiguillo ns frigorifiqu es .

I/oyez

fur

cela ce qu'en di t le baron Wal1fwieten, dans fon

com–

m entaire ¡',r

1"

aphorifmes de Boerhaave, dans le

~h.,p itre de la gangre>Je:

on Irouve auffi dans les ceuvres

de Guillaume Fabrice,

prax. lib.

17.

parto l.

de Ires–

belles obfervations

a

ce fujee, qu'il feroit trop long ' de

rapporter ici.

Pour ce qui efl de la euralion des

engclures;

lorf–

qu'elles fooe formées

&

qu e la peau n'efl cependane lIi

ulceré ni ouvene,

la

premiere :lItention qu'oll doit

:¡-

.. v oir efl d'employer les remedes convenables pour rc–

fOlldre ou donoer ilfue, par les voies de la tranfpira–

tion,

:i

l'humeur

arr~ léc:

on fe fert pour

cet

effet d'u–

De fomental ion appropriée, appliquée fur la partie af–

feélée avec des morcenux de flanelle. Quelques auteurs

eonfcillellt la faumure de bceuf, ou de cocho n , ou

1

'eau

13\ée limplement; le jus ou la décoélion de nlvets,

'lu'ils regardent prefque comme un fpécifique contre

Je mal dol1t

íl

s'agit . La pulpe de raye cuite fous la

braif.

&

appliquée chaudemem, ' produie le lDeme ef–

fet que

le

remede précédent: l'huile de pérrole, doot

on frote la panie maladc , peut fervir aufTi de reme–

de,

t~nt

pour préferver que pour guérir: l'encens for–

mé en liniment avec la grailfe de porc, e(l aufTi fort

recommandé .

Lorfque les

engcl",er

viennem

a

s'ouvrir, s'ulcérer,

on doit les panfer aVec l'onguem pompholix ou l'on–

guent blanc de Rhalis: mais de quelque remede qu'on

le

ferve dans ce cas, il

Y

a cértaioes

cl1g.lI<

res

(

fur–

roUt celles des enfans qui ne peuvem s'empecher de mar–

ehe.r, de courir, ) qui ne peuvem erre g'Jéries avant le

retour de la faifon ou la chaleur commence

a

fe faire

femir.

.

Si la gangrene fuccede

a

l'exuJcération, elle doit

~lre traitée felon les reg les prefcrites dans les cas de gao–

grene en général.

Voyez

G A N

G

R

~

NE .

Si elle furvien t fubilcment apres que

l'engel"re

efl for–

m ée,

&

<ju'elle foit conlidérable , le commentateur Je

B oerhaave ci-denus cilé recommande tres -fort de ne

pas Ce preffer d'employer des remedes fpiritueux, qul

rendroieo t le mal plus con(jdéraule en halam le fph a–

c ele : toaJours fondé fur l'ex périence des peuples du

Nord,

il

confeille de froter la partie gangrenée avec

de

la

neige, ou de la plonger dans l'eau froide pour

en lirer l'es corpufcules fr igorifiques,

&

d'employer en–

fuite les moyens propres

a

rélablir la circulalÍon des

.humeurs

&

la chaleur dans la panie atli::élée, tels que

les triélions douces, les fomentations avec le lait dans

Jequel

011

ait fai t une décoélion de plantes aromaliques,

&.

de faire ufer enCuite au malade, lenu chaudemem

dans le lit, de quelques legers Cudorifiqlles, tels que

l'infulion du bois fa(fafras peife eo grande quantité,

&c.

V oyez

Sennen, Turner fur les autres diftérens remedes

'lui peuveO! convenir daos ccne maladie .

(d)

E

N G

E

N , (

Gé.g. mod.)

vi\le de

Su~be ,

en Alle–

magne; elle appartiell t au COlme de Furflemberg : elle

t:fl (jluéc fur UII ruilfea u .

E

N G E

N C E M

E

N T,

f. m.

en Peintttrc,

fe dit

des draperies Oll nUlres ajuflem ells, ou d'lln alfemblage

d 'objels qoi Ce trouvent rarement réunis ,

&.

donl la

compo li tion efl

it

la fois (j nguliere

&

piquante _ On dil:

ces chofes fom belles, lingulierement

.ngenc¿es, l'en–

f"e"",!"ene

des draperies , des draperies bicn

ulgencées,

IIllgu\¡eremenr

engencées.

( R)

.E

N

G

E N D

RE R, v. aél.

(Ph\'fi'l')

dé(jgne l'a–

él:on de produire Con femblable par vóie de génération.

VOleo:.

G

E'N

E' R A T

I ON.

Ce tcrrne s'applique auffi

a

d'au tres produélions de la

nalure,; c'eC! ainli qu'on dit que les météores follt,en–

gen,dru

dalls

la

moyeone régioo de l'air.

I/oyez

M

E.'–

TE.,ORES,

~c.

Voye1.

a"[Ji

CORRUPT ION.

_ En

G.om~

trte

0 0

fe.

fen du mot

engendré,

pour dé–

{1{ll1e[ une !Jglle

prod¡ttte

par le mouvement d'un poine,

ENG

une [urface

prod"ite

par le mouvemeot d'nne ligoe, .un

folide

prodt<it

par le mouvernen t d'uué furface, .ou bien

encare pour dérigner une lig ne courhe

prod1tlee

dans

une furface courbe par la feélion d'un plao. Ainfi on

dit que les feél ions coniques fom

.ngmdrics j

dans le

cone.

Voy.z

CONIQUES

&

GE' NE' RATION .

On d it aufTi qu'u ne eourbe efl

engendrle

par le dé–

vcloppernent d'u,11e aulre.

I/oyez

D

E' V

EL

°

P l'

E'E.

O~

a proporé

a

ceue occalion de trouver les

cour~es q~1

s'engmdrent

elles-memes par leur développemem . VOI.–

ci une folutioll bien (jmple 'de ce pr lcme .

l°.

SOlt

que la eourbc développée

S'e11gmdre

elle-m~me

dans u.–

De (jmatia n direéle Ou dans unc litualion renvcrfée,

JI

efi évident que la développée de la développée fera pré–

cifément fi[uée de la

m~me

maniere que la dévelop–

pante.

2°.

Le petit cÓté de la développante fera paral–

lele au petit cÓII! qui lui correfpond dalls la dévelop–

pée de la développée (que j'appelle

!olu-développie

);

une figure tres-(jmple peut aiCémem le faire voir .1)onc,

puiCque la développante

&

la fous-développée fónt fcm–

blables

&

égales (

h),p_),

&

qu'outre cela leurs pelit5

cÓtés correfpondans loO! paralleles,

iI

efl aifé d'en con–

elure que ces petits cÓlés fom égaux; or nommam

d

$

le pelir' cÓté de la développante ou courbe cher.chée,

&

R

le rayon de la développée ,

il

efl aiCé de voir

que le rayon ofcula¡eur de ceue développée fera

"+

~ :

favoir - li la combe fe développe dans u-

d,

ne (jtuation renverCée,

&

+

fi elle fe développe dans

une lituation direéle. D onc, puifque le petit cÓté de

la Cous-développée efl égal

:l

d

s,

&

que ce pelÍt cóté

e(l égal

a

la différence du rayon ofculateur, on au-

ra

d

C:¡.

'~;/

,'T\,)

=

d s,

&

+

R

d

R

=

s

d

s

+

a d s,

&

"+

R R

=

S

J

+

:>.

a s

±

b b;

c'efl l' équation générale

des courbes qui

s'mgendrent

elles-m~mes

par leur dé–

velappement .

I/oy. le ,efte al< mot

O S C U LA T

E

U R .

Si

1'00

vouloi t que la courbe géoératrice fút non pas

égale, mais femblable

:1

la courbe

engendrée,

en ce cas

la différence de

+'

'T\,d'T\,

devroie etre en raifon conflan-

d,

t~

nvec

d s.

Cela fe prouve comme dans le cas pré-

cédent. On aura done

+

R R

=

m

J

s

+

e s

±..F_

(O)

ENGERBER, v. aél.

(AgriClrlt.)

il

fe dit da

bll! apres qu' il a été moilfonné; c'en meme les javel–

les en gerbe; il fe dit au ffi des muids ou tonneaux vui–

des; les

engerb.er

,

c'efl les menre les qns fur les autres,

comme

00

voit les gerbes dal1s une graoge .

E N C H I E

N

01<

A N G U I E N,

(Géog.)

ville du

comté de H ainaut, daos les Pays-Bas.

Long.

21. 40-

Jatit.

5'0. 40 .

E

N

G

1A,

(Géog. m od. )

ville de Grece, fituée dans

une 'Ie de

m~me

nom . Cene He a einq Iieues de long

'fur trois licues de large.

II

ya le

golfe d'Angia ¿ong .

41.

44·

lat.

37·

45'·

E

N G 1

N, f. m .

(lVJé.chani.¡.)

machine con pofée ,

dans laquelle il en eOlre plufleurs aUlres fimples, com–

me des roues, des vis, des leviers,

&c.

combinés en–

fcmble,

&

qui ferr

ii

enlever,

a

lancer, ou

a

foalenir

un poids , ou

a

prod uire quelqu'autre effé:t contidérable,

en épargnant ou du tems ou de la force .

Voyez

M

A-

CHINE.

.

II Y

a des

e¡¡gins

d'une in6nité de fortes: les uns

(om propres

a

la guerre, comme autrefois les ballifles,

les calapultes, les fcorpions, les béliers ,.

& c.

Ces ma–

chines étoient fort en u[age parmi les anciens,

&

elles

a\'oient beaucoup de force; on ne s'en fert plus aujour–

d'hui depuis l'invention de la poudre. D'autres fervem

dans les Arts, comme des moulias, des grues, des pref–

foirs.

I/oyez

MOULIN, ROUE,PRESSOIR, POM-

PE,

&c.

. '

Le ·mot

d'engin

n'el1 plus guere en ufage, du moins

dans le

C~ns

qu'on viem de lui donoer, c'e/l-a-dire de

machine compoCée: celui de

macbine

tout court a pris

la

place,

&

on ne fe fert guere du mot

engin

que pour

déllgner des mach ines fimples, comme le lev ier, encore

s'en fert-on rareml'meot.

(O)

E N

G

I N,

(Arts mlchani'l')

il fe dit en général de

toute machine qui

lect

a

colever,

a

porter,

it

trainer.

En

Péche ,

il fe .die de tollles fortes de ólets .

En

Chafle,

il fe dit de l'équipage nécelfaire en 6· ets

&

au trcs outils pour la prife de quelqlles oifeau! _

Dans les

Mines,

il

~e

di, de loutes les machines

em–

plo.